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(lyvon) the small voice inside my head

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the small voice inside my head ★ ─
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Oh, tu ne me crois pas ? Tu verras par toi-même. Ce lieu est loin d'être à mon image. Bien trop lisse, trop clair. C'était le monde d'Izzy, pas le mien. Ma chambre par contre, avait été redécorée pour l'occasion. Peinture sombre, des feuilles un peu partout sur le bureau, des armes trainant sûrement un peu trop sur le sol. Des armes diverses et variées, qui sauront sûrement satisfaire ta curiosité. Une fois arrivés en bas de l'immeuble, je ne pouvais pas m'empêcher de t'avertir à propos de mon chien. Il avait tendance à aboyer mais surtout grogner sur tout ce qui bouge, sauf les Bulger. Alors il ne fallait pas que tu t'étonnes s'il venait à le faire avec toi aussi. Dans tous les cas, tu n'avais rien à craindre, je l'empêcherai de te faire le moindre mal. Seul moi y était autorisé. Preuve étant ta blessure actuelle, te forçant à venir vivre chez moi. Certes, l'idée était mienne, puisque je voulais veiller à ta guérison au plus près. La porte s'ouvre et, comme à son habitude, Gotham était à mes pieds, me faisant la fête. Sourire en coin, caresses sur le haut du crâne, glissant à ses babines alors que je m'accoupissais face à lui, content de le retrouver. Finalement, il vient vers toi, et contre toute attente, ne grognait pas. Il te sent, te laisse le caresser avant de lécher tes doigts. Et il réclame en plus. Croisant les bras contre mon torse, je n'étais clairement pas habitué à tant d'affection de la part de mon chien envers une autre personne que moi. Ca me plait pas, en effet. C'est MON chien, ma responsabilité. Mais je tâche d'en faire abstraction, me dirigeant d'un pas décidé vers ma chambre pour y déposer ton sac. Ma chambre devient tienne jusqu'à nouvel ordre. Tu retires alors ton pull, que je récupère. Souvenir d'un moment mémorable. Sûrement que tu veux le garder, toi aussi. C'est ce qui s'apparente à du fétichisme, certes, mais j'assumais totalement. « Viens. » Une main dans ton dos, je te laissais te tenir à moi pour me suivre sans encombre jusqu'à la salle de bains. Je n'allais pas te lâcher, tu sais ? Hors de question de te laisser hors de ma vue, le temps de ta convalescence. J'allais faire venir ceux que je connaissais, pour tes blessures. S'assurer d'aucune infection, et que tout se guérit comme il faut. Adossé au mur, je te laissais te déshabiller et prendre place dans la douche. La baignoire n'était pas conseillée pour l'instant pour toi. Tu t'en doutais alors, non je n'allais pas bouger et surtout, j'allais te regarder. Non sans admirer la blessure qui orne ton ventre.


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Je n’ai pas longtemps de doutes sur l’appartenance de la chambre. J’entrevois des papiers, des armes disposées un peu partout. Et paradoxalement, je trouve l’atmosphère plus rassurante que le décor lisse du living room. Tu viens déposer les affaires alors que je te demande où se trouve la salle de bains. Gotham toujours entrain de me clamer un peu d’attention. Je le regarde un peu défaite comme pour lui dire de prendre les distances si il veut pas que je sois mise dehors par son maître. Tu passes ta main dans mon dos tandis que je m’appuie sur toi pour que tu m’escortes jusqu’à la salle d’eau. Elle est assez spacieuse, dispose d’une douche et d’une baignoire, je prends la première option car cela est mieux pour ma plaie. Je retire mes chaussures, mon pantalon puis d’un coup sec la blouse de l’hôpital, me laissant ainsi dans le plus simple appareil. Mon regard se relève vers le tien et tu ne bouges pas, bien décidé à rester là et à me surveiller comme il se doit. Je suis sans doute trop faible pour qu’on s’adonne à d’autres types de cascade, à grand regret. Mais je compte bien provoquer et que tu profites un minimum du spectacle. Mes mains portent encore quelques traces écarlates, alors qu’elles s’aventurent sur mon bas ventre. Un pansement américain recouvre la plaie et j’arrache les bords d’un mouvement vif. Intéressée, non sans grimacer je viens tirer les rebords pour découvrir les sutures de la plaie et son étendue. Un simple croissant bien placé pour le but que tu t’étais destiné. Il ne deviendra qu’une accroche blanchâtre avec le temps, qui clamera ton appartenance sur ma peau finalement. Je laisse le jet d’eau chaude couler, avant de gagner l’intérieur de la douche. Je prends soin de me savonner, non sans laisser mes mains traîner à certains endroits. Je reste cette gamine qui aime un peu trop jouer avec les flammes, surtout lorsqu’il s’agit des tiennes. Je ne reste pas plus que nécessaire car bien que brûlante d’un certain désir, la fatigue me gagne. C’est ainsi que je ressors après quelques minutes pendant lesquelles tu as pu abondamment te rincer l’œil.  « Une serviette ? » que je demande avec un mince sourire aux lèvres, quelque part entre la provocation et la gêne. Car après tout, je ne suis pas chez moi et je n’ai pas encore les repères.


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Il était clair que la chambre, telle qu’elle était, était bien plus à mon image que le reste de l’appartement. Izzy avait été en charge de le trouver et j’avais juste mis mes affaires. C’était simple, c’était juste une chambre, comme une autre. Je n’étais pas chez moi, j’étais chez elle, afin de l’aider à totalement décrocher de la drogue. Il fallait que ça fonctionne. Je n’aurais pas fait tout ça pour n’importe qui. Et pour toi, c’est pareil dans le fond. Je te fais découvrir mon antre, mon “chez-moi”, ce qui n’est pas donné à n’importe qui. Donc estime-toi heureuse. Pull retiré, je te dirigeais rapidement vers la salle de bains, afin que tu puisses te laver, chose qu’ils n’ont pas faite à l’hôpital après ta prise en charge. Calé contre un mur, je me contentais de te regarder te déshabiller, découvrir ta plaie. Je la regarderai de plus prêt tout à l’heure, je m’en fais la promesse. Evidemment, une fois sous l’eau, tu t’amusais avec tes mains, faisant exprès d’attiser le feu. Mais je ne réagissais pas. Il ne fallait pas que je réagisse, sinon tu pouvais retourner bien trop vite à l’hôpital et c’était ce que je voulais à tout prix éviter. N’importe qui aurait déjà eu mon corps dénudé contre le sien, plaqué contre le carrelage de la douche. Toi, je voulais te préserver un minimum. Je voulais que tu sois opérationnelle au plus vite pour tout ce qui nous attend. C’était par ces pensées que je gardais la tête froide en cet instant. Puis l’eau se coupe, tu sors, réclamant une serviette. J’allais donc en chercher une, que j’enroulais autour de ton corps. Une fois suffisamment sèche, on retournait ensemble dans ma chambre, où Gotham attendait sur le lit, assoupi. Je te prenais un t-shirt à moi dans mes affaires, pour que tu l’enfiles. « Tu n’as pas besoin de plus pour dormir. » que je disais, avant de commencer à me déshabiller de mon côté. « Je vais dormir avec toi. » Peut-être que ça t’aidera à mieux te reposer, pour que ta guérison soit plus rapide, que sais-je. Je n’étais qu’habillé d’un boxer quand je finissais par m’installer sur le lit, du côté que je prenais habituellement. C’était malgré tout étrange, puisque je n’ai jamais vraiment dormi avec quelqu’un depuis mon indépendance. Disons que tu me pousses à vivre des premières fois. Et la sensation, bien qu’étrange, était agréable.


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Ce n’est qu’un petit jeu, mais j’ai bien conscience de venir provoquer tes ultimes limites. Je sais aussi que c’est par égard pour ma santé, que tu ne viens pas me rejoindre sous la douche. Je finis donc par mettre un terme à ta torture, me doutant que tu viendras prendre ta revanche dès que la chose sera possible. Tu viens m’entourer d’une serviette et la sensation est diablement réconfortante. Le réconfort, c’est une nuance que je ne pensais plus possible dans mon existence honnêtement. Docile, je te suis de nouveau jusqu’à ta chambre. Enfilant le tee-shirt que tu me tends quand bien même j’ai emmené des affaires, c’est dans tes tissus que je préfère me répandre, je dois bien l’admettre. La sensation est apaisante, familière, ce qui parait fou lorsqu’on voit le peu de temps depuis lequel on se connaît. Un sourire s’abat sur mes lèvres lorsque tu viens me dire que tu vas dormir avec moi. Je n’osais pas te le demander, mais oui, j’ai besoin de toi. Je sais que ma récupération ne sera que plus rapide. J’ai pu me rendre compte des dommages provoquées par ton absence, j’en étais la première étonnée, la première victime aussi. Et bien avant ma blessure, mon hospitalisation, mes nuits mais aussi mes jours s’étaient teintés de blanc, d’un sommeil en absence. Je viens m’allonger à tes côtés. Gotham toujours à nos pieds. Un vrai petit ménage. Je viens attraper ta main pour l’étreindre de la mienne. Cicatrice contre cicatrice. Paume, contre paume. De tes phalanges que je porte à mes lèvres, de cette ligne que je viens embrasser tendrement dans nos silences. Cette ébauche de serment qu’on ignorait alors mais qu’on avait su se promettre. Mes yeux tournent aux tiens. Et un coin rehausse mes lèvres dévoilant mes ivoires. « C’est bien la première fois depuis des années que je vais dormir la nuit. » Je me suis habituée à vivre à l’inverse du monde. Tout comme toi. Mon corps, se tourne, adopte le côté, une légère grimace vient peindre mes traits, mais ma main se pose à ta nuque, vient étreindre doucement l’articulation musclée joignant tes épaules à ta tête. La main est gracile sur l’ombre de ton corps mais volontaire, déjà c’est mon corps qui se plaque au tien, mais d’un affront simple et doux, déjà éthéré de sommeil, les remparts de mon tissu atténuant sans doute la violence de la pulsion. Mes lèvres qui se hissent aux tiennes qui viennent cueillir l’ultime baiser, étonnamment pacifique après nos prémices en violence. « Bonne nuit » que je te souffle alors en fermant les paupières. Et Morphée n’est jamais arrivé aussi vite dans les méandres de mes tourments pour m’apporter le sommeil.


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Serviette autour de ton corps, s’imbibant peu à peu de l’humidité de ta peau, on retournait dans ma chambre afin d’y être comme dans une bulle. Comme chez toi. Un sentiment de plénitude qui s’empare de moi, dès que je ferme la porte. Je ne comprends pas comment, ni pourquoi tu as ce pouvoir sur moi. C’était hors de portée de toute pensée humaine à vrai dire. Mais le fait est que tu étais bel et bien celle qui me contrôlait. Dans quel monde aurais-je pu faire le dixième de ce que j’ai fait pour toi pour une personne que je connais même pas ? Parce que je ne te connais pas, ou peu. Tu es une Bain, de New York. Orpheline depuis quelques mois et anormalement attirée par le sang et la violence. Plus vierge depuis trois semaines seulement. Barmaid au Nephilim. Et de toute évidence bien plus attachée à moi que je ne le croyais. Le plus étonnant dans tout ça restait la réciprocité de ce genre de sentiment. Avortement précipité, et te voilà dans mon antre, ce jardin secret, inconnu de tous ceux de mon entourage. Même Izzy ne vient pas ici. Tu es la seule qui a réussi à franchir la porte. Un exploit je dirais. Déshabillé, tandis que tu revêtais simplement mon t-shirt. Puis tous deux, on se glissait sous les draps, Gotham restant au pied. Qu’il n’ait pas l’intention de se glisser entre nous deux, au risque de finir au pied du lit. Et dieu sait qu’il a horreur de ça. Puis ta main venait cueillir la mienne, et j’admirais nos cicatrices. Les mêmes. Au même endroit. Je voyais bien que cette image t’émouvait d’une certaine façon, puisque tu venais embrasser la marque de la lame de tes lèvres, juste après mes phalanges. Je t’avais fait une promesse, en ne te tuant pas. Et même si ça m’étonnait encore d’avoir fait ce choix, j’allais l’assumer. Toi et moi. Possiblement jusqu’à la mort. « Profite-en, ça ne durera pas. » Parce qu’une fois que tu seras rétablie, j’avais prévu de grandes choses pour toi, et la lumière du jour ne fera pas partie de la fête malheureusement. Ou heureusement. Toi comme moi étions férus du monde de la nuit, où les ombres ne se cachent plus. Elles sont partout. Nous positionnant ainsi sur le côté, je sentais le sommeil me gagner peu à peu et je répondais alors doucement à ton baiser avant de conclure par un « Bonne nuit. » Un baiser sur ta nuque, avant de serrer ta main dans la mienne et de fermer les yeux pour laisser la nuit m’emmener ailleurs que dans les habituelles rues de Boston.

FIN DU RP


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