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dont let the story repeat itself.
★ ─ w/ @Mark Underhill
je ne réagis pas tout de suite quand il exprime cette révélation que j'avais faite. de ce souvenir ancré quand j'avais fait une crise de jalousie dissimulée sous un potentiel égoïsme qui n'en était pas, je m'inquiétais de le savoir avec une autre femme. de l'arracher aux bras d'une de ses filles qui pleureront de le savoir pris dans une relation somme toute étrange avec la plus belle femme du monde.
mais pour qu'il en parle et s'en souvienne avec toutes les épreuves qu'il a du enduré, c'est qu'il a bel et bien été touché quelque part. que je lui ai fait peur ou qu'il a commencé à percuté que quelque chose changeait entre nous. et c'était tant mieux. tant mieux qu'il comprenne seul, tant mieux que je n'ai rien à expliquer. qu'il soit donc plus simple qu'il arrive à lire entre les lignes, interprète mes mouvements et mes silences.
en vérité, je n'ai même pas besoin de lui répondre, il sait très bien que j'ai été jalouse. possessive... mais surtout inquiète. il savait au fond... que je n'étais pas ce fort caractère, de cette femme d'apparence sûre d'elle qui finalement se révèle aussi fragile que de la porcelaine.
non, je préfère porter le sujet sur camille. cette fille qu'il a eu très jeune et qui allait, en quelque sorte, faire parti de ma vie.
d'un côté, j'entends parfaitement l'histoire qu'il me raconte, même si je ressens une pointe de jalousie quand il a encore toutes les émotions pour son ex. ex qui remonte à bien loin maintenant, les sentiments doivent être morts dans l’œuf. et si ce n'est pas le cas, je m'en occuperai.
la demander en mariage, j'ai un frisson d'horreur et je me colle un peu plus contre lui pour chercher la chaleur qu'il m'enlevait de ses histoires difficiles à entendre. de cette vie dans laquelle il aurait eu tout pour être heureux, je me retrouvais à reconstruire un passé qui l'avait détruit autant que le mien.
est-ce cette similitude qu'on a trouvé en silence et qui nous a autant donné envie de vivre pour l'autre, tout à coup ?
j'écoute attentivement, les yeux dans le vague. à croire que la contraception c'est pas trop son truc, j'esquisse un sourire. en espérant qu'on découvre pas d'enfants de lui ailleurs, alors.
puis le glas tombe, de ce détournement de mineur. pourtant trois ans de différence n'aurait rien fait à la justice. il était pas vraiment majeur, ici aux états-unis la majorité était à vingt-et-un ans. c'est étonnant qu'il se soit laissé croire du contraire, mais je ne préfère pas relever. la plaie est assez profonde sans que j'ai à y mettre un coup d'épée de plus.
camille a donc souffert d'un abandon, et vécu loin de ses parents biologiques. et maintenant, elle était de retour dans la vie de son père, cherchant explication et un futur avec un homme qu'elle n'a pas pu connaître, dont l'exemple manquera.
pas sûr qu'elle apprécie d'apprendre qu'elle va être une grande soeur à son âge, mais soit.
les tempêtes s'affrontent toutes, à nous de savoir mener la barque sans la voir couler.
et je le comprends que trop bien, ce sentiment de vouloir tout voir mort, des flammes qui dansent autour de soi, des méandres sortirait le cerbère pour voler nos âmes et détruire le peu d'amour propre qui nous maintenait légèrement en vie.
je le comprends... cette image m'a hantée si longtemps, que même encore aujourd'hui, j'ai l'impression que la mort vient m'étrangler dans mes rêves, de ces terreurs nocturnes qui n'en finissent pas.
il finit de parler, je sens l'émotion qui fait toujours tremblé sa voix. c'est rare de le voir si fébrile. dans d'autres cas, j'aurais pu le trouver faible d'esprit... dans celui-ci, j'ai surtout à penser qu'il est fort et courageux.
je ne sais pas quoi dire. si ce n'est que je suis désolée. mais désolée de quoi finalement. « si elle est revenue et qu'elle cherche à te connaître, si elle est venue quand tu as ton accident... c'est qu'en soi, elle t'a déjà plus ou moins pardonner. » que je dis en jouant avec un pan de sa chemise d'hôpital. « elle s'est présentée comme étant ta fille à l'accueil, avec entrain et une... certaine fierté. » le regard toujours dans le vague, je me souviens que l'avoir ainsi découvert avait failli me faire évanouir.
maintenant, je me demande si c'était pas à cause du choc, des émotions et de ce truc qui allait pousser dans mon bide. « tu vas lui dire ? » que je demande en relevant la tête pour le regarder. « pour nous ? »
est-ce qu'elle était vraiment prête à l'accepter ? après avoir retrouvé son père, accepté une nouvelle famille allait être une épreuve difficile à surmonter. et je la comprends. si bien. si fort. car si elle cherche désespérément à retrouver son père, au fond, je cherche encore et toujours celui de mon enfance. celui qui ne buvait pas, et ne frappait pas ses enfants...
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oui, camille allait être une épreuve. mais je suppose que l'épreuve c'est plus à elle de l'affronter. à camille d'accepter le passé et de construire le futur... et je ne serai personne pour lui en vouloir de ne pas y arriver. même à hauteur de mes trente-trois années, je ne suis pas foutue d'y arriver.
et puis, s'il faut se battre pour la secouer... on est tombé sur la bonne championne. je n'aurais sans doute pas les mots, ni même la sympathie nécessaire pour me faire apprécier... mais je saurais rendre justice et gloire à l'homme qui me berce actuellement, de mots, de vérités et de promesses.
et je ne mentais pas sur le fond, pour moi camille avait amorcé un processus de pardon, qui tarderait mais qui était tout de même enclenché. c'était à lui de faire les efforts nécessaires pour réussir à lui faire accepter sa vérité. difficile, et je ne souhaite pas être à sa place... pour rien au monde.
en soi, j'ai mal au cœur pour elle autant que pour lui. mais qu'elle ne m'appelle pas belle-maman ou maman tout court. aly c'est très bien. aucunement le besoin d'être copines, juste cordiales et on sera bien.
c'est leur relation, je n'ai rien à voir là-dedans. alors il n'y a aucun risque qu'elle vienne y gâcher quoi que ce soit. je serai là pour le soutenir et l'épauler au besoin, de ces crises d'adolescentes qu'elle n'a pas eu le temps de lui faire.
il aura une vision plus juste de ce qu'adviendra de ce truc là. « il n'y a pas de raison pour qu'elle m'embête, moi. » que je dis en souriant, taquine. « toi, par contre... »
notre histoire, et je hausse un sourcil. aimer l'idée, c'est un fait pas une idée mais je souris malgré moi, c'est vrai qu'on a pas mis de mots sur nous.
mais est-ce qu'on a vraiment besoin de cette mise au point quand tout semble si clair et s'imbriquer parfaitement ?
non, je pense qu'on sait très bien tous les deux ce qu'on est. et l'avouer rendrait les choses plus formelles... autant vivre comme on l'a toujours fait. unique, ensemble... sans mots pour ne pas avoir l'impression de vivre dans une cage.
si je me suis donnée à lui dans mon entièreté, espérant, rêvant même, qu'il fasse la même, c'est parce que nous avons la liberté de le faire, et non parce qu'on y a posé de quelconque mot et j'aime l'idée. cette idée là.
puis vient le moment de parler de parents, de famille. « tu risques pas de les rencontrer de mon côté non plus. pas de diner avec les beaux parents, c'est déjà bien. » que je dis comme si je cochais des croix dans une liste de choses qui pouvaient me rebuter. je souris. « tu devras rencontrer mes frangins et mes deux amis, c'est eux... ma famille. » que je dis en haussant les épaules.
je fixe un nouveau point, le regard dans le vague. c'est vrai qu'il a connu l'aventure une fois... moi, c'est tout nouveau et je suis pas sûre d'avoir les épaules pour affronter ça. pas seule.
rien que de penser qu'un truc puisse sortir de moi, ça me débecte presque. de penser devoir lui montrer comment vivre, rire... s'ouvrir au monde. lui donne de l'amour, et réussir à me faire passer au dernier plan, moi qui avais tendance à me faire passer en priorité. c'est compliqué tout ces changements.
et je l'écoute qui a encore l'émotion dans la voix. « tu vas finir par réhydrater la planète entière, si tu continues. » que je dis en riant doucement avant d'être coupée. nette. comme s'il m'avait brûlé la peau de sa cigarette. comme s'il avait ouvert une fenêtre sur une tempête de glace qui venait me transpercer la gorge. « mon... ventre... rond ? »
la modification de mon corps. grossir. changer. mes muscles se contractent. non, mon dieu. moi qui refuse de manger tant de calories par jour pour éviter de voir le moindre changement sur mon corps, refusant les hormones des contraceptifs ou les pilules minceurs à la con. « je vais être immonde, tu veux dire. » me réfugiant contre lui, les épaules secouées d'une peur silencieuse qui fait doucement couler les larmes sur son lit.
immonde, difforme... il ne voudra plus jamais me regarder comme il me regardait. trop changer. mon corps ne reviendra jamais comme il est... comme il était.
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la douleur était surement palpable dans la pièce. oui, je sentais que l'aura n'était plus la même.
j'arrivais pas à me réjouir uniquement d'être présentement sur la pente du changement. tout changeait. absolument tout.
ma vie, sa vie... ma vision des choses. et même mon corps allait devoir subir des modifications. on ne parlait plus de la méchante petite aiguille... mais bien d'un corps en mouvement qui allait craqueler ma peau de lait. faire naître des traces indélébiles sur la peau.
j'allais grossir, devenir quelqu'un d'autre que celle que je me suis évertuée à construire de toutes pièces. de ce corps jusqu'à l'esprit.
de ce parfait contrôle sur mon monde, mon espace, mon temps... ma propre évolution. et tout partait à vau-l'eau parce qu'il y avait en moi quelque chose qui allait prendre plus de place.
ce bout de nous qui allait devoir avoir une place plus importante dans mon esprit que cette reconstruction non achevée. est-ce que je dois rappeler avoir réussi à trouver la solution à mon traumatisme en octobre ? cette même solution qui résultait de saccager la vie de chacun, de démonter couple et vie de famille.
de cette ascension vers les cieux de la mafia pour devenir matriarche du réseau escortisme et prostitution ?
est-ce qu'on peut seulement imaginer dans quel pétrin, je me suis mise ?
il a beau être rassurant, je reste recroquevillée contre lui. assumer, dire ? il sait parfaitement dans quoi je traine la nuit. pourquoi je fuis parfois le soir. quel compte je dois rendre... et me savoir enceinte, c'est mettre en péril ma vie, celle de l'enfant même pas né et celle de mon homme.
fuir. c'est la première chose qui me vient à l'esprit quand j'y pense. fuir, dans un pays loin.
c'est marrant, n'est-ce pas ? de penser à la fuite avant l'avortement. c'est qu'au fond j'y tiens. je me passe une main sur le visage alors que je me sens transportée vers ses lèvres. puis la suite, toujours aussi enivrante d'un bonheur incommensurable.
un tel bonheur auquel je n'ai pas le droit... mon dieu, c'est moi où il fait froid tout à coup ?
respire, aly. je ferme les yeux alors qu'un baiser s'échoue sur ma joue. « mark. » que je dis doucement, n'oubliant pas les promesses de bichonnage et autres gâteries du genre. « je ne suis pas aussi libre qu'on le pense. »
car j'ai des obligations, et malgré cet aspect dangereux, et enivrant d'une certaine manière, j'étais morte de trouille à l'idée de finir avec une balle dans le bide... voire dans la tête. « je suis pas juste escort. » je me mords la lèvre.
on en a pas assez de révéler des choses, hein ?
à croire qu'avoir un gosse, ça délie les langues. « je veux vivre avec toi, mark. » je fronce les sourcils, essayant de trouver les mots juste, touche mon ventre malgré moi, me triture la lèvre de mon autre main, les yeux fatigués par les pleurs. « pour une fois dans ma vie, j'ai envie de tout laisser tomber pour quelqu'un. et ce quelqu'un, c'est toi. » mais. car il y a toujours un mais. « mais je suis rattachée à un réseau qui est bien plus fort que moi... et auquel je ne peux pas faire faux bond sans conséquence. » dramatique, sans doute.
j'en ai vu des gens disparaitre, mourir... menacés de mort. pas plus tard qu'il y a un mois alors que j'ai tout fait pour qu'un jeune homme ne quitte pas l'hôtel sans nous rejoindre... mais il l'a fait. une balle en pleine tête dans cette ruelle. et avec l'obligation de regarder ce que je n'avais réussi à obtenir. ils rejetaient la faute des morts sur moi... je n'étais pas assez convaincante. fallyn avait disparu... je n'avais plus rien à faire là dedans.
mais je ne pouvais pas simplement claquer la porte. « tu vois ? immonde. »
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★ ─ w/ @Mark Underhill
d'un côté, j'étais plus apaisée par ses mots et cette envie de s'en sortir que par les actes ou les promesses.
cette volonté de rester avec moi malgré mes erreurs, mes faux pas... mes travers, ma débauche. il me pardonnait tout, et voulait surtout que tout ça reste derrière moi. « qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un homme toi ? » parce que si on parle de karma, il est chelou.
j'ai tout fait de travers, pas du tout marcher dans les bonnes cases. et pourtant, j'avais la chance de pouvoir tout réparer. enfin presque.
j'avais la chance de prouver que je n'étais peut être pas ce démon que je me plaisais à jouer ces derniers mois. une chance de vivre des rêves que je croyais impossible... comme de cette folle jeunesse que mark a su me faire vivre en quelques temps. me rendant belle, forte, jeune... me laissant le loisir de découvrir mon corps avec lui. avant de tomber en amour pour ses grands yeux ténébreux et d'oublier le reste du monde.
de tomber amoureuse pour la première fois.
et d'accepter de me donner.
c'était inconcevable pour moi, d'imaginer qu'on puisse me trouver un autre intérêt que celui de femme sexuelle.
je soupire doucement alors qu'il pose un baiser sur ma tempe. il fallait réfléchir posément, qu'il ait des dettes ne servent à rien, qu'il se batte... il perdrait même si je ne doute pas qu'il casse la gueule à quelques uns. et travailler pour eux reviendrait à nous mettre en danger. « ton ami... euh. elijah je crois ? » que je demande, peu sûre du prénom que j'avais retenu. « il est dans la police, non ? » je me redresse doucement pour le regarder dans les yeux. « je peux faire la taupe. j'ai un portable rempli d'infos sur le réseau... si je coopère, je peux peut être éviter la prison, non ? »
en vrai, je n'en avais aucune idée.
de base, je comptais finir mes jours comme une sale souillon. ou mourir le crâne ouvert parce que je serai trop vieille pour être intéressante.
j'étais loin d'imaginer que l'amour viendrait frapper à la porte. « ou sinon faut que je fasse jouer mes liens. » monter de l'un à l'un, jusqu'en haut. obtenir grâce. mais ça c'est comme espérer que le père noël passe... ça n'arrivera jamais.
je pose doucement les lèvres contre celle de mon homme, fermant les yeux pour mieux me l'approprier. au diable les tuyaux, au diable ce qui passe sous son nez.
je l'embrasse une seconde fois plus passionnément, et une troisième fois où ma langue vient passer la barrière de ses lèvres pour venir rencontrer sa jumelle.
je donnerai n'importe quoi pour qu'il me fasse l'amour ici, mais je pense qu'il aurait plus mal que de plaisir. ce n'était peut être pas le but de la manœuvre.
je voulais seulement oublier les tracas, de ces petits moments qu'on aura à penser à tout ce merdier.
l'endroit où vivre, de quoi vivre... comment vivre. définir un nous qui n'est déjà plus deux, mais trois.
aspirer son âme pour ne rien regretter. savoir que l'endroit où je serai le plus en sécurité c'est bien près de lui. « je t'aime. » que je dis en me déliant de lui. encore. toujours... je ne l'ai jamais dit, ni à voix haute ni à voix basse. je ne l'ai même jamais pensé, peut être pour mes frères et sœurs, uniquement. et c'est un amour bien différent. « et j'ai envie de toi. » que je dis en me pinçant les lèvres pour ne pas rire. « mais je vais m'abstenir hein ? » que je dis en tirant légèrement sur un tube.
je l'embrasse à nouveau, pose mon front contre le sien. « je suis fatiguée et pourtant... j'ai l'impression que je serai capable de déplacer des montagnes pour toi. pour... nous. » c'était toujours étrange à dire. mais si plaisant.
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★ ─ w/ @Mark Underhill
nous venions de tout nous dire. j'espère qu'il n'y aurait pas plus de surprise. c'était déjà bien trop angoissant de se dire que tout pouvait partir à vau l'eau, rien qu'en claquant des doigts.
je risquais ma vie pour fonder cette chose que j'ai toujours refusé de voir naître un jour de mes bâtisses. et pourtant, j'étais prête à tout donner à cet homme... jusqu'à mes peurs, jusqu'à ma vie.
je soupire doucement quand il dit qu'il en parlera à elijah. j'espérais qu'il serait capable de m'apporter quelques réponses, des solutions... sinon, je devrais faire ce que j'ai à faire.
me salir les mains ? est-ce qu'il est dur de tirer sur quelqu'un sans trembler ? sans doute. est-ce que je m'imagine le faire ? depuis toujours.
puis cette histoire de prison... décidément. à croire qu'il ait fallu l'annonce de cette grossesse pour me rendre compte de tous les mauvais choix.
pourtant, sans ces choix là... je ne serais plus en vie, je ne serais pas qui je suis. j'aurais pas pu protéger ce qui avait été brisé et qui se reconstruisait dans l'ombre. sans cette folie qui m'a prise l'âme, je n'aurais jamais rencontré mark.
alors en soi, est-ce que ce n'était que des mauvais choix ? est-ce qu'il est pas plus juste de penser que les bons sont à venir ?
je me redresse, le regarde avec un peu trop d'amour.
c'est si facile de lui glisse ces mots à l'oreille, lui faire comprendre que finalement... de cette relation qu'on voulait libre, elle en est devenue naturellement exclusive. c'est idiot, un peu enfantin. mais au final, ça rend drôlement vivant.
avec une pointe d'anxiété, parce que je ne voulais pas non plus souffrir... ni être désabusée par la situation. au fond, mark et moi nous ne nous connaissions pas de puis longtemps. les masques tombent, d'autres se forgent.
mais j'ai envie d'y croire. j'ai envie de donner cette chance à la vie de me prouver que j'ai vécu le pire et que le meilleur reste à venir.
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