you own my heart, you own half of my life. | ft. camille ainsworth

you own my heart, you own half of my life.
★ ─ w/ @Camille Ainsworth

tout s'enchainait trop vite et je ne savais plus où donner de la tête. ni même comment vraiment réagir.
d'un côté, je m'attendais à ce qu'aubrey réagisse mal et que lydia serait présente pour que camille ne panique pas.
malheureusement, même si aubrey avait fini par être assez calme, lydia n'avait pas pu calmer les angoisses d'une camille qui commençait déjà à regretter d'être ici. d'avoir accepté.
et je m'en veux de l'avoir mise dans une position si peu confortable. mon but à moi, c'était qu'elle se sente bien. qu'elle soit heureuse. qu'elle souffle cette anxiété qui semblait user de ses nerfs et de son repos.
je me tiens l'arrête du nez. j'essaie de réfléchir surtout. de comprendre, d'analyser, de compartimenter. et c'est bien l'une des rares fois où je me laisse submerger par l'émotion. la première ayant été à la mort de ma femme, la seconde à l'accident du métro et maintenant ici.
ne plus être une arme commence à me jouer des tours. la concentration est minime et plus rien n'a de réel sens.
je souffle doucement par le nez, ferme les yeux quand elle finit par demander à ce que je la ramène.
tout foire parce que je ne suis pas capable de tenir ma gamine. parce que je suis peut-être trop jeune, que ce caractère volcanique n'a jamais trouvé raison gardé de se canaliser quelque part.
et moi, j'étais seul au milieu de tout ça.

avec délicatesse, les doigts se posent sur le téléphone, tirent vers eux l'appel de désespoir pour le poser sur le comptoir.
pas de taxi. les yeux ouverts sur une jeune femme en panique, à qui j'en demandais sans doute déjà beaucoup trop. « non.» que je dis simplement, ne trouvant pas les mots plus simple pour m'exprimer.
je ne pouvais pas la retenir contre son gré, c'est un fait. mais je ne pouvais pas la laisser partir en laissant pour pensée qu'elle était à l'origine de ce massacre.
lydia débarque alors que je ne quitte pas des yeux camille. demande simplement si elles sont prêtes. ignorant les remarques sur un sac à faire. « lydia, attends nous dans l'entrée s'il-te-plaît.» la gamine opine du chef, sautille jusqu'à la porte en prenant son téléphone dans les mains.
et mes doigts viennent frôler les hanches de ma belle, caler sur le bas du dos. prisonnière sans l'être de mes bras, voler un baiser. se voulant rassurant d'une soirée gâchée.
sentir les tremblements sur son menton, son corps. « tu n'as fait aucun problème.» chuchotement se perdant un peu dans le soupir lancé au même moment. ignorant de ce qu'était la tempête qui grondait en elle. « tu ne vas pas rentrer. j'ai promis de prendre soin de toi, de rester près de toi.» et c'est un fait, je le respecterai. « ici c'est chez moi, ma maison, mes règles... ma femme.» que je dis doucement en la relâchant. « mets ton manteau. on l'accompagne et on rentre.» un sourire léger, sans se rendre compte réellement de la portée des mots exprimés. « de toute façon, on va être que tous les deux. tu auras le temps de réfléchir.»
un signe de tête pour lui signifier de suivre, avant de rejoindre l'entrée. espérant être assez convaincant.
aubrey ne perdait rien pour attendre.

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elle avait pas voulu tout ça, c’était pas ce qu’elle avait imaginé. et désormais, elle avait juste l’impression de ne pas avoir sa place dans ce schéma là. alors peut être que ça servait à rien, qu’il était préférable de ne pas forcer. elle avait pas envie de se battre. ni contre la fille de daryl, ni contre lui. et elle pianote sur son téléphone, cherche la bonne application, n’a pas le temps d’appuyer dessus que la main de daryl vient le lui tirer alors qu’elle relève doucement les yeux vers lui. non ? comment ça non ? elle reste bloquée, ses grands yeux verts posés sur lui, dans l’attente de comprendre. elle a pas l’habitude d’une autorité de ce genre. qu’on lui refuse de s’en aller. et peut être que si elle ne proteste pas c’est tout simplement parce qu’une part d’elle voudrait rester. lydia qui s’éclipse et c’est eux deux dans la pièce, combat de regard qu’ils se lancent avant que ses mains ne viennent accrocher sa taille, la tire un peu plus contre lui, ses lèvres prise en otage dans un moment furtif. c’est pas vraiment l’impression que j’ai qu’elle chuchote en retour le plus sincèrement du monde. et elle hoche la tête comme une poupée docile, ne sait plus trop quoi penser. y a juste son coeur qui rate un battement au mot femme myocarde qui s’agite trop une nouvelle fois. elle arrête de penser une seconde camille, attrape son manteau qu’elle sert autour d’elle, ses mains qu’elle glisse dans ses poches avant de le suivre. trajet presque trop silencieux sur l’aller, pas bien mieux sur le retour. elle a les yeux fixés sur les rues qui défilent, réponds en monosyllabe aux quelques tentatives. c’est toujours le problème de poupée. se couper du monde, taire tout ce qui se passe autour d’elle. et quand ils sont de retour dans l’appartement, cette fois seuls, elle souffle un coup. merci de pas me laisser m'enfuir en courant parce que c'est ce qu'elle fait généralement. s'enfuir de tout, fuir tout le monde, tout le temps. et daryl l'accroche à chaque fois, l'empêche d'anéantir ce qui arrive de bien dans sa vie. et elle s'approche de lui, se loge dans ses bras, inspire lentement, chasse le négatif. elle doit prendre sur elle, elle le sait. et merci de m'aimer comme ça sauvage, fragile, incompréhensible parfois.

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j'étais soulagé qu'elle finisse par me suivre sans reprendre son téléphone. mon cœur n'était pas suffisamment vaillant pour me battre plus longtemps. voulant uniquement l'avoir près de moi quand le monde reprendrait des allures bien plus paisibles.
dans la voiture, lydia rigole à ses sms alors que concentré sur la route, j'essaie de comprendre pourquoi tout ça arrive.
est-ce qu'on méritait ça ?
un regard léger vers camille, une tentative d'approche qui se résolve par un silence ou un mot à peine prononcé.
je m'en voulais en soi. de ces quelques maladresses, la violence des non-dits de ce regard qui exprimait tant de haine que je me serai sans doute fait petit à la place de camille.
à qui pouvais-je en vouloir le plus, si ce n'est à moi-même ? arrogant de penser qu'elle accepterait l'amour d'une nouvelle vie, que le temps passerait doucement sur nos âmes, laissant le loisir à sa mère de nous bercer de ses bénédictions.
mais non, aubrey n'était pas prête. ni à tourner la page, ni à avancer. et la discussion finirait par tomber.
car si j'étais souvent celui qui abandonnait tout pour ses filles, ce n'était plus le cas maintenant. bien déterminé à protéger cette relation qui me faisait doucement renaître des cendres qui brûlaient encore des cauchemars de la nuit de sa mort.
et malgré tout, tout ce que pourrait bien dire aubrey... c'était camille que j'avais choisi.
et elle devrait l'accepter.

voiture à l'arrêt, lydia s'enfuit chez son amie, nous saluant tous les deux avec un amour bien à elle dans la voix et les gestes. rassurante envers une camille déjà adoptée.
et le retour est plus chill, comme j'aimais dire. calme, posé. loin de ses tracas qui nous rongeaient l'esprit.
et arriver à la maison, dans ce silence poignant où auraient pu expulser dans l'espace les quelques éclats de rires qui manqueront finalement à l'intégration d'une femme dans ma vie.
on s'y attendait, ce n'était pas nouveau et pourtant... j'avais l'impression de la noyer dans des anxiétés qu'elle n'avait pas à gérer.
me tournant vers la belle, le sourire se dessine doucement en coin. une phrase entière, sujet verbe complément, je suis finalement chanceux. « c'est normal. » car j'ai promis de prendre soin d'elle. de l'élever au delà de l'image qu'elle avait d'elle-même. d'être celui qui porterait pour elle, le poids du monde.
l'entourant de mes bras musculeux, protéger du mal environnant pour ne connaître que le répit et la quiétude. déposant un baiser sur ses cheveux avec une délicatesse déconcertante. fermant les yeux, bienheureux.
les efforts payent. « tu le mérites. » tout simplement. ou tout bêtement.
me redressant légèrement pour venir quérir son menton entre les doigts, planter mon regard dans le sien. « tu es magnifique. » en plus d'être intelligente. un sourire, le regard passant de son vert éclatant à ses lèvres charnues.
quittant son menton pour caresser du bout des doigts sa mâchoire, glissant doucement sur son cou jusqu'à sa nuque et venir lui voler un baiser chaste. avant de le rendre bien plus appuyé.
pas besoin de mot, camille. je sais déjà ce qu'on est. ce qu'on serait.
ce que tu es pour moi.

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elle, elle sait qu’elle s’aimerait probablement pas. trop complexe, trop indécise. incapable de s’ouvrir complètement pour ne pas dire qu’elle s’ouvrait pas du tout. c’était toujours trop difficile avec camille. y avait trop de barrières, trop d’obstacles à surmonter pour avoir ne serait-ce que l’ombre d’un sourire. et c’était sûrement pour cette raison que ses fréquentations se comptaient sur les doigts d’une main. mh, non ? t’es juste persévérant. parce qu’elle en connait pas beaucoup qui serait resté avec un comportement comme le sien. ouais, la plupart aurait déjà abandonné pour se consacrer à quelqu’un de moins difficile. et sûrement qu’elle se sent mieux là. quand ses bras se referment autour d’elle. pour la première fois, elle a l’impression de compter un peu aux yeux de quelqu’un autre que son frère. et elle ne peut s’empêcher de loucher face au compliment. tu l’es davantage. murmure qui s’échappe avant que leurs lèvres entrent en contact. douceur d’un baiser timide qui laisse place à un plus rythmée. et camille, elle se sent revivre dans ces moments. ses mains qui se posent sur le torse imposant, recherche peut être plus que ce qu'elle devrait avoir. l'euphorie du moment qui l'emporte, le coeur qui bat un rythme effrénée. c'est le souffle court qu'elle rompt finalement le moment, la sensation de papillon dans le ventre. et peut être que si elle s'y autorisait, que si elle le laissait faire, elle pourrait sincèrement être heureuse pour une fois. est-ce que c'était possible ça ? les opales qui le regardent à nouveau, le sourire qui s'étire un peu. mais tu devrais pas m'embrasser comme ça. ça m'donne envie d'en avoir plus de franchir un cap qu'ils n'ont pas encore passé. et elle se demande camille si ça serait assez bien. si le moment déclencherait assez de chose pour lui donner envie de rester ou si au contraire, il en conclurait qu'il s'était trompé. sexe bien trop omniprésent dans la vie d'aujourd'hui, qui nécessite parfois bien trop de compétence, qui empêche certains couples de fonctionner.

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persévérant surement. mais croyant fermement à cette histoire, persuadé du mieux. ignorant le pire. car je croyais en elle... aussi bien qu'en nous.
c'était peut être un peu immature, peut-être que je me perdais finalement dans cette relation. que j'aurais du prendre plus de temps.
mais le temps c'était quelque chose d'abstrait, parfois d'éphémère. si je me laissais aller avec autant de facilité, c'est parce que je ne contrôlais plus ce qui palpitait dans ma poitrine. parce que je voulais laisser partir mes sentiments dans tous les sens, les cueillir. les trouver.
je voulais pouvoir la tenir dans mes bras, la rassurer sur mes intentions qui étaient louables, je l'espère. caresser ses cheveux chaque matin, espérer la retrouver dans les draps le soir.
partager des journées, rire de choses idiotes. la rassurer sur ses décisions, lui donner le courage de ne plus hésiter. grandir près de moi.
revivre près d'elle.

sa réponse m'arrache un sourire goguenard. la malice dans le regard, les douleurs et la déception s'échappent quand elle répond à mon baiser. qu'elle m'entraine dans un monde rien qu'à nous, où dansent pour nous des émotions différentes de cette soirée mouvementée.
arracher les doutes, les anxiétés. une bulle qui nous protège, au moins ce soir. et puis je ne voulais pas briser ce moment d'échange. de complicité, de confiance qu'elle arrivait enfin à mettre en moi.
me baissant pour venir attraper ses cuisses, la prendre contre moi, délicatement, faire attention aux blessures encore sensibles. et s'amouracher un peu plus de ce corps léger et délicat entre les doigts.
venant embrasser du bout des lèvres la peau fine de son cou. l'emmenant jusqu'à la chambre, me laissant tomber doucement, la gardant près de moi. mes mains choyant son corps, se baladant sur des courbes que je devinais sans vraiment y toucher. caressant ses cuisses des doigts, frôlant le tissu, quémandant un baiser. « tu es sûre ?» que tu veux de moi, que tu veux de ça.
le cœur battant à un rythme effréné, perturbé par l'échange qui devenait tout à coup bien plus serein. glissant sur un stress différent d'offrir son corps. m'unir à elle de façon plus certaine. bouffer doucement son âme pour ne plus jamais lui rendre.
car j'allais devenir accro. aussi bien de son esprit qui m'attirait inexorablement que par ce corps qui répondait à des appels plus primaires.
les mains remontant le long de son dos, se niche sur les joues, attrape les lèvres avec douceur, légèrement tenu à l'étroit dans un jean diablement trop serré.

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c’était encore une fois son esprit qui lui jouait des tours. à la torturer de milliers de question que les gens normaux n’avaient pas. c’était ce qui la mettait en échec encore et encore. et elle était fatiguée de ce mode de fonctionnement camille. elle voulait juste exister pour une fois. arrêter d’avoir peur de la moindre contradiction, arrêter de penser au pire à chaque fois. elle voudrait que tous les doutes s’envolent définitivement. et elle quitte le sol, les mains puissante de celui qui partageait désormais sa vie venant la prendre en otage, l’entraînant dans la chambre qu’elle avait découvert un peu plus tôt. elle souffle doucement, frissons qui lui parcourent l’échinent, les sens en alerte. ses yeux qui répondent à la question. elle est sûre, le désire sincèrement, plus que tout, plus que n’importe qui d’autre. doucement, elle mordille sa lèvre inférieure, son corps qu’elle colle à son opposé, une main qui s’infiltre sous le tee shirt, découvre la peau pour la première fois. douces caresses qu’elle offre, apprivoise petit à petit la situation. la bouche qui dérive dans son cou, dépose des baisers, remonte et dessine la ligne de sa mâchoire. elle prends tout camille. tout ce que tu lui donnes. et elle le sent ce feu particulier qui brûle dans son bas ventre, la sensation de chaleur qui vient épouser sa peau. c'était pas humain d'être aussi envoûtant. les baisers qu'elle reprend, récupère sa bouche avec sûrement trop d'ardeur, grimpe au dessus de lui, les longs cheveux qui font barrière entre eux et le reste du monde. elle aurait jamais imaginé tout ça. que le mec du bar deviendrait celui qu'elle voudrait réellement. et pourtant, elle était là, à se donner corps et âme, à laisser de côté tout ce que l'on pourrait penser de cette relation soudaine.

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★ ─ w/ @Camille Ainsworth

les mains viennent dessiner ses formes, découverte et douceur d'une première fois depuis quelques temps.
de ce sentiment palpitant mêlé à une excitation particulière. s'il était facile de savoir se contenter seul, c'était différent quand il fallait venir à deux.
une assurance peut-être légèrement prétentieuse. mais il fallait bien l'être pour ne pas décevoir.
la lueur dans ses prunelles me donnent des autorisations indécentes alors que ses mains se faufilent sur mon corps, dessinant les frissons sur la peau gonflée par la contraction des muscles, envouté par les baisers tendre qu'elle dépose après s'être voulue joueuse.
de ces desseins qu'elle dessine dans le monde silencieusement, j'ai l'impression de perdre un peu pied. d'oublier le contrôle et les quelques séquelles qui brûlaient encore mon cœur.
de ce laissé-allé étrange qui me connecte davantage à elle, les doigts traçant sa colonne, jusqu'à compter le nombre de vertèbres, se logent sur sur sa nuque attrapée avec douceur, venant chercher les baisers sur les lèvres après avoir parcouru des zones sensibles. ces zones qui ont eu pour effet d'accélérer une respiration déjà saccadée à quelque chose d'un peu plus court, plus lourd.
plus impatient.
posant les mains sur ses hanches, la faisant délicatement basculer pour venir me nicher au creux de ses jambes, posé la main sur sa cuisse, faire des caresses du bout des doigts tout du long. l'embrasser avec passion, laisser guider les langues à des danses avant de venir embrasser la peau fine de son cou, de suivre une trajectoire tout dessiner jusqu'à la clavicule.
mains baladeuses qui viennent remonter le haut le retirer avec précaution, ignorer la cicatrice, l'aimer avec. embrassant la naissance des seins, déposer des baisers au creux, continuer la descente jusqu'au nombril puis le bas du ventre, les doigts sur la ceinture, un regard.
et l'autorisation prise sans demander, défaire l'habit, le glisser, l'expulser. embrassant l'intérieur des cuisses avec douceur.
retirant mon propre haut, glissant le bas, revenir dormir au creux de son corps, mordiller sa mâchoire, glisser jusqu'à l'oreille. l'embrasser.

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tant pis si c’est pas conventionnel. si c’est pas ce que les gens attendent. elle était libre de faire ce qu’elle voulait. de s’enticher de n’importe qui. daryl, un autre, celui qui serait apte à la ire succomber. alors elle décidait de se foutre de son âge et de ce que l’on pourrait en dire.

parce qu’il avait réussit là ou bien d’autres avaient échoués avant lui.

poupée se sent renversée. le souffle chaud qui s’abat sur son épiderme, lui donne l’impression de revivre doucement. et daryl au creux de ses jambes, imposante stature qui lui donne pourtant le sentiment de sécurité. frisson qui se développe, son corps qui réagit sans hésitation au moindre touché.

elle laisse ses doigts courir dans son dos, épouse chaque muscle, chaque centimètre de peau avec un attrait certain. respiration sifflante quand ses lèvres s’attardent aux endroits stratégiques.

les vêtements qui s'envolent, peau contre peau et son corps qui s'embrase. le bassin qu'elle remonte pour le coller au sien, soupir qui s'échappe de ses lèvres, ses doigts qu'elle accrochent à ses épaules, en réclame plus. toujours plus.

je te veux qu'elle murmure à ton oreille, l'envie qui lui mord le bas ventre. pupilles dilatées par l'envie.

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et bien que tout soit difficile à comprendre, aussi bien nos esprits que cette attirance étrange... je me persuadais de vouloir la protéger des maux du monde.
de la protéger surtout d'elle-même. de ses doutes qui s'insinuent sur sa peau aussi vite que mes mains viennent caresser sa peau de lait.
couverts d'un dernier rempart qui nous séparent encore de cette union. ne faire qu'un. l'envelopper d'un amour qu'elle serait seule capable de comprendre, d'en jouir à chaque murmure à son oreille.
et s'il n'était pas toujours évident de la comprendre, difficile femme à retenir. j'avais entre les mains, le trésor d'une confiance biaisée par des douleurs et des abandons, desquels je ne serais jamais responsable.
bien décidé à la garder dans ma vie, au creux de mes bras. dans une vie simple, certes, mais bien aimante.

et cette voix qui résonne en moi, donne l'autorisation d'un plus. d'une union rien que pour elle et moi.
me mordant la lèvre, sentant mon cœur battre plus vite qu'à l'accoutumé. débarrassant les derniers rempart, habillé par la sécurité d'une protection toute trouvée.
unir mon âme à la sienne, glisser doucement en elle, connaître chaque recoins de son corps. embrasser la peau embrasée, mordiller doucement la peau fine du cou, embrasser les lèvres, sentir le souffle lourd contre ma peau.
connaître, découvrir.
sentant sous les mains, l'effet de mes ondulations. attentif aux moindres réactions pour continuer d'embraser la flamme qui brûle entre nous.
assouvir le besoin de clarifier une situation : tu es à moi.

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et peut être que camille elle se perd dans cet échange. les baisers et les caresses que tu lui prodigue, qui font vibrer chaque parcelle de son être. elle en a envie. de se perdre dans tes bras, dans tes soupirs. elle veut te prouver que malgré ses doutes, son jeune âge et tous les problèmes qu'elle accumule, elle pourrait être capable de te contenter. est-ce que tu voudras d'elle plus tard ? est-ce que l'âge ne sera jamais une barrière ?

partie d'elle qui l'espère.

le je te veux murmuré est on ne peut plus sincère. elle te veut. pas seulement charnellement, non. elle te veut toi et tout ce que tu pourrais lui offrir. l'amour comme la peine. si elle se donne à toi ce soir c'est la preuve de son attachement certain. gémissement qui s'échappe de ses lèvres quand vos deux corps s'unissent enfin. le râle libérateur de l'acte qui se créé. son corps qui réagit à chaque mouvement du tien, l'envie mordante qu'il s'éternise. tu l'a fais vibrer de bien des façons depuis le début. réveille en elle des envies qu'elle avait pensé ne jamais avoir.

elle se laisse glisser dans cette étreinte.

les soupirs qui s'accentuent, ses doigts qui continuent de courir sur ta peau alors que tu la renverse totalement. épuisement total de vos âmes, de vos corps qui s'affaissent au moment propice, les respirations qui s'entrechoquent laissant les doutes s'envoler. t'es beau qu'elle lui murmure, caresse doucement la ligne de sa mâchoire, les yeux qui brillent fortement. trop beau pour être vrai.

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