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invisibles heroes. | ft. eris o'hara

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★ ─ w/ @Eris O'Hara

loin de ses états d'âme et d'imaginer même ce qu'il peut se passer dans la tête de mon étudiante. je me demande ben ce que je vais pouvoir réclamer à manger ce soir à aubrey.
car si pour certains l'exercice était passionnant de traquer les vilains à travers les états-unis en étant bien assis sur son fauteuil en cuir dans le qg. pour ma part, c'était simplement un boulot routinier que j'avais exercé depuis déjà trop longtemps. c'est vrai que c'était un boulot passionnant, qu'il fallait être un accro de l'informatique, de piratage et avoir un sens de la justice développé. mais quand on devenait père de famille, on oubliait ce stimuli.
on avait d'autres passions, d'autres responsabilités... d'autres priorités. si on donnait tout pour être agent du fbi, je donnais tout pour être un père comblé. car de ces petites années qui me restaient encore à profiter, je finirai par les voir s'envoler toutes les deux du nid... à faire leur vie chacune de leur côté. grande oratrice pour l'une, artiste pour l'autre.
il y avait déjà un garçon dans la vie d'aubrey, et je n'imaginais pas qu'elle puisse me remplacer si facilement. j'avais cette figure paternelle que je refusais de voir un jour s'évaporer dans les airs parce qu'un garçon saurait lui enlever son cœur.
et pourtant, je devais bien l'accepter, n'est-ce pas ?
et de ces nombreuses pensées, de voir macaron se réveiller et s'échapper à jouer sur le bureau. caressant du bout de doigt ma petite boule de poil, je confirme à eris qu'elle a été rapide pour un premier coup d'essai.
à croire qu'elle s'exerce déjà chez elle, et qu'il ne valait mieux pas que ça se sache... ça restait une activité illégale quand ce n'était pas conformé et confiné au bureau. mais je savais garder les secrets.
lui demandant de chercher des informations sur marteens. on se rend vite à l'évidence qu'il n'est pas si bête que ça, nettoyant régulièrement son pc et n'enregistrant rien de compromettant. « il faut vérifier s'il y a des fichiers invisibles. » des fichiers dans des fichiers et les dossiers cachés.
c'était récurrent.

une photo, l'indice que nous sommes bien présent sur le bon pc. je lui demande de coder quelques lignes pour remonter l'historique et découvrir les cookies restant et permanent des sites qu'il fréquente. « parfait, alors au boulot. »
un sourire, alors que je m'attarde sur d'autres dossiers qu'il fallait traiter dans la journée. j'aimais être au bureau, mais il me tardait déjà d'être ce soir.
elle pianote, je lis et finalement je relève la tête, haussant un sourcil à sa première interrogation.
plus sur moi ? oui, c'est bizarre. mais... je plisse les yeux alors qu'elle enchaine sur tout ce qu'elle souhaite savoir. écarquillant doucement les yeux, je me demande ce qui lui prend tout à coup.
puis elle se rétracte, me laissant perplexe dans mes propres pensées. c'est vrai que c'est étrange de demander ça à un professeur, mais à un collègue ?
je ne voulais pas que l'on franchisse la barrière du prof/élève, ni qu'elle pense avoir un droit de visu sur ma vie privée qui devait le rester.
mes proches et leur intégrité m'étaient tout à fait cher. mais je ne pouvais m'empêcher de rire malgré tout, détendant l'atmosphère, tapant légèrement sur son épaule pour la rassurer sur ses questions indélicates et légèrement intrusives. « t'en fais pas. » que je dis finalement.
pris dans ma réflexion, je ne risque rien à en dire plus sur moi. « je sors avec les copains de temps en temps, avec mes filles j'essaie de les emmener là où elles veulent. j'adore les parcs d'attractions. » et j'adorais entendre lydia chanter sur les musiques casse pied de disney. « et avec ma compagne, pour le moment c'est surtout des séjours à l'hôpital, elle a été prise dans l'accident du métro, et elle a été grièvement blessée. » ma petite beauté a frôlé le monde des morts. « mais elle est sortie d'affaire. » et je comptais bien l'emmener à la mer, faire un road trip et plein de connerie comme ça. « pourquoi tu veux savoir ça ? tu enquêtes sur moi ? » que je demande, levant un sourcil taquin. « à part aimer les licornes, je ne suis coupable de rien. » même pas d'aimer une femme plus jeune que moi, étudiant de surcroit.


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Eris sentait ses joues en feu sous les mains dans lesquelles elle cachait son visage. Elle gardait les yeux fermés en espérant que tout s’arrête, qu’elle se réveille d’un cauchemar. Et puis la voix de son professeur résonna avec un rire qui lui fit manquer un battement. Elle retira doucement ses mains pour le regarder et croisa ses bras sur sa poitrine en écoutant. Donc il avait bien quelqu’un.

- Non, pardon…

Bah si, elle enquêtait pour savoir si il avait quelqu’un dans sa vie ou pas. Après elle n’enquêtait pour rien d’autre que pour son désir personnel.

- Désolée pour ta compagne, j’espère qu’elle se remettra vite…

Passant ses mains sur son visage pour essayer de reprendre une prise sur la réalité, elle souffla un peu. Elle toussota un peu et se remit à pianoter sur l’ordinateur, le coeur un peu plus lourd.

- Je voulais pas être intrusive… C’est juste que t’as l’aura mystérieuse qui est liée au fait d’être prof et j’avais envie de dépasser ça… Voilà, confia-t-elle doucement après avoir cherché la bonne manière de formuler ça pendant quelques minutes.

Elle haussa un peu les épaules alors que ses doigts continuaient à courir sur le clavier et qu’elle inspirait profondément pour essayer d’être sincère avec lui.

- T’aurais pas été mon prof, je t’aurais clairement dragué, dit-elle, le regard sur l’écran. Mais t’es mon prof alors je deviens complètement débile et je balance trop de mots et mon cerveau freeze alors que ma bouche continue à parler…

Un petit rire nerveux lui échappa alors qu’elle frotta ses yeux avant de recommencer à coder, n'osant toujours pas laisser son regard rejoindre le sien.

- Bref, tout ça pour dire que je suis contente que t’aies quelqu’un, que tu dois sans doute me voir comme une gosse mais voilà… T’es hyper beau, tu sais l’effet que tu fais sans doute, je m’en serais voulue de pas enquêter un peu…

Elle lui fit un sourire désolé en osant finalement relever les yeux vers lui.

- Je comprendrais que tu veuilles que je parte… dit-elle en retirant finalement ses mains du clavier. C’est juste que je rencontre pas souvent des gens comme toi… Et si j’avais pas tout gâché on aurait peut-être pu être potes à la fin de mes études mais bon voilà, le talent de l’autodestruction et de l’autosabotage n’est pas donné à tout le monde…


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haussant un sourcil, surpris des révélations faites. surpris même qu'elle ose dire ce que ses pensées laissaient déjà trahir.
je n'étais pas naïf, je comprenais les mots, les gestes... les regards. habitué à analyser les gens pour mieux les cerner, savoir qui ils étaient rien qu'en regardant leur nourriture, leur habitude... savoir quand on ment. quand on triche.
et je peux être agréablement surpris d'autant de franchise. mais la limite entre franchise et disconvenance étaient mince. trop mince. au point qu'elle se laisse submerger par des émotions diverses.
si j'étais le type d'homme mystérieux qui plaisaient, surement du coup, aux femmes, je n'en avais pas la moindre idée. n'ayant connu que des amourettes au lycée avant de rencontrer la femme dite de ma vie... pour enfin rencontrer ma petite perle rare. je n'étais pas très à l'aise avec l'idée de drague, de plaisance et plaisir. « elle s'en remettra. elle fait beaucoup de progrès. » pour respirer, reprendre du poil de la bête et malgré l'anxiété, elle s'en sortait comme une cheffe.
si les symptômes d'un traumatisme n'étaient pas encore visibles, ils ne tarderaient pas à venir et je serai là pour l'aider.
à se battre contre des démons qui viendront doucement l'étrangler la nuit.

je lui souris, compatissant. et j'écoute.
c'était surtout de ça qu'elle avait besoin. je ne doute pas qu'on cherche à m'apprécier, même au sein de l'équipe du fbi, certains outrepassaient les droits pour entrer dans ma bulle.
aucun n'y est parvenu. cette bulle est la mienne. loin du travail. ma vie privée étaient un château bien gardé, protégé par des murailles.
j'écarquille doucement les yeux face à ses vérités déconcertantes, manquant de reculer de peur d'être finalement trop près.
alors là, je ne m'y attendais pas. draguer ? moi ? non, non. et puis ce n'est pas que la barrière du professorat. mon cœur, mon âme et mon corps étaient déjà tout à quelqu'un.
je croise les bras, essaie de ne montrer aucun signe de nervosité.
puis son anglais manque à l'appel, les mots viennent comme elle les pense. sortent de façon désordonnée, ressemblant à de vagues excuses.
est-ce pardonnable ? ou devrais-je me montrer sévère ? tranchant.
mais elle s'arrête plus. continue les compliments sur une hypothétique beauté avant de supputer ma compagne comme chanceuse.
mais ne pas la contredire. je ne me trouvais pas spécialement beau. mais j'aimais camille pour tout autre chose. autant que je ne doute pas que c'était ce qui était en moi qu'elle appréciait, ma blonde.

je secoue doucement la tête, reprends conscience et reviens à la réalité. une réalité un peu chaotique mais fragmentant le tout, compartimentant les détails importants et ceux qui ne l'étaient pas.
je soupire. « on ne passera pas au delà de la frontière prof-élève. » que je dis d'un ton sévère, voulant me faire bien comprendre. « j'aime ma femme, et même si tu restes très jolie, effectivement, je ne suis pas attiré. » parce que j'étais fidèle, loyal. et surement piqué de ma belle. « donc ça ne sert à rien de me draguer, me complimenter ou... parler de ma vie privée, tu n'en sauras pas plus. » je regarde un instant l'écran. « nous sommes collègues et je suis ton supérieur, je dois te superviser. donc tu vas te remettre au travail, sinon je te fais faire des photocopies. » taquin, revenant à une ambiance plus légère, m'espérant clair et franc. « restons à nos places, tu veux ? tu peux me tutoyer, m'appeler daryl. mais c'est tout. » car le reste ne regarde que moi, tout comme sa vie était secrète. « bien, est-ce qu'on va pouvoir enfin trouver du lourd sur ce connard de marteens ? »
recentrer l'attention.
ne pas juger un comportement, l'apprentissage était plus important qu'une punition bête d'avoir osé trop en dire.
les choses étaient claires. et il fallait qu'elle comprenne que le travail au fbi c'était de l'esprit d'équipe. je n'allais pas l'évincer de son boulot pour rien.


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w/ @Daryl Nicholson


Eris expirait lentement, le regard baissé et fuyant, alors que Daryl l’enchaînait. Ne pas pleurer. Ne pas se vexer ou se sentir humiliée simplement parce que c’est elle qui est allée trop loin. Tout ce qu’il disait était juste, correct, trop gentil même pour ce qu’elle venait de faire. Elle aurait presque préféré qu’il lui hurle dessus. Elle qui s’était toujours sentie légèrement privilégiée dans sa relation se rendit compte qu’elle n’était bien qu’une élève, rien de plus.

Et que si ça avait pu être autre chose, d’amical, car l’attirance ne serait pas de cette dimension, elle venait de plomber la moindre chance qu’ils auraient pu avoir d’être amis.

Sans décrocher un mot – elle n’était même pas sûre que sa voix existait encore tant elle avait l’impression qu’elle s’était enterrée dans sa propre gorge – elle se tourna vers l’ordinateur. Se rendant compte que c’était bizarre, et irrespectueux de ne pas avoir répondu à la litanie de son professeur, un vague murmure lui échappa finalement :

- Bien Daryl… furent les mots qui sortirent maladroitement quoiqu’ils furent vite noyés sous les bruits des touches du clavier.

Une colère contre elle-même l’envahissait, comme une marée noire, lente mais inarrêtable. Ses travers faisaient partie de qui elle était et elle vivait relativement en harmonie avec tant qu’ils ne venaient pas se mettre en travers de ses objectifs. Et maintenant, elle venait non seulement de briser un lien mais – et heureusement qu’il était patient – elle aurait pu flinguer définitivement son éducation et même ses chances pour le job de ses rêves.

Sa mâchoire serrée par la colère, la honte mais aussi la concentration sur ce qu’elle codait était la seule chose qui transparaissant dans son visage de ce qui venait de se passer. Pas une larme ne coulerait, rien de tout ça. Rien de si faible.

Eris réussit à ouvrir un dossier de captures d’écrans involontaires du système, indépendamment de l’utilisateur et se retrouva face à des images de pédopornographie. Elle opina doucement et mis ça de côté. C’était déjà quelque chose. Son teint avait légèrement verdit, on aurait dit qu’elle allait vomir. Serrer les dents, ne rien montrer.

- C’est assez pour prouver qu’il est pédophile, pas qu’il est passé à l’action… Je veux trouver ça, dit-elle de cette même voix caverneuse et murmurée.

La migraine pulsait contre son front. Elle n’avait qu’une envie, c’était de rentrer fumer un pétard et se rouler en boule jusqu’à avoir le courage de commencer à boire pour sortir tout oublier le soir-même. Un sursaut lui échappa lorsque le chat monta sur ses genoux, sentant probablement sa détresse comme les chats le sentent si bien. Elle serra la boule de poils câline contre elle avant de se remettre à chercher. Finalement, elle agrandit une page web et montre un commentaire sur une vidéo.

- On est d’accord que là il se vante d’avoir fait pire ? C’est pas la main dans le sac, mais c’est pas loin quand même… murmura-t-elle avec dégoût en le laissant accéder à l’ordinateur.

Se relevant, faisant sauter le chat de ses genoux, elle marcha un peu dans le bureau en passant ses mains tremblantes sur son visage et dans ses cheveux. Elle avait besoin de bouger pour ne pas sentir le dégout l’envahir complètement. La pédophilie était une chose pour laquelle son dégoût n’avait aucune mesure et elle aurait été capable de vomir sur les premières images de pornographies trouvées sur l’ordinateur… Son dégoût actuel pour elle-même n’aidant pas.

Il n’y avait pas tellement de gens métisses autour d’elle dans sa vie et il y avait quelque chose de la fierté de la minorité qu’elle aurait voulu partager avec Daryl mais qui  s’était confondue avec d’autres sentiments… lui donnant probablement l’impression d’être amoureuse alors que rien de tout cela n’était moins vrai. Il était plus rangé qu’une armoire IKEA et elle avait besoin de folie, d’imprévu, de bras qui l’embarquent, pas pour la poser gentiment sur le lit, mais pour l’embarquer loin dans la folie ou vers une aventure.

Daryl n’avait pas cette folie. Concrètement, elle savait qu’il n’était pas la bonne personne pour elle. N’aurait-elle pas simplement pu avoir cette pensée concrète avant de déblatérer toutes ces conneries ?


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★ ─ w/ @Eris O'Hara

je ne lui en voulais pas.
en réalité, il parait que le fantasme le plus récurrent chez les jeunes de son âge sont de faire l'amour avec un professeur. et je ne comptais pas être le dit fantasme. il arrivait qu'on se perde, qu'on laisse même les émotions s'échapper plus loin que ce que l'on souhaite vraiment exprimer.
je n'étais pas rancunier, à partir du moment où l'on prenait mes premières remarques comme acquises, le reste je m'en fichais. oublier était une capacité importante.
elle n'avait fait de mal à personne, s'excusait, trouvait la situation déjà gênante et elle n'a tué personne. alors bon, à quoi bon accabler le monde quand on sait que ce dernier est capable de pire folies ?
non, ce n'était pas le genre de la maison. mais je ne pouvais pas la réconforter non plus. c'était son travail, sa propre réflexion. j'agirai avec elle comme je l'ai toujours fait. mettre ma femme en avant avait suffit à créer la barrière simple mais efficace contre toute ambiguïté.
l'amitié du reste, je ne suis pas fermé. ça tardera un peu mais ce n'est pas impossible. le monde est fait de mille caprices alors... je suis comme ça, je prends seulement ce qui me fait du bien.
et même si la folie semblait manquer par mon côté très carré, j'étais pourtant doté de beaucoup de spontanéité. mais oui, père de deux filles de vingt ans, amant, professeur et ancien militaire... il y avait en effet des petites folies que je ne me permettais plus.
sans doute mon âge jouait aussi. bien que ce ne soit qu'un chiffre parmi tant d'autres. générant une limite décente, évidemment.

un dossier pop, les images sont monstrueusement horribles. et pour des yeux non avertis, non préparés... c'était choquant. extrêmement choquant. mais le professionnalisme dont fait preuve eris est remarquable.
un léger coup d’œil alors que macaron vient se nicher au creux de son ventre pour se vouloir rassurant, d'un ronronnement bien sonore. je sens son anxiété augmenter, son teint pâlir et si ses mains ne tremblent pas légèrement alors je deviens aveugle. « exact, il faut continuer à fouiller mais ne ferme pas le dossier. » ce qui semblait être une action qu'elle avait déjà acquise, ne jamais omettre des indices, des preuves.
et plus on avance, plus on découvre le pire. c'était déjà beaucoup trop d'imaginer qu'il se touchait devant des photos, c'était pire d'imaginer qu'il ait pu détruire la vie d'un enfant. « c'est un indice, oui. » mais pas une preuve.
la suivant du regard quand elle se lève pour faire les cents pas, je glisse sur le siège pour continuer de chercher. « beau boulot, eris. »
quelques actions de plus et une conversation sur un réseau social avec une gamine. le cœur s'emballe mais les émotions restent neutre en apparence. « j'ai. » levant la main pour qu'elle reste où elle est. « ne lis pas ça. » c'était pas très cru, même pas du tout. il jouait le rôle d'un petit garçon mais c'était... malaisant. « ok, j'ai l'adresse ip de la gamine, le nom des parents. le compte qu'il utilise est lié à son ip et à son historique personnelle... »
je regarde le dossier, note le nom et le téléphone de la victime. continue pour découvrir trois autres conversations. « ok, trois nouvelles victimes mais pas plus. ça fait déjà quatre victimes en trop. » serrant les dents, je note le nom et le numéro. « on va sortir. » que je dis à l'attention d'iris, prenant le chat sous le ventre pour le mettre sur l'épaule.
imprimant des adresses, envoyé un mail au directeur avec les preuves. attrapant la feuille au passage. « tu peux prendre la laisse à ta gauche s'il-te-plaît. » venant à sa hauteur, me baissant pour qu'elle attache au harnais du chat, attrapant l'extrémité pour le mettre au poignet. « allez, on va aller voir les enfants et les parents. tiens. » tendant un insigne sans nom. « votre premier cas, inspecteur o'hara. » un sourire, et la porte s'ouvre sur les bureaux. « coquelicot ? je prends le dossier P478 de morales. » un hochement de tête un sourire malicieux et la voix de ce dernier qui résonne avec une réplique : no problemo dada le biscotot.
poussant doucement la stagiaire en dehors de locaux, près du pickup noir du fbi, je lui tends les clefs. « tu conduis ? »  


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Eris appuya son dos contre le mur en regardant Daryl se mettre devant l’ordinateur. Il avait l’air d’accepter de mettre ce moment gênant derrière eux. De toute manière, quoi de mieux que l’horreur de la pédophilie que pour mettre tout complètement en perspective et s’occuper de choses bien plus importantes que sa petite personne. Elle inspira profondément lorsqu’il leva la main pour lui dire de ne pas lire ce qui se présentait sur l’ordinateur, passant ses mains sur son visage en serrant un peu les dents. Ne pas se laisser envahir par la rage contre cet être vil, montrer qu’elle pouvait garder son sang-froid. Après tout, si il y avait bien une qualité dont elle devait pouvoir faire preuve c’était ça alors il fallait qu’elle se prouve, qu’elle montre qu’elle en était capable.

Sortir ? Eris n’hésita pas et enfila sa veste en cuir, faisant sortir la capuche de son sweat du revers. Elle suivit les instructions de Daryl pour mettre la laisse du chat.

- Il vient avec nous ? dit-elle avec un petit sourire attendri. C’est moins impressionnant qu’un berger allemand quand même…  dit-elle avec un petit rire en gratouillant la tête du chat.

Elle haussa un peu les sourcils, surprise, en recevant une insigne – même si elle n’était pas nominative évidemment.

- Sérieux ?  dit-elle en la prenant, pas hésitante mais émue malgré tout.  

Elle n’avait pas posé de questions à propos de la sortie, trop heureuse d’aller sur le terrain, mais n’avait pas pu empêcher l’exclamation d’étonnement devant le badge. Elle le serra un peu entre ses doigts puis le mit dans la poche intérieure de sa veste en cuir avec un petit sourire.

Faire attention à ce qu’elle disait et faisait à partir de maintenant serait son maître mot maintenant avec Daryl mais elle était déjà reconnaissante qu’il ne l’ait pas complètement freezée et envoyée faire des photocopies avec la secrétaire de l’entrée – ce qu’il aurait parfaitement été en droit de faire vu les immenses couilles qu’elle venait de poser sur la table en déclarant ce qui n’était pas même réellement une flamme. Oui, sans doute qu’il y avait quelque chose de l’ordre du fantasme du professeur mais bon, ça ne valait pas sa carrière. Et sans doute que Daryl avait aussi trouvé que cela ne valait pas sa carrière.

Et puis, elle aurait détesté le décevoir. Il était le meilleur prof qu’elle avait eue et qu’une histoire de désir vienne dégrader le fait qu’il voyait en elle une possible relève lui aurait brisé le cœur.

Inspecteur O’Hara. Cette pensée la fit aussi sourire alors qu’elle sortait avec lui des locaux. Elle savait bien que le terrain n’était pas du tout dans son intitulé de stage mais elle avait gribouillé les petites lignes de manière à ce que son contrat de stage couvre la moindre demande des agents. Du café au tir sans sommation si il fallait. C’était son petit côté perfectionniste.

- Je conduis, dit-elle en prenant les clés avec un petit sourire.

Elle n’avait pas forcément l’habitude des pick-up mais elle avait une grosse mustang donc elle avait au moins l’habitude d’une voiture relativement longue. Elle grimpa dans la caisse et la démarra d’une pression de Dr. Martens sur l’accélérateur.  

- Oh elle est automatique ? Trop facile,  dit-elle avec un petit sourire en sortant du garage du Bureau. T’as une adresse pour moi ? demanda-t-elle avant de s’engager complètement sur la route.


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mon chat était un membre à part entière du bureau du fbi. daryl ne vivait pas sans son chat, sauf en mission de terrain, infiltration et au port d'armes. là, nous allions interroger des gamins et c'était important de trouver quelque chose qui les attendrisse pour gagner leur confiance et recevoir des confidences qu'ils ne diraient pas de premier abord.
lydia avait mis du temps à parler de ses traumatismes, se rendant muette et voulant occulter pour essayer de grandir correctement dans un monde barbare. et on ne pouvait pas leur en vouloir, ils étaient vulnérables et un enfant face à la vulnérabilité, il se sent fautif... et nous allons leur faire comprendre, que le seul fautif c'est celui qui a abusé de cette vulnérabilité.
alors oui, macaron allait venir avec nous. rendre gloire à tout l'exercice que nous allions faire. première fois sur le terrain pour eris. « ouais, tu vas voir qu'il sera bien plus utile que ton berger allemand. » sourire en coin alors qu'est tendu le badge pour lui signifier qu'on allait enfin attaquer le plus gros du dossier.
normalement, ce n'est pas mon job. je suis seulement sur le pc, mais comme je remplace elijah en arrêt maladie, j'étais amené à faire quelques missions de terrain. et c'est ce que je préférais de loin. alors pourquoi je me suis spécialisé en informatique, hein ?
parce que ... pour un père de famille, c'est plus sécuritaire.

arriver à la voiture après avoir prévenu les collègues, j'attrape mon téléphone pro pour récupérer les donner des mails en adéquation avec le dossier que je tenais dans les mains avec les coordonnées gps des gamins.
donnant les clefs à la gamine, je m'installe, la laissant démarrer en donnant l'adresse à l'intelligence artificielle de la voiture à reconnaissance vocale. et le gps se met en route. « t'as qu'à suivre. » que je dis pour la taquiner, comme si ce n'était pas logique. « bon, alors la première gamine a onze ans, elle semble trainer tard sur des sites comme facebook ou des jeux en ligne pour gamin, des simulateurs de vie comme élevés des chatons ou chiots. il l'a trouvé sur ce site, un jeu facebook qui s'appelle little garden. » je lève les yeux au ciel. pourquoi les parents autorisent ce genre de choses à leur gamin.
moi à onze ans, j'étais dehors avec un ballon, loin de me coller devant la télé. c'était n'importe quoi cette génération... devenue les proies faciles de ces connards. « carolyn smith. »

arrivés devant la maison. je descends de la voiture, macaron sur l'épaule. et je retire mes lunettes de soleil en tapant doucement à la porte.
nos looks atypiques allaient attisé une certaine méfiance. et ça trompe pas, la femme qui ouvre la porte toise eris en premier avant de tomber son regard plus interloqué sur moi. « oui ? » qu'elle demande en plissant les yeux.
montrant mon badge, donnant un coup de coude à eris, je dis : « agent nicholson, et o'hara du fbi, nous venons parler à carolyn. c'est pour une enquête... délicate sur un cyber harceleur. » plus simple d'entrer de cette manière que de mettre tout de suite le mot pédophile sur une affaire liée à leur fille.
la porte s'ouvre finalement, invités à entrer. carolyn smith déjà dans le salon en train de travailler avec son père et une grand-mère qui pose du thé sur la table. « monsieur, mesdemoiselles. » gloussement sonore de la vieille dame alors que l'homme se redresse, nous serre la main, curieux et inquiet. sa femme explique. et je demande poliment. « est-ce que nous pouvons parler à carolyn avant de nous entretenir avec vous ? »
un moment d'hésitation puis évidemment, la gamine voit le chat et c'est l'explosion d'amour. je le lui tends, relâchant la sangle de sa laisse. « il s'appelle macaron, ma puce. »
les parents finissent par acquiescer et je m'assois sur le canapé. « dis moi carolyn, tu joues à little garden ? »


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Eris ne pouvait s’empêcher d’être infiniment reconnaissante de ne pas s’être fait virer de ce bureau définitivement et sans appel. Car si cela était arrivé, elle l’aurait très bien compris et si cela l’aurait détruite, elle aurait su qu’elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même.

Dans un moment sombre où elle s’était trouvée forcée à voir un psychiatre pour garder un casier judiciaire vierge, celui-ci l’avait diagnostiquée officiellement comme présentant un comportement hypersexuel et elle luttait avec ce diagnostic depuis ce moment-là. Car si beaucoup de maladies était mal comprises, que la dépression avait encore du mal à faire sa place en tant que maladie dans l’opinion publique et qu’il y avait des jugements sur les boulimiques et de nombreux aprioris sur les schizophrènes… l’hypersexualité, nymphomanie ou addiction au sexe, suivant les termes et les diagnostics restaient des comportements sexuels vu comme plutôt positifs alors qu’ils pouvaient réellement causer des pertes de contrôles complètes de certains comportements sociaux.

Et on lui avait proposé une médication pour mieux maîtriser cette situation et ses symptômes mais elle avait l’impression que ça faisait partie d’elle. Et ne voulait pas se changer à l’aide de médicaments. Elle voulait tous ses sens en alertes en permanence. Enfin… si elle avait pu expliquer tout ça à Daryl, il aurait peut-être trouvé son comportement moins étrange, mais il aurait eu un regard sur elle qui aurait sans doute été très bienveillant mais qui n’était pas le regard qu’elle voulait recevoir de lui.

Une fois dans la voiture, Eris entend le GPS qui se met en route tout seul et se laisse donc guider par la voix et le petit écran. Elle reste encore relativement silencieuse, dans ses pensées qui étaient entrecoupées par ce qu’elle imaginait de cet être vil qui cherchait des petites filles sur des jeux pour enfants.

-  Ouais… Je connais ça, je me relevais aussi la nuit pour piquer l’ordi des parents pour jouer… Maintenant, suffit de piquer un iPhone, c’est encore tellement plus simple…

Il vit le regard un peu vieux jeu de son mentor et son roulement de regard vers le ciel qui donnait, mine de rien, très envie de lui balancer un "ok boomer" même si il n'était pas de cette génération-là. Elle eut cependant un petit sourire de compassion car elle avait réellement eu la double enfance : celle où on joue dehors dans la rue sans inquiétudes et celle où la nuit on découvre le monde l'internet.

-  Des fois les parents se rendent pas compte… Ils se doutent pas, ils dorment… J’étais pas forcément la plus maligne mais je me débrouillais pour chopper le PC sans que personne ne sache ce que je faisais dessus… Les enfants sont inventifs aussi.

Une fois la voiture garée, Eris sentit malgré tout son cœur s’emballer un peu et le stresse rendre ses mains un peu moites. Oui, le duo devait être assez improbable lorsque la mère ouvrit la porte. Un gentil et poli sourire se dessina sur les lèvres de l’étudiante pour rassurance la mère sur la bienveillance de leur venue.

Elle eut un petit sourire à nouveau lorsque Daryl appela la grand-mère « mademoiselle ». Il savait y faire le vieux charmeur quand même. Il s’en sortait bien. Lorsqu’il fut assis en face de la petite Carolyn, Eris vint s’assoir à côté de lui. Elle hésita un peu en voyant que la petite fille était inquiète et se rendit compte que même avec Macaron, l’ancien agent était quand même très impressionnant. Elle s’assit par terre à la table basse et lui sourit.

-  Tu sais, t’as pas fait de bêtise… Moi aussi j’aime bien jouer à des jeux comme ça, j’en ai sur mon téléphone… Mais toi t’es encore petite, t’as pas encore de gros téléphone… Du coup tu joues où ? Sur l’ordinateur ?

La petite opina, les lèvres pourtant pincées comme si elles étaient scellées. Un temps passa et la petite regarda Eris.

-  Tu joues à quoi d’autre ? demanda-t-elle d'une voix à peine audible mais qui rendait la jeune stagiaire trop heureuse car elle se sentait un peu utile, enfin.

L’étudiante sourit doucement à la petite en faisant durer un peu la réflexion. Car elle jouait à pas mal de jeux mais pas grand chose qui était correct pour son âge. Et autant être sincère en fait :

-  Attends… J’aime bien Minecraft… Et puis des jeux de bagarre mais j’ai un côté un peu garçon… dit-elle en lui faisant un petit clin d'oeil avant d'aborder le sujet plus épineux. Et des fois, je joue à des jeux ou je peux parler à d’autres gens qui jouent au même jeu que moi et tout… Des fois c’est chouette, puis des fois c’est un peu bizarre aussi… Les gens ils parlent pas comme mes copains parlent, ils sont un peu différents… Ils me demandent des trucs… T’as déjà eu ça toi Carolyn ? demanda-t-elle en continuant comme si pour le moment tout ça n’était pas grave.

Elle était à cet âge crucial où elle commençait à vouloir être traitée comme une ado voire une adulte mais qu’elle était encore vraiment une petite fille. Il fallait donc lui parler comme à une copine. Du moins de sa part à elle, Eris, car avec ses dreads et son grand sourire, jouer les copines était la meilleure stratégie.


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★ ─ w/ @Eris O'Hara

les parents s'inquiètent évidemment, on les entend chuchoter au loin. en même temps, ce n'est pas tous les jours que le fbi vient vous rendre visite et demain à parler à une enfant.
les voisins vont jaser et ils se préparent surement au pire... et ils ont bien raison. malheureusement, nous n'apportions pas souvent de bonnes nouvelles. perdus entre la justice et l'horreur, c'était inévitable. sans doute.
nous n'étions pas ces justiciers qu'on voit à la télé, on était enquêteur et on apportait le lot de rumeurs sur nos passages, ne voulant conciliant, rassurant... et parfois nous montrant violents.
si j'avais tendance à ne pas comprendre cet engouement pour les jeux vidéo et les sites qui maintenaient les gamins éveillés jusque tard, c'est aussi parce que l'armée a conditionné mon esprit, m'a rendu fermé à cette hypothèse. alors qu'au fond, là où je vois le mal, l'enfant ne voit rien de plus qu'un jeu... un jeu diabolisé par les adultes qui se jouent de l’innocence... ce qui est affreux.
non, pas affreux : inhumain.

et alors que la gamine semble perplexe face à moi, je vois eris s'installer à hauteur et engager une conversation qui semble devenir plus fluide. macaron ronronne, s'installe sur l'enfant.
la discussion tourne sur les jeux vidéo et j'écoute attentivement, même si ce n'est pas mon univers, des informations pourraient filtrer entre les lèvres de la gamine. et bingo, ça ne tarde pas à tomber. l'enfant se laisse attendrir, semble se retrouver en elle. et elles s'ouvrent davantage, habilement amené sur un sujet délicat, la gamine opine du chef sans rien en dire de plus. pourtant, il nous fallait l'entendre.
je me relève doucement en tapotant la tête de mon chat. « je reviens. »  laissant le soin à eris de tirer les informations de l'enfant pour que nous puissions avoir une preuve oral de ce qu'on attend.
me dirigeant vers la cuisine où les parents s'inquiètent encore, je leur souris. la grand mère m'offrant le thé à peine entré. « merci, madame. »  buvant le thé par pur politesse, je pose doucement la tasse sur le plan de travail alors que le père me regarde inquiet, la mère plutôt en colère.
nous faisions éruption dans leur vie qui semblait bien tranquille. « j'aurais besoin d'avoir accès à l'ordinateur qu'utilise carolyn. »  la mère de famille commence à rétorquer : « elle ne va pas sur l'or-... »  mais le père coupe et me demande de le suivre.
c'était difficile d'avouer une faute, et je ne jugeais pas le comportement des parents, s'ils se voulaient laxistes ou même qu'ils ignorent les dangers d'internet... je le comprendrais. « merci. »  le père reste près de moi alors que je fouille l'historique, m'installe sur facebook, ouvre messenger. « et le voilà... tom johnson. »  faux nom, fausse identité et des photos de la gamine. « je dois enregistrer tout ça... pardonnez les images que vous venez de voir. »
je sens la tension derrière moi alors que j'enregistre les preuves, coordonnés gps, localisation. « je suis désolé... »  je me retourne en le regardant, le père est en pleurs, et mon cœur saigne bien que je me dois de rester impassible. « il faudra que vous voyez un psychologue ou psychiatre, qu'elle ne reste pas avec des traumatismes trop profonds, il faut qu'elle évacue ce cauchemar. »  je soupire alors que je récupère ma clef usb, portant la main sur l'épaule. « nous ne pouvons pas prévoir, juste prévenir. »  
retournant au salon avec la clef, je m'assoie à nouveau sur le canapé. la mère dans mon dos, la grand mère venant donné un biscuit.
je regarde eris. « tu as rencontré tom ? »  les yeux de la gamine se vide, une immense vide. je soupire. « n'en dis pas plus, ma puce. c'est ok, on va te sortir de ça... et on va le mettre en prison. d'accord ? »  la gamine me tend le chat, les larmes lui montent aux yeux et c'est dans les bras d'eris qu'elle tombe.
pauvre enfant. le chat sur l'épaule, je me redresse à nouveau. tendant un papier pré-rempli. « l'enquête est encore en cours, et d'autres enfants sont touchés... si vous voulez bien porter plainte et écrire les quelques aveux de votre fille en plus des documents trouvé dans votre ordinateur. »  
je regarde la mère. « nous repasserons chercher l'ordinateur, donc ne le nettoyez pas de ses fichiers, nous savons où les retrouver, vous ne ferez que ralentir le travail. »  elle ouvre la bouche pour rétorquer. mais plus doux, je rajoute. « je sais que c'est difficile, vous vous sentez coupable. mais le seul coupable est encore dans la nature, et c'est de votre aide dont on a besoin. »  et c'est au tour de la mère de se laisser avoir par les larmes, celle qui se voulait forte.
je vous l'ai dit : nous n'apportions pas de bonnes nouvelles, rarement du moins.


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w/ @Daryl Nicholson


Eris se doutait que ça allait être dur et elle avait beau savoir qu’ils étaient là pour le bien de tous dans cette famille mais ça n’en faisait pas moins mal d’être l’éléments déclencheur de cette détresse, du moins chez les parents. Mais lorsque la petite s’effondre dans ses bras, cela ne fait que confirmer à la jeune femme que ce qu’ils font en vaut largement la peine. Elle garda doucement la petite contre elle en caressant ses cheveux.

- Tu n’as rien fait de mal ma chérie d’accord ? dit-elle doucement à la jeune fille. C’est ce monsieur qui est en tort. Et on va le trouver et le punir. Et tu ne dois pas avoir peur, on va s’occuper de lui pour que plus jamais il ne puisse avoir de contact avec toi… D’accord ?

Elle embrassa doucement son front et la garda contre elle aussi longtemps qu’elle en avait besoin.

- Et mon pote Daryl, il va demander à tes parents de trouver quelqu’un avec qui tu vas pouvoir parler de tout ça. Ce sera un peu flippant et difficile au début de trouver les mots mais je te promets que ça fait du bien après… Tu les écouteras et t’ira voir la personne hein ? Moi je l’ai fait en tout cas, et ça m’a fait du bien… Parce que tu vois des fois tu ressens pleins de trucs et tu sais pas trouver des mots pour les expliquer… Et quand tu sais pas les expliquer, ça parait beaucoup plus gros en fait alors que si cette personne t’aide à trouver des mots, en fait, ça parait un peu plus facile à comprendre et du coup à accepter…

En voyant Daryl revenir, elle caressa les joues de la jeune fille et sourit doucement.

- T’es super forte en tout cas… Hyper courageuse… Tes parents peuvent être fiers de toi, dit-elle à la jeune fille avant de relever les yeux vers les parents avec un sourire désolé, voyant qu’ils avaient tous les deux pleurés. T’as tout ce qu’il te faut ? demanda-t-elle ensuite à Daryl.  

Redressant doucement la jeune fille pour qu’elle aille se blottir contre ses parents – car ils ne devraient pas tarder à partir malgré tout – elle rejoignit Daryl en inspirant profondément pour ravaler ses émotions. Voir tant de personnes les larmes aux yeux ou pleurer en si peu de temps avait forcément un impact sur l’état de l’étudiante, malgré sa carapace. Après tout, c’était sa première sortie sur le terrain et l’adrénaline qui allait avec la rendait également un peu plus sensible à l’émotion ambiante.

Ils saluèrent la famille, elle fit un dernier petit clin d’œil à Carolyn pour essayer de lui redonner un coin de sourire mais elle voyait bien sa détresse et que tout ça ne disparaîtrait pas de leur vie avec un sourire et un clin d’œil. Se rasseyant dans le siège conducteur, elle posa ses mains – qui tremblaient un peu – sur le volant en inspirant profondément.

- Je… Je sais pas si je suis vraiment en état de conduire… Je me sens un peu… faible était le mot qu’elle n’avait pas envie de dire ; elle n’était pas faible, ni fragile, mais là elle se sentait capable de voir tout s’assombrir devant ses yeux très rapidement.


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