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wide awake. {ft. ocyllie & garett}

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I am wide awake
Ft. Bentley & Garett & Ocyllie
Aussi vantard que moi celui-là. Mes yeux roulaient vers le ciel alors que je poussais un soupir d’exaspération. Dans un bref murmure voilà que je venais répondre : « Je ne crois que ce que je vois. » J’avais envie de rentrer dans son jeu, mais ce n’était ni le lieu, ni même le moment. Je préférais me réserver l’honneur d’abuser de mes charmes lorsque nous nous retrouverons à deux et surtout hors d’un hôpital. Quoi que l’endroit pouvait être quelque peu existant en y pensant plus sérieusement. La voix de Garett me faisait sortir de mes rêveries. Je le regardais telle une gamine en pleine admiration devant le dernier boys band à la mode. J’avais l’air stupide. Je faisais mine de lever les yeux vers le plafond, histoire qu’il ne se doute de rien, qu’il ne devine pas mes pensées. Souriante, je m’approchais de Bentley pour venir m’asseoir juste au bord du matelas, près du jeune homme. J’avais peur de lui faire mal. Je n’osais pas bouger. Il commençait par dire que nous lui avions sauvé la vie et qu’il nous en remerciait. Mon sourire s’intensifiait. Sans savoir pourquoi, je l’aimais bien. Il continuait en disant qu’il se sentait fatigué et ma réaction ne se faisait pas attendre : « Tu viens de subir une lourde opération c’est normal, mais je suis certaine qu’après quelques jours ici à te reposer tu pourras aller te défouler sur la piste d’un nightclub. » Cette fois mon sourire était bien plus amusé comme si je voulais le faire sourire, lui faire oublier quelques secondes qu’il se trouvait sur un lit d’hôpital. Il nous demandait l’heure. Je levais les yeux vers Garett. Je n’avais pas de montre et mon portable était dans mon sac à l’autre bout de la pièce. Je ne savais pas du tout quel moment de la journée nous étions en train de côtoyer. Pourvu que le blondinet ait une montre sur lui. Je n’avais pas envie de laisser Bentley sans réponse. J’avais envie qu’il ait confiance en nous. Sa prochaine question me laissait sans voix. Si nous avions des nouvelles des victimes ? Une vilaine petite moue s’emparait de mon visage. « J’ai entendu dire qu’il y avait eu quelques morts et des blessés graves, mais je n’en sais pas plus. » Nous ne pouvions pas le priver de la vérité.
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Sa réponse se voulait provocatrice une fois de plus, je lui lançais un dernier petit regard avant d'arrêter. Inutile de continuer ce jeu dans un hôpital, on aura certainement le temps de le continuer à un autre moment, dans un heure et un lieu beaucoup plus adéquat. C'est alors que Bentley nous répondit en nous disant que nous avions sauvé sa vie, cette phrase me toucha et je me mit alors à sourire, un brin de fierté au visage. Je caressais alors ses cheveux, comme un père l'aurait fait à son fils.

J'ai juste fait ce que j'avais à faire.


J'avais volé cette réplique dans un film de Steven Spielberg, ou le héros, en toute modestie commenta son acte héroïque. Car oui, je me sentais héros tout d'un coup, j'avais tout de même soulevé un arbre quoi. Tant pis si j'avais l'air à mon tour un peu égoiste, Ocyllie who? Je n'y pensais pas, mais je m'attendais à ce qu'elle me fusille du regard comme elle sait tant bien le faire.;

C'est normal que tu sois fatigué, mais comme Ocyllie l'a dit, d'ici quelques temps ça ira beaucoup mieux.

Je m'étais efforcé de dire cette phrase avec assurance, car en réalité je n'étais pas du tout sûr que ça irait mieux pour lui. Le pire pourrait se réaliser, que les médecins diagnostiquent qu'il n'est plus apte à se servir de ses jambes, et puis il pourrait également apprendre l'éventuelle mort de personnes proches dans cette explosion...Je n'avais aucune idée de ce que lui réservais le futur, j’espérais juste pour qu'il soit positif.
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- Un nightclub ? C'est pas une mauvaise-idée ...

Il tenta de se hisser dans une position assise, mais n'y parvint pas, retombant lourdement sur son oreiller. Il ne s'était jamais senti aussi impuissant dans le passé. Jamais. Pas même lorsqu'il avait eu toutes les cartes en main pour avouer à ses parents son homosexualité avant de se dégonfler au dernier moment. Certes, il s'était bien rattrapé depuis le temps, étant donné l'ouverture d'esprit avec laquelle il s'était jeté sur d'illustres inconnus à la première soirée arrosée qui lui permettait d'oublier son chagrin occasionné par Jacobs ... Mais Bentley ne pouvait simplement pas vivre sans douleur. C'était comme si le destin s'acharnait sur lui. Il s'était retrouvé plaqué par son petit ami le jour de son anniversaire. Il s'était retrouvé au chevet d'une mourante, trompé par l'homme qu'il avait considéré être celui de sa vie ... Et là, bien qu'il s'était remis de cette douleur sentimentale, une tragédie était venue, à nouveau, le frapper de plein fouet. Un accident. Et la douleur changea simplement de forme. Telle l'énergie, elle n'était ni crée, ni détruite. Elle se contentait simplement de changer de forme. Maintenant que la douleur physique s'était évaporée, une nouvelle douleur allait émerger, contre son gré.

Il hocha de la tête, en entendant parler des morts et des blessés. Il devrait se renseigner de plus ample envergure une fois sorti de ce lit. D'ailleurs, en parlant de ce fameux lit, encouragé par ces têtes souriantes ... Il tenta de remuer ses orteils. Et horrifié, il se rendit compte que cela ne faisait aucun effet. Se propulsant vers l'avant, il adopta immédiatement cette fameuse position assise, alarmé. Et là, plus rien ne pouvait étoffer son désarroi. Ni les sourires, ni les gestes, et très certainement pas leurs paroles. Il essaya, en vain, de plier ses jambes. Mais cela ne fit aucun effet. Paniqué, il tourna frénétiquement de la tête, d'abord, vers Ocyllie, puis, vers Garett, puis, il se mit à alterner entre leurs deux visages.

- Mes jambes ... Mes jambes ... Pourquoi ne puis-je pas les bouger ?! et le ton de sa voix aurait pu fendre en deux la plus solide des roches.
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Allons bon, voilà que maintenant le petit blondinet venait se vanter. J’avais envie de rire. Je pouvais encore le voir en train de gesticuler dans tous les sens en criant comme un fou qu’il avait besoin d’aide et maintenant il laissait la modestie s’abattre sur lui pour se déclarer seul et unique sauveur de Bentley. Pauvre mec. Je faisais mine de tousser, histoire de prouver qu’il racontait n’importe quoi uniquement pour se faire voir et puis je ne comptais pas faire oublier ma présence. « Ce qu’il oublie de dire c’est que sans mon soutien et mon cerveau tu ne serais très certainement pas en vie étant donné que monsieur muscle ici présent avait dans l’idée de te transporter je ne sais où malgré ton état plus que critique. » Il n’allait pas s’en sortir comme ça, c’était certain. J’avais comme l’impression qu’en plus d’être un vantard Garett n’était pas plus intelligent qu’un navet. Il se contentait de reprendre mes phrases pour essayer de jouer les prophètes. Pauvre garçon, il fallait que je lui apprenne la vie et vite. Je ne relevais pas sa phrase et levais les yeux au ciel, encore une fois. Il commençait très sérieusement à me taper sur le système, mais je ne comptais pas me mettre à lui crier dessus maintenant ou encore lui faire des remarques désobligeantes sur la façon dont ses parents avaient oublié de cocher l’option jugeote lors de sa conception. Bentley avait l’air content que je propose l’idée d’une soirée dans un nightclub. Il avait d’ailleurs envie d’y aller tout de suite à en croire ses gestes. Il tentait de se lever, mais retombait lourdement sur le matelas. Telle une mère poule je le pointais de mon index tout en prenant un air sévère. « Non, non et non. Hors de question que tu bouges. Il te faut encore du repos mon grand. » Un sourire amical venait adoucir mon visage. La situation était étrange. J’avais l’impression d’être bien plus jeune que Bentley, je ne le connaissais pas et pourtant c’était moi qui lui donnais des ordres, des conseils. La question fatale venait faire son apparition. Ses jambes. Une moue désolée s’installait sur mon visage. « Un arbre est tombé durant l’explosion et a … écrasé tes jambes, mais les docteurs ont dit que tu pourrais remarcher très bientôt. D’ailleurs il me semble que ta rééducation commence dans quelques jours à peine. » Mon sourire persistait essayant de le rassurer du mieux que je pouvais.
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Si Bentley avait été tout sourire lorsqu'Ocyllie et Garett se prenaient le bec tels de véritables harpies, il n'y prêtait dorénavant plus attention. Son état d'esprit avait changé. Il était plus solennel. Et dorénavant, le Quincy n'avait plus que ses yeux pour pleurer. Plus jeune, il voulait être danseur. Puis, athlète. N'oublions pas, non plus, les nombreuses fois qu'il était parti faire un jogging matinal en tenue de sport typique et pourtant, qui lui seyait mieux qu'à n'importe qui ... Bentley préférait marcher que de conduire. Bentley préférait faire des promenades que de passer sa vie sur Facebook. Et Bentley avait été puni par les cieux. Privé de ces mêmes jambes qu'il chérissait tant. Comme si tout ce qui avait de la valeur pour lui se devait d'être réduit à néant. Il voulait ... Tellement de choses à la fois. Et rien, en même temps. Cette sensation lui était inconnue. Étrangère. Tout comme l'impuissance mentionnée plus haut.

- Mes ... Mes jambes ... balbutia-t-il à nouveau, empli de surprise, son ton pourri par l'amertume si facilement perceptible dans son visage.

Sa première réaction fut la haine. La colère. Envers qui ? Envers eux. Ceux qui lui souriaient. Ceux qui pouvaient encore marcher. Mais son ange interne était, comme d'habitude, plus puissant que le démon en lui, et son calme naturel reprit le dessus. Hospitalier tel qu'il l'était, il savait que chasser ces preux et courageux inconnus de sa chambre ne l'avancerait à rien. Il serait simplement seul. Tout seul. Comme d'habitude. Ses lèvres se tordirent en une expression flagrante de tristesse tandis qu'il se laissa faiblement retomber contre le lit, le regard vitreux, à nouveau dirigé vers le plafond. Il resserra du poing lorsqu'il se rendit compte qu'il avait laissé une larme couler hors de son oeil. Docile tel qu'il l'était, sa fierté ne pouvait pas être atteinte. Pas maintenant. Et il fit comme si de rien n'était, espérant que les autres ne remarqueraient pas cette larme solitaire et déterminé à ne pas en laisser d'autre venir spolier la tendresse de sa chair par leur haute concentration de sel.

Longtemps, le silence régna dans la salle, du moins, de la part de Bentley.

- Vous vous appelez comment ? demanda-t-il alors d'un ton neutre.
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Comme je l'avais si bien anticipé, Ocyllie exprima son désarroi, en nous faisant une énième fois sa crise d’adolescence . Elle était tellement prévisible. Je me retournais vers elle, et son regard était noire, s'il était possible de tuer d'un regard, je ne serais très certainement plus en vie à l'heure actuel. Son petit discours une fois de plus dispensable me fit sourire, elle se ventait que sans son cerveau, Bentley ne serais sans doute pas dans l'état ou il est.

Certes, j'ai tenté quelque chose afin que son corps ne reste pas en contact permanent avec la dureté du sol, ce fut une erreur je le reconnais. L'erreur est humaine, la preuve tu en est un pertinent exemple. Maintenant si tu veux bien, va faire ta crise ailleurs car je ne pense pas que Bentley a besoin d'entendre les plaintes d'une ado pré-pubère. Va donc regarder la télé dans le hall de l’hôpital, car après tout sans télé tu ne peux rien sortir de toi même n'est-ce pas? L'intelligence que tu penses avoir est très limitée.


Je lui sourie puis regardais Bentley qui se plaignais de ses jambes. Ocyllie me devança et répondit avant moi. Puis il sembla être vraiment triste, sa peine me toucha et je caressais une nouvelle fois son visage. J'essuyais d'un trait la larme qui coula sur son visage.

Ne t'en fais pas, il y a des cas bien plus graves que le tiens, et les victimes ont presque toutes réussi à remarcher. Comme cette jeune fille de 19 ans tombée du 6éme étage d"un immeuble, qui est non seulement restée en vie mais à retrouver l'usage de ses jambes!

Puis il demanda nos prénoms.

Je suis Garett, appelle moi Gary. Lui dis-je avec un sourire.


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Les chamailleries des autres lui importaient peu à présent. Pour ce qu'il en savait, cela ne le concernait pas. Il était ici. Sain, sauf ... Et il chercherait très certainement un moyen de les récompenser tous deux. Sans eux, il serait mort. Le poids de la réalité venait de le frapper. Mort. Enterré. Sans plus jamais avoir le droit ni de respirer, ni de vivre, libre comme l'air. Mort.
Garett caressa son visage, et son regard se baissa immédiatement. Ainsi il l'avait vue, cette larme. Un soupir s'échappa brièvement d'entre ses lèvres. Bentley aimait le contrôle. Mais depuis septembre, sa vie n'était qu'une perte de contrôle surplombée par la façade qu'il donnait de lui afin de ne pas être jugé ni mal vu. Une façade qui devenait de plus en plus difficile à tenir en place. il contempla son beau visage, et immédiatement, se demanda si Rory, Naël et Terence voudraient toujours de lui, dans cet état. Et surtout, si son corps pourrait encore supporter ces parties de plaisir délectables dont il ne saurait à présent plus se passer. Il avait vécu vingt-et-un ans sans connaître les plaisirs de la chair, et maintenant que ceux-ci ne recelaient plus de secrets pour lui, il ne pouvait pas s'en défaire. Des baisers, des caresses, le moindre acte de tendresse lui était nécessaire afin d'oublier la cruauté de ce monde. Et sans le savoir, la présence même de Garett le torturait : c'était comme si l'on balançait devant le visage d'une femme en régime strict le plus délicieux des moelleux aux chocolats. C'était comme si l'on montrait à un pauvre la plus belle des maisons en lui disant qu'il n'aurait jamais les moyens de vivre dedans. C'était présenter un idéal pour renvoyer à l'interlocuteur le savoir qu'il avait perdu quelque chose pour de bon. Se mordant la lèvre, il tourna la tête, fixant Ocyllie des yeux. Garett n'était qu'un cruel rappel des choses qu'il n'aimait que trop en ce monde. Ocyllie, quant à elle, était belle. Mais Bentley n'avait jamais été de ce bord là et n'avait jamais pu trouver un intérêt envers le corps féminin. Elle ne présentait aucune menace à ses désirs. Elle ne lui rappelait pas ces douces dernières semaines partagées dans les lits de personnes au départ inconnues avec qui il s'était lié d'amitié au fil du temps.

Garett parla, et Bentley hocha de la tête, sans le regarder, déterminé à fixer Ocyllie toute la journée.

- En attendant, je suis là. Et je ne peux pas marcher. Et si jamais ça dure ... Si jamais ça dure, il va falloir apprendre à vivre avec. constata-t-il avec une mélancolie féroce. Il voulait sauter, danser, courir, vivre. Marcher, pédaler, battre l'air de ses pieds et bouger avec assurance ces jambes musclées dotées par la nature. Mais ce n'était pas possible. Pas immédiatement, peut être même jamais. Souriant faiblement, il répondit cependant à Garett (le regard toujours fixé sur Ocyllie) :

- C'est donc à toi que je dois la vie ? Heh. Je me demande bien ce qu'elle vaut maintenant que je ne peux plus marcher. Prisonnier de son propre corps ! Il se mordit la lèvre avant de se reprendre : Excuse moi. Je ne voulais pas te vexer. Je suis ... Différent. Je dois m'habituer, je crois. Pardonne moi.
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« Sache que mon intelligence est bien supérieure à la tienne très cher. D’ailleurs elle se trouve où ta jugeote ? Dans tes muscles peut-être ? Ou alors entre tes jambes ? Je préfère te demander parce qu’avec ta tête d’idiot, c’est certain que tu ne dois pas avoir un cerveau très développé. Je plains tes parents. » S’il voulait jouer, il n’y avait aucun problème. Ce n’était ni le lieu, ni même le moment, mais je ne comptais pas me laisser marcher sur les pieds par un pseudo dieu grec uniquement parce que ce dernier avait soulevé un arbre et qu’il se prenait pour le dernier des machos en rabaissant le seul être féminin de la pièce. J’étais certaine qu’en réalité, il ne faisait que refouler une attirance évidente pour moi. Garett continuait dans ses discours futiles en indiquant à Bentley qu’une nana avait sauté du sixième étage sans jamais perdre l’usage de ses jambes. La différence entre cette jeune femme et Bentley ? Elle, avait très certainement du finir sa vie comme un légume à cause d’un quelconque traumatisme, alors que Bentley allait se révéler, marcher et continuer sa vie comme si rien n’était jamais arrivé. Je ne relevais pas les propos du blondinet, préférant me concentrer sur Bentley à qui j’adressais un sourire. Il regardait Garett un bref instant avant de me fixer. Il s’agissait peut-être bien de la toute première fois où je croisais réellement son regard. C’était avec une vive émotion qu’il nous faisait part de sa peur de ne pouvoir jamais remarcher. Instinctivement, j’attrapais l’une de ses mains pour la serrer dans la mienne. « Les docteurs sont confiants. La médecine a énormément progressé et je suis certaine qu’ils ont fait un travail de dingue pour te permettre de marcher à nouveau. Et puis ne pars pas défaitiste dès le début ou bien je te kidnappe pour te mettre au milieu d’une forêt et te laisser seul, avec tes deux jambes, pour revenir jusqu’à nous. » Un petit peu d’humour ne pouvait faire de mal à personne. Un énième sourire amical s’emparait de mes lèvres. J’avais envie qu’il ait confiance en moi. Et puis maintenant nous étions, d’une certaine façon, liés. Il continuait à parler, répondant à Garett, tout en continuant de me fixer. Lui qui lui avait sauvé la vie ? Je me tournais légèrement vers le blondinet avant de laisser un sourire presque moqueur s’emparer de mes lèvres. Je ne disais rien. Cette scène était tellement émouvante et drôle à la fois. Comme si Garett avait l’étoffe d’un Superman.
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Mais qu'est ce que tu as au juste? Tu es mal dans ta peau? Tu te sens satisfaite quand tu prétends être au dessus des autres? Ou bien tu as besoin de cela pour te sentir exister ?...Si tu penses que le fait d'affirmer que tu n'es rien d'autre qu'une petite fille arrogante et bavarde signifie que je n'ai pas de jugeote...et bien tant mieux pour toi. Et surtout rassure toi, j'ai autre chose entre les jambes, quelque chose que tu ne dois certainement pas connaître d'ailleurs, car outre le fait que tu ressembles à une pucelle mal dans sa peau, ton effronterie doit rebuter un max de garçons.

Moi qui avait l'habitude de côtoyer des filles disant assez calme, être en face d'Ocyllie était une première. Jamais je n'avais rencontré une fille avec un si grand caractère, mais cela n'était pas plus mal, je la trouvais plutôt unique. Cependant je plaignais Bentley pour lui faire subir cela, il était totalement plongé dans le doute et la tristesse, étant à la fois pessimiste et défaitiste. Ses paroles me firent à moi aussi de la peine, mais contrairement à lui je croyais en lui et savais qu'en se battant il pourrait retrouver l'usage de ses jambes.

Je vais pas te lâcher, je vais t'encourager, te soutenir, t'accompagner jusqu'à ce que tu puisses utiliser tes jambes à nouveau.

C'était une promesse que je lui fis et auquel je m'engageais. C'était comme un double challenge, je comptais tout faire pour qu'il retrouve l'usage de ses jambes, ainsi que le forcer à y croire aussi. Puis Bentley me remercia, mais son remerciement fut vite accompagné d'un propos pleins plein de désespoir. Ocyllie lui répondit pertinemment, puis je rajoutais.

Elle a raison, et puis tu n'es pas différant, tu as juste un problème temporaire qui se réglera avec persévérance et foie.
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- Eh ! Oh ! Vous voulez pas arrêter de vous crêper le chignon, là, un instant, vous avez quel âge ? avait-il dit afin d'interrompre leurs débats. Soit vous vous calmez, soit vous allez vous prendre une chambre, merde ! Soupirant, il détourna son regard d'eux, fixant la bosse où se trouvait ses pieds sous la fine couverture d'hôpital. Excusez moi. continua-t-il d'un ton plus calme, plus honteux, balayant de son front une perle de sueur. Je ... Je crois que je suis malheureusement de mauvaise compagnie aujourd'hui.

Il baissa son regard à nouveau. Que les choses semblaient différentes à présent ! Découragé, il venait brutalement de se rendre compte que ces dernières semaines ... Ces derniers mois, mêmes, avaient été ... De la folie pure et dure. Alcool, cigarettes, sexe à profusion, lui qui avait toujours été si distingué et posé à l'abri de toutes ces substances illicites et terriblement addictives ? Lorsque Bentley comprenait que c'était un garçon, un vulgaire garçon, qui l'avait mis dans cet état là, le Quincy en était même malade. Et il avait fallu qu'il perde l'usage de ses jambes - certes, possiblement de façon temporaire, uniquement - afin de se rendre compte qu'il avait été ... Stupide. Une deuxième larme coula le long de sa joue. Puis une troisième. Il avait été pris au dépourvu par cette annonce, et sa sensibilité vulnérable avait, à son plus grand dam, pris le dessus sur ses émotions. Jurant entre ses dents, Bentley serra des poings. Il s'en fichait, dorénavant, du décorum, de l'élégance, et même de sa fierté mal placée. Il expiait sa douleur. Ses larmes coulaient, lentement, doucement, et silencieusement tandis qu'il resta là, assis, tentant en vain à faire remuer ne serait-ce que l'un des misérables orteils qu'il avait oublié bien trop souvent dans sa vie.

- L'accident. C'était il y a combien de temps ? demanda-t-il alors, entre deux larmes.
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