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the small voice inside my head ★ ─
w/ @Lyra Bain
Cette situation ne menait possiblement à rien. Qu'est-ce que je foutais là, si ce n'est assouvir ce manque soudain que tu provoques chez moi. Une curiosité malsaine qui parcourait mes veines à un rythme effréné. C'était pas faute d'essayer de t'éloigner de moi. Trois semaines, c'est le maximum que j'ai pu tenir, mais j'en étais incapable à présent. Le vaillant Roi s'incline devant sa Reine. Va comprendre maintenant comment tout ceci peut être possible à présent, tant la surprise est grande. Mais c'est pas pour autant que ma personnalité change, loin de moi cette idée. Si je ne peux pas t'avoir, personne ne pourra t'avoir, ça devient clair dans ma tête. Bien que tes mots peuvent sembler rassurants, ils ne l'étaient pas autant que tu pouvais l'espérer. Les autres sont et seront toujours une menace. Il suffit que tu tombes sur un homme comme moi, qui prend sans demander son reste. J'allais devoir t'apprendre à te battre comme il se doit, afin que tu ne sois pas la victime de trop. Lame sur ton ventre, transperçant la maille de ton pull, bien trop large pour tes faibles formes. Tu cherchais la pointe de ce couteau, en toute provocation. Tu cherchais le sang et la blessure. Après tout, c'est ce qui t'attire le plus chez moi, n'est-ce pas ? Loin de toute commodité normale dans des relations telles que la nôtre. On s'attire dans la violence, on se repousse dans la tendresse. Des vices plus profonds que nos carapaces respectives. Ta main me poussait à me rapprocher de toi, à ce corps à corps tant voulu. Tant pis sur le couteau est entre nous, tant pis si tu dois saigner pour qu'on soit ensemble. Impossible de comprendre ce palpitant qui s'agite à tes mots. Ils n'ont rien d'exceptionnel, à part révéler ce que tu ressens, pour moi, pour nous. Tu ressens quelque chose, toi aussi. Ce n'était pas de mon simple fait. Sans dire un mot, sans aucune réponse, je venais t'embrasser, toujours en tenant ta mâchoire entre ma forte poigne, avant que le couteau ne vienne traverser ta peau de tout son long, dans un geste assuré. Le sang commence à colorer ton pull ainsi que le reste des vêtements. « Tu t'es faite agresser dans la rue. Tu n'as pas eu le temps de voir qui t'a fait ça. Tu as simplement eu le temps d'appeler à l'aide avant de tomber dans les pommes. » glissais-je doucement entre tes lèvres sans pour autant me reculer, laissant ton sang imprégner mes vêtements sombres. « Tu n'oublieras pas de demander la pilule quand ils te diront que tu étais enceinte, une fois l'intervention terminée. » Prends ça comme une réponse positive à ta cause. Je n'allais pas te laisser partir, en aucun cas. Un nouveau baiser, de nouvelles sensations. Tu perdais en vigueur, la quantité de sang qui s'écoule devenant trop importante. Retirant alors le couteau de ton ventre, je le cachais dans mon manteau. Je trouverai bien le moment opportun pour m'en débarrasser. Prenant un air alors surpris, tandis que je te tenais fermement dans mes bras, je criais « A L'AIDE ! » Je t'allongeais sur le sol, tentant de contenir ta blessure, tandis que les gens, surpris, arrivaient en masse autour de nous, ne soupçonnant pas la scène qui venait de se produire pourtant devant leurs yeux. Quels idiots.
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