like little kids who can't make up their minds ★ ─
w/ @Veïa Alvisio
J’étais deg oui, forcément. J’étais prêt à aller plus loin sur ce bureau. Mais en même temps, comment prédire comment les choses vont évoluer ? J’étais pas certain que cette tournure allait être prise. Alors j’ai pas pris les devants et maintenant, je regrettais un peu. Refroidi par le manque de protection, j’étais obligé de me mettre en tête que j’allais devoir attendre qu’on soit chez moi. Mais tu faisais exprès de réveiller mes sens. Tous mes sens. Ta main, ta caresse bien placée. C’était une motivation des plus adéquates. Main dans la main, on quittait les lieux ensemble, prenant les transports en commun pour se rendre jusque chez moi. Curieux, je cherchais à savoir ce qui se passait quand tu quittais la boutique comme ça, laissant tes employés prendre le relais. « Doooonc je peux compter sur les week-ends pour te voir » disais-je d’un sourire malicieux, alors que je penchais la tête sur le côté, sans te quitter du regard. Forcément que cette nouvelle m’enchantait, j’étais ravi de savoir qu’on allait pouvoir passer du temps ensemble. Puis on était arrivés donc on descendait du bus. Je m’attendais à ce qu’on marche ensemble, côte à côte et main dans la main, sauf que tu en décidais autrement. Deux mains sur les épaules, tu finissais par grimper sur mon dos, et j’attrapais tes jambes pour éviter que tu tombes. « J’espère que je serai récompensé comme il se doit pour ce travail » disais-je après avoir repris mon équilibre, sourire sur les lèvres. Un frisson me parcourait quand je sentais tes lèvres sur ma peau, me donnant comme un coup de boost et une motivation en plus pour arriver plus vite chez moi. Avançant d’un pas rapide, je m’empêchais pas de jouer un peu avec toi, slalomant un peu n’importe comment, pour te faire rire et que tu t’amuses un minimum. Puis la destination était à portée de main, je pénétrais dans l’immeuble, jusqu’à l’escalier que je montais doucement. « Bon, j’te lâche maintenant ou je te garde jusque dans ma chambre ? » que je demandais avec malice en attrapant la bonne clé de mon trousseau pour pouvoir déverrouiller l’appartement et ainsi avoir accès à la pièce de tous nos désirs.
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(Kaze Faulkner)
“already pulling me in, already under my skin. And I know exactly how this ends, I Let you cut me open just to watch me bleed —”