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★ ─ w/ @Eris O'Hara

une journée comme les autres. un train-train comme les autres. de ce fameux dicton : métro, boulot, dodo. j'en étais en ce moment la parfaite image.
métro, boulot, hosto. j'avais croisé plusieurs fois le père de camille sans pour autant me présenter, restant comme le parfait agent de police qui fait son boulot. je ne connaissais pas grand chose de la famille de camille, mais il me semblait que l'histoire de l'abandon était lié à son père.
aussi, l'homme que je croisais régulièrement était celui qui avait ancré l'inconfort et l'insécurité dans la vie de camille.
et moi, j'étais le grand dadet qui restait près d'elle chaque fois qu'il fuyait la chambre. il ne m'inspirait pas vraiment confiance, mais mon avis était déjà biaisé par des révélations de la douce.
alors mettre les pieds ici, c'est un peu comme chercher un retour au source. de retourner à ce calme olympien qui prenait le dessus sur les émotions trop éparses et que je n'étais plus capable de gérer correctement.
le crédo d'être une arme avant un homme ne marchait pas quand il était question de camille ou de mes filles.

je pose des donuts sur un bureau avant de poser mon veston sur ma chaise dans le bureau d'elijah. posant mon gros cul sur son siège en cuir qui grince, je souris quand j'ouvre les fichiers en cours.
il a tous les défauts du monde, mais pas celui d'être bordélique.
m'attaquant à la traite des fichiers reçus la veille pour les dossiers sur lequel il bosse, j'entends toquer à la porte. « morales est en congé maladie pour... oh. » le directeur en personne, je me lève et serre la main. « monsieur. »
et derrière lui une gamine. une gamine familière. cette même gamine pisté parmi mes plus brillants élèves. « oh, eris. » que je dis, étonné. lui offrant un sourire amical.
le directeur m'explique qu'elle allait restée avec moi car son autre tuteur est parti en mission.
une fois la porte fermée, je soupire, un peu mal à l'aise. « bon bah tu vas être coincé avec moi. harvard, le fbi... tu vas me trouver pompeux. » tirant une chaise vers le bureau pour qu'elle s'installe. « t'as des donuts là si tu veux. »
je tapote deux trois lignes de code avant d'ouvrir un logiciel de géolocalisation. « il t'a dit ce que je faisais au juste ou t'es plongé dans l'inconnu là ? »


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w/ @Daryl Nicholson


Cela ne faisait pas encore bien longtemps que Eris était en stage mais c’était bien la première fois qu’elle se faisait déplacer de tuteur. Même si celui avec qui elle travaillait en ce moment n’était pas vraiment fascinant et lui demander de faire un peu tout et n’importe qui concernait ce qu’il ne savait pas faire avec un ordinateur – c’est-à-dire beaucoup de choses – son comportement était plus que chill et permettait à Eris de se sentir assez bien pour poser des questions et apprendre quand même sur le milieu du FBI. Ainsi, lorsqu’elle le directeur décida de la déplacer sans mentionner le nom de la personne chez qui elle allait être, elle dût retenir son soulagement en voyant que c’était son professeur Daryl qui l’attendait derrière un bureau.

C’était plutôt adorable de voir cette grande masse se lever presque d’un bond devant le grand directeur. Un grand sourire vint éclairer ses lèvres alors que ses mains se plongeant dans les poches de son sweat noir. Elle aurait pu s’apprêter un peu plus pour son stage mais elle ne voulait pas trop passer pour la gentille petit étudiante harvardienne, elle voulait qu’on la prenne au sérieux et cela semblait ici fonctionner assez bien en passant par le chill. Une fois le directeur parti, elle s’approcha du bureau.

- Bonjour Daryl…. Enfin msieur Nicholson… Monsieur… dit-elle en louchant finalement pour essayer de teinter d’humour la galère qu’elle avait à trouver comment l’appeler.

Elle éclata de rire. Ils n’étaient pas à la faculté, comment était-elle donc sensée l’appeler ? Elle se sentait très proche de lui alors elle avait envie de l’appeler Daryl mais cela ne semblait pas respectueux. Ses joues rosirent légèrement et elle soupira.

- Bref, bon début… gémit-elle en riant et en passant ses mains sur son visage. En vrai, je suis contente de tomber ici. J’avais peur d’avoir quelqu’un de moins accueillant que Jack mais je sais qu’ici ce sera pas le cas.

S’approchant du bureau, elle glissa ses doigts dessus en se mordillant la lèvre. Non, on ne lui avait rien dit. Elle savait qu’elle pouvait être mandatée pour aller chercher des cafés, comme pour coder, comme pour aller photocopier des trucs,... donc elle attendait qu’on lui dise quoi faire.

- Inconnu total, dit-elle avec un petit rire.

Il n’y avait rien à faire : le professeur Nicholson était un très bel homme et même avec tout ce qu’elle avait de grande gueule et de faire la maligne, elle ne pouvait pas ne pas dire qu’il lui donnait un peu chaud et qu’elle avait le sentiment de devenir un peu débile en sa présence.


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je n'avais pas d'apriori sur eris. c'était une bonne élève qui avait une curiosité exacerbée pour la matière. légèrement excentrique qui dénotait parfaitement avec le sérieux de l'activité. mais j'aimais les gens atypiques, ils dégageaient quelque chose d'excessivement naturel.
eris était très nature. ce petit bout de femme faisait parler d'elle, aussi bien par sa beauté que par son franc parlé. de certains vous diront que c'est une défaut d'être franc, pour ma part c'est une brillante qualité.
j'aimais que les gens soient francs, qu'ils disent ce qu'ils pensent même si ça pouvait faire mal. discuter, communiquer... comprendre. connaître les ressentis des autres, c'était apprendre à vivre avec eux car c'était aussi leur premier désir.
alors j'aimais bien qu'eris soit de ce genre, parce que ça animait les débats en classe, ça réveillait certains endormis, et elle prouvait qu'elle avait sa place ici, et nulpart ailleurs.
que sa vocation, c'était l'informatique. que son but était de toujours plus apprendre. c'était un bel objectif et c'est ce pourquoi, je l'avais prise sous mon aile de grand dada protecteur qui ressent le potentiel dans ces recrues.
le fbi avait de quoi lui apporter toutes les clefs pour qu'elle s'en sorte. pour que ses objectifs soient toujours plus hauts, jusqu'à apprendre tous les jours, encore et encore.

alors la voir dans mon bureau, ça m'étonne. même si forcément, c'est mon domaine qu'elle exploite, j'étais devenu consultant et non plus un membre à part entière. mais elijah en congé maladie, je passais du coup pas mal de temps sur ses dossiers. « daryl. » que je dis en hochant la tête. « normalement ici, on s'appelle par nos noms de famille. mais je passe outre certains codes... la plupart du temps on m'appelle dada. » haussant les épaules en pianotant sur mon clavier, m'amusant de la situation.
c'était drôle que je ne sois pas considéré comme une figure d'autorité avec ma carrure, mais elijah m'avait dit que cette familiarité était surtout du au fait qu'ils ne voulaient pas m'avoir comme ennemi, donc préférable d'être ami.
après qu'elle se soit installée, je lui montre la boîte de donuts qu'elle ignore tout bonnement, m'indiquant surtout arriver dans l'inconnu. « tu n'aurais pas passer une mauvaise journée, je pense. sauf avec mathilda à l'accueil. elle est pas commode. » que je dis en chuchotant de peur qu'elle m'entende alors qu'elle était à l'étage du dessous.
je prends la boîte de donuts pour la poser devant nous et en prend un que j'enfourne, le logiciel s'ouvrant sur une grand map des états-unis. « ok, et bien, tu vas faire ton premier cas de traçage alors. » que je lui dis simplement devant la complexité de l'exercice. « ici, nous avons jonathan jones, suspecté de deal et de meurtre dans un gang dans la ville de brockton. il deal surement de la drogue dure. » me levant pour qu'elle prenne place sur le siège en cuir. « informations importantes : il n'est pas le chef de réseau et semble placé assez bas dans la hiérarchie. discrétion : zéro. » je lève les yeux au ciel. « c'est le seul con qui n'a pas de téléphone prépayé. donc c'est ma seule piste pour trouver des pions plus hauts placés. alors tu vas me placer le géo-traceur sur ce numéro là. » je montre le numéro de téléphone. « tu cliques sur le point rouge qui clignote là, et tu vas avoir une barre qui s'affiche, tu entres le numéro et ça va te mettre un nom, celui de jones, normalement. » ensuite la map va se changer en quelque chose d'un peu plus visuel, le téléphone va déclencher toutes les caméras de surveillance de la ville. si on réussit la première étape seulement.


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Eris eut un petit rire lorsque son professeur avoua se faire appeler « dada » par les membres de l’agence. C’est vrai qu’il avait une tête de daron mais « dada », ça faisait vraiment un bébé qui appelle son papa. Elle n’irait pas jusque là mais acquiesca  à l’appeler Daryl. Jusque là elle pouvait encore aller, et d’ailleurs c’est ce qu’elle avait fait instinctivement en entrant dans le bureau car il la mettait largement assez à l’aise pour qu’elle ait envie de l’appeler par son prénom.

Un sourire éclaira ses dents blanches lorsqu’il poussa une nouvelle fois les donuts vers elle ; alors qu’elle n’était pas toute fine, à côté de lui elle devait être prise pour une crevette et rien de plus.

- Je mange rarement le matin, se sentit-elle obligée de justifier.

Elle préféra largement se concentrer sur ce qui se passait sur l’écran. Lorsqu’il commença à expliquer, elle posa ses mains sur le bureau, son regard soudain beaucoup plus vif et une légère ride du lion se formant sur son front à cause de la concentration.

Son visage et même sa physicalité changeaient complètement lorsqu’elle se mettait en mode « hackeuse » et c’était même arrivé que des mecs qui dormaient chez elle lui disent – parce qu’ils s’étaient levé à un moment où elle était déjà sur son ordi – que c’était là qu’elle était la plus sexy. Un drôle de compliment quand on a rencontré la personne en soirée avec une tenue prévue à cet effet et que le lendemain on est « plus sexy » avec un survêtement adidas. Mais soit. Lorsqu’il l’y invita, elle s’assit dans le siège en cuir et se mit à pianoter sur le clavier pour réaliser les différentes tâches qu’il dictait.

- Il est dingue ce software, hyper instinctif en fait… Faut faire gaffe, faut pas être Kev’ Mitnick pour l’utiliser ce petit bijou… si ça tombe entre de mauvaises mains ce serait comme donner Cerebro à Magneto quoi… dit-elle en levant les yeux vers Daryl avec un sourire.

Bon, ok. C’était des références de geek et elle n’osa même pas soutenir son regard pour vérifier qu’il ait la référence - préférant se replonger dans le software. Elle exécuta les manipulations dictées par son professeur et en effet, le nom « Jones » apparut bientôt sur l’écran.

- Du coup ce serait possible de démanteler progressivement tout un cartel grâce à la connerie d’un gars ? C’est fou… Comme quoi, d’où l’importance de bien choisir ses hommes…

Tout ça l’excitait énormément. Même si au final, elle ne faisait que cliquer sur quelques boutons rouges et encoder un numéro de téléphone, il y avait quelque chose de la sensation de la traquer qui lui ferait presque comprendre les gens qui chassaient. C’était terriblement excitant que cette traque. Et peut-être que ce dealer était lié à son propre dealer mais l’excitation de toute cette mécanique policière prenait complètement le pas sur une quelconque inquiétude. Elle releva les yeux vers son professeur avec un sourire en attendant qu’une barre de chargement un peu lente se complète.

- En parlant de software de bâtards, tu connais « Veritas » ? Y a un prof qui s’est fait griller sur l’app’ y a pas longtemps… Ça m’étonne que personne porte plainte contre cette daube.


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la regardant exécuter mes ordres sans trop de difficulté, même aucune. déjà familière, je suis étonné par sa capacité d'adaptation. agréable gamine, y a pas à chier.
ses références me font rire, même si kévin mitnick fait maintenant parti de la défense nationale dans la sécurité informatique.
formidable dans sa concentration et sa capacité d'analyse, je regarde l'écran où s'affiche le nom de jones. je suis soulagé car, ne l'ayant pas dit, mais nous avions une chance sur quatre-ving-dix-neuf d'avoir le bon numéro. « pour ta gouverne, j'ai deviné le dernier numéro... et c'était le bon du premier coup, je suis un putain de génie, dis le. » que je dis en riant. reprenant sa réflexion avec un autre rire admiratif. « clairement, mais c'est souvent ce genre de pion qui défonce tout le réseau. ils pensent qu'on cherche les grandes têtes en premier. tiens. » je lui donne le dossier de l'enquête où dort une liste de suspects. elle était longue et il fallait surveiller tous ces mecs mais difficile, à part la police chargée de surveillance... il y avait nous. « on regarde les caméras de surveillance régulièrement. parfois j'emmène plusieurs vidéos à regarder à la maison. » je hausse les épaules en faisant une moue. « l'habitude. »
je m'assoie sur sa chaise en posant le coude sur la table pour regarder l'écran changé et afficher une barre de chargement longue à venir.
tournant doucement mon regard vers elle, qui semble bien trop excité par la nouvelle mode de ce logiciel à la con. « véritas ? oui, je connais. » je hausse les épaules. « mais j'ignorais qu'un prof était touché. c'est qui ? » car ça n'avait pas fait vraiment de bruit, ou alors je n'ai simplement pas écouté. « mes gamines m'en ont parlé, leurs potes sont des fois sujets de moqueries. » je souris. « le jour où mon nom apparait là dessus, crois-moi... je retrouve celui qui l'a posté, et il a pas prêt de m'oublier. et pas prêt d'y remettre les pieds. » je ris en croisant les bras, m'adossant finalement sur la chaise. « je pense qu'on peut pas simplement le supprimer... c'est un logiciel public et gratuit. sauf si ça devient intrusif, ça reste que des rumeurs... il n'y a pas d'informations plus personnelles... pas de numéro, pas d'adresse ou de coordonnées bancaires. je suppose que c'est pris avec légèreté. » désolant, oui. « et le hacker sans ordre du grand manitou, c'est malheureusement considéré comme illégal. » je soupire. « c'est comme ça qu'est fait la logique, c'est débile, je te l'accorde. »
mais j'étais quand même curieux de savoir quel prof avait été touché par véritas, car je ne vois pas ce qu'on pourrait dire à part qu'il fait peur ou qu'il fait mal son taff. « c'était quoi la rumeur sur le prof ? » parce qu'en soi, j'avais un secret que je ne voulais pas voir un jour publié sur la toile.

l'écran change totalement, affichant les nombreuses caméras. « super. » je regarde les différentes caméras s'éteindre et s'allumer. « il est dehors. » je tire ma chaise pour me rapprocher plus d'elle et de l'ordinateur. « reviens sur l'écran principal et ouvre le logiciel avec un aigle là. c'est les mails sécurisés du fbi. » la demande de mot de passe apparait et je décide de faire confiance.

une fois sur la boite mail, je mets mon doigt sur une ligne avec un nom à courir dans les champs tout nu. « ouais, coquelicot rouge... écris lui : jones en marche, 7th street brooklyn. c'est tout. et ferme. »
je prends un second dossier, cette fois un peu plus flippant. « marteens, pédophile présumé. on va passer le reste de la matinée à éplucher son ... historique. mais d'abord, tu vas utiliser ce software là... et tu vas te débrouiller pour rentrer dans son pc, tiens l'adresse ip, les coordonnées géographiques et le fournisseur internet. bonne chance. » je souris, même si la situation n'était pas drôle. j'avais juste hâte qu'elle soit enclin à devenir férocement indépendante, car ça ne semblait n'être l'ordre que de quelques heures.  



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Eris le regardait de temps en temps avec un petit sourire. Il avait une présence très rassurante avec sa carrure et sa voix chaude. Elle se sentait capable de tout faire à ses côtés – et c’était plus ou moins la meilleure aura qu’un professeur pouvait avoir sur une élève. Il ramenait les cassettes chez lui ? C’était zélé de la part d’un mec à la retraite.

- Tu regrettes de ne plus faire partie du Bureau ? Enfin, je veux dire à part en tant que consultant… Ca te manque pas trop ? J’imagine que ta vie doit avoir beaucoup changé maintenant que t’es prof… On t’adore, t’es le prof préféré toute la promo de loin mais des fois on a un peu peur que tu te fasses chier avec nous, sourit-elle doucement.

C’était fou qu’il n’avait pas entendu la rumeur parce que parmi les élèves, ça avait évolué comme une traînée de poudre. Heureusement que la jeune femme mise en cause n’était plus une élève, malgré son jeune âge, parce qu’elle se serait faite lyncher. Tout Harvard que cette université soit, pour ce qui était de l’humiliation publique, la communauté de l’université était capable des pires choses. L’intelligence d’un groupe est de toute manière toujours divisée par le nombre de ses membres.

- C’est Monsieur Oberyn, en astrophysique. Je l’ai jamais eu, c’est pas trop ma came son cours mais je vois sa dégaine, je me suis toujours dit qu’il avait l’air chill, de faire sa petite vie sans rien demander à personne… Je sais pas, y a assez de connards qui servent de prof dans cette université sans que ça aie eu besoin de tomber sur lui je crois…

Elle le voyait un peu comme un outsider, et elle avait toujours eu une forte empathie pour les gens qui n’appartiennent pas au groupe ; qui le traversent ou qui gravitent autour sans déranger mais juste sans faire d’efforts outre mesure pour être inclus.

- La "rumeur" est qu’il sorte… Attends, je veux pas dire de conneries, dit-elle en sortant son portable pour dire le post exact et ne pas déformer les propos. « Le professeur le plus coquin d'Harvard n'est autre que... *roulement de tambours* Markus Oberyn ! A peine qu'il débarque dans la ville que j'apprends qu'il s'envoie déjà en l'air avec une gosse Katja Lenoble. Mais heureusement pour lui, ce n'est pas une étudiante. Ta réputation est safe gros ! Enfin, jusqu'à quand ? » Ouais, voilà, c’était ça.

L’écoutant lorsqu’il lui expliqua qu’ils ne pouvaient pas faire grand-chose, elle fit la moue en haussant les épaules.

- Ouais mais si ça avait été une élève ça aurait détruit sa carrière… Je trouve ça plutôt intrusif quand même perso, dit-elle en haussant les épaules.

Alors que l’écran change, elle se reconcentre sur l’écran. Elle suit les indications, clique sur l’aigle avec un petit sourire alors qu’une voix dans sa tête fait : « trop claaaaaaaasse ! » mais que son visage reste relativement neutre mise à part les coins de ses lèvres qui peinent à retenir un sourire. Elle fut touchée qu’il lui fasse confiance avec son mot de passe… Eris aurait voulu le rassurer en lui disant qu’elle ne s’en souviendrait pas mais elle se trouvait sur le spectre de la mémoire eidétique, difficile donc de faire cette promesse.

- Coquelicot rouge ? demanda-t-elle pour être sûre d’avoir bien entendu avant de pouffer un peu de rire. J’ai déjà vu plus menaçant comme nom de code, dit-il avec un grand sourire en envoyant le mail que Daryl lui avait demandé d’envoyer.

Le visage de la jeune femme retrouva un certain calme et un sérieux lorsque le second dossier apparut. Elle se mordit l’intérieur des joues et fronça un peu les sourcils. Il y avait chez elle une certaine compassion pour les dealers étant donné qu’elle en connaissait et qu’elle-même consommait mais par contre, pour ce dossier, il n’y avait pas de pitié à avoir. Soufflant un peu, elle se rendit compte qu’elle avait carte blanche… Inspirant profondément, elle lui demanda avec un regard qui relevait clairement du défi relevé :

- J’ai droit au darkweb d’ici ? demanda-t-elle comme si elle demandait les règles d’un nouveau jeu.


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les regrets ne devaient pas faire parti de mon crédo. pour la simple et bonne raison que j'avais appris à vivre uniquement de remords. notre vie ne tenant qu'à un fil à l'armée, et même au fbi, nous avions pris pour habitude de nous dire : une arme avant d'être un homme. c'était excessivement triste, je le conçois. même d'une aigreur semble toute impersonnel et très mécanique. néanmoins, j'avais prouvé mon excellence en contrôlant mes émotions et ma faculté à rester calme même mis en joug.
je soupire légèrement. « si. » car ce serait mentir de dire que le bureau ne me manque pas, que les péripéties ne me manquent pas. j'avais mes habitudes, la reconnaissance... mais. « mais je travaillais beaucoup trop, et je voyais peu mes gamines. » même si elles avaient été adoptées sur le tard, elles étaient ma priorité.
mais un fin sourire en coin se dessinent doucement sur mes lippes. préféré ? ça fait chaud au cœur. moi qui remettais souvent en question ma pédagogie. un brin dit trop laxiste. oui, c'est surement le plus beau compliment qu'on m'ait fait. « vous ne me faites pas chier. » que je dis simplement. « vous avez tous ce quelque chose de brillant dans le regard qui me donne beaucoup de force et votre intérêt me suffit. » pas besoin de courir après des connards, vous apprendre suffit à mon bonheur de vieux retraité. « je travaille beaucoup en ce moment parce que morales est en congé maladie, sinon je viens juste traité quelques dossiers rapides. » là, j'étais un peu comme son remplaçant. elijah était mon coéquipier de toujours. « on est en duo depuis si longtemps que je serai même capable de te dire combien de poils de couilles il a. » je ris à ma blague graveleuse.

véritas tombant sur le tapis, je suis étonné qu'un professeur en fasse les frais. si ça avait été pour ma poire, mes filles m'auraient déjà assassiné. non, mais ça n'en reste pas moins désolant d'apprendre que c'est encore oberyn qui trinque. « putain. » que je dis doucement entre les dents. j'avais pris son parti quand d'autres profs pensaient qu'il n'avait pas la carrure d'un prof d'astrophysique et donc de sciences. à me regarder, on ne me juge pas prof d'informatique, pourtant ils n'ont pas osé ouvrir leurs grandes gueules. « je vais choper ce crétin qui a fait ça. » que je dis avec conviction.
et écoutant la rumeur, je secoue la tête. « n'importe quoi. » je me pince les lèvres, parce que je ne peux qu'être compréhensif dans ce genre de situation. une chance que la gamine ne soit pas une élève... car c'est une autre limonade pour ma part. mais je vais l'aider à mieux se porter, qu'il ne s'inquiète pas le motard. « pas entendu parler. » que je dis finalement. « mais ça va se tarir. il ne fait rien de mal qu'être heureux, non ? » après tout. c'était leur choix. différence d'âge ou pas, c'était leur vie privée.
un point sur lequel je rejoins eris. « je te l'accorde, oui. mais il faudrait jouer dans l'illégalité, ce qui est synonyme de perte d'emploi au fbi. » car on se fera toujours choper. c'était une application intrusive voire même détestable. « le mieux c'est d'ignorer. » car rien de mieux que l'indifférence pour faire taire les messes basses.

activant enfin nos atouts d'hacking, je lui demande d'envoyer un mail à coquelicot rouge. et je l'entends pouffer discrètement. un sourire s'étire et la bousculant un peu de l'épaule, je lui confie en regardant vers la porte si personne ne nous voit. « c'est parce qu'il est roux. » je pouffe un peu, en posant ma main devant mon sourire un peu trop large. « il me déteste à cause de ça. » et oui, c'est ma faute si tout le monde l'a renommé comme ça. « ça date d'un moment... il s'est habitué, rassure-toi. » ça pouvait s'apparenter à du harcèlement, mais il avait fini par en rire, m'appelant le stéroïdé. je l'avais cherché.
une fois le dossier en cours, je garde une alerte sur mon téléphone professionnel, au cas où.
lui confiant un nouveau cas, celui du pédophile présumé marteens. lui laissant les informations et tout mon ordinateur à portée. j'étais curieux de voir comment elle allait faire. lui confiant quand même le software. « y a un vpn, donc on risque rien sur la traçabilité. » que je dis finalement alors qu'elle demande si elle peut utiliser le darkweb. « donc d'après toi, tu peux l'utiliser ? » je hausse un sourcil et croise finalement les bras en la regardant faire. faisant un signe de la tête pour la voir à l’œuvre. « montrez moi que j'ai bien fait de vous recommander au siège, miss o'hara. »


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Eris opina doucement en l’écoutant. Elle ne pensait pas qu’il se confierait à se point là. Elle avait posé la question sincèrement mais se serait attendue à ce qu’il réponde poliment que non il n’avait pas de regrets ou de manque, et fut donc touchée qu’il se confie sur le fait qu’il avait arrêté pour passer du temps avec ses filles. Opinant doucement, elle se dit que c’était sans doute le choix de la maturité à faire mais que ça ne devait pas être facile. Elle posa sa main sur sa grosse paluche avec un petit sourire.

- On a envie de te rendre fier de nous en tout cas… sourit-elle doucement.

Sa main vint à nouveau se reposer sur le bureau devant le clavier alors que ses joues rougissaient un peu. On le voyait peu avec sa peau dorée mais elle avait eu un coup de chaud. Pourquoi ne pouvait-elle pas avoir une relation saine avec quelqu’un sans que sa libido ne vienne s’en mêler. Elle se mordit discrètement l’intérieur des joues comme pour faire taire cette partie de son cerveau qui venait parasiter ce moment.

La conversation revint sur Veritas et elle essaya de se concentrer à nouveau sur ce qu’il disait au lieu de laisser ses envies faire galoper son cerveau à toute allure.

- Je suis complètement d’accord, commença-t-elle. Et puis même si c’est pas mon prof, je sais pas, je comprends pas pourquoi on se mêlerait de sa vie, il a l’air de se mêler de la sienne lui… Oui, j’espère qu’il parviendra à l’ignorer.

Elle haussa un peu les épaules. Si quelque chose de ce genre lui arrivait, elle ne savait pas comment elle réagirait. Sans doute qu’elle trouverait un moyen de hacker un téléphone ou un ordinateur d’un des gérants pour publier une bonne vidéo d’un moment où il ou elle se branle ou quelque chose du genre… et publier ça, partout. A taste of their own medicine.

L’histoire du coquelicot rouge allégea l’ambiance et la fit rire.

- Comment si jamais je suis engagée ici un jour je te laisse pas choisir mon surnom ! dit-elle en prévention avec un rire. On m’avait donné un surnom à un moment à l’université, la première fois que j’ai eu mes dreads qui me faisait pas mal kiffer…

Lisant la curiosité dans les yeux de Daryl, elle laissa planer un peu le doute avant de lâcher :

- Medusa, dit-elle avec un sourire. Parce que mes dreads étaient comme des serpents et que si on me dérangeait à mon ordi en licence, je te regardait littéralement comme si mes yeux pouvaient te changer en pierre.

Elle eut un petit rire à cette pensée. Elle avait toujours été une jeune à la fois travailleuse mais avec une colère grondante au fond d’elle et la déranger à un ordinateur ou un ordinateur qui ne travaille pas à son rythme de croisière suffisait à la mettre hors d’elle complètement et définitivement. Elle écouta sa réponse au sujet du darkweb et étira un peu ses doigts devant elle avec un petit grognement comme si elle venait de se réveiller. Elle comprenait que ça voulait dire que le droit peut-être pas mais la possibilité, oui.

- Allez Dada, laisse faire les jeunes maintenant, dit-elle avec un sourire au coin des lèvres.

Ses longs doigts fins se mirent à pianoter à tout allure sur l’ordinateur, trois, quatre, cinq fenêtre étaient bientôt ouvertes et chaque barre de chargement qui se lançait était un instant de pause où elle pouvait commencer à modifier des sources-codes pour accéder faire tomber progressivement les firewalls qu’elle rencontrait. Avec l’adresse IP, elle commençait à chercher sa présence sur les sites de pornographie pédophile, ces sites étaient relativement bien protégés en surface mais pour chaque bouclier, il y avait l’arme adéquate. Ses yeux couraient sur l’écran à une vitesse qu’il aurait même était difficile pour un  eye-tracker de suivre ses mouvements en temps réel.

Rien ne pouvait pardonner la pédophilie. Certes, on pouvait considérer ça comme une maladie mais si la personne ne se fait pas traiter pour la maladie en question, et que ça commençait à se diriger vers la pornographie… Cela voulait dire que l’acte de barbarie n’était plus loin, elle ne pouvait s’empêcher de le croire. Elle savait bien que des gens peut-être plus qualifié qu’elle aurait trouvé cet homme plus vite mais en cet instant, elle avait l’impression que le destin de cet enculé présumé reposait entre ses mains et si il était coupable, elle comptait bien le prouver.

Dans sa tête, le temps n’avait plus aucune notion réelle. Était-elle dans ce bureau depuis cinq minutes ? cinq heures ? Elle n’en savait rien, ses doigts continuaient à courir lestement sur le clavier lorsque finalement, une fenêtre de bureau apparut à l’intérieur de la fenêtre de bureau du FBI. La fenêtre du bureau de Marteens. Eris se laissa tomber contre le dossier de son siège, les yeux écarquillés. Elle avait réussi.

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★ ─ w/ @Eris O'Hara

en soi, j'étais attendri par ses mots. parce qu'ils étaient tous comme mes gamins, j'aspirais pour eux de grandes choses et tentaient même de sortir le meilleur d'eux. alex était un flagrant exemple, un manque de confiance cruel en lui, au point qu'il refuse des stages de prestiges parce qu'il ne se sent soit pas à la hauteur, soit favorisé. ce qui n'était pas le cas, mais allez faire rentrer ça dans la caboche du gamin.
alors qu'elle veut me rendre fier, ça me fait du bien. c'est qu'au fond, je suis pas un si mauvais prof que ça. que l'humour allié à la pratique de la théorie était le meilleur atout que je pouvais avoir dans ma manche.
je perdais parfois en confiance, ça m'arrivait. comme tout le monde, on ploie genou quand on est peu sûr de soi. mais la réaction de mes élèves avait le dos de me remotiver, de me redonner confiance autant que les encouragements de me gamine. d'ailleurs, je ne doute pas qu'au tempérament eris puisse s'entendre avec aubrey.
j'aimais les têtes brûlées car on avait des choses à tirer d'elles. la passion, la hargne... tout ça c'était des moteurs à utiliser et à transformer en positivité.
comme quand j'étais gamin, qu'on me trouvait débile parce que je faisais le con, instable... que diraient-ils aujourd'hui ?
et oui, si on ne creuse pas... on ne découvre jamais les trésors de la terre.

comme oberyn qui méritait pas ce fardeau. encore moins d'être affiché publiquement dans l'université. je ne doute pas qu'il saura renvoyer dans sa caisse les plus téméraires, mais je saurais être l'ombre qui fait taire les commères. " je ne doute pas qu'il y arrive. " il n'était pas le genre à écouter les rumeurs.
plutôt du genre à vivre sa vie dans son coin sans faire chier personne, un type bien quoi.
un type bien à qui on s'en prend, parce que c'est plus facile comme ça.
peut-être qu'on finira par hacker ce véritas, peut-être. pour le moment, c'était pas à l'ordre du jour, mais si un seul élève de ma classe est sujet de brimade, je jure de retourner l'application sous toutes les coutures pour qu'elle disparaisse.

mais à toute bonne discussion, il faut aussi travailler. même si j'use encore de l'humour allégé une situation.
ça me rappelle cette mission dangereuse contre un groupe de terroristes. nous étions en embuscade avec elijah. silencieux.
j'avais fini par lui tendre mon doigt, lui murmurant de tirer. il avait beau dire non, à force d'insister, il a fini par le faire. et bien sûr le pet sonore et mon rire avaient eu raison de sa patience.
c'était sans doute le meilleur moment de ma vie alors qu'on ne risquait rien. le sérieux d'elijah avait toujours dénoté avec mon esprit décalé. il me détestait autant qu'il m'aimait. moi ? je l'aimais tout court.
alors bon, forcément, j'étais connu comme le con de service... un peu. mais sur qui on peut toujours compté. le nombre de fois où j'ai sauvé son cul ne se compte plus non plus.
et je ris quand elle me sort que je ne serai pas à l'origine de son surnom. curieux d'apprendre le surnom qui lui plaisait tant, j'opine du chef en hochant vigoureusement la tête. « ça te va bien, en effet. » que je dis en prenant une mèche de ses cheveux. « c'était une belle femme outre ses serpents. »

mais trêve de bavardage, nous avions du travail. je lui confie donc le dossier du pédophile marteens en lui demandant de me trouver son accès pc.
malgré ses demandes, je reste vague en lui donnant quelques infos importantes.
restant en retrait, j'observe ma montre avant de rester focus sur son écran. le nombre de page ouverte et la rapidité d'exécution.
ne perdant pas une miette de ce qu'elle fait. concentrée, je n'aurais rien pu lui dire de toute façon, elle semblait complètement happée dans un autre monde.
je finis par prendre un second donuts avant de fermer la boîte et la poser sur le côté, macaron semble réveillé de sa sieste et sort de sous l'étagère pour venir se frotter à mes mollets avant d'aller chercher ceux d'eris qui me fait sursauter autant que le chat. levant les yeux vers elle, je regarde l'écran. « bien joué. » je regarde ma montre avant d'attraper le chat d'une main, miaulant doucement avant de le poser sur le bureau. marchant comme un endormi vers eris. « quinze minutes. » je hoche la tête. « c'est franchement pas mal pour une première fois. » je regarde le bureau en pointant du doigt les dossiers. « vérifie si tu te trouves des infos personnelles le concernant, ce sera plus facile d'être sûr qu'on est au bon endroit. même une photo. »
je plisse doucement les yeux et ouvre le dossier. « il n'agit pas sur le darkweb, donc il fait des recherches sur un navigateur non privé, ça devrait être facile de remonter son historique même s'il l'efface régulièrement. faudra coder un peu, tu sais faire ? » que je demande naturellement.



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invisibles heroes. ★ ─
w/ @Daryl Nicholson


Eris luttait contre ses démons, comme d’habitude pensait-elle, mais l’habitude était si forte qu’elle craignait que bientôt elle ne les verrait plus comme des démons mais comme des parties inhérentes d’elle-même. Était-ce un besoin de détruire toute relation qui ne tournait pas autour du désir ? Etait-ce le sentiment qu’elle n’existait pas si elle n’était pas désirée ? Ou encore simplement une attirance incontrôlable vers les autres, le besoin de se sentir serrée, embrassée, protégée ? Quand elle devait le réfréner, c’était presque à s’en rendre malade ; elle pouvait se mettre dans des états où elle était en sueur, prise de nausées même.

Aller voir un médecin et/ou un psychiatre à ce propos était sur la longue liste des choses qu’elle devait faire, aurait du faire depuis longtemps mais remettait toujours à plus tard. De peur aussi que si jamais on lui disait qu’il y avait une solution au "problème", elle se sentirait obligée d’y remédier. Et si elle y remédiait, est-ce que ça n’allait pas altérer toutes les relations, certes sensuelles, mais auxquelles elle tenait ?

Elle eut le sentiment que ses joues prirent feu lorsqu’il prit une de ses mèches en lui disant que Medusa était belle et que le surnom lui allait bien. Jamais elle n’avait vu la Gorgone comme une belle femme, certes les statues la montraient belle, mais elle n’avait jamais vu son surnom sous cet angle. Elle regardait sa main jouer avec sa dread un moment puis se mit enfin au travail.

Une fois sortie de sa torpeur informatique, et surtout fière de son temps et de sa réussite, un grand sourire éclaira ses lèvres et une montée de confiance semblait apaiser son regard tantôt effrayé par les différentes sensations qui se bousculaient en elle.

Se mettant à chercher dans ses dossiers lorsqu'il lui demande de vérifier qu'ils étaient bien au bon endroit, elle ne trouva pas grand-chose dans les images enregistrées. Le mec était pas complètement débile, il n’enregistrait rien de compromettant. Par contre, dans ses photos, quelques selfies et photos de famille permettait de reconnaître l’homme dont la photo était dans le dossier.

- On est pas au mauvais endroit en tout cas… dit-elle pensive avant de lever la tête à la question de Daryl. Est-ce qu'elle savait coder ? Je vis pour coder ! dit-elle avec un petit rire.

Ouvrant les différents navigateurs, elle se mit à coder. Des codes dont elle avait tellement l’habitude qu’elle pouvait papoter en même temps sans aucun problème de concentration.

- C’est bizarre que j’ai envie d’en savoir plus sur toi ? demanda-t-elle avec un petit sourire. Bon je suppose que tu peux rien me dire sur tes anciennes missions et tout mais… Je sais, tu fais quoi pour t’amuser ? Quoi comme sortie ? Avec tes filles ? Ta femme ? T’as des hobbys ? demanda-t-elle comme si c’était innocent alors qu’elle investiguait clairement si il avait quelqu’un dans sa vie, se rendant évidemment compte seulement à la fin de toutes ses questions à quel point c’était inapproprié. Pardon, j’aurais pas dû demander tout ça, c’est chelou de ma part. En plus on vient de parler de Veritas, si ça se trouve tu crois que j’enquête pour eux… Puis t’es mon prof, c’est juste que là c’est cool et que du coup je te parle comme à un pote et… bref pardon, te sens pas obligé de répondre… débita-t-elle à une vitesse folle en finissant par cacher sa tête dans ses mains juste pour ne pas avoir à le regarder.

Sa mortification pouvait difficilement aller plus loin, elle avait littéralement envie de trouver un flingue quelque part et se tirer une balle sans sommation. De quoi se mêlait-elle ? Et de quoi se mêlait sa part d'ombre de foutre le bordel dans une relation qu'elle adorait avec son professeur ?


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