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I'm waiting for you || ft Saty'

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Satyana & Valentin

© Kaiji

L'attentat était à présent loin. Enfin pas tant que ça. Je me demandais où se trouvait Sateen et Casey. Si un autre de mes proches étaient en danger ou non. Je n'arrivais plus à contacter qui que ce soit depuis que j'étais allé sauver quelques étudiants avec les secours. Je n'avais pas de nouvelles d'Aby et ça commençait à me faire peur d'ailleurs. Mais pour l'heure, je m'inquiétais plus pour la jeune fille à qui j'avais soulevé l'énorme bloc de béton. Elle était tombée inconsciente juste avant qu'on vienne l'escorter jusqu'ici. Ici, à l'hôpital. J'étais dans la salle d'attente, à me choisir quel café j'allais prendre. Il allait falloir que je me renseigne pour savoir où se trouve tout le monde. Enfin, quand il y aura un peu moins de monde. J'aimerai juste respirer pour l'instant. Mais je voulais d'abord savoir si Satyana allait bien. Là, j'allais pas me priver d'aller fumer une petite clope.
Une fois mon café servi, j'hésitais. Il n'y avait pas de place assise. Alors je me suis appuyé contre le mur, touillant dans mon gobelet et perdant mon regard au fond de ce dernier. Mais le bruit ambiant me donner mal à la tête. Je me mis à faire les 100 pas dans un couloir assez moins bondé. Je n'arrêtais pas de penser, et de m'inquiéter. Faites qu'elle aille bien et sorte vite de son inconscience trop prolongée !
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Satyana n'était pas rester bien longtemps dans le coma. À peine une petite journée, juste assez de temps pour que des chirurgien friand de nouvelles technologie puissent lui couper sa jambes parce qu'elle avait été écrasé trop longtemps et que celle-ci était morte jusqu'à son genoux. Apparament elle était chanceuse que ça ne se soit pas infecter jusqu'à sa cuisse, mais elle ne voyait pas en quoi elle était si chanceuse que ça. Elle se réveilla dans sa chambre, un bandage au tour de son mognon. Elle soupira, ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait, mais elle n'était pas prête de s'en remettre. Saty décida d'arrêter de faire la poire dans sa chambre. Elle se plaça, assise, un pied à terre et prit ses béquilles. C'Était spécial de marche ainsi, de ne pas avoir deux pieds, deux genoux, elle avait de la difficulté à saisir l'envergure de la situation. Elle se retrouva dans un couloir où un jeune homme faisait les 100 pas, elle eu une sourire. « Valentin ? ...»
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Même en faisant les 100 pas, je n'arrivais pas à me calmer et à me déstresser. Il fallait vite que j'ai des nouvelles. Et vite. Puis à peine eus-je penser à ça que j'entendis mon prénom. Je me stoppais net et relevais ma tête de mes pensées. C'était elle, la jolie blonde que j'avais aidé. Mes yeux se baissèrent sur ses jambes. Enfin ... Sur sa jambe. J'eus un haut le cœur assez violent, mais je me suis contenu et c'est mes yeux qui en pâtirent. Une larme roula le long de ma joue gauche. Puis en relevant les yeux dans les siens, je lui dis Je ... Je suis désolé ... Je n'ai pas su sauver sa jambe et je ressentais la culpabilité monter en moi. Même si techniquement ce n'était pas de ma faute, je m'en voulais de ne pas avoir pu lui enlever ce foutu bloc de béton à temps. Elle me souriait, mais moi, je ne pouvais pas. Je n'avais pas bouger, bien trop choqué par cette affreuse nouvelle. Elle ne semblait pas encore se rendre vraiment compte qu'elle n'avait plus qu'une jambe. Si je retrouve cet enfant de salop qui a fait explosé ces bombes, il ne s'en sortira vraiment pas. Et il n'aura pas une mort rapide et sans douleur, il peut me faire confiance.
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Ce n'est pas quelque chose à la quelle on pense, perdre une jambe, ça n'arrive qu'aux autres, pas à ceux qui ne font qu'allé à l'université et étudié comme des débile pour avoir les meilleurs bourses, ces gens laà ne perdre pas de jambes, bien apparemment que oui. Satyana était heureuse de voir son sauveur, elle ne lui en voulait pas, bien au contraire et ne comprenait pas vraiment pourquoi il s'excusait. Elle s'approcha et le serra dans ses bras en lançant tombé ses béquilles. « Merci... merci infiniment. T'as aucunement besoin de t'excuser ou de te sentir mal. » Elle se détacha, mais s'aggripa à lui ne pouvant pas se reposer sur ses deux pied et ne sacaht pas trop comment aller récupérer ses béquilles, elle avait perdu une jambes, mais sans Valentin elle aurait pu perdre bien plus. « Les docteurs ont dit que si j'étais resté encore plus longtemps, j'aurais pu perdre ma jambe entière, alors tu as pas à t'excusé, c'est pas de ta faute. » Saty avait un doux sourire, c'était rare c'est temps si, mais Valentin était différent des autres pour elle, il l'avait sauvé.
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Ca me faisait toujours aussi mal au cœur. Elle s'était même avancée vers moi, et je n'avais pas pu faire un geste. Seulement essayer de m'excuser. Elle s'était alors encore plus rapprochée et m'avait prise dans ses bras. C'est à ce moment-là que je pus enfin réagir et l'enlacer à mon tour. On ne se connaissait pas et pourtant, avec ce qui s'était passé, ça nous avait si vite lier. Et ça me touchait qu'elle me remercie de cette façon. Je me sentais déjà un peu mieux. Elle se détacha ensuite de moi, mais resta agrippé, et je ne l'avais pas pour autant lâché tant que ça, vu qu'elle avait laissé tomber ses béquilles. Elle m'informa ensuite que si je ne l'avais pas dégagé à temps, elle aurait pu perdre sa jambe en entière. Ça m'a soulagé quelques instants, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être mal pour elle. Mais je lui fis tout de même un sourire parce qu'elle semblait bien et je ne voulais pas lui plomber le moral, au contraire. Je lui répondis donc Ça me rassure un peu alors ... Et ... Ça te fais pas trop mal ? Question débile bonjour ! J'ai l'impression d'être plus sous le choc qu'elle. Puis tout en lui me baissant et en lui faisant poser une de ses mains sur mon épaule, je récupérais ses béquilles et les lui rendait, toujours avec ce sourire tendre. Ça te dit un café ? Ou autre chose si tu préfères ...
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Il y avait de ces gens à qui on vous liait par la force de la nature, par un évènement, pas vraiment par un choix. Valentin faisait partie de ces personnes à qui Satyana se sentirait lié pour le reste de sa vie. Ils auraient pourtant pu se rencontrer autrement, par Sateen par exemple, mais il en avait été décidé autrement. Elle se sentait attaché à cet homme qui était venu la déloger de son le bloc de béton et plus elle le découvrait depuis deux petites minutes, plus elle pensait qu'elle était tombé sur quelqu'un de généralement sympathique, alors tant mieux. Elle se tenait toujours après lui, se tenir sur une jambe était désagréable, mais en se tenant ça se vivait bien mieux. elle sourit à la question de Valentin, elle ne le prenait pas mal, c'était demandé si gentiement. « Oui et non, mon cerveau capte pas toujours qu'il n'y arien alors il envoi de la douleur, mais si non, non, ça ne me fait rien. » C'était un problème au début ça, le cerveau qui ne comprenait pas encore la situation, qui envoyait des information comme s'il y avait une douleur alors qu'il n'y avait rien à avoir. Val lui donna ses béquilles et elle se maintint sur ceux-ci. « Oui pourquoi pas ... et m'asseoir aussi. »
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La jeune femme était d'une positive attitude incroyable. Elle m'impressionnait c'était fou. Vivre une telle épreuve et ne pas avoir envie de tout envoyer balader - y compris moi - c'était quelque chose d'impressionnant et de courageux. C'est aussi exactement ce genre de personne que j'apprécie. Ne pas s'apitoyer sur son sort. Le contraire est totalement inutile et nous empêche d'avancer. Elle avait répondu à ma question et m'avait même sourit. Sa réponse était un peu complexe, mais vu la situation c'était normal. Je lui rendis son sourire puis lui avait proposé d'aller boire quelque chose. J'avais squatter la petite cafétéria de l'hôpital qui n'était pas si mal que ça, donc après son accord et sa requête d'aller s'asseoir on partit vers la cafèt'. Je lui répondis ensuite Ok ! Et si jamais t'en a marre de tes béquilles avant qu'on se trouve une table, tu montes sur mon dos ! Fallait que je me détende un peu, je suis trop à cran, et c'est avec mon humour pourri que j'allais y arriver. Mais cela ne voulait pas dire que j'étais pas sérieux, au contraire, je suis un homme dévoué. Ouais peut-être un peu trop parfois d'ailleurs ...
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Elle y avait penser, à claquer la porte, elle y pensait toujours un peu à vrai dire, parce que c'était difficile à gérer, de perdre une jambe, puis un copain et de ne pas avoir un sous pour réparer sa jambe. Mais elle ne voulait pas trop le dire à Valentin, elle ne voulait pas qu'il croit qu'il l'avait sauvé pour rien, elle était trop reconnaissante. Aujourd'hui, elle était heureuse de vivre, demain peut-être pas, mais pour le moment, elle préférait apprécié ce qui lui arrivait plutôt que de se morfondre. Elle rigola à la proposition du jeune. « Ça devrait aller, et puis c'est pas trop loin alors. » Satyana ce mit en route vers la cafétéria qui n'était effectivement pas si loin que ça. Elle avait de la difficulté et elle avançait lentement, mais elle voulait le faire elle-même, avoir l'impression de pouvoir faire quelque chose par elle-même. « Alors, pourquoi est ce que tu étais à l'hopital ? » Saty ne voyait pas trop pourquoi le jeune homme serait venu ici, sans aucune motivation, les hopitaux c'est pas l'endroit le plus agréable alors.
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De voir une telle volonté briller dans les yeux de la jolie blonde me fit plaisir. Au moins elle ne se laissait pas aller et c'était déjà énorme. Elle allait pouvoir s'en sortir, je ne doutais pas d'elle. C'était beau à voir, parce que de nos jours, cela ne se voit plus tant que ça. Je me mis donc à marcher à côté d'elle, à son rythme, les mains dans les poches, tranquillement. Puis elle me demanda pourquoi je me trouvais à l'hôpital. Je haussais alors les sourcils suite à cette question qui avait une réponse évidente à mes yeux. Mais une telle modestie, je ne pouvais que le respecter, alors je lui répondis Et bien j'ai des amis qui sont ici, comme toi, mais j'avoue que je me suis plus inquiété pour toi. T'as été la plus grave blessée ... Je voulais avoir de tes nouvelles, alors je suis là. Bien sûr que j'étais là pour elle. Je savais comment aller Casey et Sateen, et tous mes autres proches, mais elle, non, et je m'en étais inquiété, surtout parce que c'était moi qui l'avait escorté jusqu'ici avec sa sœur et que je m'en sentais quelque part responsable. J'avais aussi veillé ici pour elle, mais ça, valait mieux que je m'abstienne de lui avouer pour l'instant. Elle pourrait bien flipper.
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Satyana arriva enfin à la cafétéria et prit une place le plus près possible pour aller moins loin. Elle déposa ses béquilles pour qu'elles tiennent debout en s'appuyant sur la table et sourit doucement à Valentin à sa réponse. « J'aurais pas pensé que tu allais me chercher, honnêtement je croyais que ça allait me prendre un certain temps avant de te trouver pour te dire merci. » Satyana n'imaginait pas qu'on est pu s'inquiéter autant pour elle, du moins pas quelqu'un qu'elle connaissait même pas. Elle ne s'imaginait pas ça des gens quoi. Elle comprenait que ses amis viennent et s'inquiete pas, mais pas Valentin. « Je commence les essais de prothese dans environ deux semaines je crois, alors je vais réaprendre à marché et tout, c'est pas comme si je ne pouvais plus marcher plus le reste de ma vie» Saty essayait de voir les choses du bon côté, c'est pas comme si elle ne pouvait plus marcher ou même courrir, ca allait prendre du temps, mais elle finirait par y arriver.
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