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Don't let the story repeat itself | Alyson K. Nelson

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mais en parlant de porte, elle s'ouvre doucement et j'écarquille les yeux, lui faisant retirer la main, restant assise sur le lit, couvrant le bouton défait par mon pull et mettant une mèche de cheveux derrière mon oreille. gênée et honteuse, j'essaie de ne pas avoir l'air coupable quand l'infirmière lève les yeux sur nous. « bonjour. » que je dis doucement, toussotant étrangement.
depuis quand j'ai un chat dans la gorge. je regarde mark et ne peux m'empêcher de sourire en coin, me mordant la lèvre pour ne pas rire.
c'est ridicule, mais c'était à prévoir, non ?


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Mark écarquilla également les yeux quand l’infirmière entra. Il était uniquement et pleinement concentré sur sa belle l’instant d’avant alors il n’avait vraiment pas vu venir l’entrée de la jeune femme. Il sourit à Aly avec son plus grand sourire étincelant avant de baisser les yeux vers l’infirmière.

- Bonjour, dit-il.

L’infirmière semblait peu déstabilisée, supposant que le couple était en train de s’embrasser, ne pensant même pas au fait qu’ils aient pu être en train de faire autre chose.

- Bonjour M. Underhill, bonjour madame, répondit l’infirmière. Je vous apporte vos médicaments et votre repas. On va essayer encore une fois de se redresser un peu Monsieur Underhill ?

Avec sa jambe cassée, il ne pouvait évidemment pas encore marcher mais même simplement se redresser était très compliqué. Le traumatisme crânien ayant eu pour effet qu’il ait des immenses vertiges et nausées dès qu’on essayait de le mettre en position verticale. Cependant, il fallait s’entraîner, et le faire régulièrement.

Ce fut un rappel assez violent à la réalité. Passer de ce moment plein de sensualité au fait qu’il risquait de vomir d’un instant à l’autre au moment où elle appuierait sur le bouton qui lèverait le dossier de son lit à la verticale.

- Tu veux pas aller nous chercher des cafés ma belle ? J’ai pas envie que tu vois ça, dit-il en prenant doucement sa main.

Même si il savait que ses symptômes n’étaient pas de son fait, cela n’empêchait pas qu’il avait honte et qu’il était gêné à l’idée qu’elle le voit dans un tel état. Il se dégoûtait déjà lui-même, il n’avait pas besoin de dégoûter celle qu’il aimait en plus.

Sa respiration s’accélérait rien qu’à la pensée du moment où ils allaient redresser son lit. C’était comme si toute son oreille interne débloquait et que le monde entier se mettait à tourner alors que, au fond, rien ne bougeait. C’était un des symptômes qui lui faisait le plus peur parce qu’il savait que c’était quelque chose auquel il ne pourrait pas s’habituer. L’infirmière semblait sentir cette angoisse. Elle la voyait sur le visage de son patient et l'entendait à son souffle qui, en plus d'être encore un peu haletant de leur plaisir de plus tôt, était aussi légèrement saccadé par la peur.

- Bon… Je vais commencer par examiner vos brûlures alors ?

Mark opina doucement. Oui, il préférait. La douleur, pure et dure, comme celle qu’il pouvait ressentir quand elle retirait les bandages, nettoyait les plaies ou remettait les bandages, ça il pouvait le supporter. Serrer les dents, grogner un bon coup et c’était passé. Le vertige absolu et la nausée, c’était terrifiant et incontrôlable. Il devait complètement le subir sans aucun contrôle sur lui-même. C’était un genre de symptôme qui aurait pu le faire pleurer tant il avait du mal à le gérer.

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surprise et légèrement fuyante du regard, ça ne m'empêchait pas de trouver ce moment assez cocasse et drôle.
mais pas avec ce qu'elle demande par la suite, je le regarde un bref instant. oubliant presque la jouissance d'il y a quelques minutes, écoutant attentivement ce qu'elle compte encore lui faire subir. je souffle par le nez.
je sais qu'il n'aime pas que je sois là quand elle fait toutes les manipulations, et pourtant il fallait bien être là pour le soutenir, non ?
c'était la plus belle preuve d'amour que je pouvais faire, non ?
mais non, mark ne voulait pas que je reste près de lui dans cette épreuve, et je descends doucement du lit en lui embrassant la paume avant de sourire. « oui, je vais passer un coup de fil. » je vais en profiter pour appeler la pâtisserie et prendre des nouvelles d'andrew.
car dans toutes ces nouvelles, y en a qui se la coule douce à bora bora. « à tout de suite. » que je dis en posant un baiser sur son front.

en fermant la porte derrière moi, je sors mon téléphone pour composer le numéro de la boutique. et pendant que ça sonne, je traverse les couloirs pour descendre au rez-de-chaussée.
m'assurant que tout aille bien, ma cheffe me dit que le rush s'est bien passé et qu'ils sont maintenant au calme. bien. j'assure que je serai bientôt de retour... et je me demande encore comment je peux m'en dépatouiller avec mon second taff. j'en profite pour échanger avec andrew en rigolant. je me doutais qu'il le prendrait bien, mais pas avec autant de bons sentiments. on sent qu'il a été malmené ces derniers temps.
je prends nos cafés en soupirant, remontant les escaliers. je n'aimais pas spécialement les ascenseurs. je me demande s'il a fini par s'assoir. ce serait un pas de géant.
je m'arrête au bout du couloir en posant un des gobelets pour regarder si andrew m'a répondu, balançant mes cheveux en arrière.
mais ce n'est pas du tout ce que je crois... et la peur commence à m'envahir.

un appel. gros diego. je me mords la lèvre, j'ignore l'appel ?
mon cœur s'emballe, et je finis par répondre. « allô ? » un léger silence, et le son sifflant de sa voix enrouée par les longs cigares qu'il fume à longueur de journée m'arrache des frissons. « je sais que je suis pas venue depuis une semaine mais... » je me triture la lèvre avec les dents, incapable de trouver refuge. « quoi ? » je relève la tête, me retourne pour regarder derrière moi, puis de nouveau le couloir désert. « ne lui faites pas de mal. je vais venir. » que je dis en tremblant. « je vais venir, oui. » que je répète en reculant doucement vers la chambre de mon homme. « ce soir, oui. » j'aurais du me douter que les informations sur mark n'allait pas tarder à leur parvenir.
je tremble comme une feuille quand je raccroche. l'infirmière... ? et si ce n'en était pas une ?
je laisse tomber mon café au sol, laissant le second posé sur une chaise vide. je cours jusqu'à la porte que j'ouvre en trombe. « mark ? » je la regarde, je le regarde. « tout va bien ? » que je demande expressément, fermant la porte derrière moi en fronçant les sourcils.
la sueur sur le front, je m'approche de lui en ne quittant pas l'infirmière des yeux.



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Mark sourit doucement en regardant partir sa belle. Il était heureux qu’elle comprenait. Déjà être dans un état pareil devant l’infirmière n’était pas drôle mais alors devant celle pour qu’il voulait rester un peu séduisant… L’infirmière changea les bandages sous les grimaces de douleur de Mark. Mais encore une fois, ça ce n’était rien.

- On va essayer de se redresser maintenant, d’accord ?

Mark opina, en accrochant ses mains aux bras de son lit. Il inspira profondément et souffla avant que la jeune femme n’appuie sur le bout qui activaient la montée lente de son dossier. Les premiers centimètres passèrent sans encombres mais bientôt la tête commença à lui tourner, il vit la pièce tourner, sentit l’envie de vomir le prendre à la gorge et les yeux se remplir de larmes.

- A-Arrêtez s’il vous plaît…, souffla-t-il.

- On doit continuer un petit peu pour progresser.

Il se mit à pousser des râles haletants alors que ça devenait de pire en pire. Le lit s’arrêta mais la position était trop haute pour ce qu’il trouvait supportable. Il devait s’habituer disait-elle mais tout tournait si fort. Il s’accrochait comme il pouvait mais avait le sentiment de tomber. Sa peau était blafarde et son front couvert de sueur alors que les haut le coeur commençaient à secouer son corps meurtri.

- L-La bassine… V-vite… balbutia-t-il alors que l’infirmière lui tendit une bassine dans laquelle il vomit immédiatement, secoué de spasmes qui lui arrachaient des grognements de douleur, venant secouer ses côtes cassées.

Tout lui faisait mal, mais en plus tout continuait à tourner. Ayant vomi tout son saoul, il se rallongea en pleurant comme un enfant. C’était terrifiant d’avoir l’impression d’être en chute librre tout le temps. C’était comme si quelqu’un le torturait.

- L-Laissez moi… Redescendez-moi…J’vous en supplie… supplia-t-il en tremblant, les yeux pleins de larmes.

De l’extérieur, on aurait pu croire qu’elle le torturait mais elle ne faisait que son travail.

- Soit je vous redescends maintenant et nous aurons à faire cet exercice encore de nombreuses fois, soit on monte encore un peu et les progrès iront plus vite et vous aurez moins de fois à le faire. Qu’en pensez-vous ?

Mark la regarda avec les larmes aux yeux et opina comme pour lui dire de continuer la montée dans ce cas. Il devait être à 25 degré et ils devaient essayer de monter au moins à 30. Il ne pourrait pas sortir de l’hôpital tant qu’il ne montait pas à 45 degrés sans vomir de toute façon.

La montée reprit et Mark devint encore plus blême – si c’était possible. Il entendit vaguement entrer sa belle mais il était sur le point de tomber dans les pommes, luttant à tout prix pour rester conscient. Il avait encore envie de vomir mais elle le verrait et il la dégoûterait pour toujours. Il se mit à gémir, les larmes roulant sur ses joues. S’accrochant à la bassine par dessus laquelle il se redressa à nouveau, il se remit à vomir en hoquetant, se mettant à rugir de douleur mais aussi de rage contre lui-même. L'infirmière l'aida à tenir la bassine droite de peur qu'il la retourne, son équilibre semblant complètement bouleversé. Pourquoi est-ce que Aly était revenue ? Pourquoi avait-elle besoin de le voir dans cet état ?  

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à peine j'étais arrivée à son chevet qu'il se mettait à vomir et je fronce davantage les sourcils. « qu'est-ce qu'il a ? » que je demande à l'infirmière, suspicieuse. que ce soit le lit trop dressé, ou l'envie de le tuer ?  « redescendez-le. » que je lui intime, d'une voix forte et tranchante. une fois pas deux.
si je suis obligée de me répéter, je ferai le tour du lit pour lui éclater la tête dans le seau qu'elle tient dans les mains. on se toise un moment et ma poitrine se gonfle d'un air impatient. « il n'est pas en état, redescendez-le, dernière fois. » menaçante, j'amorce un mouvement pour la rejoindre et je pense que c'est ce qui lui donne envie de m'écouter. je pense. je ne fais qu'émettre l'hypothèse, je vois tout en rouge, en ce moment. surtout maintenant. le lit redescend en position allongée et je soupire.
ce n'est pas une saloperie de gros diego, ou alors elle est drôlement gentille. ce qui n'est pas dans les habitudes de gros diego et ses sbires.
je me détends légèrement alors qu'elle donne d'autres instructions à mark. lui donnant un verre d'eau, je m'assoie à côté de lui en regardant l'infirmière s'en aller, non sans me lancer un regard noir.
je me tiens l'arrête du nez en marmonnant. comment être sûre qu'il ne lui arrive rien ? en y allant, oui. mais entre temps ?
je ne suis qu'une escort, rien de plus. je suis matriarche, donc j'ai juste à rendre quelques comptes. c'est rien.
je vais pas mourir. hein ? je me passe une main sur le visage et me retourne vers mon homme. « ça va mieux ? » que je demande avec douceur, une fois que quelques minutes se sont écoulées.

annoncer que je retourne à l'hôtel ce soir, ça ne serait peut-être pas une très bonne idée. mais je n'avais pas trop le choix, il fallait bien que je règle ça.
et je ne voulais pas commencer cette histoire sérieuse avec un mensonge... il y en aurait sans doute, mais pas là. « je dois aller ... travailler. que j'annonce en tremblant, lui prenant la main. « je vais essayer de me défaire de ça, mais. » je serre sa main entre mes doigts, me concentrant pour ne pas mentir. « j'ai été menacée. » je rectifie. « tu as été menacé. » j'avale difficilement ma salive. « je vais essayer de trouver un arrangement pour partir. » je pose mes yeux sur lui, et essuie son front avec mon pouce. « je te promets que ça va bien se passer. » je pose mes lèvres contre sa joue, chassant une larme avec mon index. « ça va bien se passer. » que je chuchote contre lui, plus pour me rassurer que pour le rassurer lui.
même si je comprends l'inquiétude que je lis dans ses yeux. « je dois y aller bientôt, tu penses pouvoir me prendre dans tes bras ? » que je demande doucement en soulevant son bras valide pour me caler au creux de son épaule et me laisser mourir ici.
si je n'y vais pas, que se passera-t-il ?



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Mark avait l’impression qu’on l’avait accroché à une montagne russe et qu’on l’avait oublié là une nuit pour tourner en boucle pendant des heures. C’était d’autant plus douloureux de se dire que tout ça n’était que le sentiment qu’il avait parce qu’on avait un peu redressé son lit. Il entendit sa douce s’engueuler avec l’infirmière sans pourtant comprendre ce qui se disait, sa tête étant déjà retombée en arrière contre son oreiller. Ses yeux se révulsaient alors que le lit redescendait finalement dans une position qui lui était confortable.

Lentement, progressivement, il sentit ses esprits se reprendre et les voix des deux femmes s’éclaircirent. Il entendit vaguement ce que l’infirmière lui indiqua pour les médicaments et but ensuite au verre d’eau que lui proposa Alyson. Il la regarda avec gratitude avant de reposer sa tête sur l’oreiller.

- Désolé que t’aies eu à voir ça, soupira-t-il. Oui, ça va mieux, merci mon cœur…

Il ferma un peu les yeux, espérant pouvoir se reposer mais elle avait une annonce à lui faire. Aller travailler ? Sa main se serra sur celle de sa belle en fronçant les sourcils.

- Quoi ? Non… Non Aly, je peux pas te laisser faire ça. Pas tant que je suis pas en état de t’attendre dehors… ou de… je sais pas… Laisse-moi appeler Elijah d’abord.

Écoutant la suite de ses paroles, il ne peut qu’être plus inquiet encore.

- Si c’est moi qu’ils menacent c’est une chose mais toi…dit-il avec une voix de plus en plus étranglée par la rage et la peur simultanément.

Il ferma fort les yeux sous son baiser alors que la peur lui tordait le ventre. Il secoua la tête lorsqu’elle lui dit que tout allait bien se passer.

- N-Non… Tu ne peux pas me promettre ça, parce que tu ne peux pas vraiment le savoir… Je t’en supplie, laisse-moi arranger quelque chose avec Eli…Il faut trouver une solution… Tu ne peux pas aller là seule. Je vais crever de peur. Littéralement.

Ses yeux se remplissaient de larmes alors qu’elle venait s’allonger près de lui. Il referma son bras sur elle et la garda contre lui avec force, nichant son visage dans son cou. Il y laissa couler ses larmes de terreur avec abondance, terrifié à l’idée de la perdre ou de perdre leur bébé. Il frotta sa tête contre la sienne en serrant les dents.

- Je peux pas te perdre, tu comprends ça ? J’en suis incapable… murmura-t-il, les larmes dans la voix.

Elle n’irait nulle part sans qu’il n’ait un moyen de la protéger. Il ne le supporterait pas. Son téléphone était à portée de main mais le prendre voulait dire retirer son bras de sa belle, ce qui lui semblait impossible à l’instant, il avait besoin de la serrer de toutes ses forces contre lui, même si ça lui faisait mal. Plus rien n’importait que de sentir sa chaleur contre la sienne et leurs coeurs battant l’un contre l’autre.

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quand j'entends la voix tremblante de mon homme, ça ne m'aide pas à garder le contrôle sur mes émotions. ou bien ce sont les hormones ? déjà ? non. le savoir aussi inquiet ne m'aide pas à me donner le courage nécessaire pour aller voir gros diego.
mais que pouvait-il m'arriver ? me faire tabasser ? sans doute. mais si je venais avec quelqu'un, j'allais mourir. si c'était la police, ce serait pire. « mark... » que je dis en ayant un mal fou à parler tant le menton tremble. « je dois pourtant... » mais son discours me fait plus de mal que de bien.
je ne veux pas qu'il s'inquiète. c'est vrai que je ne prends pas toute la mesure d'être maintenant deux dans un seul corps, et deux à prendre des décisions.
j'en ai toujours fait qu'à ma tête, pourquoi ça changerait ?
parce qu'il pleure. parce qu'il m'aime. parce qu'il s'inquiète pour moi et de moi.
je ne voulais pas impliquer quelqu'un là dedans... j'avais déjà demander de l'aide à andrew qui avait dit qu'on pourrait mettre des restrictions à certaines personnes. mais on ne pouvait pas empêcher tout le monde de m'approcher.
j'avais besoin de sortir, de vivre, de faire vivre ma pâtisserie. qu'adviendra-t-il de ma boutique si je suis recluse chez moi ?

je pose ma tête contre lui, essayant de faire en sorte qu'il ne me serre pas trop fort contre lui pour ne pas réveiller des douleurs endormies par les anti-douleurs. « je vais rester. » que je dis finalement.
j'ai eu peur de refuser, peur qu'ils lui fassent quelque chose. « mais je veux rester là la nuit. » que je dis sans autre forme de cérémonie. s'il faut installer un lit dans le coin, ou même dormir debout ou assise, je le ferai. « ton ami doit avoir autre chose à faire que s'occuper de moi. » et de ma sécurité. j'ai été de mon plein gré là dedans, à moi d'en sortir comme une grande. « ou tu me laisses y aller, et je reviens en vie. » que je dis.
car m'inquiéter tous les jours que l'on vienne le tuer, c'était moins viable encore. il n'était pas en état de me sortir de là, de me soutenir, de m'aider... et même s'il l'avait été, je ne l'aurais jamais accepté. « je vais revenir. » que je dis doucement, en quittant ses bras. « ok ? »
je lui embrasse le front, la joue. je sens sa main contre moi, malgré son haleine de chacal, je l'embrasse longuement avant de fuir assez loin pour qu'il ne me rattrape pas. « je t'écris, d'accord ? » quand ce sera fini, on sera peut-être libres. « je. je dois le faire. » que je dis en posant les mains sur mon cœur. ne surtout pas lui dire je t'aime, aurevoir... ce serait comme dire adieu.

ne pas écouter, ne rien écouter. même s'il crie, ne te retourne pas, aly.
je ferme la porte et quand je passe là où j'ai fait tomber le café, il n'y a plus rien. je me retourne pour voir s'il y a une femme de ménage, mais rien.
je baisse les yeux sur mon téléphone. un dernier message à andrew.
j'ai le cœur qui bat si vite que j'ai l'impression que je vais le vomir. mais j'ai plus le choix.
à choisir entre moi et mark, ce sera toujours mark. malgré le bébé, malgré ma vie.
c'est lui en premier, le reste du monde après.

et je m'évanouis hors de l'hôpital, appelant le premier taxi, rentrant chez moi... pour affronter les ténèbres.
mourir ou vivre, ce sera qu'une question de chance.


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