got me now and I can't say no wanna be with you all alone • ralvisio

Got me now and I can't say no
Wanna be with you all alone.
★ ─ w/ @Alex Ralston

Les cachets, l'amour puis la course enfantine, on retombait à la renverse dans le sable, se couvrant de tous les maux du monde pour se combler de notre amour du mieux qu'on pouvait. Sans aucun répit et la possibilité de reprendre notre souffle entre les actes, je sentais les grains se coller contre mon épiderme, contre mes frissons incessants. Ma peau enflammée par ton regard qui me regardait envieux et ton bassin qui se faisait aller contre le mien. Je répondais à la même intensité sans m'en rendre compte, oubliant les possibles passants, ne voyant que toi dans un faisceau de lumière parfait. Obnubilée, pour l'éternité de celui qui j'espérais être l'homme de ma vie. La pilule avait bouffé ton âme et ton esprit, car tu étais totalement à l'ouest sentant toute la luxure qui t'appelait encore une fois et laissant tes pensées divaguer n'importe comment. Sans oublier l'euphorie qui me faisait rire aux éclats en avoir la gorge enrouée. T'entendre dire que tu avais encore envie de moi, provoquant un torrent à mon entre-jambe encore secoué par les derniers évènements. «C'est le cachet ça bébé...» te soufflant la réponse entre deux baisers qui reprenaient de leur ampleur, nos lèvres agrémenté encore du goût salée de la mer qui nous avait enveloppé. «Ou mes pouvoirs de sirène je ne sais pas encore.» Riant de nouveau, mes mains ne finissent plus de te caresser me tordant contre la plage et ton corps qui se mouvait contre moi. Encore dénudé sauf du bas, je t'imagine déjà me libérer à nouveau du dernier rempart. Un peu trop emballée, je glisse à nouveau ma main à l'intérieure de ton maillot frôlant ce membre qui ne semble pas vouloir prendre du repos. «Fais-moi crier...encore et encore...» Au point de ne plus avoir d'énergie et que tu sois obligé de me porter jusqu'à notre chambre, notre bulle mexicaine.

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got me now and I can't say no wanna be with you all alone ★ ─
w/ @Veïa Alvisio

C’était dingue cet effet et pourtant, j’étais capable d’en redemander encore et encore. Cette façon que j’avais de te vouloir, de te désirer à chaque instant, que les centimètres nous séparant se réduisent de plus en plus afin d’être réduits à néant. Je voulais être avec toi, contre toi, en toi. C’était une sensation étrange, mais je l’embrasais avec ferveur et envie. Tout comme je te retrouvais pour parcourir ton corps de mes mains, alors que je suis à ton dos. Seulement, nos deux corps étaient embrumés, et ma maladresse était certainement exacerbée. Quand tu cherchais à venir dans mes bras, nos deux enveloppes corporelles se sont retrouvées au sol, moi au dessus et l’envie me bouffant le bas-ventre bien plus qu’à l’accoutumée. « Il est magique, c’est beau » te confiais-je doucement, nos langues se retrouvant dans des baisers plus fiévreux les uns des autres. « T’es une vraie sirène ? » que je finissais par demander, non sans regarder tes jambes parfaitement filiformes et loin d’être recouvertes d’écailles de poisson. Mais qu’importe, en cet instant j’écoutais mon corps. Et il te désirait, énormément, bien plus que d’habitude. Quitte à avoir mal, autant que ce soit en se faisant du bien. « Ici ? » que je demandais, non sans regarder autour de nous. Après tout, je voulais pas finir au poste pour atteinte à la pudeur. Seulement, mes pulsions et tes caresses avaient raison de moi. Un soupir plus tard, et je bougeais contre toi de plus belle pour augmenter le volume de mon maillot de bain. Ce n’était pas long, vu la chaleur qu’il faisait en moi en ce moment précis. Te désirant, te voulant du plus profond de mes entrailles, j’étais chauffé en deux temps trois mouvements, prêt à ne faire qu'un avec toi de nouveau.

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★ ─ w/ @Alex Ralston

Tu avais raison, de la pure magie. Une étincelle suffisante pour nous emporter un peu plus loin, pour peut-être regretter plus tard. Mais dans tous les cas je garderai cet instant au fond de mon âme. «Je crois bien, mes écailles sont peut-être cachés» À trop vouloir décoller du sol et m'échapper, j'aurais pu avoir envie de disparaitre dans les fonds marins comme dans le ciel. Ce soir c'était cette option qui me plaisait, bien plus que les ailes d'oiseaux auxquelles je m'étais attachés depuis tant d'années. À t'ensorceler à tout moment sans jamais m'arrêter. Alors oui ici en oubliant le monde encore une fois, je n’en avais rien à faire de tous ses passant, tant qu'on s'aimait, ma drogue éternelle. «N'importe où.» La main dans ton maillot de bain tu prenais forme pour la deuxième partie de cette nuit enflammée. On occultait à travers nos caresses folles et nos bouches qui ne détachaient plus. J'avais perdu la carte et j'en oubliais le mal et tu me fis l'amour encore une fois, à crier toute mes pensées et mes envies. À frissonner jusqu'au bout de la nuit. La chute était longue, dur de revenir sur terre et la fatigue n'était pas encore perceptible. Le cachet allait bientôt dire adieu et je voulais en profiter encore un peu. Car après la dépression allait suivre et nous allions rester au fond de notre chambre sous les draps, incapable de profiter des rayons du soleil. «C'était encore une fois parfait...à chaque fois que tu me surprends.» Le haut de maillot égaré je me relevais pour me diriger vers l'hôtel en absence total de pudeur en tirant déjà contre ta main, le maillot à peine replacer.«Allez plus vite !» Même si je refusais de dormir. On pourrait veiller encore toute la nuit, mais les rayons du soleil se pointe déjà, là, sur la mer.

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w/ @Veïa Alvisio

Ce délicieux sentiment de liberté, ne pas faire attention aux autres, aux jugements ou pensées malsaines. Ce n’était que toi et moi, et notre amour indéfectible. J’étais heureux à tes côtés, comblé de voir que l’amour ne se soldait pas forcément par un cœur brisé. J’avais été amoureux, sans pour autant avouer à l’autre que je l’aimais. Puis je t’ai rencontrée et tout a pris une tournure différente. Un coup de foudre, une alchimie inégalable. C’était toi, pas une autre. « Je veux les voir… fais les apparaître » Une demande qui ne voulait rien dire en soit. On sait tous que les sirènes n’existent pas en vrai. Mais cette dimension alternative dans laquelle je me trouvais présentement me faisait voir la vie autrement. Et donc tu y étais présente en tant que sirène. Belle sirène, avec une queue de poisson et des écailles qui brillent de dix mille feux. La raison se perd, et l’envie revient. Nos deux corps se cherchent une nouvelle fois sur le sable, se trouvant pour monter dans les étoiles. C’était encore une fois beau, mémorable. J’espérais me souvenir de cette soirée comme si c’était un souvenir gravé dans ma mémoire. « Tu veux aller oùùù ? » Je voyais nos affaires posées là, sur le sable et je les récupérais comme je pouvais, notamment tout ce qui avait de la valeur. Même si j’étais drogué, je ne voulais pas perdre tout ça, je ne voulais pas devoir me repayer un téléphone. « Mets toi un truc sur le dooos ! » Pas vraiment envie que les gens reluquent ta poitrine pour le coup. Mais je te suivais, les bras pris par nos affaires, jusqu’à ce que j’arrive jusqu’à toi. « Tiens, mets ça » que je disais, te volant un baiser, tandis que je vérifiais que tout était bel et bien là.

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★ ─ w/ @Alex Ralston

«J'essaie, attends !» Raconte-moi la plus belle histoire et qui sait, je crois que ça seras la nôtre. Celle dont le monde rêve, celle qui écrit dans les livres et qui fait vibrer des coeurs. Ceux brisés comme les rêveurs. Tu fais vibrer le mien dans la plus douce des mélodies qu'il m'était connu de connaitre. Tu me redonnais espoir dans quelque chose qui m'avait cru impossible, dans cette accablante souffrance que j'avais connu. Je te pressais pour rentrer encore dans ma folie, abandonnant tout sur la plage, comme si plus rien n’existait sur terre. Vivons comme les derniers hommes sur terre et aimons-nous sous les projecteurs. Au diable les mauvais regards, tant que je me perds dans mes prunelles, je n’ai besoin de rien pour survivre. «J'ai faim, allons voir s'il reste du buffet.» Bien entendu il ne restait rien à cette heure, mais j'étais trop à l'ouest pour m'en rappeler. La seule option qui restait c'était de rentrer à la chambre et tomber dans un sommeil profond. Je me retournais pour t'observer te charger du mieux que tu pouvais pour tout récupérer. Je titubais dans ta direction, fière de mon corps et dénudé de toute pudeur.  «Mais j'ai pas froid bébé !» dis-je contre ton lèvre, capricieuse comme une enfant. Je rechigne en m'enroulant dans la serviette. «Oh regarde je vais m'envoler.» Mes bras s'agitaient à côté de mon corps avec le tissus en rigolant et en courant vers l'hôtel, alors que tu avais encore les bras plein. Puis je revenais vers toi encore en tournoyant comme une toupie te volant un baiser à nouveau. «Vrooooom !»

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w/ @Veïa Alvisio

C’était l’histoire de deux amoureux de la vie, deux amoureux aux cœurs blessés, qui se sont trouvés. Toi et moi, c’était destiné à fonctionner tu sais. Je t’ai attendue, patiemment. Certes, j’ai fréquenté des gens pendant ce temps, mais ils étaient tous fades comparés à toi. Tu étais celle qui m’avait fait vibrer le temps d’une nuit, et qui allait maintenant me faire vibrer pour le reste de ma vie, avec un peu de chance. Je t’avais, pour moi et moi seul. Je sais qu’on était assez fort pour surmonter tous les obstacles, y compris ton ex, y compris mes incertitudes et mes peurs. Surtout mes peurs en fait. Mais là, tu étais partie dans l’optique de retourner à l’hôtel et j’étais de loin le plus responsable de nous deux, récupérant nos affaires jonchant au sol. « Du buf- » Je fronçais les sourcils avant de te suivre en direction de l’hôtel, pas certain que ce soit concluant mais je te suis, peut-être que je me trompe. On est peut-être téléporté dans un monde où les buffets étaient ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Oh, ce serait vraiment trop cool ! Mais avant tout, je courais vers toi pour te revêtir de quelques trucs, cachant ta poitrine un peu trop visible pour les autres. Faut croire que même bien haut dans le ciel, j’avais le sens des priorités. « M’en fous, t’es belle comme ça ! » Et puis tu t’amusais avec cette serviette sur le dos, et moi j’avais envie de t’imiter, ce que je faisais d’un bras, faisant donc l’avion juste derrière toi, avant de tournoyer face à toi, des baisers volés. Et la soirée se finissait comme ça, sur un nuage, avant qu’on ne rejoigne notre chambre, des étoiles pleins la tête. Mais surtout un retour à la réalité difficile, qui nous ferait tomber bien bas, malheureusement.

FIN DU RP


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