like little kids who can't make up their minds ★ ─
w/ @Veïa Alvisio
C’était la finalité tant voulue au final, et elle arrivait à point nommé. C’était étrange la façon dont les choses se sont faites quand même, obligé d’avoir recours à une appli de gossip pour se forcer à parler. Enfin, “avoir recours”, c’était vite dit. On m’a bashé dessus, sans aucun regret. Qui aurait pu faire ça ? Aucune idée. Roxane peut-être. Après tout, elle m’a bien fait comprendre que plus rien ne serait jamais comme avant. Il était temps pour moi de tourner la page, de faire en sorte que mon histoire ici ne se résume pas qu’à elle ou ce qu’on a pu vivre à Glasgow. Main sur le torse, écoutant mon cœur battant tel un stéthoscope, tu pouvais sentir l’effet que tu me faisais, l’effet que tu faisais sur mon corps entier, jusqu’à la distribution des globules rouges dans mon organisme. Et forcément, je me devais de t’embrasser. Tes mots avaient eu l’effet escompté. Tu m’as conquis, tu me donnes envie d’essayer avec toi, de voir où les choses peuvent nous conduire. La peur d’être cependant pire que ton ex me faisait peur, comme si j’étais incapable d’être mieux que quiconque. Mais c’était dans ma tête tout ça et les choses se passeraient bien, il fallait y croire, n’est-ce pas ? « Tu supposes bien » disais-je d’un sourire non dissimulé, nos lèvres à peine séparées. Et merde, tu sais pas toi, ce que ça me fait, quand tu parles comme ça. La possessivité, l’envie de ne pas se partager. C’était ce que je voulais depuis le début. On a toujours eu ce truc entre nous, et maintenant, il allait éclater au grand jour. Je me laissais alors faire, non sans enrouler mes bras autour de toi, pour les multiples baisers langoureux. Il fallait malgré tout contrôler ses ardeurs, ne voulant pas non plus faire n’importe quoi ici. « Ça n’a plus d’importance maintenant » Je finissais par me caler contre ton bureau, ne touchant cependant pas à ce qui était dessus et je t’attirais contre moi, mes bras toujours autour de toi. « Tu viens chez moi ce soir ? Faut que je te montre mon nouvel appart. Enfin, ma nouvelle chambre » C’était encore une coloc, mais elle semblait bien mieux celle-ci.
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(Kaze Faulkner)
“already pulling me in, already under my skin. And I know exactly how this ends, I Let you cut me open just to watch me bleed —”