Don't piss me off ft. Soliman [hot]

Je ne pouvais plus attendre, mes doigts allaient et venaient contre ses fesses et je me disais que c’était une manière de le préparer pour ce qui allait le faire hurler de plaisir et probablement de douleur pendant quelques secondes. Et oui, si le sexe avec une fille ne donnait aucune douleur lorsqu’il était question de sodomie c’était tout de suite plus compliqué, il y avait toujours ce moment où la personne pénétrée grimaçait, ma première fois avait été marquante pour ça, je me souviens encore de la sensation que j’avais éprouvée, pendant un ou deux jours j’avais eu mal aux fesses et rien que de m’asseoir me faisait souffrir, avec le temps et les différentes nuits passées avec des garçons je m’étais néanmoins habitué. Mordillant l’épaule avec sensualité de Garett je faisais des vas et viens très rapides ne pouvant retenir de petits grognements de plaisir, être en lui me faisait du bien et le temps semblait être figé, je ne voulais pas que cette journée s’arrête, je voulais continuer à être avec lui, en lui sans qu’il arrive un moment où il devrait partir, sentiment très perturbant parce qu’il rare que je l’éprouve. Je glissais mon bras contre son torse m’emparant de son pénis que je masturbais pour doubler le plaisir qu’il éprouvait.

Mon membre bien tendu frottait contre ses lobes fessiers alors que je prenais un plaisir sadique à alterner entre des coups brutaux et des coups tout en douceur me retirant parfois de son anus pour mieux m’y insérer une nouvelle fois. L’entendre gémir me comblait de plaisir et le sentir me griffer ne pouvait que m’exciter davantage. Si j’y allais parfois plus en douceur c’était aussi pour ne pas éjaculer trop rapidement, je me connaissais par cœur, je connaissais mon corps et je savais parfaitement le maitriser ou presque. Décidé à faire de cette journée la plus belle de Garett pour un moment je rejoignais sa verge que je masturbais rapidement couvrant de baisers son cou avec tendresse. Il gémissait de plus en plus fort signe que je m’y prenais parfaitement bien et je ne tardais pas à sentir un liquide tiède couler entre mes doigts signe qu’il venait d’atteindre la jouissance, l’orgasme qu’il avait poussé une ou deux secondes avant attestaient de mes propos. Je souriais amusé continuant un moment à le masturber avant de ramener mes doigts contre ses abdos pour le caresser. J’aurais pu amener mes doigts jusqu’à ma bouche mais soyons clairs sur une chose, je ne proposais jamais le grand jeu la première fois, c’était une manière de ne pas décevoir au cas où je récidiverais. Actuellement je ne savais même pas si Garett et moi allions nous revoir, nous ne nous aimions pas après tout. En parlant du beau brun, il me repoussait progressivement me poussant à me retirer totalement de lui, je ne pouvais contenir un petit grognement qui lui faisait comprendre que je n’étais pas content, je n’étais pas loin de définitivement prendre mon pied moi aussi et il me coupait en plein milieu. « C'était...merveilleux. » Je souriais satisfait répondant à ses baisers sans me démonter, mon corps tout entier n’appelait que son corps, rien d’autre, je n’étais pas rassasié. « On tourne? » Je me mordillais violemment la lèvre inférieure le laissant faire, il venait se placer contre mon dos frottant son membre contre mes fesses, je ne pouvais retenir un soupir, j’aimais lorsque les autres tournaient autour du pot. Manque de chance pour lui alors que sentais son membre insisté plus lourdement contre la bannière de mon intimé je décidais de reculer me retournant pour lui faire face. « Il faudra attendre pour avoir la chance de te hisser en moi beau gosse ! » La frustration n’était-il pas le meilleur moyen de rendre quelqu’un fou de soi ? Je ne m’en rendais pas compte mais je voulais qu’il revienne, que l’on recommence, qu’il soit toujours perturbé par moi, jour et nuit !

Jamais je ne pourrais dire qu’à cet instant je n’avais pas eu envie de lui, qu’il ne me prenne dans toutes les positions du kamasutra homosexuel pour me montrer de quel bois il se chauffait et afin de me faire atteindre mon record d’orgasmes poussés sur le plan sexuel. Je serais hypocrite de faire ça alors que je mourais d’impatience à l’idée qu’il puisse me pénétrer mais quelque chose en moi s’était réveillé et avait fait pencher la balance du côté négatif à première vue. Je savais qu’il n’allait pas prendre bien la situation, on ne lui avait probablement jamais dit non alors qu’il était sur le point de s’introduire mais il fallait une première à tout. Quelque chose me disait que si nous faisions complètement l’amour ce soir il ne reviendrait pas et sans même m’en rendre compte explicitement je ne voulais pas que ça arrive. Je désirais plus que tout occuper ses pensées les plus intimes, ses rêves et chacun de ses moments de flottement pour qu’il ne soit animé que par une envie de revenir pour demander son reste. Je ne pourrais pas l’admettre tout de suite, je ne m’en rendais même pas compte. « Attendre quoi? Joue pas avec moi, j'suis pas ta p*te okay? On était censés être verse tous les deux ! » Il retirait le préservatif énervé de voir que je ne le laisserais pas jouir une deuxième fois, je ne bougeais que très peu me retrouvant allongé sur le dos et appuyé sur mes coudes pour pouvoir le regarder. « Désolé… Tu n’es pas ma pute mais… Je suis joueur et je n’ai pas pour habitude de tout donner dès le premier soir ! » Je le regardais de haut en bas me mordillant la lèvre inférieure, je prenais un risque de ne plus jamais avoir une pareille occasion de toucher son corps mais je prenais le risque, j’étais joueur après tout.

Je savais très bien qu’il n’allait pas vraiment apprécier la décision que je venais de prendre, en même temps qui aimerais le fait d’avoir été pendant un moment au paradis, prenant un très bon moment pour que tout s’arrête en plein milieu du parcours sous prétexte qu’il ne fallait pas tout donner la première fois ? Qui nous disait qu’il y aurait une récidive de cette fin de journée plus qu’appréciable ? Rien du tout c’est exactement ça et pourtant je prenais le risque. Je suivais inconsciemment mon corps, mon cœur vers quelque chose d’inconnu et de très dangereux, je ne pensais même pas à Liam pour le coup, pour la première fois depuis plus de trois semaines il avait quitté mon esprit pour me permettre de vivre comme tout jeune adulte de mon âge aurait été censé vivre. Ironique n’est-ce pas ? A mon âge personne ne perdait successivement son meilleur ami, puis son petit ami à cause d’une putain de bombe et pourtant c’était dans cette situation que je me trouvais. Rien de ce que je pourrais faire ne changerait cela et je l’acceptais. Avoir fait l’amour avec Garett n’était pas un jeu pour moi, bien au contraire j’avais simplement suivi mes envies mais je ne voulais pas lui lancer des fleurs, pas maintenant, ce n’était pas comme ça que les choses devaient se passer. « Je suis pas ton jouet mec! Et il est hors de question que tout aille dans ton sens! » Je le regardais de haut en bas, il était frustré, il n’y avait aucun moyen de ne pas s’en rendre compte et ça me plaisait dans un sens, signe qu’il s’était pris au jeu bien plus qu’il n’aurait pensé le faire, lui qui ne pouvait pas me voir il avait pu goûter à mon corps et il savait maintenant pourquoi son ex avait eu du mal à décrocher de moi. « Je ne cherche pas un sens qui me convient, je te dis juste ce qu’il en est ! » Je soutenais son regard alors qu’il profitait de ce moment pour s’habiller, il jetait l’éponge facilement, bien trop facilement pour que ce soit vraiment ce qu’il désirait. « J'préfère me barrer. » Je le regardais me relevant légèrement pour lui montrer la porte du doigt, je paraissais insensible mais j’attendais surtout de voir comment il prendrait tout ça dans les prochains jours. « La porte est ici, tu peux t’en aller si tu veux ! »

[HJ : C’est le moment pour un nouveau sujet je pense, tu peux le commencer ?]