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(lyvon) welcome to hell

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La peur ne faisait pas partie de mon vocabulaire. Il m’était impensable d’être guidé par un sentiment, aussi important soit-il. Je pouvais avoir peur, peut-être, mais je ne me laissais pas guidé par cette dernière, gardant la tête sur les épaules et les idées claires. Le seul sentiment qui pouvait potentiellement prendre le dessus, c’était la colère. Des excès de colère, j’en ai eu et j’en aurai encore, me poussant à agir sur le qui-vive, un peu trop précipitamment. Mais là, j’étais calme, posé. J’avais quelques résidus de douleurs qui tambourinaient ma main, mais rien de très fort non plus. Je pouvais très bien vivre sans le moindre soin, c’était pas un souci. « Peut-être, à un moment. Pour mon chien aussi. Mais je ne me laisse pas guider par ça. Il faut garder la tête froide pour ne pas perdre le contrôle. » Et pour l’instant, je le gardais en tout temps, je n’avais pas le choix. Une seule erreur et je pouvais me retrouver en prison ou six pieds sous terre. Alors, tout en gardant ce fameux contrôle, je t’invitais à réitérer l’action de m’entailler la main, l’autre, pour voir si tu avais bien compris la leçon. Je ne voulais pas te laisser tant que ce n’était pas rentré dans ta tête. Tu vois ? Je prends à cœur ce rôle d’instructeur. Celui qui te transmets son savoir, afin que tu puisses mieux évoluer, de la façon dont tu le souhaites. Et je sens la lame m’entailler, non sans une grimace déformant mon visage. Un réflexe, rien de plus. J’ai mal, mais j’absorbe tout ça pour me sentir plus fort, plus vivant. Et ainsi naissait un sourire sur mon visage. « Je l’espère. Même si je ne pense pas que tu aies besoin de la moindre réparation. » Tu es parfaite comme tu es. Tu ne le sais pas encore, tu ne te vois pas comme je te vois, mais une fois que tu embraseras la douleur comme moteur, plus rien ne t’arrêtera. « Viens. » Je me relevais, t’invitant à me suivre jusque dans les toilettes. Il fallait nettoyer tout ça, ces plaies lancinantes, ensanglantées qui venaient jusqu’à se répandre sur nos vêtements. Mais avant de s’approcher du lavabo, je venais te plaquer contre un mur, ma main lacérée sur ta bouche, mon visage proche du sien. La glissant doucement, laissant ainsi mon sang colorer ta peau, je te lâchais, sans pour autant reculer. Regard perçant, perdu dans le tien, je finissais par vouloir goûter la saveur que je pouvais avoir… tout en capturant tes lèvres. Plaquant ainsi mon corps contre le tien, faisant de toi ma prisonnière, je laissais l’envie prendre le dessus et la passion prendre possession de mes gestes. Langue liée à la tienne, je ne répondais ainsi plus de rien. Tu me faisais quelque chose, et je crois être incapable de le combattre.


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Je me demande ce que ça fait de vivre avec cette totale maîtrise, à pouvoir accueillir la peur et à ne pas la laisser te submerger. Alors c’est tout naturellement, la curiosité piquée que je viens te questionner. Mes traits s’adoucissent à nouveau lorsque tu évoques ton chien. « Il s’appelle comment ? Je fais du bénévolat dans un refuge, je trouvais ça puéril mais au final j’aime ça, les animaux ne mentent pas. » Ils ne s’embarrassent pas d’artifices, ils s’attachent parce qu’ils le veulent mais ils peuvent tout aussi bien continuer sans toi. Et j’avais trouvé plus de réconfort que je n’aurais cru dans cette activité. On est tous des êtres de paradoxes, prêts aux pires choses mais finalement capables de douceur, d’humanité. Peut-être que ne pas s’encombrer des clichés est quelque chose qui vient aider. Tu me demandes de recommencer et cette fois-ci, je me montre plus appliquée, plus déterminée aussi. J’ai bien conscience que ce n’est pas à toi que je veux faire du mal mais simplement quelque chose que je veux dépasser. Que la peur ne vienne plus m’oppresser, que je vienne la maîtriser. Ma paume contre la tienne, je sens le tambour de nos veines se mêler ensemble et ma vue se brouille légèrement sous l’effet du sang que je perds ou bien… Ta dernière phrase me fait plus d’effet que je ne le pensais. Je resserre ma poigne contre la tienne alors que tu me demandes de venir avec toi, quelques gouttes tracent notre route mais personne n’a l’air de s’en émouvoir, sans doute que dans ce genre de lieu, la scène est sans doute trop banale… Mon cœur martèle entre mes côtes alors que nous nous retrouvons à l’étroit. Je t’observe te rapprocher du lavabo et je tangue légèrement lorsque tu viens me plaquer contre le mur, me réveillant pour de bon. Ta main ensanglantée contre mes lèvres, mes yeux s’écarquillent avant de se poser sur toi plus doucement, mes lèvres viennent embrasser ta plaie ouverte, alors que je ne maîtrise plus vraiment, que je laisse une toute autre Reine s’imposer dans la partie, une inconnue dans mes jeux. L’envie, le désir mêlé, refrénant la peur bien loin désormais. C’est dans ton regard que je me perds pour de bon, dans cette odeur âcre révélé par l’effluve de nos sangs. Ce sont mes pieds qui se hissent pour mieux t’embrasser également, le goût de ta personne mêlé à celui de ton sang, à mon propre monde, un peu trop sucré pour le tien. Je sens ton corps venir se coller au mien. C’est inédit lorsque mon dos s’arque pour mieux se coller contre toi, lorsque mon bassin t’appelle dans un mouvement plus langoureux que je ne connais pas, et que ma main préservée se glisse sous les tissus qui recouvrent ton dos, laissant la peau caresser la tienne puis mes ongles venir appliquer leur marque sur le musculeux épiderme de ton dos. Un baiser rythmé par les gouttes de mon propre sang qui viennent fleurir sur le carrelage mais avec cette impression floue de sentir une nouvelle énergie naître dans ma personne. Je suis légèrement essoufflée, sans doute affaiblie, lorsque nos lèvres se quittent et que pourtant elles ne veulent que t’appartenir à nouveau. « Apprends-moi ça aussi. » que je dis dans un murmure en laissant mon front reposer contre le tien.

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L’entaille était presque similaire d’une main à l’autre. La tienne, la mienne. C’était une magnifique ligne qui venait rompre les traits de nos paumes respectives. J’étais la cause de ta douleur, comme tu étais la cause de la mienne. Douleur physique mais si représentative. Je commence à me demander si tu pourrais pas me mener à ma perte. T’accrochant à moi si vivement, si rapidement. C’était étrange. Mais le plus étrange était le fait que j’étais réceptif à tout ça. Je voulais t’apprendre à faire mal, à vivre avec le mal. A embraser le mal d’un geste assuré. Je voulais que tu sois à mes côtés, que tu m’acceptes tel que je suis puisque je t’accepte telle que tu es. « Gotham. » Mais je me fichais pas mal des autres animaux. Seul mon chien comptait. Il suffisait de voir mon état quand je l’ai perdu cet été. Horrible épreuve, dont la vengeance était toujours en cours de réalisation. Trouver les fautifs et les faire payer de la pire façon qui soit. S’en prendre à mon chien, c’est s’en prendre à moi. Tout le monde le sait. Et pourtant, quelqu’un l’a fait. Quelqu’un qui veut mourir. Nos deux membres entaillés, il fallait nettoyer ça, alors je t’invitais à me suivre dans les toilettes, ne serait-ce que pour se défaire des traces rouges sur nos peaux. Mais je perdais le contrôle à peine arrivé dans la pièce. Contrôle que j’avais pourtant en tout temps. Main sur ta bouche, comme pour t’empêcher de crier, mais pour surtout te faire goûter de nouveau à mon sang. La vue de tout à l’heure m’a fait quelque chose, sans vraiment l’admettre. Puis te lâchant, ce sont mes lèvres qui viennent capturer ses jumelles. Palpitant qui vibre un peu trop, corps attiré irrémédiablement, une passion qui m’anime, comme jamais elle ne m’avait animé. Tu me fais quelque chose, c’était indéniable. Frisson quand tes ongles se plantent dans ma peau en bas du dos, je repousse un peu plus ton corps contre le mur, t’emprisonnant encore plus, jusqu’à finalement lâcher tes lèvres, essoufflé. Fiévreux, désireux d’y retourner aussitôt, tes mots me bloquaient dans mon élan. T’apprendre ça aussi ? Ça quoi ? Mon front quitte le tien, mon regard laisse entrevoir l’interrogation qui m’habitait. « Non. » Non à quoi à vrai dire ? Je n’en avais aucune idée. Mais si c’était bien ce que je pensais, alors je renforce ce non. Je finis par te tourner le dos, allant jusqu’au lavabo pour nettoyer le sang que j’avais sur les mains, sur le visage. Mais le miroir ne m’aidait pas. Je pouvais te voir, toujours plaquée contre ce mur. Le cœur battant, j’étais incapable de te résister. J’avais cette envie de te briser et de te faire mienne qui me torturait intérieurement, qui me tordait dans tous les sens. Soupirant, je finissais par me retourner pour te faire face, avec plusieurs mètres entre nous. « T’apprendre quoi ? » finissais-je par demander, pour être certain d’être sur la même longueur d’ondes.


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Je pourrais presque trouver ça étrange qu’un homme comme toi possède un chien. Mais je vois bien qu’un lien particulier t’unit à cet animal et je vais pas te juger sur ce point. J’en possède pas mais je peux imaginer ce que ça fait. « Quelque chose me dit que tu es plus Joker que Batman. » Je ne me démonte pas le moins du monde quand je prononce ces mots. Quand j’étais plus jeune, j’idéalisais les gentils sans me rendre compte que mes vrais héros faisaient partie des méchants. Maintenant, je me projette bien mieux dans ces peaux que le monde n’a pas épargné que dans les diamants solitaires de Wayne. Même si, il adoptera toujours plus de nuances qu’un superman ou quelconque autre super héros. Joker, il est de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Comme nous. Et je ressens un plaisir inattendu à sombrer dans ces ténèbres, à lâcher pour de bon. Je te suis comme tu me l’indiques finalement dans ces étroites toilettes. Mes lèvres se scellant aux tiennes, au milieu de ce bain de sang. C’est singulier, étrange, tout ce sauf à quoi je pouvais m’attendre. Aussi étrange que ce désir que je sens monter en ma personne, à cette folie singulière qui me gagne, lorsque mes lèvres découvrent ton monde, le goût de ton sang entre mes lèvres, la colère doucereuse qui vient emplie ma langue, animer le palpitant et un feu inédit dans mon ventre. Mes mains qui explorent là où elles avaient l’habitude de s’écarter sous les yeux des hommes. Je n’ai jamais voulu m’offrir, je n’ai jamais été facile, et pourtant je viens m’entendre te supplier de me cueillir alors que je te connais à peine. L’aveu s’échappe, et un soupir s’extirpe d’entre mes côtes lorsque tu t’éloignes. Je suis étourdie, fébrile, encore dévastée par cette tempête qui s’empare de toi et moi. Je retrouve les lignes de cet oiseau un peu apeuré, mon regard ne sachant plus trop où se poser. Ma langue toutefois vient cueillir les restes de ta personne sur les abords de mes lèvres. Mes ivoires viennent mordre doucement mes lèvres charnues et juvéniles avant que mon regard ne se pose de nouveau sur celui de ton reflet. C’est donc ça. Lorsque le souffle semble s’ôter. Lorsque ça fait mal et un plaisir incommensurable à la fois. Ça n’a rien de raisonnable et pourtant… Je ne peux t’échapper lorsque tu te rapproches de moi à nouveau, lorsque tu viens me questionner après m’avoir dit non… Je sens mes joues fleurir sous l’afflux du sang. Je me sens stupide. Mes mains se resserrent, j’applique ma paume contre ma joue, inconsciente que je viens la colorer à nouveau de mon propre sang. Etrange et innocente amazone qui s’ignore. « Je ne l’ai jamais fait avec personne. » que j’avoue d’une voix trop frêle. Je voulais attendre le bon, de le sentir, d’en avoir envie et là, disons que ça m’embrase. Sans doute parce que tu peux me détruire et que si tu viens en moi, je pourrais me consumer pour de bon. « Mais oublie ça. » J’oublie pas mon premier but, celui de la violence. Peut-être qu’on ne peut pas apprendre les deux extrêmes en même temps.

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« Tu n’as possiblement pas tort. » Je trouvais Batman un peu trop parfait dans ses imperfections. Le Joker avait une folie qui m’attirait plus qu’on ne pourrait le croire. Rien à perdre, tout à gagner. C’était un peu la vision que j’avais. Sauf qu’Izzy et Gotham étaient les seules choses que j’avais à perdre. Me montrer dur avec Izzy était une forme de protection, pour que personne ne s’en prenne à elle. Seulement, pour m’atteindre, on s’en est pris à Gotham et je n’allais pas laisser couler, comme tout semblait le laisser paraitre. Qu’importe. Ce qui s’est passé dans les toilettes par la suite était quelque chose qui n’aurait pas du se produire. J’avais perdu le contrôle, laissant mes pulsions prendre le dessus. Et possiblement que ça aurait pu aller plus loin si je ne m’étais pas retenu. Seulement, tu semblais vouloir que ça aille plus loin toi. Ton corps avait réagi au quart de tour au simple contact du mien, te collant encore plus à moi, montrant cette envie dévorante. Mais tu avais besoin d’apprendre. Pourquoi ? C’était quoi ça ? Instinctivement, j’avais un “Non” qui sortait de mes lèvres, pour t’empêcher de faire une connerie, allant à l’encontre tout ce que mon corps me criait en cet instant. J’avais envie de retirer les vêtements que tu pouvais porter pour me laisser ici même. Ce n’était pas la première fois et encore moins la dernière. Je sais à quel point cet acte pouvait détruire et je m’en délectais. Avec toi, je n’en avais tout bonnement pas envie. Pas envie de te briser plus que tu ne l’étais déjà. Et le couperet tombe. Tu n’avais jamais rien fait. L’envie me tiraille les entrailles, le bas ventre se chauffe. Être le premier aurait été une expérience enrichissante pour toi… mais possiblement destructrice. « Non. » Non je n’allais pas oublier. Non tu ne me donnes pas d’ordre. M’approchant de toi, j’attrapais alors ta mâchoire entre mes doigts, te forçant à me regarder. « Je suis pas tendre, je suis brute et je m’intéresse qu’à mon propre plaisir. Et mon plaisir, je le trouve dans la violence. » finissais-je alors par te confier. Est-ce que le monstre que je suis intéresse toujours autant la blanche colombe que tu pouvais être à mes yeux en cet instant.


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Mon sourire s’accentue furtivement. Parce que je sais que j’ai raison mais je ne vais pas m’en vanter. Et encore moins prétendre te connaître. Pour ma part, j’ai toujours été fascinée par Poison Ivy, par la folie qui s’est emparée d’elle. Ça me fascine autant que ça m’effraie, et à Gotham la frontière entre la folie et la raison est bien plus mince qu’il n’y parait. Je ne trouve pas notre monde si différent. La discussion devient toutefois moins légère. Après ce rapprochement dans les toilettes, c’est ma raison qui semble se perdre pour de bon. Un démon qui n’anime, une pulsion inconnue qui vient prendre l’otage de mon corps, un désir pour le moins destructeur que je ne me connaissais pas encore. Et je ne sais pas pourquoi je viens t’avouer ça.   « Tu trouves ça pathétique ? » que je sois encore vierge. Que je sois si fragile. Je devrais pas m’en faire à ce sujet mais c’est plus fort que moi. J’ai toujours cette peur de paraître faible, que ma vulnérabilité transparaisse plus qu’il ne le faudrait. Je me rends compte de ma bêtise, du fait qu’un homme comme toi ne sera jamais attiré par une fille comme moi. Je suis sans doute trop fade, trop fragile. Et je repense à Billie. Oui tu aimerais une femme comme elle pas une fille comme moi. Mon regard ose toutefois se relever vers toi. Et je te demande d’oublier. Mais tu sembles pas prêt à le faire. Ta poigne s’abat de nouveau sur ma personne. Tu viens caler ma mâchoire pour me forcer à te regarder. Je suis légèrement essoufflée, encore sonnée, y’a trop d’électricité, trop de sang qui vient nous baigner aussi.   « Tu crois, franchement que je suis du style à vouloir le tapis de fleurs et les bougies allumées ? » Un jour peut-être, par le passé, je me suis laissée allée à ces fantaisies. A ces chimères. Ce que tu me dis me fait peur, faut pas croire. Parce que je sens bien qu’avec toi, je pourrais me perdre pour de bon. Que je pourrais voir me quitter toute parcelle de lumière. Ma main préservée, se hisse jusqu’à ta taille, jusqu’à se poser là sur ta virilité, que je sens pour le moins se manifester. Une certaine violence, un certain empressement nourrit mon geste alors qu’une grimace s’échappe de mes traits. De mes lèvres entrouvertes, je te murmure que « Je sais tout de même un minimum de choses notamment que tu m’offriras pas de roses. » Non sans doute des tourments supplémentaires. Mon menton se dresse tes phalanges toujours sur ma peau, sans doute que tu y apporteras des marques supplémentaires alors que mes yeux te toisent avec douceur pourtant. « Dis que tu n’as pas envie de m’embrasser encore. » J’ai bien conscience de jouer avec le feu, bien conscience que c’est sans doute mon propre désir que je viens traduire à la demande de cet aveu. Mais voilà, je n’ai plus rien à perdre, et que des démons à t’offrir.

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« Je m’en fous. » Dans le fond, être le premier ou le dernier m’importait peu. Enfin, c’était peut-être ce que je voulais faire croire. Dans le fond, une satisfaction se faisait ressentir au plus profond de moi quant à ta pureté. Je pouvais être celui qui allait tout t’arracher. Ton innocence, ta vertu. Tout allait m’appartenir et cette pensée me comblait plus que je ne pouvais l’imaginer. C’était la seconde fois que je te voyais et pourtant, j’avais l’impression de te connaître depuis toujours. Toi, la petite fille de New York. Celle qui en a vu plus qu’elle ne peut imaginer. Et pourtant, je ne te connaissais pas. J’avais aucune idée de ce que tu pouvais faire de tes journées, de ce que tu aimais ou détestais. En vrai, je m’en fous. Mais une part de moi veut tout connaître de toi. Tout. Et c’était déstabilisant d’être comme ça, face à toi. « Tu ne veux peut-être pas des fleurs et des bougies, mais tu es loin de vouloir ce que je peux te donner. » Ou peut-être que tu n’attends que ça. Ressentir la violence dans tous les aspects de ta vie. Je suis pas le prince charmant au sens littéral du terme. Seulement, peut-être que je le suis à tes yeux. Celui qui allait te libérer de tout ce qui te retenait encore prisonnière. Enfin, tu étais ma prisonnière ce soir. Ta mâchoire bloquée entre ma poigne d’acier, tu ne pouvais aller nul part tant que je ne l’avais pas décidé. Ton visage était recouvert de sang. Du tien, du mien. Le mélange des deux faisait une belle couleur sur ta peau, je l’admets. Mais rapidement, je perdais le sourire quand ta provocation fit son effet. Ta main entre mes jambes, ta volonté était actée. Est-ce que j’étais assez fort pour résister ? Bien sûr. Est-ce que j’en avais envie ? Bien sûr que non. Depuis que mes lèvres s’étaient posées sur les tiennes, j’avais envie d’aller plus loin, le film de nos ébats tournant à répétition dans mon esprit depuis. Divers endroits, tous différents. Mais il était évident que la réalité allait se produire ici même. Pas le temps de bouger, pas l’envie non plus. C’était pas l’endroit idéal pour une première fois, mais ça va avec la leçon du jour : il faut y aller d’un coup franc, sans hésitation. Grognant à tes mots, à ta nouvelle provocation, je finissais par lâcher un « Tais-toi. » rauque, qui s’en suivait par un nouveau baiser, fougue et envie se mêlant à une forme de violence que tu n’avais encore jamais expérimenté. Lâchant ta mâchoire - possiblement momentanément - je venais défaire le jean que tu portais. « Retire-le. » que je disais, me reculant légèrement pour m’occuper de mon propre pantalon. Juste de quoi le défaire et glisser ma main dans mon boxer. Plus de vigueur, plus rapidement. Tu voulais que je t’apprenne ? J’allais le faire, avec une version accélérée. Et ça allait bien vite rentrer dans ta tête tout ça.


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Tu t’en fous oui. T’es pas le genre d’homme à t’émouvoir de ce genre de choses. T’es pas le genre d’homme à t’émouvoir tout court. Je ne sais pas ce que j’ai cru mais pour le coup, je me donnerai bien une baffe d’avoir été encore une fois si naïve. C’est que le rêve il me colle encore à la peau. Il s’attache parfois et il cohabite avec le pire. Je suis sans cesse tiraillée entre ces deux extrêmes et je ne sais pas vraiment auquel appartenir. Je ne parviens plus à chasser les cauchemars et on peut dire que quelque part je les apprivoise. J’y prends goût oui. Mon regard se baisse vers le carrelage sale et sombre de l’endroit. Des fleurs rougeâtres sont venus en décorer le monotone, ça a quelque chose d’étrangement pathétique et de particulièrement beau. « Tu n’en sais rien. » dis-je en levant de nouveau mes yeux sur les tiens. Ainsi tu feras comme tous les autres, tu m’appliqueras l’étiquette de la gentille fille sage un peu trop abîmée. L’oisillon qu’on veut couver. Tu as peur de ta propre violence mais tu ne connais pas la mienne. C’est évident puisque même moi je l’ignore. J’ouvre ma paume laissant un filet de sang s’échapper de nouveau vers ma peau. Venant arroser le sol d’un flux un peu plus rapide, ma manche de sweat se teinte toujours un peu plus de nos violences. Alors toujours prise en étau entre tes doigts, je viens te provoquer de ma main intacte, m’aventurant là entre tes jambes, je sens ton pouvoir, je sens ta virilité et ça me fait vriller un peu plus, resserrant mon étreinte en arquant un mouvement volontaire de va et vient. Ton sourire se perd, ton regard s’embrase et j’aime que la violence te gagne à nouveau. C’est l’animal que je recherche pas l’humain, parce qu’au fond c’est ce qu’on est tous, n’est-ce pas ? Des animaux enragés qui s’encombrent de masques. Mais pas toi. Mes mots s’arment, la provocation fulmine, parce que malgré mon apparence frêle, tu le vois, tu le comprends que je n’ai plus rien à perdre. Tes mots vrillent dans mon sang alors que violemment tu t’éprends à nouveau de mes lèvres. Ma main ensanglantée se pose sur ta joue, mes lèvres s’entrouvrent alors que dans un souffle rauque mes dents viennent mordre l’inférieur de ta lèvre presque jusqu’au sang. Je provoque toujours plus. Tes mains s’attaquent à mon jean tandis que j’accélère le mouvement sur ta personne. Je me recule à ton ordre pour m’attaquer à mes attaches, te regardant faire avec ton propre tissu, heureuse de voir comme j’ai pu te malmener moi aussi en contemplant la bosse de ton entrejambe, mes empreintes carmines sur ta joue volontaire et d’acier. Mon souffle s’accélère, j’ai l’impression que ce n’est plus la réalité. Tout ça. Toi. Moi. Cet endroit. Le pantalon est sur mes cuisses lorsque des coups viennent retentir contre la porte de notre sinistre refuge. « Stark, je sais que t’es occupé là mais y’a Bates qui vient de se pointer et qui veut te voir c’est urgent. » La voix du mec est apeuré mais ferme dans son propos. Je sais qu’il va vriller mais mon geste reste en suspens, ma bouche se tord de frustration et mon regard un peu hébété se tourne vers mon reflet. Je ressemble à une proie prise à son propre filet ou bien à un démon qui vient de s’échapper des enfers, je ne sais pas trop.


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Je n’en sais rien c’est vrai, mais pour une première fois, c’était pas vraiment ce qu’on imagine. Tu te vois te faire étouffer, à la limite de perdre connaissance, pendant que je tire mon coup. Possible que l’orgasme ne sera même pas atteint pour toi. Rares étaient les femmes qui prenaient leur plaisir avec moi, tant que moi je prenais le mien ça me convenait. Rares étaient les femmes qui avaient apprécié coucher pour revenir à la charge. Je ne m’embête pas avec Tinder ou les autres applications merdiques. Je vais direct dans le tas. Les bars, les boites de nuit ou même directement la rue, grâce aux ruelles assombries par les ténèbres. Ça aurait très bien pu t’arriver, si notre rencontre n’avait pas été si marquante. Je suppose que ces toilettes, malgré le manque de propreté, faisaient leur affaire quant à ce qui allait se passer pour toi. Tu t’amusais de moi, tu me provoquais par ta main entre mes jambes. Tu vois ainsi l’effet que tu me fais et je suppose que ça te satisfait. Rapidement, je perdais le contrôle, cherchant à récupérer tes lèvres pour me laisser aller, bercé par mes démons les plus coriaces. Tu allais prendre cher et possible que tu allais en redemander. De ce que j’ai cru comprendre, la violence t’attirait sans équivoque. C’était sûrement ce qui me plaisait le plus chez toi, en plus de cette apparence angélique qui cachait bien des choses. Ordre donné, je m’occupais de me mettre en vigueur le temps que tu te déshabilles. Possible que cette vue te donne chaud, te donne envie d’aller plus vite. Mais c’était de courte durée, des coups se faisaient entendre. Wyatt était derrière la porte, parlant de Bates. Visage déformé par la colère, mon regard se posait sur toi, sur ton pantalon qui était prêt à se baisser jusqu’au sol et je perdais mon sang froid. Je grogne et finis par frapper dans le carrelage derrière toi d’un coup de poing puissant, brisant ainsi quatre carreaux. « PUTAIN ! » Je remontais mon pantalon, bouclant la ceinture avant de t’ordonner « Rhabille-toi. Tu vas aller à l’hôpital pour t’occuper de ta main. Je te retrouverai après. » Je retourne au niveau du lavabo pour passer ma main sous l’eau une nouvelle fois avant de récupérer des feuilles de papier jetable pour éponger la blessure infligée. « Ce n’est que partie remise. » soufflais-je avant de me rapprocher de toi une nouvelle fois, le regard sombre, le regard emplit de colère. Ils n’avaient aucune idée de ce qu’ils venaient de faire. J’étais devenu un monstre, rempli de frustration. Mes lèvres capturaient de nouveau les tiennes avant de mordre ta lèvre. J’espère bien que tu vas m’attendre. Quittant les toilettes, je retrouvais Wyatt qui me suivait comme un chien pour ce qui allait m’attendre pour le reste de la soirée. Et bien plus encore, pour mon plus grand malheur.

FIN DU RP


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