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(lyvon) the small voice inside my head

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the small voice inside my head ★ ─
w/ @Lyra Bain


Cette situation ne menait possiblement à rien. Qu'est-ce que je foutais là, si ce n'est assouvir ce manque soudain que tu provoques chez moi. Une curiosité malsaine qui parcourait mes veines à un rythme effréné. C'était pas faute d'essayer de t'éloigner de moi. Trois semaines, c'est le maximum que j'ai pu tenir, mais j'en étais incapable à présent. Le vaillant Roi s'incline devant sa Reine. Va comprendre maintenant comment tout ceci peut être possible à présent, tant la surprise est grande. Mais c'est pas pour autant que ma personnalité change, loin de moi cette idée. Si je ne peux pas t'avoir, personne ne pourra t'avoir, ça devient clair dans ma tête. Bien que tes mots peuvent sembler rassurants, ils ne l'étaient pas autant que tu pouvais l'espérer. Les autres sont et seront toujours une menace. Il suffit que tu tombes sur un homme comme moi, qui prend sans demander son reste. J'allais devoir t'apprendre à te battre comme il se doit, afin que tu ne sois pas la victime de trop. Lame sur ton ventre, transperçant la maille de ton pull, bien trop large pour tes faibles formes. Tu cherchais la pointe de ce couteau, en toute provocation. Tu cherchais le sang et la blessure. Après tout, c'est ce qui t'attire le plus chez moi, n'est-ce pas ? Loin de toute commodité normale dans des relations telles que la nôtre. On s'attire dans la violence, on se repousse dans la tendresse. Des vices plus profonds que nos carapaces respectives. Ta main me poussait à me rapprocher de toi, à ce corps à corps tant voulu. Tant pis sur le couteau est entre nous, tant pis si tu dois saigner pour qu'on soit ensemble. Impossible de comprendre ce palpitant qui s'agite à tes mots. Ils n'ont rien d'exceptionnel, à part révéler ce que tu ressens, pour moi, pour nous. Tu ressens quelque chose, toi aussi. Ce n'était pas de mon simple fait. Sans dire un mot, sans aucune réponse, je venais t'embrasser, toujours en tenant ta mâchoire entre ma forte poigne, avant que le couteau ne vienne traverser ta peau de tout son long, dans un geste assuré. Le sang commence à colorer ton pull ainsi que le reste des vêtements. « Tu t'es faite agresser dans la rue. Tu n'as pas eu le temps de voir qui t'a fait ça. Tu as simplement eu le temps d'appeler à l'aide avant de tomber dans les pommes. » glissais-je doucement entre tes lèvres sans pour autant me reculer, laissant ton sang imprégner mes vêtements sombres. « Tu n'oublieras pas de demander la pilule quand ils te diront que tu étais enceinte, une fois l'intervention terminée. » Prends ça comme une réponse positive à ta cause. Je n'allais pas te laisser partir, en aucun cas. Un nouveau baiser, de nouvelles sensations. Tu perdais en vigueur, la quantité de sang qui s'écoule devenant trop importante. Retirant alors le couteau de ton ventre, je le cachais dans mon manteau. Je trouverai bien le moment opportun pour m'en débarrasser. Prenant un air alors surpris, tandis que je te tenais fermement dans mes bras, je criais « A L'AIDE ! » Je t'allongeais sur le sol, tentant de contenir ta blessure, tandis que les gens, surpris, arrivaient en masse autour de nous, ne soupçonnant pas la scène qui venait de se produire pourtant devant leurs yeux. Quels idiots.


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w/ @Devon Bulger


Je joue avec le feu. Je joue avec nos violences. Poussant toujours plus cette limite. De celles qui n’ont plus rien à perdre, plus rien à redouter, pas même la mort. La douleur au contraire, je viens la chercher. C’est la seule sensation qui me prouve que je suis encore vivante. Je sais que c’est pareil pour toi. Que nos maux résonnent de cette façon. Reflet similaire duquel j’ai tout à apprendre. C’est ainsi que je viens me rapprocher de toi, de la lame métallique également qui vient entailler ma chair insidieusement. Je te mets en garde. Me tuer est une chose, me sauver en est une autre. Le choix restera tien mais quel qu’il soit, il impliquera des conséquences. Je sens ton regard sur le mien, ta cervelle qui turbine à toute allure, alors que ta poigne reste forte. Le souffle est comme en suspens dans cette attente. Je ne sais pas réellement ce que je représente. Victime ou bien Reine, tu opteras pour une des deux options. Tes lèvres restent obstinément scellées, si bien que je ne sais pas pour quel bord tu vas opter. C’est ma bouche qui s’entrouvre, c’est mon dos qui s’incline, instinctivement lorsque tes lèvres viennent cueillir les miennes. Prises en otage, elles retrouvent enfin leur bourreau, dans une familiarité qui m’étonne moi-même. C’est comme retrouver mon souffle, mon essence même. Cette partie de moi, envolée, vagabonde depuis trois semaines. C’est la plus cuisante des douleurs mais paradoxalement la plus douce. Mon corps se contracte sous l’assaut de la lame, machinalement, il essaie de se faire oublier pour échapper au geste. Mais la douleur est insupportable, le souffle se coupe, mes yeux s’écarquillent. La vie me quitte, du moins c’est la singulière impression que j’ai alors que ma vue se brouille, après quelques secondes, mes jambes qui se dérobent comme pour s’enfuir d’elles-mêmes. C’est mon regard qui s’accroche au tien alors que tu me livres ses paroles. Tu as choisi d’ôter la vie qui s’ébat en moi mais de me préserver. Ma main s’accroche à ta nuque, alors que tu m’allonges au sol. « Merci. » que je murmure portant soudain une grande fatigue alors que tout s’enchaîne. Lancement familier au creux de mon ventre et cette impression d’humidité qui se répand. Instinctivement, je viens porter mes phalanges à la plaie pour en ressortir une main écarlate, couvert de mon propre sang. Une vague nausée me gagne, mon cœur s’accélère, mon souffle se perd, mes oreilles bourdonnent et c’est l’obscurité qui voile mes paupières. Tout est plus lointain. Tout est plus tranquille. Serein. Ici je suis bien, même si loin d’être en paix. Je sens les présences autour de la mienne mais surtout la tienne qui ne me quitte pas. Et c’est suffisant pour que je laisse ma conscience se perdre.


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w/ @Lyra Bain


Lame qui s’enfonce en toi, le sang qui s’écoule, comme une promesse qu’on se faisait. Le sang coulera à jamais. Mais aucun enfant ne se mettra entre nous pour l’instant. Je te donnais toutes les instructions à suivre, bien que tu devais penser à autre chose en cet instant. J’espérais cependant que tu avais tout intégré dans ton esprit pour pas que les choses dérapent. Après tout, tu ne veux pas que je me retrouve en prison pour agression, n’est-ce pas ? Ton merci me faisait presque sourire, mais je devais me mettre dans le rôle de cet homme qui te découvrait, qui découvrait la blessure à ton ventre, ce sang qui s’écoule bien trop rapidement. Alors je faisais comme si je te découvrais pour la première fois, criant à l’aide pour ameuter les gens qui sont tout autour de nous - peu nombreux étant donné l’heure - mais suffisamment pour susciter un certain intérêt. C’était ce qu’il fallait, pour me discréditer aux yeux des gens. Rapidement pris en charge par les secours, j’étais resté à l’écart, en profitant pour aller me changer, nettoyer le couteau des traces de sang et de ton ADN. Et finalement, après deux heures, je m’étais rendu à l’hôpital. Tu y étais encore, évidemment. Sûrement que t’y resteras quelques jours. C’est pas grave. Je ferai en sorte que ton séjour soit le plus simple possible. Demandant aux urgences où tu en étais, sans sortir ton nom, évidemment, j’apprenais que tu étais encore au bloc opératoire. Alors je restais en salle d’attente. Bien trop longtemps à mon goût, puisque je m’étais assoupi dans un coin. Finalement, une infirmière est venue pour me dire que tu étais dans une chambre, que l’intervention s’était bien passée. On m’emmenait jusqu’à ta chambre, où tu dormais encore. L’anesthésie devait te faire du bien je suppose. Au moins, tu n’étais pas morte, et c’était le principal. De toute façon, mon geste avait été maîtrisé. Avec les années, je connaissais le corps humain comme ma poche. Installé sur le siège à côté de ton lit, je te regardais, avant de m’endormir encore une fois, l’ennui prenant le pas sur tout le reste.


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w/ @Devon Bulger


Le temps se suspend et plus rien n’existe. Pas même moi. Pas même nous. Juste un vide et le noir le plus total. Dans cet espace, je ne sens plus rien, je n’ai plus mal, je n’ai plus aucune sensation. Et comme revenir à moi est douloureux. C’est comme regagner un étau, une chaussure qui s’avère trop petite désormais pour moi. Je n’ose pas rouvrir les paupières tout de suite tellement la sensation est désagréable. J’entends simplement un bip machinal qui m’indique la présence d’éléments de surveillance sur ma personne et je déteste ça. Je ne ressens même pas la plaie au ventre, sans doute que la zone a été trop labourée, maltraitée pour qu’elle ne se manifeste, gavée comme il se doit d’anti-douleurs. Je sens le reste de mon corps par ailleurs. La piqûre intrusive du cathéter sur les veines de ma main, un objet qui me pince le pouce. Et quelque chose qui passe dans mon nez. L’air y est soufflé comme pour me ranimer artificiellement. Je déteste cette sensation et alors que mon bras semble peser du plomb, j’arrache le mince fil passant sous mon nez. Je comprends alors que c’est de l’oxygène mais que je n’en ai plus besoin désormais, je suis revenue à moi-même. Mes paupières se plissent, une grimace se peint sur mon visage quelques instants auparavant lisse. Je tente de me redresser mais le geste est difficile et tout me fait mal. C’est sans compter sur mon endurance à la douleur et je parviens à me redresser quelque peu, ouvrant mes yeux sur une chambre blanche, aseptisée, une chambre d’hôpital. Tout me donne envie de fuir d’ici, je suis prisonnière. Mais dans l’instinct, ma main se porte au ventre. Je sais que la vie n’y bat plus. Impossible que tu l’aies loupé et il faudra feindre la tristesse quand on me l’annoncera officiellement. Je tourne mon visage. Je te vois toi endormi. Tu as l’air moins cruelle, plus tranquille. Tellement beau comme le diable que tu es. Je voudrais retrouver une stature verticale, marcher sur mes pieds agile telle une fée machiavélique pour venir réclamer ma part, mais j’en suis incapable. « Devon. » que je dis doucement. Je sais que je ne dois pas t’appeler ainsi. Tu me l’as interdit. Mais je m’en contrefous. Tu ne m’as pas tué. Je suis là, tu es là. Et quelque part, j’estime avoir franchit une limite. Je sais que le simple son de ma voix te réveillera. Parce que tu es comme moi, bercé au danger, élevé pour te réveiller à chaque menace, à chaque bruit. Mon regard est exténué mais emplie d’une force nouvelle lorsque tu reviens également à l’éveil. Peut-être que tu peux le percevoir toi aussi. Que par ton arme, tu m’as fait revenir à la vie. La même en apparence, une autre dans le sang renouvelé.


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w/ @Lyra Bain


Ma nuit avait été courte, mon envie de te voir ayant été au delà de mon besoin de dormir. Alors oui, je dormais à ton chevet, afin de me préserver. La nuit risque d’être longue, surtout si je décide de faire en sorte que ton chevet change d’endroit, pour une chambre plus sûre, et sous ma surveillance. Mon appartement ou le tien, ça serait à ta convenance. Mais pendant mon court sommeil — pas si court que ça apparemment — tous les plans me sont apparus en tête. Il fallait que je te sorte d’ici. De toute façon, c’était hors de question que tu payes les frais d’hôpitaux, quand toi-même tu peux gérer ta guérison. Je connais des gens qui pourront le faire également, d’anciens médecins, d’anciens infirmiers. Ils me prenaient en charge quand j’avais des blessures, comme celle que tu m’as faite à la main. Ils pourraient très bien le faire pour toi, j’avais l’argent nécessaire pour le faire. Je peux même chercher à te faire sortir dès maintenant, dès que tes yeux seront ouverts. C’est d’ailleurs ce que les miens ont fait, s’ouvrir, quand mon prénom se faisait entendre dans la pièce, silencieuse, interrompue simplement par les bip répétitifs des machines connectées à ton corps. La tête se tourne vers toi, tu es bel et bien réveillée. Je me redressais, soulagé de voir que la vie ne t’avait pas quittée. Certes, les médecins me l’ont dit, mais c’était plus rassurant de le voir de mes propres yeux. « Lyra. » Bain. Je me retenais de dire ton prénom. Je ne voulais pas que tu sois connue des services. J’espérais que tu n’avais rien dans tes vêtements pour indiquer ton identité. Une infirmière passait à ce moment-là, découvrant alors ton état. S’en suit alors une tirade pour expliquer ce qui s’est passé, l’intervention et la perte du bébé qu’elle portait. « Oh. Enceinte vous dites ? » Mon regard se posait sur toi, attendant simplement ta plus belle performance. J’évitais de m’assimiler à un cliché de couple. Nous n’étions pas en couple de toute façon. Il était alors hors de question de te toucher la main, symbole peut-être de réconfort, mais preuve d’une faiblesse certaine. Ma simple présence à tes côtés devrait suffire comme soutien pour ce qui allait suivre. Parce qu’une fois la pilule prescrite, il était évident qu’on allait s’en aller, quitte à ce que je te porte dans mes bras jusqu’à chez moi s’il le faut.


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C’est le moment d’entrer en scène. Celui de livrer ma plus brillante performance. Un sourire discret est venu étirer mes lèvres lorsque mon prénom est venu résonner dans ton timbre en réponse à mon appel. Mais nous n’avons pas eu le temps de davantage. Sans doute que les machines ces traîtresses ont trahi mon éveil. L’infirmière entre. Et regarde comme aussitôt mes épaules s’affaissent, comme je reprends la stature du moineau perdu. Mes océanes vrillent d’une lueur tourmentée vers la jeune femme qui voit sans doute sa vocation résonner dans mon attitude. Elle dit que le médecin va venir me parler. Un regard vers toi, comme pour t’inviter à sortir. « Il peut rester. Je veux qu’il reste. » Ma voix est fluette, la silhouette éplorée et elle ne voit rien à redire. L’interne se pointe, m’explique que les tissus endommagés par la lame ont été réparés, que je ne dois pas faire d’efforts, soulever de charges pendant un mois. Une éternité, et je sais que je n’attendrai pas mais peu importe, je me contente d’acquiescer comme errante. Se rajoute l’info de ma grossesse, à laquelle je feins la surprise, plaquant ma paume contre ma bouche. Sentant les contours de ma cicatrice sous mes lèvres alors que ton timbre s’étonne Devon. Je réprime un sourire. Je suis sans doute la plus tordue de nous deux au fond. Mais une perle salée vient rajouter au spectacle, venant offrir le bouquet final à la scène. Tragédie grecque. Tragédie Bulger-Bain plutôt. On me demande d’ailleurs mon identité, on parle des cicatrices observées sur mon corps. Je ferme les paupières. « Je suis fatiguée docteur. Peut-on discuter demain ? » Je remets même les lunettes à oxygène pour donner plus de crédibilité à la chose. « Et comment faire pour qu’un malheur pareil n’arrive plus ? » Il me demande mon âge, s’inquiète de me savoir mineure. « J’ai 21 ans, je suis seule. » Petit oiseau perdu, prends-moi sous ton aile. On me vend des programmes sociaux, des programmes d’aides. « Je vais y réfléchir. » Mensonge. On me dépose quelques antalgiques d’avance, mais la précieuse contraception surtout. Je dois rester hospitalisée quelques jours, et je me renfonce dans le lit. Ils s’en vont, nous laissant la paix enfin. Quelques secondes passent avant que je ne te regarde plus affirmée cette fois. J’enlève le fil passant sous mes narines, d’un geste brusque j’arrache le cathéter puis l’autre. « Barrons-nous d’ici. » J’ai plus besoin de refuge, plus besoin qu’on me vienne en aide, qu’on me prenne en pitié. Plus besoin, parce que tu es là désormais.


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Qu'importe les visages face à nous, on saura toujours s'en sortir. Il suffisait simplement d'être habile, d'être acteur. Les performances ont toujours été dans ma nature. Cacher qui j'étais, afin de mieux manipuler et avoir ce que je souhaite. C'était comme ça que les choses fonctionnaient chez les Bulger. Tu allais le faire bien assez vite toi aussi, dès que les médecins seront là pour te faire ton suivi. C'était sans tarder qu'une infirmière débarquait, indiquant l'arrivée imminente d'une médecin. Forcément, ma présence était quelque peu opportune et possible qu'elle veuille me voir partir. Tu ne veux pas, et ça me conforte dans l'idée que j'ai fait le bon choix. Ce sentiment de puissance est inégalable. Je suis intouchable, tout simplement. L'interne explique les choses, et je suis juste ravi de voir à quel point tu peux jouer la fille ingénue, prise au dépourvu. J'ai tout de même cette impression qu'ils sont cons. C'était clairement un avortement forcé. Mais la performance que tu mets en place ne laisse aucun doute à l'accident. C'est beau, magnifique même. Puis la pilule arrivait, je ne pouvais pas m'empêcher d'esquisser un sourire satisfait. Le but était atteint, nous n'avions plus rien à faire ici. Quelques heures avant le prochain passage, ils n'ont aucune idée de ce qui les attend. A peine avaient-ils quitté la pièce que tu t'agitais. L'oxygène, le cathéter, plus rien n'était lié à ton corps. Toutes les machines cessaient de faire un bip. Tu étais enfin libérée de cette prison blanche. « Avec plaisir. » Je récupérais tes affaires, te jetant ton pantalon ensanglanté ainsi que ton pull troué afin que tu les enfiles par dessus ta blouse. Une fois que t'étais habillée, je venais te retrouver, ton visage pris à parti par mes mains tandis que mes lèvres capturaient les tiennes. Un sourire victorieux venait arborer mon visage, fier de voir que tu tenais sur tes pieds. Chaussures à tes pieds, on était prêt. Ta main dans la mienne, je t'attirais dans le couloir, tout droit vers la sortie. L'infirmière se mit alors à courir pour se mettre devant nous, nous stoppant dans notre élan, non sans nous crier dessus en disant que nous n'avions pas le droit de partir. Que tu n'avais pas le droit de partir. « Elle sort contre avis médical. Mettez ce que vous voulez dans votre rapport. Elle s'en va. » J'étais ferme et menaçant, avant de la pousser pour qu'on puisse continuer notre route. Quand finalement l'air frais nous heurtait le visage, je me sentais déjà plus libéré. Je t'emmenais jusqu'à ma voiture, pour que tu puisses y prendre place. « On va d'abord chez toi. Récupérer des affaires. Puis tu passeras quelques jours chez moi. Je demanderai à ma soeur d'être discrète sur ta présence. » Izzy devait être au courant, ne serait-ce que pour ta sécurité. Je n'avais pas l'habitude non plus de ramener des filles chez moi, que ce soit dans ce nouvel appartement ou un autre.


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N’importe qui me dirait que c’est folie. Que je dois être raisonnable, me reposer, suivre les traitements qu’on recommande. Mais je ne supporte pas l’hôpital. Je ne supporte pas ce système faussement compatissant, ces vitrines où on expose une bienveillance de façade. Les laissés pour compte comme moi, on les laisse crever la bouche ouverte. C’est ça la réalité. Il n’y a pas de place pour les gens comme nous, mais je compte bien creuser mon fossé comme il se doit. Que ça plaise ou non. Tu m’envoies mes vêtements que j’enfile comme je peux par-dessus ma blouse. Chaque geste me coûte, chaque geste entraîne une douleur, mais peu importe, la volonté de sortir est plus forte et m’envoie l’adrénaline qu’il faut. Je viens me redresser, enfiler mes chaussures, je suis prête. Tes mains encadrent mon visage et tes lèvres viennent se poser sur les miennes. Je passe mes bras autour de ton cou, je viens approfondir ce baiser dans une féroce lutte, comme pour que tu me donnes davantage de force. Je reste appuyée sur ton épaule pour sortir de la chambre. L’infirmière nous repère, je ne prends pas vraiment garde au sang qui perle de mes mains. Si tu savais tout ce que j’ai versé pauvre femme, et tout ce que je verserai encore. Tu la pousses lui intimant qu’elle doit nous laisser passer, que je sors contre avis médical. « Je ne suis personne. » que j’ajoute avec un sourire plus doux pour la femme. Tu risques rien dans ta routine, vous n’avez pas d’identité pour me définir. Je prends place dans ta voiture, fermant les yeux comme exténuée par ma fuite, me souffle se saccade et ma main se pose sur la plaie, mais malgré la moiteur de mon front, je tiens bon et je ne vais surtout pas me plaindre. « T’es au courant que ta sœur c’est ma patronne ? » Elle va sans doute se questionner. S’interroger sur toi et moi. Sur la version improbable de la chose. Mais elle est ton sang, elle ne restera sans doute pas dans l’ignorance me concernant éternellement. La voiture démarre et nous arrivons rapidement à mon studio. Au prix d’un effort, je pénètre à l’intérieur, prends un sac pour y rassembler quelques affaires, bien consciente que j’ai encore besoin de soins. Je prends le matériel médical que j’ai pu rassembler, mettant à profit mes dernières visites à l’hôpital auprès de Lukas, sait-on jamais. Et j’ai eu raison. J’y fourre des vêtements, des objets de première nécessité, ceux appartenant à ma famille, la peluche notamment, je perçois bien ton regard en biais mais peu importe, j’ajoute quelques recueils de poèmes. Avant de refermer le sac prêt. Je tente de le hisser sur mon épaule, mais la douleur m’arrache un cri. Courbée, sans doute que tu devras t’en occuper. Alors qu’on regagne ta caisse, je t’attrape par le col, m’embrasant quelques secondes de tes lèvres, comme si tu représentais finalement le meilleur analgésique.  « Je me demande comment c’est chez toi. » Et la bonne nouvelle, c’est que je vais le découvrir d’ici peu.


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C'était la meilleure chose à faire, t'éloigner le plus rapidement possible de ces lieux, de cette pièce aux quatre murs aseptisés. Je n'aimais pas te voir ici et il était clair que tu n'aimais pas y être non plus. A peine étions-nous redevenus deux dans cet endroit que tu cherchais à tout prix de te défaire de tes chaînes. Evidemment, un sourire naissait sur mes lèvres à cette vue. Tu n'étais pas frêle, ni en danger. Tu savais ce que tu faisais et tu le faisais bien. T'aidant à récupérer tes affaires, je faisais en sorte que tu t'habilles vite. Après tout, le monitoring de la chambre allait très rapidement indiquer que tu n'étais plus connectée aux machines. Après un baiser échangé, qui semblait te redonner de la force, on s'en allait, ensemble. J'éloignais ainsi tous nos obstacles, y compris cette infirmière bien trop pressante. De toute façon, comme tu pouvais lui lancer, tu n'étais personne. Que ce soit pour elle ou pour cet hôpital. Pour moi, c'était bien différent. Tu es importante, malgré le peu de temps passé ensemble. C'est peut-être une erreur que de tomber dans ce gouffre, les envies et les besoins biaisés par des réactions chimiques. Mais le fait est que j'ai fait tout ça pour toi. Te débarrasser de ce bébé, appeler les urgences à temps. Te sortir de cet hôpital pour t'héberger ensuite chez moi. Je n'aurais jamais fait ça en temps normal. Jamais. Sauf pour toi. « Je sais. » Et je me pose bien des questions sur la façon dont je la mettrai au courant pour ce semblant de truc qui se passe entre toi et moi. Mais en attendant, je préférais t'emmener chez toi pour que tu récupères des affaires, le strict minimum afin de te reposer dans un confort qui t'es propre. Tu fourres énormément de choses dans ton sac, me laissant la réflexion que ce sera trop lourd pour toi à porter ensuite. Tu y introduisis une peluche, ce qui me faisait tiquer, mais je ne chercherai pas plus loin. Une fois que t'avais terminé, tu tentais quand même le sac sur l'épaule, mais c'était trop. Alors je le récupérais, te tenant de mon autre bras jusqu'à la rue. A peine le temps de foutre le sac dans le coffre que tu venais agripper mon col pour m'embrasser. Peut-être que je pourrais m'y faire, à ce genre de surprise. « C'est banal. Je viens juste d'y emménager. » Pour Izzy, pour l'aider à arrêter les drogues dures. Si j'avais réussi à m'en sortir, elle y arriverait aussi, sans aucun doute. T'ouvrant la porte, tu pénétrais dans l'habitacle et je me mettais derrière le volant. Après une dizaine de minutes, on arrivait à bon port. Un endroit comme bien d'autres dans cette ville. Toujours au centre, mais bien moins craignos que ton quartier ou mon ancien quartier. « J'aime pas vivre ici. Mais je le fais pour Izzy. » glissais-je comme confession. Coupant le moteur, je sortais et je récupérais ton sac le temps que tu réussisses à t'extirper de la carcasse. « Ne te préoccupe pas de Gotham. Il grogne sur tout le monde. » te prévenais-je, avant qu'on ne pénètre l'immeuble, avant d'atteindre l'appartement en question.


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Tu ne me donnes pas plus d’indices concernant l’explication que tu livreras à Izzy. Cela te concerne même si ça aura peut-être des conséquences sur moi également. Tant pis. Quelque part, je me prépare potentiellement à devoir changer de job si c’est nécessaire. De toute manière, je ne suis pas en état pour le moment. On récupère des affaires chez moi et on se remet en route. Je viens te voler ce baiser avant de t’interroger sur ton intérieur. Manoir lugubre ? Appartement moderne ? Banal, c’est ta réponse. Mes épaules se haussent et un mince sourire peint mes lèvres. « ça ne peut pas l’être. » Parce que ce sont tes murs. Ton antre et que ton essence s’y imprime, cela me suffit à ne pas trouver l’endroit ordinaire. Je me contente de hocher la tête sans poser davantage de questions quand tu m’expliques vivre ici pour ta sœur et pas parce que tu aimes ça ou que tu en as envie. Je reste silencieuse parce que je commence à savoir que dans ces moments là il vaut mieux l’être. T’es compliqué, torturé, aussi complexe et brisé que je peux l’être. Nous arrivons sur le pas de la porte et la dernière mise en garde concerne ton chien. Mes sourcils se froncent. « Okay. » j’espère au moins, ne pas me faire bouffer. Je ne veux dire si je m’en suis sortie après avoir été poignardé de tes mains, ce serait quand même une triste fin. L’idiotie de cette pensée m’entraîne à mordre ma lèvre avant qu’on entre dans ton appart. L’endroit est assez dépouillé, il n’y a que le strict minimum et encore quelques cartons. Surtout ton chien qui vient te rejoindre, te fait la fête quelques instants. Il vient ensuite me renifler alors que je reste parfaitement calme. Ma main me se tend pour venir se poser sur sa tête que je viens caresser avec tendresse. De sa langue, il vient remercier mes phalanges pour leur geste et d’un nouveau coup de tête, il vient redemander que je recommence. « Mais c’est que tu es beau comme un diable, un vrai caïd » que je murmure en accentuant mes caresses. Je sens un grand sourire se peindre mon visage, un de ceux qui se sont faits bien plus rares dans ma vie ces derniers mois. D’un regard, je me suspends à toi, aperçois ton air fermé et ta mine renfrognée. Tu portes mon sac jusqu’à une chambre, que je devine être la tienne, à moins que vous ne possédiez une chambre d’amis. J’en sais rien. Et je n’ose pas demander. « Merci. » que je dis en te regardant. Commençant à enlever mon pull encore tâché de mon sang. J’ai bien conscience d’avoir piètre allure. « Je vais me doucher, tu peux m’indiquer la salle de bains ? » C’est bien un maigre luxe que je veux m’offrir avant de tomber dans le coma pour de bon sans doute.


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