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beep. beep. beep.
Une machine. Une courbe verte. Le silence. Un soleil doux et hypocrite le baignait dans cette salle de blanc immaculée, sa prison, le lieu où se déroulait sa récupération des traumatismes de la veille. Son esprit en marche, son cerveau en ébullition, il ne remuait certes pas dans ce petit lit d'hôpital mais son âme était tout feu tout flamme. Bentley Alexander Terrence Adamson-Newton rêvait et cauchemardait vis à vis de son éveil. Des sourires, des fleurs ... Jacobs. Une salle vide. Le noir. Ses cycles de sommeil se succédant, son esprit vagabondait d'une idée à l'autre, alternant bons souvenirs, et souvenirs moins bon. La dernière fois qu'il avait été dans un hôpital, c'était afin de tenir compagnie à la mère de son petit-ami de l'époque pendant ses dernières heures de vie. Cette fois-ci, qui était là pour lui ? Qui veillerait sur son être jusqu'à son dernier souffle ? Jacobs était parti. Il l'avait chassé. Et s'il revenait, cela le tuerait très certainement. Ses parents, Harley ... Quelqu'un avait-il songé à les contacter, eux ? Il espérait bien que non. En tous les cas ... Son sommeil était des plus agités. C'était un donné. Et pourtant, Bentley semblait paisible. Sa respiration était profonde, ses yeux, fermés, et son visage, si serein qu'on pouvait le comparer à un nouveau-né. Les infirmières vêtues de leurs robes d’hôpital entraient périodiquement afin de vérifier que sa condition restait stable. Des médecins, le stéthoscope autour du coup, la blouse blanche posée sur les épaules, venaient quotidiennement, trop occupés par le nombre d'atteints de l'attentat terroriste sur Harvard pour pouvoir vérifier plus que quotidiennement l'état du patient qui sortait de la salle d'opérations. Une longue et éprouvante opération, autant pour le patient que pour ses chirurgiens. Et même si les dégâts causés à ses jambes avaient pu être atténués grâce aux médecins, il avait perdu considérablement de sang. Mais il allait vivre. Ça, les docteurs l'avait annoncé avec fierté. La seule question qui se posait maintenant et qui semait le doute dans tous ces teneurs de doctorats étaient la suivante : Adamson-Newton allait-il un jour pouvoir marcher de nouveau ?
Puis, Bentley cligna des yeux.
Une machine. Une courbe verte. Le silence. Un soleil doux et hypocrite le baignait dans cette salle de blanc immaculée, sa prison, le lieu où se déroulait sa récupération des traumatismes de la veille. Son esprit en marche, son cerveau en ébullition, il ne remuait certes pas dans ce petit lit d'hôpital mais son âme était tout feu tout flamme. Bentley Alexander Terrence Adamson-Newton rêvait et cauchemardait vis à vis de son éveil. Des sourires, des fleurs ... Jacobs. Une salle vide. Le noir. Ses cycles de sommeil se succédant, son esprit vagabondait d'une idée à l'autre, alternant bons souvenirs, et souvenirs moins bon. La dernière fois qu'il avait été dans un hôpital, c'était afin de tenir compagnie à la mère de son petit-ami de l'époque pendant ses dernières heures de vie. Cette fois-ci, qui était là pour lui ? Qui veillerait sur son être jusqu'à son dernier souffle ? Jacobs était parti. Il l'avait chassé. Et s'il revenait, cela le tuerait très certainement. Ses parents, Harley ... Quelqu'un avait-il songé à les contacter, eux ? Il espérait bien que non. En tous les cas ... Son sommeil était des plus agités. C'était un donné. Et pourtant, Bentley semblait paisible. Sa respiration était profonde, ses yeux, fermés, et son visage, si serein qu'on pouvait le comparer à un nouveau-né. Les infirmières vêtues de leurs robes d’hôpital entraient périodiquement afin de vérifier que sa condition restait stable. Des médecins, le stéthoscope autour du coup, la blouse blanche posée sur les épaules, venaient quotidiennement, trop occupés par le nombre d'atteints de l'attentat terroriste sur Harvard pour pouvoir vérifier plus que quotidiennement l'état du patient qui sortait de la salle d'opérations. Une longue et éprouvante opération, autant pour le patient que pour ses chirurgiens. Et même si les dégâts causés à ses jambes avaient pu être atténués grâce aux médecins, il avait perdu considérablement de sang. Mais il allait vivre. Ça, les docteurs l'avait annoncé avec fierté. La seule question qui se posait maintenant et qui semait le doute dans tous ces teneurs de doctorats étaient la suivante : Adamson-Newton allait-il un jour pouvoir marcher de nouveau ?
Puis, Bentley cligna des yeux.
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