Brunch du dimanche • Daryl & Dimitri

❝ Brunch du dimanche ❞
Aubrey & Daryl & Dimitri

Je discute avec le père d'Aubrey. Je lui explique ce que je fais comme étude et je lui dis également que je gère la société familiale. Je ne préfère pas lui parler de la mort de mon père parce que Aubrey n'est pas au courant. On ne se connaît pas autant en détail encore. Elle sait que je viens de Washington, malgré une naissance à Londres et maintenant son père aussi le sait. On s'installe à table et j'ai hâte de pouvoir goûter à tout cela. Sauf qu'avant de pouvoir s'attaquer à ça, son père vient à nous montrer un petit sachet avec quelques cachets dedans. Putain. Merde. C'est ma réserve que sa fille m'a prit. Je me sens pas bien d'un coup là. Aubrey est à côté de moi et je jette un rapide coup d'oeil vers elle, alors que discrètement et sous la table, je cherche sa main. Oui je crois que j'ai besoin de sentir sa présence à l'heure actuelle. J'allais dire quelque chose. J'ouvre même la bouche alors que la jeune femme prend la parole en premier en disant qu'il s'agit bien de l'ectasy mais qu'elle n'a pas recommencé à vendre. Qui ? Que ? Quoi ? Je tourne le regard vers elle. Bon on en reparlera plus tard je pense. Et je suis tellement sous le choc qu'une nouvelle fois Aubrey prend la parole. Je sers sa main dans la mienne alors que c'est à mon tour de parler. Après tout cette drogue c'est la mienne ou du moins ça l'était. " Je suis désolé Monsieur Nicholson, n'en voulez pas à votre fille, c'est ma faute et entièrement de la mienne et je comprends que vous vouliez que je parte maintenant... " Après tout je dois m'écraser. Aubrey a de la drogue dans sa chambre par ma faute. " Je vais être honnête avec vous... J'ai vécu les attentats d'il y a un an, j'ai pris une balle à l'épaule et à la poitrine, j'ai failli y passer... Les médecins m'ont mis sous anti douleur et somnifères... " Ok ça n'explique pas l'ectasy, mais ça va venir. " Et j'en suis tombé accro... Dernièrement ce n'était pas suffisant donc oui j'ai pris ces cachets. " Que je dis en désignant le sachet de drogue qu'il avait dans la main quelques secondes plus tôt. " Votre fille m'a aidé à réagir et elle a prit mon stock... Je suis désolé. " Je ne sais plus où me placer en réalité. Je me sens tellement mal. Vis à vis de lui mais aussi vis à vis d'Aubrey. " Je devrais peut être partir... "

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ils avaient une seule chance de dire la vérité. sans quoi, c'était surement une explosion de colère qui allait se déverser sur notre douce journée.
aubrey savait très bien de quoi j'étais capable sous la couleur, les muscles ne me servaient pas à frapper ou à impressionner, c'était que mon image. une image que j'aimais refléter, c'est vrai mais j'avais plus d'impact psychologique qu'un réel besoin de me défouler physiquement.
j'avais cette rationalité présente et l'impulsivité ne faisait pas parti de mon vocabulaire.
je porte mon regard, dans un premier temps, sur ma fille qui commence par cette phrase qui rassure mon cœur mais joue sur un sentiment de culpabilité que je ne peux pas ressentir présentement.
elle avoue tout, et dans son regard je ne descelle que la peur que je m'en prenne à dimitri. ce farouche besoin de le protéger d'une addiction qu'elle ne connait que trop bien.
en soi, je reconnais bien ma fille dans cette action. ce cœur qui semble si difficile à conquérir est bien plus pourvu d'amour qu'on ne le pense. bien plus fragile que le laisse entendre sa carapace.
et doucement, mon regard se porte sur dimitri qui daigne prendre la parole, sachant surement qu'il est plus judicieux de dire la vérité.
je fronce légèrement les sourcils en entendant parler d'attentats. je ne sais que trop bien le malheur qui s'est abattu sur cette ville, ce triste jour. je hoche légèrement la tête en le laissant continuer, sans rien interrompre des révélations dites.
quand il parle d'elle, y a un respect que je perçois, grandissant mais pas que. leurs regards ne trompent pas le vieux père que je suis devenu.

je le regarde un moment, annonçant son départ de ma table. « surement pas, mon garçon. » que je dis en lui donnant une tape sur le dos avec un sourire franc. « y a de quoi manger pour deux jours là. » riant doucement, je reprends le sachet que je fourre dans ma poche. « vous allez me donner le stock qui dort je-ne-sais-où, et ce que j'en fais ne vous regardera pas. » que j'annonce un peu sévèrement.
surtout parce que je ne voulais pas laisser ça entre les mains de ma fille ni qu'on pense d'elle du mal pour une maladresse. alors qu'il y a clairement un sentiment d'amour et de confiance entre les deux. « bon, on peut bruncher maintenant ? » que je demande en prenant mes couverts. « dis moi, dimitri, est-ce que tu aimes... les licornes ? » haussant les sourcils, plus amusé que réellement sérieux.
il était tant de les laisser respirer.
une vérité, une confiance... c'est tout ce que je demandais.

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Brunch du dimanche

Après la violence et la terreur à chaque moment, j'ai eu la chance de tomber sur un père clément. Un homme à l'écoute et protecteur. Quelqu'un qui ferait tous pour ses enfants sans jamais les étouffer. Car même s’il me fait honte par moment, même si sa curiosité me gêne, alors que j'en fais tout autant, il m'a sauvé et il a su m'aimé quand j'en avais besoin. Et il sera toujours ma famille, même six pieds sous terre. Je sens la main de Dimitri venir joindre la mienne sous la table. Il cherche du réconfort et je la serre à mon tour en caressant le dessus de sa paume avec mon pouce. Il se livre à mon père bien plus que je ne l'imaginais. Peut-être que chez les Nicholson nous avons une oreille qui permet la confidence. Un accueil chaleureux qui donne envie de rester. Et je compte bien mettre mes menaces à profit. Je ne compte pas abandonner Dimiti, car il ne sait même pas encore à quel point il compte pour moi. Je le vois qu'il essaie de se défiler vers la porte de sortie. Je retiens sa main malgré moi et mon père me fait le plus beau cadeau. La tension sur mes épaules s’affaisse et un sourire en coin revient quand il frappe son épaule. Daryl a sans doute compris que je tenais à Dimitri dans ma vie. Je suis contente de ne pas commencer ce combat qui m'aurait fait bien plus de mal que je n'ose le croire. Je lâche même un rire, lorsqu'il parle de la quantité de nourriture c'est vrai que je n'y suis pas aller de main morte. «Je te donne ça après le repas.» J'étais soulagé en fait de voir le stock disparaitre ma chambre. J'avais souvent peur de mes instincts et de me penchant pour les délits qui ne sommeillait jamais bien loin. Je me lève aussitôt pour déposer les dernières assiettes sur la table avant de déposer un baiser rapide sur la joue de mon paternel. Une brève marque d'amour sans parole pour le remercier. Et elles étaient si rares qu'il comprendrait à quel point j'étais contente que l'interrogatoire soit fini et qu'il accepte Dimitri. «Servez-vous, moi j'ai faim je vous attends pas.» Je soupire au désespoir. «AH! il y a clairement mieux dans ce monde que les foutus licornes.» Mais ces êtres féeriques devancent le sujet de discussion lourd abordé plutôt sans problème, alors je m'avoue vaincu pour cette fois en mangeant jusqu'à ce qu'on me ventre explose.

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❝ Brunch du dimanche ❞
Aubrey & Daryl & Dimitri

Je cherche la main de la jeune femme sous la table pour pouvoir recevoir un peu de courage pour affronter la conversation avec son père. C'est compliqué, mais je sors tout. Je me confie vraiment. Et d'ailleurs cet épisode sur les attentats, même Aubrey ne le sait pas. Elle ne sait pas que je suis passé pas loin de la mort. Mais oui. J'ai failli y rester. Mon coeur s'est quand même arrêté pendant l'opération. Donc oui ils m'ont administré des anti douleur et somnifères pour m'aider à dormir. Et j'en suis tombé accro. Je suis honnête avec lui. Je n'ai pas envie de mentir. Ca ne sert à rien. Donc je me lâche, mais à la fin, me sentant vraiment mal à l'aise de tout ça, je décide de leur dire que je ferais mieux d'y aller. Je me suis même levé mais Aubrey retenait ma main et son père vient à m'empêcher de partir, me donnant même une tape sur l'épaule. " Merci. " Merci de me comprendre et de me laisser rester. Je n'avais pas vraiment envie de partir sur une mauvaise note. Parce que je sais que ça poserait peut être problème si je veux continuer de voir Aubrey. Je n'ai pas envie que son père me déteste. Et je sais pas il a l'air de comprendre. Donc je me rassois à ma place et je fais comme eux, je me sers. Ca m'a l'air tellement bon. Je prends ensuite une gorgée de ma bière et c'est à ce moment là que son père se décide à me demander ce que je pense des licornes. J'ai failli tout recracher alors que je me retiens de rire. Il est sérieux. Je jette un coup d'oeil à Aubrey. " Euh... J'ai pas vraiment d'avis sur les licornes... Mais ma fille les adorent, je lui en ai acheté une. " Ah ouai oups j'ai oublié de préciser que j'ai une fille. " Et sinon vous faites quoi dans la vie ? Aubrey ne me l'a pas dis. " Je fais la conversation et j'essaye aussi d'en apprendre un peu sur lui. Après tout ce brunch sert aussi à ça non ? Je ne dois pas être le sujet de conversation central.

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l'atmosphère devenait tout à coup bien plus légère. je leur avais donner la chance de s'expliquer honnêtement et personne n'a pris le temps de réfléchir à la seconde option. la vérité est le remède à tout. et par chance, j'étais compréhensif, surtout sur ce sujet en particulier.
les souvenirs plein la tête de ma fille découverte plongée dedans, retombant à chaque fois que je tournais les yeux ailleurs. le déclic il ne pourra l'avoir que seul et avec beaucoup d'amour.
les attentats ont pourri la vie de nombreuses personnes, notamment les personnes blessées. j'étais en mission, mais mes filles étaient à boston à ce moment là, j'ai eu la pire frousse de ma vie, mais au final aucune des deux n'étaient présentes.
la chance continuait finalement de les couver, et j'étais bien là décider à ce que ça dure jusqu'à la fin de mes jours.
et la drogue, j'en fais mon affaire. certaines personnes du cartel du fbi seront ravis.

alors on se sert, on discute de choses bien plus légère. enfin, mon sujet de prédilection : les licornes. posant ma fourchette dans un morceau de bacon que j'enfourne alors qu'aubrey semble râler, mais ne pas écouter les gens qui n'apprécient pas les licornes à leur juste valeur.
je plisse doucement les yeux, attendant la réponse de mon hypothétique gendre. oui, je sais, la charrue avant les bœufs. je manque de m'étrangler quand il parle de sa fille, et je tousse en tapant sur la table, faisant vibrer les couverts. prenant un verre pour faire passer le bacon passé de travers. « oh pardon. » que je dis en toussant un peu, tapant mon torse pour faire passer le morceau. « on va bien s'entendre alors. » que je dis en riant doucement.
il enchaine sur ce que je fais dans la vie et je hausse un sourcil en regardant ma fille. « t'es pas fière que ton papa bosse où t'étudies ? » que je demande en pinçant les lèvres, pour ne pas rire. « je suis prof' d'informatique à harvard et je bosse comme consultant au fbi, j'ai pris ma retraite militaire. » que je dis en secouant la tête, continuant de manger. « je savais pas quoi faire, c'est sa sœur qui m'a dit que prof ce serait cool, tu penses bien qu'il y en a une qui a tiré la tronche quand j'ai été accepté. » faisant un signe de tête en direction d'aubrey. « quel âge a ta fille ? je peux lui donner des petits trucs, j'ai une caisse rempli de licornes que j'utilise pas. » je regarde ma fille. « on refuse que je pose mes licornes un peu partout dans l'appartement. » je pointe ma fourchette sur aubrey. « tu sais que quand je serai vieux et seul, y en aura partout hein ? »

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Daryl Nicholson, Dimitri A. Marriott-W & Aubrey Nicholson

Brunch du dimanche

Moi qui ai toujours eu la fâcheuse habitude de dire ce que je fais de mes soirées et de sortir de l'appartement en lançant un simple au revoir, j'avais hormis de dire que je gardais la fille de Dimitri de temps à autre. Je me retenais de ne pas rire la bouche pleine de gaufre en voyant mon père s'étouffer. Je mets ma main devant ma bouche, les larmes un peu au bord des yeux. Mais je suis de nouveau le sujet pendant un moment. Il est vrai que je me vantais rarement d'avoir mon père à Harvard. Je l'aimais de tout mon coeur, mais il avait tendance à me faire honte par moment et je le forçais donc à s'impliquer dans mon club. «Dépend des jours.» dis-je en grimaçant en l'imaginant se balader avec ses t-shirt licorne dans tout Harvard. Je l'écoute dire sa réponse en posant ma main près de visage en la refermant plusieurs fois comme une pince. «Blahblah.» C'est vrai que je ne lui aurais jamais proposé de faire ce travail. Pour moi il resterait toujours un agent du FBI. Et franchement ses listes d'élèves étaient franchement moins intéressantes que ces dossiers de police. Et ma curiosité était totalement déçu de ce changement radical. Je vois sa fourchette arriver à deux pouces de mon visage et je la pousse doucement en faisant filer la mienne vers son assiette pour lui voler une partie de son jambon. «Sa fille n'a pas besoin de licornes elle a la meilleure des baby sitter.» dis-je en me vantant légèrement. «Et JE refuse parce que ça ne va pas du tout avec la déco. Tes licornes vont tout gâcher même si Lydia approuverait. » Ma petite soeur, mon petit rayon de soleil ne vit que pour les couleurs. «Tu feras ce que tu veux, mais tant que je serai là, tu peux dire adieu à ton château plein de licornes.» dis-je avec un grand sourire. «Un ancien militaire qui se prend pour une princesse. Parfois je comprends pas comment j'ai fait pour survivre.» Je lui tape doucement le bras en continuant de sourire à pleine dents avant de retourner à mon assiette. Je me demande si Dimitri va survivre à notre famille excentrique. Et j'espère que ça sera le cas.

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❝ Brunch du dimanche ❞
Aubrey & Daryl & Dimitri

Finalement l'atmosphère se détend après les vérités concernant la drogue présente dans la chambre d'Aubrey. Il était préférable qu'on dise la vérité sinon on aurait pu avoir des problèmes et clairement je n'en avais pas envie. Je veux pas avoir de problème avec son père non plus. Donc la vérité. Et c'est passé. J'ai bien cru que j'allais quitter ce brunch, mais ils me disent tous les deux de rester et ça me fait plaisir. Au moins son père comprend et ne veut pas me jeter à la porte. Heureusement. Et sous ses airs de monsieur muscle, il vient quand même à me parler de licorne et je ne peux m'empêcher de rire. Des licornes, sérieusement ? J'ai même jeté un coup d'oeil à Aubrey comme pour savoir si son père était sérieux mais apparemment oui, alors je vais lui répondre sincèrement et je lui parle de ma fille, en croyant qu'Aubrey lui en aurait parlé. Mais vu sa réaction, il ne devait sûrement pas être au courant. Je le questionne ensuite sur sa métier et j'apprends qu'il est professeur d'informatique sur Harvard. Mais qu'avant il était dans le fbi. " Oui je me doute qu'elle doit pas être ravi de vous savoir là bas. " Je souris amusé en regardant Aubrey. Oui je me détend un peu. Après tout la conversation stressante est passée. Maintenant c'est plus détendu et je préfère ça. Il me pose des questions sur ma fille, me demandant s'il pouvait me donner une caisse remplie de licorne et rien que d'imaginer, j'ai envie de rire. Et apparemment AUbrey n'a pas l'air d'apprécier les licornes de son père. " Ma fille a un an et presque trois mois et je suis sûr qu'elle adorerait recevoir encore tout plein de jouets, même si c'est des licornes. " Que je finis par dire en haussant les épaules presque désolé en direction de la jeune femme. " Désolé hein, tu devras jouer aux licornes avec Thais. " Je souris amusé alors que je vois qu'il y a une vraie complicité entre Aubrey et Daryl et quelque part ça me rappelle ma relation avec mon père. Ca me rendrait presque triste mais je ne veux rien laisser paraître. " Votre fille s'occupe super bien de ma fille, elle l'adore en tout cas. " Que je finis par confier à Daryl. Après tout c'est bien d'entendre ça. Il ne peut que être fière de sa fille. " Et franchement t'as pas mentis, c'est super bon. " Oui je me régale. Heureusement que je ne suis pas partis.

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je demande encore comment des gamins arrivent à se procurer cette merde. c'est à croire qu'on laisse tout passer, mais chez les flics. et c'était pas la première fois qu'on avait à faire à des receleurs dans la police.
m'enfin, c'est une autre histoire. du moment que le gamin se sevre et qu'aubrey n'est pas retourner foutre son nez là dedans, je ne demande rien de plus.
la drogue c'est mal m'voyez, comme dirait l'autre.
mais c'est un sujet clos, il avait accepté de me confier les pilules et c'était suffisant pour moi d'avoir confiance en eux deux. même d'avoir bien envie d'apprendre à mieux connaître le gamin.
s'il voulait ma fille, il fallait aussi conquérir le daddy. et c'est naturellement que je viens à parler de mes petites licornes, c'était important pour moi de savoir s'il les aimait un peu ou détestait comme aubrey. savoir si je pourrai au moins avoir un allié dans cette guerre que je perdais petit à petit chaque jour.
heureusement qu'elle n'avait pas le monopole sur ma garde robe.

je manque m'étouffer en apprenant qu'il est papa d'une petite fille. aubrey ayant omis plein de petits détails. c'est toujours agréable de se sentir apprécié.
contrairement à lydia, aubrey était plus secrète, indépendante. ma petite fille serait presque prête à quitter le nid.
et je le redoutais grandement. mais très de pensées négatives. « cette enfant a du goût, c'est tout. » que je dis en montrant dimitri du doigt comme s'il était la dite gamine dont on parlait. « de toute façon, lydia les aime. si je lui demande, elle dira oui. » je lui tire la langue en me levant pour ramener de l'eau sur la table. me servant un grand verre. « vous en voulez ? »
et je souris en me retenant de rire en imaginant aubrey jouer aux licornes avec un bébé. mais on aura tout vu... tout peut arriver. et je suis d'autant plus étonné quand il complimente aubrey sur ... l'enfant. « s'occuper ? » que je demande en regardant les deux, l'un après l'autre. plissant doucement les yeux. « vous êtes en couple, et elle passe du temps chez toi avec ta gamine ? »
qu'on éclaire ma lanterne, car si je parle à mon gendre, faut que j'évite d'être trop cool, non ?
c'est trop tard de toute façon. je soupire. « vous vous protégez au moins ? » que je demande en ignorant le compliment sur le brunch d'aubrey, déjà parfaitement conscient de ses talents culinaires.
est-ce que je serai papy daryl par omission ?

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Daryl Nicholson, Dimitri A. Marriott-W & Aubrey Nicholson

Brunch du dimanche

L'ambiance est de retour à la normale et je pense que vais éviter l'interrogatoire habilement. Je me tape le front quand je comprends que je vais devoir jouer à la licorne avec Thais. «Je veux bien faire un effort pour elle, parce qu'elle est adorable.» Alors que je préférais éviter la situation, mais je veux bien faire plaisir à ce petit ange, même si c'était l'idée de mon père au départ. J'apprécie la place que Daryl offre à Dimitri. Je le sais déjà qu'il apprécie malgré ce qui c’est passé plutôt. Il a déjà une place dans la famille sans même le savoir. Je tends mon verre d'eau en écoutant le compliment de Dimitri. Je lui lance un regard complice. «Tu me ...» Ma phrase est vite écourtée par le regard curieux de mon père en faisant référence au fait que je m'occupe de sa fille de temps à autre. Je croise les bras pour en attendant de savoir ce qu'il pense dans sa tête. Lorsqu'il croit que nous sommes en couple, j'éclate de rire en déposant mes ustensiles. Je lui avais pourtant bien spécifié que nous étions seulement amis. Bien entendu il n'avait aucune idée que nous nous étions retrouvées dans le même lit peu de temps avant ce brunch. Et je ne comptais pas lui en parler tout de suite. Puis j'écarquille les yeux quand il parle de protection. Mon visage devient complètement outré en lui renvoyant plusieurs points d'interrogations. «Papa t'es sérieux ?» Je soupire profondément en secouant la tête. «Tant qu'on y est je suis enceinte de deux mois et je voulais te l'annoncer ce matin.» Je roule les yeux. «Je t'ai déjà spécifié qu'on était simplement des amis. Je suis la baby sitter de Thais quand Dimitri en a besoin.» C'est une partie de la vérité. «Cherche pas des histoires ou il en pas.» Grave mensonge parce qu'il se passe bien plus que du gardiennage récemment. Et comme j'ai envie que ce brunch continue d'avancer correctement et que je sens à l'avance le mal à l'aise chez Dim', je glisse un sourire plutôt forcé vers mon père. «Je connais l'existence des condoms par contre, t'en fait pas.» Par moment, je crois qu'il a oublié que je suis devenu une adulte. Je me remets à rire en essayant de détendre l'atmosphère.

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Aubrey & Daryl & Dimitri

Je viens clairement d'accepter de recevoir une boîte remplie de licorne de la part de Daryl. C'est bizarre quand même parce que quand on le voit, on ne s'imagine pas une seule seconde que ce type aime les licornes. Mais bon pourquoi pas hein. Je rigole quand Aubrey me dit qu'elle fera un effort pour Thais. Je tends ensuite mon verre d'eau en le remerciant pour le verre d'eau. Je lui dis ensuite que sa fille s'occupe parfaitement de la mienne. Franchement je ne regrette pas de l'avoir prise comme baby sitteur. Vraiment elle s'en occupe très bien. Sauf que je ne m'attendais pas à sa question. Je le regarde assez surpris, alors qu'il nous demande si on forme un couple. " Non on n'est pas en couple. " Que je réponds. Autant mettre les choses au clair directement. Ok on a couché ensemble mais ça ne nous engage pas à former un couple. Elle lui explique qu'on est juste amis et qu'elle s'occupe de ma fille quand j'en ai besoin. Et ensuite je viens à rougir directement quand son père nous demande si on se protège. Putain merde. On ne va quand même pas avoir une discussion sur le sexe. Elle lui a dit ou quoi ? J'espère que non. Enfin je ne pense pas. Moi je parlais tranquillement de ma fille et son père a commencé à s'imaginer des choses. Et heureusement qu'on n'est pas en couple, sinon je pense qu'on aurait vraiment eu le droit à un cours sur les protection. " Je vous rassure, on est juste amis... Et même s'il doit se passer quelque chose... Enfin je... Je m'enfonce là mais bref oui on est amis. " Que je finis par dire tentant de cacher ma gêne et mon malaise. God j'espère qu'il ne va pas comprendre qu'on s'est déjà retrouvé dans le même lit il n'y a pas si longtemps que ça.

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