Dimilya - You're not my friend, you're my family

You're not my friend, you're my family
★ ─ w/@Dimitri A. Marriott-W

Le temps défilait à une vitesse folle. Je ne réalisais pas encore que depuis près de deux ans et demi, Boston était devenue ma ville. C’était elle qui me voyait évoluer, grandir, mais j’avais une certaine nostalgie en repensant à ma terre natale. Elle me manquait terriblement, ainsi que mon père, mais je restais focus sur mes objectifs pour pouvoir réaliser mes rêves les plus fous. Sauf si la pute de Karma venait frapper à ma porte, sans crier garde, comme elle l’avait fait depuis mon arrivée sur le sol américain. Pour l’heure, je me reconstruisais peu à peu auprès de ma famille et de mes amis, alors après un séjour en Écosse et une brève visite à Londres pour y retrouver Liam, je passais le temps de deux nuits ici. Je ne savais pas si c’était l’euphorie des fêtes qui me donnait envie d’être entourée de ceux qui comptaient, mais je t’avais réclamé un peu de temps. Je me préparais, encore décalquée par le décalage horaire, avant de prendre la route jusqu’à chez-toi. Surement que la fatigue se lisait sur mon visage, mais je me trouvais bien plus épanouie depuis ce périple, qu’avant. Je faisais signe à la personne à la réception qu’avait toujours eu pour habitude de me voir dans les parages, avant de monter jusqu’à ta suite et toquer contre le bois de la porte pour me faire entendre. Je n’attendais pas bien longtemps avant que ta frimousse n’apparaisse, avec toujours ce même sourire. « Je crois que j’suis un peu en avance, j’te dérange pas ? » Que je soufflais, souriante, avant de m’approcher pour me lover dans tes bras.

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❝ You're not my friend, you're my family ❞
Dimitri & Hope

Les fêtes de Noël sont passées. C'était spécial. Je savais mon ex avec son meilleur ami quelque part, en tête à tête. Ca m'a rendu dingue. Mais j'ai tenté de faire abstraction en passant un bon Noël entouré de ma fille, de mon ex Carter, de ma mère et de sa famille. On a fait un effort lors de cette soirée, pour le bien de notre fille. Je pense que dans tous les cas, on aurait fait ça. Mais j'aurais finis par rejoindre le bras de Hope, plutôt que de rejoindre mon lit seul. Mais bon ce fut une bonne soirée quand même. J'ai vu ma fille d'un an et deux mois complètement heureuse devant tous les cadeaux qui l'attendait et devant le Père Noël qui est venu lui apporter ses cadeaux. On a joué le jeu au maximum. C'est ça le plus beau dans les périodes de Noël. La magie de Noël qui se lit dans les yeux des enfants. Ils croient encore au Père Noël et je veux que ça dure le plus longtemps possible. Enfin, Thais est avec sa mère pour le restant de la semaine. Cléolya doit venir me voir et je suis ravis de pouvoir la voir. Ca me fait plaisir de la voir, parce qu'elle est un peu comme ma propre soeur. Je sais qu'elle prendra toujours soin de moi, et inversement. Le premier qui lui fait du mal entendra parler de moi. Quand j'entends toquer à la porte, je me dirige directement vers celle-ci pour pouvoir aller lui ouvrir et sourire en voyant la jeune femme. " Mais bien sûr que non, tu me dérangera jamais. " Je souris pour ensuite la serrer dans mes bras. Ca fait du bien. Ca fait plusieurs semaines, que je tente de ralentir toute cette drogue dans lequel je suis tombé. Ca fait plus d'un mois que j'essaye de remonter la pente. Mais ce n'est pas facile tous les jours. Hope me manque. Je lui ai envoyé un message le soir du réveillon de Noël. Message que j'ai directement effacé le lendemain. Je n'ai pas reçu de messages, donc elle n'a pas du le voir. Et peut importe. Je ne veux plus de ses nouvelles. " Vient entre... Tu bois quoi ? " Que je demande finalement en fermant la porte derrière elle. " Alors j'espère que le Père Noël a été gentil avec toi. " Je souris en la regardant.

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You're not my friend, you're my family
★ ─ w/Dimitri A. Marriott-W

Il y avait un temps pour tout. On courrait partout, chaque jour, chaque seconde, poursuivant le rêve de nos parents, perpétuant l’héritage de nos familles. Toute l’année, on courbait l’échine pour supporter la pression qu’on nous incombait sur les épaules et le poids des responsabilités avec. Alors pour les fêtes, j’avais enfin pris du temps pour moi, m’ouvrant un peu plus aux autres. J’avais commencé par ma famille en étant entourée de ma sœur et de ma filleule, profitant d’elles en Écosse. Proche de ma terre natale, je me ressourçais des coutumes proches de mienne, j’avais fait un détour par Londres, pour voir mon père, mais aussi passer un moment avec Liam. J’avais apprécié me retrouver de mes proches pour faire le plein d’énergie et pouvoir ainsi affronter l’année 2020, remontée à bloc. Fraîchement arrivée sur Boston, j’avais fait un détour par l’hôpital pour surveiller la douleur que je ressentais depuis peu à la poitrine. J’y avais retrouvé Wade, par le plus grand des hasards, mélangeant colère et joie en le retrouvant. Avant d’aller rejoindre ta sœur à New-York, je te quémandais un moment, parce que soyons honnête, t’étais devenu l’un de mes piliers ici. J’étais hésitante quant aux révélations que m’avait fait Hope sur une lettre lors du bal de Thanksgiving, ne sachant pas comment agir pour ne pas te froisser. Je te montrais ma présence en tapant contre le bois de la porte après avoir traversé la réception, comme si j’étais toujours chez moi. J’étais nostalgique de ce temps-là, ou j’habitais la suite à côté de la tienne et celle de Camila. « C’est vrai ce mensonge ? » Que je soufflais en m’approchant le sourire aux lèvres et me nicher dans tes bras. « Un café s’il te plaît, j’ai du mal à me remettre du décalage horaire. » J’entrais, m’installant directement sur le canapé après avoir retiré mon manteau. « Oui très et toi ? Ce n’était pas trop étrange de faire ça avec Carter ? » Si pendant longtemps, je lui en avais voulu pour ce qu’elle t’avait fait, je n’avais plus aucune animosité envers elle, puisque les choses étaient clairs entre vous désormais.

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❝ You're not my friend, you're my family ❞
Dimitri & Cléolya

J'ai très mal dormis cette nuit. Voir quasiment pas. Je ne pensais pas qu'on en arriverait là avec Hope. On s'est pris la tête cette nuit et encore ce matin. Je me sens tellement mal à cet instant présent. Il faut vraiment que je tourne la tête. Je vais aller à la soirée d'Ayma pour le Nouvel An et je vais en profiter. Si je dois embrasser toutes les filles de la soirée, je le ferais sans réfléchir aux conséquences. Je veux l'oublier. Je la déteste tellement et je me rends compte qu'on n'aurait jamais du se mettre en couple. Elle n'est clairement pas celle qu'il me faut. Donc je vais tourner la page et continuer ma vie. Je sais qu'il y aura des filles au Nouvel An d'Ayma. Il faudra apparemment embrasser la personne à notre gauche pour avoir à boire, donc je le ferais. Après ce que Hope m'a dit pas message, je n'ai pas le choix. Il faut que je tourne la page. Il faut que je fasse taire mes sentiments pour elle. Il faut que j'oublie tout ça. Je veux juste oublier cette discussion qu'on a eu cette nuit. Je veux penser à Cléolya qui vient me voir aujourd'hui. Je retrouve le sourire quand j'entends toquer à ma porte. Je me lève pour pouvoir ouvrir et l'accueillir dans mes bras. C'est un pilier pour moi. C'est comme une grande soeur. Autant à une époque, j'ai pensé vouloir l'embrasser et vouloir coucher avec, après cette soirée des problèmes. Mais maintenant ce n'est plus le cas. Elle est de ma famille désormais. " Je pourrais être occupé avec une belle inconnue que tu me dérangeras pas Cléo, parce que c'est toi et là clairement j'ai besoin de ta présence. " Que je finis par dire en souriant. Et puis elle m'avait prévenu qu'elle viendrait me voir pendant les quelques jours où elle est sur Boston. Je la laisse retirer sa veste et s'installer dans le salon alors que je m'occupe de lui faire un café. Je reviens vers la jeune femme avec le café en main, le déposant sur la table basse face à elle. " C'était un peu étrange, mais on a fait ça pour Thais et puis on a mit nos rancoeurs de côté. Si on veut que Thais soit heureuse, il faut qu'on puisse passer ce genre de moment en famille normalement. " Que je finis par dire en souriant. " Tu m'as manqué. " Que je finis par dire pour ensuite la reprendre dans mes bras, déposant un baiser sur sa joue. " Ca t'as fais du bien de partir ? "

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You're not my friend, you're my family
★ ─ w/Dimitri A. Marriott-W

Je ne réalisais pas à quel point, tu pouvais être touché par ton histoire avec Hope. Peut-être que je n’avais pas tout les tenant et aboutissant pour avoir une vision clair de votre relation et avec un jugement juste. J’avais seulement pu lire la lettre d’Hope, qu’elle m’avait laissé à thanksgiving à mon retour d’Ecosse, et je ne savais pas si la situation avait évolué pour elle ou pour toi. La seule chose dont j’étais sûre, c’était que l’amour ça prenait aux tripes et que chaque relation était différente. Je n’étais pas une référence en terme d’amour, mais je connaissais la douleur que ça incombait. Peut-être que tu devais faire comme moi, te détacher, ne plus prêter attention, ni à elle, ni aux autres. C’était peut-être facile à dire sur le papier, mais j’étais bien placéepour parler des difficultés qu’un amour impossible engendrait. Je voulais être là pour toi, sachant secrètement que la drogue faisait parti de ton quotidien. Je n’avais pas de stratégie pour le moment, j’improvisais, sachant qu’à un moment donné, j’allais devoir parler avec ton ex. J’arrivais sur le pas de ta suite, avant de toquer pour t’annoncer ma présence. Tu ne mettais pas bien longtemps à venir m’ouvrir et afficher ton plus beau sourire. Je me sentais chanceuse de pouvoir compté sur toi. SI notre amitié était récente, t’avais toujours fait partie de ma vie, alors t’étais comme un pilier pour moi. Notre passé commun était compliqué, à cause de Cole, à cause de Carter, à cause de la vie probablement, mais aujourd’hui tout semblait simple. Tu m’accueillais de la meilleure des façons appuyant sur le fait que t’avais besoin de moi et autant te dire que la réciproque était vrai, elle aussi. « Évitions les situations de malaise comme on a pu le vivre cet été par contre. » Soufflais-je en riant. « Mais moi aussi j’ai besoin de toi. » Toujours, parce que c’était réel entre nous et je l’espérais aussi solide que mon amitié avec ta sœur. Je m’installais, en retirant mon manteau, puis je prenais place sur le sofa de ta suite. Tu t’éclipsais un instant pour me préparer un café que tu déposais sur la table basse en face de moi et te joindre à moi. « Je crois qu’en effet c’est la meilleure solution pour Thais et puis les erreurs du passé, ne font pas d’elle quelqu’un de méchante. » Elle ne l’étais pas, même si mon avis sur sa personne était plus négatif que positif, je savais reconnaître qu’elle n’avait pas un mauvais fond. Probablement qu’elle n’était tout simplement pas une fille pour toi. Tu déclenchais un sourire à la suite de tes mots, changeant complètement de sujet, alors que je te répondais avec la même tendresse en répondant à ton étreinte en laissant glisser ma main le long de ton dos « Toi aussi tu m’as manqué. » Alors je profitais de chaque moment à tes côtés. « Tellement… Tu aurais vu les étoiles qu’avait Shayleen dans les yeux, même si elle ne s’en souviendra pas, c’est une image qui m’a fait du bien. » Ca me donnait envie de fonder ma famille moi aussi, mais je me savais incapable de faire sa seule, sans l’amour de ma vie.

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❝ You're not my friend, you're my family ❞
Dimitri & Cléolya

Cléolya a toujours fait partie de ma vie en quelque sorte. Et c'est vrai. Elle a toujours été dans la vie de ma soeur, c'est juste qu'on ne se parlait pas vraiment quand on était plus jeune. Tout a commencé à cause de Cole au final. Il avait demandé à Cléo de m'embrasser, de briser mon couple avec Carter. Ca n'a pas marché et au final, on est devenu proche. Fut une époque, on aurait pu franchir le cap du baiser. On aurait pu aller plus loin, lors de cette soirée des problèmes. Mais ce fut la seule fois. Par la suite, juste une bonne amitié. Je sais que Hope se méfiait de Cléolya, alors qu'il n'y a aucune raison de se méfier. C'est comme une soeur pour moi. Elle fait partie de ma famille. Je l'aime de tout mon coeur Cléo, je ferais n'importe quoi pour elle. Elle pourrait m'appeler en plein milieu de la nuit, que je viendrais. Elle me demanderait n'importe quoi, que je le ferais. Enfin dans les limites du faisable. Donc oui Cléolya c'est ma meilleure amie et comme une soeur, donc je l'accueillerai toujours à bras ouvert chez moi. Comme aujourd'hui. Je suis content de la voir, parce que j'ai besoin d'elle, tout comme j'ai eu besoin d'elle à ma rupture avec Hope et où on est partit tous les deux en week end. Ca m'a fait terriblement du bien. Je finis par faire une grimace quand elle me rappelle le malaise de cet été. " Ah ouai non je veux plus revoir ce que j'ai vu cet été. " La voir complètement nue en train de chauffer mon frère nu, non merci, je veux plus jamais revoir ça de ma vie. Oui c'est une très belle femme, mais non. On prend pas plaisir à regarder sa soeur nue. Enfin je m'occupe de lui faire son café pour ensuite retourner dans le salon, m'asseyant à ses côtés. " Non elle est pas méchante... Je l'ai longtemps détesté pour ce qu'elle a fait, mais je dois avouer que c'est une excellente mère et elle est revenue sur Boston, alors qu'elle aurait pu rester à Sydney, et j'aurais à peine connu ma fille... " Je l'aurais sûrement mal vécu. Beaucoup de personnes m'avaient dit d'entamer une procédure de garde de ma fille, mais je ne l'ai jamais fais, parce que Thais a autant le droit d'être avec sa mère, que son père. Et c'est moi qui l'ai abandonné en quittant l'Australie. Je souris quand la jeune femme me dit que je lui ai aussi manqué. " Ah ça... Les étoiles dans les yeux des enfants, c'est quelque chose qu'on n'oublie pas... Thais me fait beaucoup de bien ces derniers jours, donc je ne peux que comprendre. " Que je dis en souriant. Voir ma fille me regarder avec des étoiles plein les yeux, parce que je suis son super papa, et bien ça remplit de joie. " Mais ça grandit trop vite, elle va vite arriver dans l'âge où ses parents l'a font chié, et où elle fréquentera des garçons. " Et là je fais la moue. Papa poule me voilà.

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You're not my friend, you're my family
★ ─ w/Dimitri A. Marriott-W

J’accordais beaucoup d’importance aux liens amicaux. Probablement, que cette façon que j’avais de tenir à mes amis était liée à mon enfance particulière ? Baigner dans le mensonge, avec comme seul pilier mon père avait sûrement laissé des traces et bien plus encore lorsque j’avais découvert l’un de nos nombreux secrets de famille. Petite, j’étais entourée surtout de mes cousines, qu’étaient en réalité mes sœurs et de Camila. Toi, tu n’étais jamais très loin, sans tisser de véritables liens comme t’avais pu le faire avec Aymalyne et Ashleigh. Aujourd’hui pourtant, tu faisais partis des plus importantes de mon entourage. Je n’arrivais pas à te catégoriser comme frère de cœur, au vu de notre passif, mais t’étais important. À tel point que les mots de Hope, m’avaient réellement inquiété. Je profitais donc de mon passage éclair à Boston pour te consacrer du temps après avoir été à l’hôpital, forcée à faire face à mon passé, dans un moment des plus stressant pour moi. Je riais à tes mots, avant de te faire grimacer en te reparlant de cet été. « Dis que je ne suis pas belle à voir nue… » Pestais-je faussement outré, unissant mon rire au tien. Tu t’éclipsais quand moi je m’installais, pour revenir avec un café en main. On évoquait les fêtes et donc au passage celles que t’avais passé avec Carter. « Les erreurs de notre passé ne doivent pas nous définir. » Ça valait pour Carter, comme ça valait pour Hope, ou nous à l’époque. Tu m’avais toujours mise en garde sur Cole, alors que c’était moi qu’avait tout fait foirer finalement. « Je suis contente que vous arriviez à mettre le passé de côté pour vous concentrer sur Thaïs, cette petite le mérite. » Et elle était aussi le fruit de votre amour passé. « C’est dingue l’effet thérapeutique que peuvent avoir les enfants, sur les adultes. » Je n’étais pas certaine que dans le futur, avec la carrière que je voulais, avoir un enfant serait une bonne idée, mais plus le temps passait, plus j’y songeais. Un rêve qu’allait sûrement s’envoler, sachant que mon rêve le plus fou, était impossible. Si je ne pouvais déjà pas m’afficher à son bras, sans faire les tabloïds belges et mettre les parents d’Hadès en rogne, je ne pouvais pas espérer un jour fonder une famille avec lui. « Tu penses déjà à ça ? Rassure-toi, tu as encore un peu de temps, avant de mettre des jeunes hommes en garde. » Quoi que la nouvelle génération était de plus en plus précoce. « Dimi… Il faut que je te parle d’un truc. » Que je soufflais en secouant doucement la tête. Il fallait que je t’en parle, mais en avais-je réellement le courage ? J’en étais bien moins sûre. Ton addiction, dont Hope m’avait fait part, me faisait peur, pour toi, pour ta santé, mais voulais-tu que ta fille, finisse par perdre son père ? J’avais vu à quel point la drogue pouvait faire des ravages, sur mon ex, Elliot.

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❝ You're not my friend, you're my family ❞
Dimitri & Cléolya

Je me souviens parfaitement bien de ce matin où j'ai débarqué dans la chambre de mon frère et que j'ai eu droit au spectacle de mon frère avec Cléolya. Je dois avouer que ça m'a un peu choqué. Que je vois mon frère nu, je m'en fiche, mais voir la jeune femme c'était perturbant tout de même, surtout que je venais de me mettre en couple avec Hope. A une époque différente, la vue ne m'aurait pas déranger, mais là oui. " J'ai pas dis ça. " Que je finis par dire en rigolant. J'ai jamais dis que je la trouvais moche. Je trouve que Cléolya est vraiment une très belle femme. Et je suis stupide de l'avoir laissé filer comme je l'ai fais pour vivre cette histoire avec Carter. Après je ne peux pas savoir si avec elle ça aurait été mieux ou pas. Aucune idée. Parce qu'au final, quelque part, Cléolya a trompé mon cousin, tout comme Carter et Hope m'ont trompé. Le pire c'est qu'elle a trompé mon cousin avec moi, parce que j'étais persuadé qu'ils avaient rompus. Mais c'était un quiproquo à l'époque. Malheureusement ils ne se sont jamais mis ensemble. Enfin. Les erreurs du passé ne doivent pas nous définir. Ca résonne dans ma tête. Je le sais bien, mais après l'épisode de ma relation avec Carter, j'ai du mal d'imaginer pardonner Hope, surtout après cette discussion qu'on a eu. Elle m'a quand même balancé qu'elle avait couché avec Mikke. J'ignore si c'est vrai ou pas. Mais ça me rend complètement dingue. " Oui elle mérite de grandir au milieu des parents qui ne se prennent pas la tête et qui pensent à son bonheur. " Et pour l'instant ça marche plutôt bien. Elle était heureuse au milieu de nous deux à Noël. " Ouai Thais est un accident, mais ça me fait tellement de bien de l'avoir et j'effacerai jamais cette partie là de ma vie. " Non si je dois retourner en arrière, malgré que ma relation avec Carter ait été très compliqué, je ne retournerai jamais en arrière. Parce que Thais est la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie. C'est la seule chose positive de cette année au final. Je rigole quand elle me répond que j'ai encore le temps avant de chasser les hommes dans la vie de ma fille. " Je m'y prends tôt. " Que je réponds en rigolant, alors que d'un coup, elle me dit qu'elle doit me parler d'un truc. Je fronce les sourcils en la regardant. " Qu'est ce qui se passe Cléo ? Je suis là pour toi. " J'ignore de quoi elle souhaite me parler.

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Notre passif commun, n’était pas teinté que de rose. Pour être tout à fait honnête, à un moment donné, je pensais que t’allais réellement m’en vouloir d’avoir cherché à nuire au couple que tu formais avec Carter, mais aujourd’hui, tout était parfait. Il n’y avait plus de plans, de coup bas ou d’ambiguïté. Surtout depuis Hope et le fait que tu me surprennes dans le lit de ton cousin. Je te taquinais d’ailleurs à ce propos, faussement offusqué de ta remarque. « Pourtant, c’est ce que ça veut dire. » Disais-je en gardant mon air sérieux. Si j’étais taquine avec toi, c’était simplement, parce que je te connaissais suffisamment, pour savoir que t’allais finir pas en rire. Pensez à cette époque, celle de mon histoire avec Cole, ou celle avec Julian provoquait chez moi un certain pincement au cœur, parce qu’ils étaient des hommes qu’avaient réellement compté pour moi et qui compteraient toujours. J’avais fait des erreurs et j’étais loin d’être parfaite de toute façon, seul mon père pensait ça de moi. « Vous êtes donc des adultes responsables, je suis fière de vous ! » Plaisantais-je avant de rire et prendre une gorgée de mon café. « Tu sais comment nous étions à notre âge, elle te fera des yeux doux et tu croiras à ses bobards, moi, je malmenais mon père, pour sortir en douce. » Tu verrais bien de toute façon. Et parlant de choses qui fâchent… « J’ai reçu une lettre, qui te concerne. » Je ne voulais pas entrer dans les détails, ni accabler Hope pour ses aveux, parce que j’étais heureuse qu’elle me fasse confiance pour t’aider à sortir de cette mauvaise passe. « Je suis au courant Dimi… » Et je ne poursuivais pas plus loin, te laissant une chance de tout m’avouer, avant même que je te parle de ce que contenait cette lettre.

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❝ You're not my friend, you're my family ❞
Dimitri & Cléolya

" Je t'ai vue plus que nue, je t'ai vu dans une position chelou, normal que je sois choqué. " Que je finis par dire en rigolant. Après tout, elle était en action avec mon frère et oui ces images j'aurais bien voulu ne jamais les voir. Mais bon maintenant on peut en rigoler. Sur le coup j'ai pas rigolé, surtout que Hope m'a fait une petite crise de jalousie par la suite. Elle connaît notre passif avec Cléolya, sauf que j'ai du la rassurer en disant qu'avec la jeune femme c'était seulement amicale. Rien de plus. C'est comme ma famille désormais. Je lui fais une confiance aveugle. Et je suis ravi qu'elle soit venu me voir aujourd'hui. Je peux parler de tout avec elle. Et on vient même à parler de Carter. Ca a été compliqué à une époque et maintenant je comprends leurs remarques. Mais bon j'étais amoureux et je n'avais d'yeux que pour elle. Mais maintenant je me rends compte que j'ai été bête. " Des adultes responsables oui. " Je souris amusé en la regardant. " Ouai... Je vais peut être éviter de te la confier, tu vas lui donner des mauvais conseils. " Je rigole en la regardant. Mais bon il est évident que si je suis trop chiant et trop protecteur avec, elle va me faire des coups comme ça et clairement ce n'est pas le but. Je fronce ensuite les sourcils quand Cléolya me dit qu'elle a reçu une lettre qui me concerne. Comment ça ? Je la regarde interrogatif alors qu'elle me dit qu'elle est au courant. " Au courant de quoi ? " Oui de quoi elle est au courant ? Je ne comprends pas. J'ignore de quoi elle parle. Oui ok je ne lui ai pas tout dit, mais personne ne le sait, à part Hope.

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