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(lyvon) welcome to hell

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welcome to hell  ★ ─ w/ @Lyra Bain

Tu pouvais pas savoir à quel point j’étais en train de jubiler intérieurement. Tu n’avais pas fui. Tu étais là, à mes côtés. Tu ne t’en allais pas et au contraire, c’est comme si tu voulais continuer à rester proche de moi. Suis-je réellement la seule compagnie que tu as trouvé, ici bas ? Si c’est vraiment le cas, c’était pas une déception pour moi dans le fond. J’appréciais ta compagnie, peut-être plus que je peux l’admettre. Tu avais un truc, de toute évidence. Un truc qui m’intriguait, qui me fascinait. Qui me poussait à en savoir plus sur toi, sur ton histoire et ce qui te poussait à fouler le trottoir de Boston. « Tu deviens presque une habituée. » Et ça s’est confirmé avec ta réaction. Ou plutôt, ta non-réaction de ce soir. Mais je t’inflige pas ça plus longtemps, préférant me poser dans un bar, un que je connais évidemment, pour être en réel tête à tête avec toi, pour en apprendre plus et peut-être même te cerner. C’était une tâche assez difficile pour l’instant, puisque tu te livrais plus ou moins de la même façon que moi. Très peu, au compte-goutte. Les boissons servies, nous laissant un verre de chaque chacun, tu te remettais dans ton récit, dans les informations que je cherchais à capturer. Mon regard était pendu à tes lèvres, créant un sourire sur les miennes. C’était pas heureux ce que tu me racontais, vraiment pas. Mais je me disais que c’était les risques du métier. Ton père aurait du mieux te préparer, il savait ce qui l’attendait. « C’est une erreur de sa part. Il aurait du faire en sorte que tu sois pas prise au dépourvu. » Maintenant, tu n’avais plus personne. C’était triste, même si je te rejoignais dans cette similarité. Mes parents n’étaient plus. Ma sœur jumelle était quelque part sur le globe, peut-être rejointe par mon frère. Ma main venait alors se poser sur la tienne. Une sorte de réconfort que je t’offrais. C’était peu, mais peut-être que c’était déjà trop ? Je n’y connaissais rien en réconfort, je sais juste que le contact était pas vraiment mon fort. C’était surtout une façon de séduire, ou de contrôler. « Tu as le plus grand soutien que tu peux espérer. Toi. » On ne peut compter que sur nous-même. Mettre de l’attente sur quelqu’un, sous prétexte que c’est ton soutien indéfectible, c’était la plus grosse blague de l’histoire. N’est-ce pas Quinn ?


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welcome to hell  ★ ─ w/ @Devon Bulger

Avec toi j’enlève le masque. Pourtant c’est peut-être avec toi que je devrais apprendre à me méfier. Mais je suis fidèle à ce conte tu sais, celui où le petit chaperon ne se méfie pas assez du loup. Pas certaine qu’il y aura un chasseur pour me sauver. Ça tombe bien, je n’y crois plus depuis un moment. Je serai chaperon, tueur et même grand-mère si il le faut. Le seul loup qu’on doit redouter, c’est soi-même. Je viens pincer mes lèvres de mes dents quand tu me parles d’être habituée.  « Tu crois qu’on peut l’être ? » Je suppose que oui. Qu’à verser des torrents de sang, ils ne s’apparentent plus à autre chose qu’à une eau banale et usée. J’en viens à t’en parler rapidement de mon père, de l’absence de ma famille. Je ne suis pas habituée à raconter cette partie, parce qu’elle fait pleurer dans les chaumières, elle attire la pitié sur les visages et c’est la dernière chose que je voudrais. Je viens te le confier, parce que je sais que toi, ça n’éveillera pas ce genre de sentiments chez toi. Je hoche doucement de la tête lorsque tu m’as dit qu’il a commis une erreur. Je suis d’accord mais pour autant, je ne lui en veux pas. Il a fait ce qu’il estimait être juste, il a essayé d’être bon pour une fois et c’est ce qui l’a perdu. Je tente d’en tirer les enseignements et de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Avoir une famille quand on traîne dans les enfers, ce n’est pas une bonne idée. Aimer qui que ce soit en fait. Ta main vient se poser sur la mienne et je sens un frisson étrange parcourir mon échine, mon regard se baisse sur ta main qui vient se joindre à la mienne bien plus frêle avant que mes billes ne se relèvent. Un sourire dessine mes traits trop doux, parce que tu comprends toi. Que je peux compter sur personne hormis moi-même. Je viens replacer une mèche de ma chevelure derrière mon oreille, laissant ensuite mes doigts se faufiler entre les tiens, je les resserre un peu, m’imprégnant de leur douceur, de leur rugosité par endroits, difficile de s’imaginer qu’ils ont tué tant de fois, pour autant ça ne me rebute pas le moins du monde, au contraire j’admire cette force, le fait que tu te suffises à toi-même, que ton visage ne s’ombrage pas d’une pitié toute faite à mon égard. « Apprends-moi. » que mes lèvres articulent d’une douceur juvénile mais d’un timbre qui se veut ferme, la synthèse ultime du paradoxe que je peux être.


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welcome to hell  ★ ─ w/ @Lyra Bain

Tu avais une façon d’être à mes côtés qui me surprenait. C’était compliqué de réussir à te cerner pour le coup. Il m’était difficile de savoir quelles étaient tes intentions. Ce n’était pas une attirance physique qui t’appelait à moi. Non, c’était autre chose. L’appel du macabre peut-être. Est-ce que mon aura était si noire que ça ? Oui, clairement. La question ne se pose même pas. « Je le suis. Donc oui. » Si on devait me tatouer une larme à chaque vie que j’ai pu prendre, mon corps en serait recouvert. Ce n’était à présent qu’une habitude que je pouvais avoir, qui ne m’empêchait aucunement de dormir sur mes deux oreilles. Est-ce que c’était ce que tu voulais entendre ? J’émets un doute sur ça. Tu as vécu une vie que j’aurais pu vivre, si mon père n’avait pas voulu nous intégrer dans sa vie sombre et macabre. Seulement, nos chemins ont pris des directions différentes. Et pourtant, on était tous les deux assis à cette table, en compagnie d’un bon whisky et d’une bonne bière. Irlandais les deux, évidemment. Et forcément, en conclusion de tout ce que tu viens de me dire, je me permets de te dire que tu es la seule sur qui tu peux compter. Surtout dans cette ville, où le mal règne partout, à tous les coins de rue, y compris face à toi, le grand méchant loup de la ville. Main sur la tienne, tu réagis assez rapidement. De la gêne, mais pas que. Tu te décides même à prendre l’initiative de glisser tes doigts entre les miens, les serrant par la même occasion. Lâchant ta main à tes mots, je finissais par croiser mes bras sur la table avant de m’avancer vers toi, ne te lâchant pas du regard pour autant. La tension pouvait être palpable, les mots n’étaient pas élancés fortement. Comme dans une bulle, où seuls toi et moi pouvions être. « T’apprendre quoi ? » Parce qu’à mes yeux, tu n’as pas grand chose d’autre à voir, dans cette vie de débauche. Malgré ton air angélique, tu en avais sous le capot de toute évidence. Maitrise constante de ton sang froid, une pitié qui ne semble se pointer que lorsque c’est nécessaire. Tu es limite parfaite telle que tu es.


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Je me dévoile face à toi. Bien consciente que je m’expose à un jeu dangereux. Proie bien trop douce pour tes ivoires aiguisées. Je ne tente pas de t’amadouer par mon histoire, je n’espère même pas que tu comprennes. Quand bien même des ténèbres similaires nous ont bercé, on me bandait les yeux tandis qu’on te noyait de ce monde. T’engloutissant tout entier, jusqu’à te faire avaler la moindre parcelle de lueurs. Il ne reste plus que les enfers que je cueille dans tes iris qui viennent m’assurer que cette froide réalité existe. Celle où tuer, n’importe pas plus que de cueillir une fleur. Rien qui ne te fasse tressaillir et rien qui ne vienne t’émouvoir. Peut-être que j’y apaiserai le froid feu qui me hante moi aussi, à contempler le sang vital marqué sur l’acier bleuté d’une lame. Les armes ne m’intéressent pas. Elles sont trop mécaniques, trop rapides, trop communes. Je veux que les prédateurs devenus mes proies souffrent entre mes mains. Et sans doute que tu peux voir la pâle lueur de mes océanes se ternirent elles aussi. Je suis cette enfant un peu trop salie. Peut-être irrécupérable. Va savoir pour qui. Mes papilles s’imprègnent de l’amertume du whisky alors que nos phalanges se séparent, retour dans notre clan, derrière les palissades. Je ne devine rien de ta personne. Ça me rend folle. Ça me fascine. Tes bras se croisent, ton regard me sonde, je le sens, mais aucune peur ne vient tressaillir dans ma chair cependant. Parce que je sais mon but proche, parce que je ressens la lourde flamme animer mes viscères. La seule chose pour laquelle je survis finalement. « Apprends-moi à faire mal. » A provoquer plutôt que subir. Parce que c’est la seule chose que nous maîtrisons. Je ne veux plus être la cible mais bien l’arme.


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Ce qui se passait dans ce box, quasi à l’abri des regards me transcendait. Tu étais d’une fascination qui me dépassait. Tu semblais inoffensive et pourtant, tu cachais très bien ton jeu. Toujours aussi étonné de voir que tu ne bronchais pas à la vue d’un mort, je me demandais ce qu’il en serait si tu étais l’instigatrice d’un meurtre. Est-ce que ce sera pareil, à l’identique ? Un manque de compassion pour la victime ou pour sa vie ? Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu ce genre d’émotions et l’idée que tu puisses devenir comme moi me faisait sourire intérieurement. J’étais étonné de tes mots, ne pensant pas devoir ou même pouvoir t’apprendre quoique ce soit. Et le couperet tombe. Apprendre à faire mal. À qui, à moi ? À toi ? À n’importe qui ? C’était peut-être une question à laquelle je ne voulais aucunement la réponse. Sans te lâcher du regard, mon dos retrouvait le dossier et je buvais deux-trois gorgées de whisky. T’apprendre à faire mal. C’était un principe que j’appréciais. Et sans attendre, je demandais à la serveuse. « Un couteau. Et un cheeseburger. » Pas besoin de préciser au plus vite. Elle doit le savoir, que le nom des Bulger signifie immédiatement. Et l’attente fut brève. Le burger tout chaud était là, et le couteau aiguisé également. Sourire en coin, mon attention revenait sur toi. Tournant le couteau à 180 degrés, je le faisais glisser jusqu’à toi, avant de poser ma main, paume vers le haut. « Entaille-moi. » Aussi simple que bonjour. Une entaille, rien que ça. C’est tout ce que tu devais faire ce soir.


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La vie c’est juste un jeu. Mais simplement ce genre de jeu où tu n’as pas le droit de perdre. Sous peine de voir venir le Game Over. Pas de chance supplémentaire, pas de bonus. Juste des pions à déplacer, une stratégie pour faire face. Peut-être que les plus chanceux sont ceux qui comme moi n’ont plus rien à perdre. Même si le palpitant s’anime sous la froideur de ton regard Devon. Si dans nos silences, tout un tas de non-dits se bousculent, laissant simplement cette singulière électricité venir emplir l’air. Il est trop tard désormais pour reculer. La page est tournée, et ma vie ne sera jamais comme avant. Ce meurtre de ma famille a été la plus terrible des épreuves mais aussi ce sésame étrange vers ma liberté de faire. Je n’ai plus de barrières, plus de peur qui me retienne, cette crainte de passer de l’autre côté, j’en suis dénuée. Je ne sourcille pas lorsque tu commandes un couteau et un banal cheeseburger. Je n’ai pas besoin de poser de questions pour savoir que tu as quelque chose en tête. La commande ne tarde pas à arriver et une froideur malsaine vient emplir tes traits. Tu me testes. Tout simplement parce que tu aimes trouver les limites chez l’autre, mais aussi parce que je t’ai demandé de m’apprendre. Et je me doute que tes méthodes ne sont pas douces. J’attrape le couteau entre mes doigts, laisse briller l’acier quelques instants entre mes phalanges. Te faire du mal, ça peut se retourner contre moi. Mais peu importe. Je suis décidée à te prouver de quoi je suis capable. Du bout de mes doigts, viens appuyer contre la chair plus chaleureuse de ta paume, laissant mes phalanges pianoter quelques instants pour découvrir ces lignes qui ne prédisent rien que le chaos. Mon regard s’accroche au tien comme pour m’assurer de ta décision, de ton ordre, mais tu ne sourcilles pas. Alors j’applique la lame doucement, sentant la chair me résister d’abord avant de finalement céder sous la pression, j’applique la lame sur un petit trait horizontal qui cicatrisera sans doute rapidement. Sur le rebord de mes doigts, je sens un liquide chaud venir peindre mes empreintes, mais mon regard reste rivé sur le tien. Tu n’as montré aucun signe de douleur et cela me fascine. Je retire la lame, ainsi que mes doigts, posant la lame carmine contre le bois, laissant mes doigts venir se loger entre mes lèvres, m’imprégnant du goût métallique de rouille de ton liquide vital. Je te goûte oui, tout en te regardant. « Et maintenant ? » Je me demande ce que tu me réserves, et la peur se voit bien vite réfrénée par l’excitation.


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w/ @Lyra Bain


Tu voulais que je t’apprenne à faire mal, et pourtant c’est quelque chose d’assez inné. Sois tu blesses, soit tu finis blessé. C’est comme ça que le monde fonctionne aujourd’hui et je n’avais pas peur de te forcer à récupérer les armes afin de porter le premier coup. Tu pouvais être une arme redoutable, si tu avais les bonnes bases. Clairement, si ton père t’avait laissé embrasser ce monde comme le mien l’avait fait avec moi, les choses se seraient passées différemment. Possible que tu n’aurais pas été là, ici avec moi, en d’autres circonstances. Mais le destin nous a mené tous deux à cet instant. Le couteau à ta portée, ma main t’étant offerte. Tu l’attrapes alors, ton regard se posant sur l’acier aiguisé. Tu semblais hésitante dans un premier abord, avant de découvrir la détermination s’emparer de toi. Je ne sourcillais pas, attendant le moment fatidique où la lame transpercera ma peau pour laisser le liquide carmin s’en écouler. La ligne dessinée n’était pas large, ni longue. Une petite entaille. C’était moins que ce que j’avais espéré. Mais je continuais de t’observer, de te regarder. Tu avais glissé tes doigts sur mon sang, pour ensuite les porter à tes lèvres. Goûter du sang, c’est ce qui te transcendait ? Intéressant. Je note, pour les moments futurs qu’on allait passer ensemble. Maintenant ? Je n’avais aucune idée pour tout te dire. C’était nouveau pour moi, de devoir apprendre le mal à quelqu’un. Le mal et le “faire mal”. Mais j’apprendrai en même temps que toi, ce n’est pas un souci. « Aucun regret ? » que je demandais, avant d’attraper ta main, afin d’avoir ta paume en visuel. Mon pouce caressait ainsi ta peau, te détendant un peu plus histoire d’avoir totale maîtrise de toi. Puis d’un geste rapide, j’attrapais le couteau et venais ainsi fendre ta peau en deux, tout le long de ta paume. Rapide, efficace. Le sang s’écoulait alors sur la table mais j’en avais que faire. Attrapant la serviette sous l’assiette du burger, je la posais sur ta main avant qu’elle ne soit recouverte de la mienne. Serrant un peu plus pour stopper le flot, je ne cessais de te regarder. « Il faut faire mal. Vraiment mal. N’hésite pas à voir grand, pour être sûre de ne pas te louper. Franchement, sans hésitation. » Tu auras peut-être besoin de suture, qui sait.


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Je débute et contrairement à toi, j’ai encore peur d’une seule chose. Mes propres démons. Toi, tu es ce genre d’homme qui les a laissé gagné depuis longtemps. Et cela me fascine autant que ça m’effraie quelque part. Parce que oui avec cette perte immense dans ma vie, je découvre ma propre noirceur. Une part d’ombre que je ne soupçonnais pas jusqu’alors. Tu viens me défier. T’entailler la peau, c’est la première tâche que je vais avoir à affronter, et malgré une hésitation, je me laisse gagner par cette témérité. Je viens percer ta peau du métal, réfrène une étrange sensation de plaisir à sentir ta peau céder sous la lame, une plus grande à te voir ne point ciller sous l’affront de ta douleur. C’est à cet instant que je comprends, que tu as tout à m’apprendre même si tu l’ignores encore quelque part. Tu viens prendre ma main dans la tienne, retournant ma propre paume vers le ciel. Un frisson me parcourt, je sens venir la douleur, je sens venir le mal, mais mon regard reste obstinément accroché sur ma peau alors que mon regard vient se perdre à nouveau dans le tien. Je suis cet oisillon trop fragile, mais ce balbutiement de femme plus redoutable, et je sais que toi, tu peux le voir. « Non. » J’aurais peut-être dû être plus volontaire dans mon geste mais une part de moi craint toujours de te faire mal. C’est ma faiblesse, qui parle encore. Ton geste est bien plus décidé, dénué de toute émotion alors que la lame vient traverser ma peau. Je grimace, serre les dents, mais mon regard ne lâche pas vraiment le tien alors que je sens le liquide affluer dans un battement frénétique en dehors de ma peau, un soupir lascif s'échappe de mes lèvres. Ça fait mal, mais ça fait du bien. Et cela me bouleverse d’accueillir ce paradoxe en moi. Tu viens poser une serviette sur la plaie, ta main dessus pour comprimer le saignement. « Tu n’as pas peur que je te fasse mal ? » que je demande avec une sincérité curieuse de l’élève. Je veux moi aussi, ne plus avoir peur, ne plus redouter d’avoir mal, mais encore plus ne plus redouter de faire du mal.

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w/ @Lyra Bain


Dans quel monde la douleur pouvait me faire quoi que ce soit ? J’y ai été bercé, j’en ai embrassé la sensation depuis tout petit. Mon père m’avait bien sûr aidé mais j’étais prédestiné à être comme ça. Dans quelles autres circonstances pouvait-on prendre du plaisir à ôter la vie de quelqu’un ? Et toi, tu veux apprendre ça, en partie. Tu veux connaître ce que ça fait que de faire mal. Et sûrement que tu allais apprécier tout autant que moi, si ce n’est plus. Cette idée, bien qu’assez dérangeante pour certains, me plaisait plus que je ne pouvais l’admettre. Tu étais d’une rareté sans nom. Une aiguille dans une meule de foin. Et je t’avais trouvée. Ta main entaillée par mes soins, de toute sa largeur, j’appliquais une serviette pour contenir le flot de liquide rouge en sortant, compressant ensuite avec ma main. Evidemment, ton sang allait finir par se mélanger au mien mais je n’avais pas peur. Je ne suis pas fait pour mourir d’une maladie de toute façon, que t’en sois porteuse ou non. « Non. » Je n’avais peur de rien, ne l’avais-tu pas encore compris ? Le mal était partout, et j’en absorbais chacune de ses particules. Et même si tu venais à me faire du mal, volontairement ou non, je n’allais que plus fort m’en remettre. « Ce qui nous tue pas nous rend plus fort. Littéralement. On apprend de chaque coup, chaque blessure infligée ou même reçue. On se façonne à chaque instant. » Je mettais alors ma main libre sur la table, comme tout à l’heure, te présentant ainsi ma paume pour que tu l’entailles comme j’ai pu entailler la tienne. Sois vive, sois franche. N’hésite pas à lacérer la peau comme si tu voulais qu’elle se sépare à vie. Laisse la noirceur prendre le dessus sans te soucier de ce que je suis, de ce que je représente. « Abime-moi, Lyra. » glissais-je doucement, sans encore te lâcher du regard.


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La peur n’a jamais été ta compagne. Et à ce titre, tu te démarques du reste des hommes. La plupart se laisse bercé par son règne. Moi en premier, même si je tente de m’en défaire. Je suis de celles qui n’ont plus rien à perdre mais qui la craignent tout de même. Un lancinement vient marteler ma chair ouverte sur ma paume, réchauffée par la brûlure de la tienne. Cette simple conduite peut paraître risquée mais toi et moi n’en avons que faire. Ce qui se joue ici est bien plus singulier. Tuer ou être tué. C’est notre crédo, et celui auquel je crois moi aussi désormais. « Tu n’as jamais eu peur ? Pas même pour ta famille ? » que je demande à nouveau intriguée. On a tous nos faiblesses. Que tu n’en aies pas me fascine au plus haut point. Parce que je veux devenir comme toi, insubmersible, loin de cette gosse un peu trop chétive et fragile. Ma tête se baisse à tes paroles parce que je suis persuadée de tes mots. On se façonne à chaque instant et je me façonne à cet instant même entre tes mains. Tu me façonnes à ta façon. Je relève mon regard vers le tien, mes yeux bien que toujours aussi clairs sont bien plus sombres désormais. Et à tes ultimes paroles, mon bas ventre se réchauffe, un sourire un peu plus mauvais vient éclairer le juvénile de mes traits. Je n’ai plus grand-chose de l’innocence et pourtant je suis encore bien trop sage. J’empoigne la lame entre mes doigts et la peur ne me retient plus. Volontaire, j’applique la lame sur ta peau, et j’appuie plus franchement, je crois bien voir tes traits bouger quelque peu car c’est une réaction humaine après tout, on ne peut rien faire contre ça pas même toi, je lacère ta paume entièrement, si bien que tu saignes autant que moi à présent. Je viens appuyer ma paume contre la tienne, laissant la serviette compresser nos deux plaies, mon avant-bras pourtant strié de larmes carmines, le spectacle devient quelque peu sanglant. Mais je sais réparer autant qu’abîmer. Peut-être que toi aussi ? « Est-ce qu’en m’abîmant, tu me répareras un peu aussi ? » que je dis d’une voix plus doucereuse me sentant quelque peu faiblir par la perte de nos sangs, mais je tiens bon. Parce que tu me façonnes et que dans notre sang, je renais de la plus étrange des façons.

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