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Doit-on se fier aux apparences (Milo & Jane)

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Doit-on se fier aux apparences
...ou chercher à comprendre les travers?
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Milo Novak ✧ Jane Monroe

     

Je n'avais pas su résister, au final. Depuis que la lumière du soleil avait envahie ma chambre et m'avait obligé à ouvrir les yeux, cette idée me trottait dans la tête. J'avais essayé de ne pas y penser, de faire autre chose, d'occuper ma journée, ça revenait toujours. La grande question étant : pouvais-je réellement le faire? Après tout, j'ai beau considérer Milo comme un ami précieux, peut-être en est-ce autrement de son côté. Aussi désagréable cette idée soit-elle. Le mot laissé dans ma boite aux lettres me conforte tout de même d'une certaine amitié de sa part. Du moins, c'est ainsi que je le prend. Je n'ai pas envie de poser la question, je ne cherche pas à coller la moindre étiquette, à dire vrai. Je profite des moments comme ils passent. Je sais simplement que sa présence m'est des plus agréable et que même si mes paroles sont parfois différentes de la vérité, il me donne l'impression que je n'ai pas besoin de me forcer pour paraître "normale". Que c'est presque superflu. Son rire engendre le mien et les discussions sur un peu n'importe quel sujet vient aussi facilement que de prendre un nouveau respire.

Pourtant, j'ai eu l'impression que c'est justement ce qui lui manquait lorsque ce fameux Neal a fait son entrée au bal. Pour quelques secondes au moins, je suis certaines que ses poumons n'ont eu aucun mouvement, qu'ils ont fait un ou plusieurs ratés. Il a fait l'effet de voir un fantôme, comme une illusion des années précédentes venues le hanter. Ou le narguer? Je n'en sais rien. Mais après avoir entendu ce que l'autre blonde avait dit à Veïa, je ne peux m'empêcher de trembler, jongleant avec les idées de comment peut bien se sentir mon ami, analysant comment - peut-être - aurais-je pu réagir si IL était revenu. ...Bien que l'histoire n'a probablement pas la même trame. Les quelques mots prononcés pour décrire celle des participants au bal de Thanksgiving ont tout de même suffit à m'emplir le crâne de questions et d'hypothèses, faisant frissonner de vieilles cicatrices dont je n'aurais pas voulu me rappeler. Cependant, ce sont sûrement elles qui ont détourné mon regard du roman entre mes doigts pour le faire se poser - pour la mille deux-centième fois - sur mon téléphone tandis que l'idée d'envoyer un texto à Milo me passe une fois de plus par la tête. C'est là que j'ai finalement abandonné l'idée d'essayer de comprendre ce qui se disait dans les 3 pages ce bouquin que je relis pour la huitième fois au moins et j'ai pris l'appareil.

Hésitante, j'ai composé un message, puis effacé en pensant être trop invasive, ne voulant pas le déranger, puis me suis finalement convaincu que si je le dérangeais, il ne me répondrait tout simplement pas. Pourtant, la réponse n'a pas été longue à arriver et en quelques échanges seulement, me voilà à faire grimacer les voisins en courant dans le corridor avec Haïku pour rentrer après l'avoir sorti en vitesse, de peur de manquer le coup de sonnette qui m'annoncerait la venue de mon astrophysicien préféré. Je ne sais pas tellement quand il arrivera, mais je n'ai pas envie de le rater ou de le faire patienter. Comme si devoir m'attendre lui ferait rebrousser chemin. Alors que moi, j'ai techniquement toute la journée. Le cahier de notes et le roman tchèque abandonné ouverts sur la table à café en témoigne probablement autrement, mais chuuut…

Le chien me tournant autour, sachant bien ce qu'il l'attend, il arrête cependant à la limite de la cuisine, sagement assis tel que lui a appris Eli. Je m'efforce de suivre ce qu'il lui a appris et de lui faire faire la même chose, mais ...est-ce grave si je lui donne deux friandises en lui disant qu'il est un "good boy"? C'est alors que je suis encore à genou devant la créature, riant à recevoir quelques coups de langue baveux sur la joue en remerciement, que le bruit annonciateur m'indique que mon invité est arrivé. Me relevant, j'en essuie la bave d'un revers de manche et, le quadrupède sur les talons, me dirige vers la porte.
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mots : 687 nightgaunt


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En ce moment, c'était l'anarchie complet dans mon crâne d'habitude si bien organisé. Comme si un petit bonhomme avait décidé d'envoyer valdinguer toutes les dossiers finement trier pour annoncer que finalement ça ne sert à rien, on finit toujours pas se prendre la tête.
Je ne savais plus sur quel pied danser. Neal et moi nous étions embrassés, même si ce n'était pas le commencement d'une nouvelle histoire mais le point final à celle que nous avions connu. J'avais trahi Veïa... et je m'en voulais terriblement. A tel point, que je m'en rendais malade. J'ai arrêté de manger pendant un moment, et si Elvia n'avait pas décidé de me nourrir de plats indiens, je serai surement mort sur ma chaise de bureau à me triturer les méninges pour ne pas la blesser.
J'étais perdu entre l'hypocrisie, le mensonge... contre la vérité et la franchise. De tous les sages me diront que le mensonge est mauvais, qu'il finit toujours par être découvert, mais je ne pouvais pas la blesser... Je ne voulais pas voir les larmes sur son visage et la trahison lui poignarder le cœur.
Je n'étais pas comme ça... Mais elle, elle ne le sait pas. Nous n'étions ensemble que depuis deux mois maintenant... et pourtant j'ai l'impression que ça fait des années. En réalité, elle ne me connait pas suffisamment pour se dire que la tromper n'est pas dans mon tempérament. Je serai relégué au même niveau que tous les chiens de la casse... et elle n'aurait pas franchement tort de le penser.

Je pose mon téléphone dans ma poche après avoir accepté l'invitation de Jane. Il était rare que je me confie ou que je veuille parler de mes problèmes. Je suis de ceux qui les gèrent seuls, mais depuis quelques jours, je sens que je perds pied... Et que j'ai vraiment besoin d'une épaule pour pleurer, pour être écouté. C'est très égoïste... car peut-être que Jane a ses propres problèmes, mais quand elle me l'a proposé, j'avoue ne pas avoir eu envie de refuser. Au contraire, je me suis sentie soulagé. Comme si un poids venait de se soulever et que mes épaules se rendaient plus légères.
Je prends mon sac où dort mon ordinateur et mes lunettes sur le nez avant de prendre la voiture pour aller jusqu'à l'adresse qu'elle m'a donné. C'est la première fois que je vais aller chez elle même si on se voit régulièrement. Alors, je suis un peu stressé.
Je me gare et me dirige jusqu'à son bâtiment avant de monter les marches pour sonner à sa porte.
J'entends brièvement des pas venir jusqu'à moi et la porte s'ouvrir sur le visage de mon amie à qui je souris tendrement en coin avant de la prendre dans mes bras et de me laisser aller à pleurer. Je n'aurais pas cru que c'était en ouvrant la porte que j'allais déverser ma détresse mais croiser son regard a eu raison de toutes mes barrières. « J-je suis désolé. » que je dis en me redressant, essuyant les malheureuses très rapidement. « pardon, quelle entrée misérable. » je regarde le chien en tendant la main pour le laisser m'apprivoiser.

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@Jane Monroe
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Milo Novak ✧ Jane Monroe

     

Une étreinte douloureuse. À peine la porte ouverte pour découvrir Milo sur le palier que mon sourire s'efface aussi vite que ses traits changent et j'ai l'impression que c'est à peine si j'ai le temps de le réceptionner pour qu'il ne se fracture pas en un millier de morceaux. La jambe de travers pour empêcher Haiku de sortir de l'appartement, il semble cependant trop curieux au sujet du nouveau venu pour songer à fuir comme d'autre le ferait peut-être. Un main au dos de Milo, j'attends tranquillement que les flots se tarissent pour dire quoi que ce soit, ma présence semblant suffire pour le moment. Et quand bien même que j'essaierais, je ne saurais pas réellement quoi!

Ce n'est que lorsqu'il bouge, me permettant de voir ses yeux mouillés que je lui adresse un sourire doux, secouant la tête de gauche à droite, faisant voleter quelques mèches alors qu'il s'excuse.

- Ne t'en fais pas, je ne suis pas là pour te juger, lui assurais-je tranquillement.

Me penchant pour attraper le collier du chien, j'essaie de faire reculer la bête, mais disons que mes efforts ne servent pas à grand chose. S'il a décidé qu'il ne bougeait pas et reniflait Milo, j'aurais autant d'effet à essayer de bouger un mur! C'est pénible lorsqu'il décide d'en faire à sa tête lorsque je le sors, malgré tous les conseils qu'Elijah a pu me donner. Haiku lui obéit au doigt et à l'oeil; moi, c'est différent, parfois ça va, parfois c'est n'importe quoi.

- J'ai peur qu'il sorte, tu peux fermer la porte? Demandais-je à l'italien. Il n'est pas méchant ...juste très têtu, le renseignais-je. Et il ne m'écoute pas toujours.

Essayant de le faire à nouveau reculer pour le ramener au salon, je prouve mon point un peu plus lorsque l'animal ne daigne pas reculer de plus de trois centimètres. Mais la porte finalement refermée, je sens déjà plus à l'aise. Retirant mes doigts du collier, je me dirige vers la cuisine, laissant Milo entrer dans l'appartement et me suivre au rythme qui lui plait.

- Je t'offre thé, café ...bière? Suggérais-je mon ami. Tu fais comme chez toi; tu es le bienvenu, fis-je avec un sourire. M'arrêtant pour le regarder, je penche la tête légèrement sur le côté avant de parler à nouveau : je n'étais pas certaine que tu voudrais qu'on se voit, admis-je avec une légère moue, triturant le bord des manches trop longue de mon pull, mais je suis contente que tu sois là.

Après le bal, je n'aurais pas nécessairement été surprise qu'il me repousse au moins un moment. Triste, c'est sur, car je l'apprécie, mais surprise, peut-être pas tant. Pourquoi? Parce que c'est probablement ce que j'aurais fait. J'ai appris à essayer de faire profil bas, à essayer de fuir les conflits, alors être l'élément central d'un conflit plus ou moins compréhensible comme au bal de Thanksgiving, j'aurais probablement essayer de disparaître. Chasser les autres n'est pas nécessairement la meilleure des solutions, mais parfois, c'est ce qui semble le plus simple.
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mots : 501 nightgaunt
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Jane x Milo


Son parfum me rassure et me berce doucement dans une réalité alternative où tous les ennuis se dissipent au gré du vent et où tout le monde vit heureux entourer d'un arôme de bonbon à la cerise. C'est ce que son parfum évoque en moi, comme un vieux souvenir... Celui de ma grand-mère qui me donnait des bonbons en dehors des repas en prenant garde de ne pas être vue par ma mère...
Ce moment chaleureux et rassurant me permet de reprendre rapidement contenance, de ne pas me laisser aller à des pleurs que je ne mérite pas. Je suis celui qui blesse, pas le blessé... Je n'ai pas le droit d'être faible car tout ça... ça là, c'est ma faute. Mon unique faute.
Jane avait subi la dispute... à peine alpaguer que tout était parti à vau-l'eau, pourtant je passais une excellente soirée. Ma petite amie était radieuse, on dansait, s'amusait... Heureusement que Wayland est arrivé à ce moment précis pour porter secours à Jane et Veïa, car le combat que je menais était loin d'être évident, encore plus quand Veïa a levé la voix.
C'était n'importe quoi cette soirée... et ce qui a suivi était encore bien pire. C'était la fin du monde et je ne savais pas comment l'annoncer. Car donner cette vérité, c'était laissé libre la possibilité que ça tombe dans les oreilles de Veïa et je ne pouvais pas laisser faire ça... Je devais sauver mon couple.

Je me détache et vois surtout qu'elle lute avec son chien qui me tourne pas mal autour. Je dois sentir un autre chien, entre Hermès et le chien dégueu de ma sœur, je dois avoir un pêle-mêle d'odeurs.
Elle me demande de fermer la porte et je m'exécute aussitôt qu'elle le demande en comprenant que le chien est surement fugueur ou peu obéissant. je ris quand elle justifie tout ça par le fait qu'il soit têtu. On a pas mal de points communs alors, le chien. Je sais ce que c'est de ne pas écouter... mais après on se retrouve dans de beaux draps. Je gratte derrière les oreilles du chien et lui tape doucement le flanc avant de suivre Jane dans son appartement. « Il est magnifique. » que je peux m'empêcher de commenter en entrant et découvrant la décoration sympathique. Des appartements comme j'aime, je ne sais pas ce que fait son frère mais il doit bien gagner sa vie.
Une proposition de boire et mon estomac se noue... Boire de l'alcool ne serait pas une bonne solution. « Est-ce que tu as du jus de fruit ? » que je demande, innocemment car je manquais cruellement de vitamines en ce moment.

Tout en servant notre premier verre dans sa maison, que je découvre aussi pour la première fois, je penche la tête sur le côté en parfaite incompréhension. « Comment ça ? » prenant mon verre entre les mains, trempant les lèvres dans le jus. « Il n'y a pas de raison que je disparaisse. Tu es mon amie. » que je dis en posant le verre. Après tout, c'était pas moi qui avais cherché la bagarre, c'était Teo en débarquant de nul part. « Et je tenais à m'excuser pour Thanksgiving... j'ai tout gâché. » que je dis la voix timide, le regard bas. « C'est moi qui ai eu peur qu'on ne se revoit pas après tout ça. » et je l'aurais compris.
Encore plus quand on sait ce que j'ai osé faire juste après. « J'ai fait n'importe quoi ce soir là. » que je finis par avouer en reprenant mon verre pour me cacher dans son contenu.

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Réussissant à retenir la bête assez longtemps, je me détends presque automatiquement en sachant la porte de l'appartement fermé, signifiant que je n'aurai pas à le poursuivre dans le corridor si l'idée lui prends.

- Hum? Échappais-je sans y songer, me retournant pour avoir une réponse à mon interrogation non-articulée, mais son regard découvrant le décor qui l'entoure m'apporte la réponse voulue sans que rien ne soit formulé. Casa de mi hermano, précisais-je avec un sourire amusé, l'italien et l'espagnol se ressemblant assez selon moi pour que je ne m'inquiète pas s'il a compris ou non. Et puis, je lui ai déjà dit que je m'étais fait un nid chez mon grand frère - ...m'enfin, l'un des deux - alors la déduction ne devrait pas être trop compliqué, non? Roh, il n'y aura qu'à poser la question sinon.

Voulant faire une bonne hôtesse de maison - pour ce que je peux connaître de la chose - un léger rire m'échappe lorsqu'il va de sa proposition de breuvage, plus sage que la dernière que j'ai pu faire. Jus de fruits ce sera! Me dirigeant vers la cuisine, je m'arrête tout de même un instant pour lui confier que je ne croyais pas nécessairement qu'il accepterait de me voir, sachant que le bal n'était pas des plus tranquilles et que ça ne s'est assurément pas arrêté là. Ce n'est pas le genre de dilemme qui se règle en trois phrases. Même si dites à l'abri des regards. Ce n'est pas non plus le genre d'histoire qui passe sans faire le moindre dommage, comme un simple nuage sans pluie. Du moins, c'est ce qui m'a semblé.

Je ne sais pas ce qui me touche le plus entre son étonnement ou ses mots rassurants, comme si mon inquiétude à ce propos n'avait jamais eu lieu d'être. Et ce, de manière évidente.

- C'est parfois plus simple de se remettre sur pieds avec les vieux amis, qu'avec les nouveaux, expliquais-je simplement, sans vouloir étendre plus en avant le fait qu'il aurait pu choisir de me repousser le temps que les choses se tassent. Ou même complètement fermé la porte. Je ne te tiens pas rigueur du tout pour ce qui s'est passé au bal. Et je n'ai pas passé une mauvaise soirée, lui assurais-je avec un sourire doux en lui tendant un verre de jus, tirer du carton, mélange de baies qui remplacent le thé ou le smoothie lorsque je ne me sens pas trop d'en prendre. De ceux qui était présent et qui ont assisté au tout, je n'ai pas de blâmes à te porter; ce n'est que la vie qui a pris un virage qui n'était pas calculé, lui fis-je remarquer.

Penchant la tête sur le côté, je l'entends me dire qu'il a fait n'importe quoi et, le regard bas, il semble tenir à l'idée de ne pas vouloir affronter le moindre regard, plus intéressé par le contenu de son verre qu'autre chose, comme s'il s'agissait d'une porte de sortie.

- Milo… l'interpellais-je doucement, tentant de le sortir des murs derrière lesquels il essaie peut-être de se cacher. Tu n'es pas obligé de tout me dire, mais si tu veux te vider le coeur un peu, ne te gêne surtout pas. Il n'y a que toi, moi et lui, ici, lui indiquais-je en pointant le chien qui s'est installé à nos pieds. Et ce n'est pas Haïku qui va aller raconter quoi que ce soit, tu peux être tranquille, plaisantais-je, dans le but évident de lui tirer un sourire. Je ne sais peut-être pas toute l'histoire, mais… hésitais-je un instant avant de poursuivre sur ma lancée : Me tesoro, ça veut probablement dire la même chose en espagnol qu'en italien. ...Après, la signification que tu lui donnes, ça reste propre à toi, bien entendu, hochais-je, diligente. Tu n'avais pas cru le revoir, n'est-ce pas? Questionnais-je mon amie, inquiète de la tempête qui peut gronder chez lui, de l'incompréhensible fouilli qui traverse ou a traversé ses neurones.
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mots : 655 nightgaunt
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L'appartement était magnifique, peut-être que son frère était à la tête d'une mafia, mais j'en doute fortement. Ça me faisait simplement sourire de l'imaginer, d'imaginer la douce Jane en train de compter les billets de banque sur une table de cuisine où dormiraient de nombreuses armes couchées dans des sacs de sports noirs.
Il faut vraiment que j'arrête de regarder les émissions débiles d'Elvia, je me fais des films avec rien. Son appartement est plus lumineux que le nôtre, mais nous avions un étage, Elvia pourra s'en rassurer.
Mais je perds vite ma contemplation de l'immobilier pour revenir dans une réalité bien plus dure. Elle affirme ce que je savais déjà, dans un espagnol parfait qui me fait sourire. On avait tendance à penser que l'espagnol et l'italien se ressemblaient énormément, mais nous avions beaucoup plus de différences que ce que l'on croyait. On sonnait pareil mais nous ne chantions pas la même chose. Mais j'avais appris quelques bases d'espagnol pour comprendre, et je hoche la tête.
Je continue de découvrir la maison, finissant par la laisser passer devant et la suivre, m’enquérant de la déco qui a beaucoup de goût.
Le luxe coulait dans mes veines et l'amour des belles choses également, et je pourrai aisément féliciter le décorateur pour son goût prononcé pour le beau.

On se retrouve dans sa cuisine, et premier caprice, je demande un jus de fruit, peu importe, du moment qu'il apporte des vitamines. Je me sentais faible en ce moment, et j'avais l'impression d'avancer en reculant. Ce qui est absolument détestable. Ne pas avoir le contrôle sur ses propres agissements étaient effrayant. J'avais l'impression qu'on avait pris possession de mon corps pour m'obliger à faire taire le raisonnable pour laisser libre à la débauche et à la pulsion, les maux qui me rongent depuis des années. Veïa en faisant les frais malgré elle... Moi qui me persuadais d'avoir trouvé la femme de ma vie. J'étais en train de te foutre en l'air pour une histoire vieille de presque dix ans... Et pourtant, je n'avais aucun contrôle là dessus.
Je me passe une main sur le visage, abattu par sa pensée. Dire qu'elle croyait que j'allais boycotter notre amitié parce que j'avais mal vécu une situation. Elle était importante à ma vie, et je voulais qu'elle le sache. Donc je lui signifie, la rassure sur mes réelles pensées à son encontre. « nouveaux ou vieux amis, c'est surtout la confiance qu'on met en eux qui importe, non ? » que je lui dis en souriant. Même de certains vieux amis, je n'irai pas confier mes sombres desseins. Par peur d'être jugé, par fatigue aussi, la morale n'est bonne que si nous sommes prêts à la recevoir.
Auprès de Jane, je pouvais parler sans être jugé. Écouté sans apriori.
Et elle le dit clairement, elle ne tient pas rigueur, et ça me rassure. Posant une main sur mon cœur attrapant le verre qu'elle me tend. « Merci. » pour tout, d'ailleurs.
Ses mots me bercent presque. Je me sens apaisé, presque rassuré. « A qui le dis-tu. » si seulement on pouvait avoir un contrôle sur le destin, mais ça...

Je me dois quand même de lui dire que j'ai fait n'importe quoi, une fois que je les eus quitté pour le rejoindre à l'extérieur.
Un sourire chaleureux se dessine sur mon visage, reconnaissant. « Tu es vraiment une belle personne, Jane. » que je dis en buvant mon verre, n'osant pas vraiment aborder le sujet. Je ne savais pas comment m'y prendre. mais elle reprend, y invitant l'humour pour nous détendre et je ris doucement. « Heureusement ! » que j'annonce en regardant le chien. « Motus et bouche cousu, le chien ! » avant de rire.
Et elle vient pécher les infos, se permettant les questions pour m'aider à amorcer la confidence, ce qui est bien plus simple. « Oui... » que je dis à son interrogation sur la signification littérale du surnom employé par Neal. Et je baisse la tête, les yeux concentrés sur le jus. « Non. » que je dis en secouant la tête négativement, me pinçant les lèvres. « Il est... » je ris nerveusement avant de tomber mon regard dans celui de mon amie. « C'est mon ex et premier amour. » que je dis tout simplement, sans fioriture. « Il m'a quitté quand allait avoir dix huit ans, sans un mot. et il a disparu quelques mois après... pour réapparaître à thanksgiving, comme par magie. » que je dis en riant, mettant le doigt sur l'ironie du sort. « Il m'a dit plein de belles choses, des vérités que j'aurais préféré ignorer... et on. » je soupire. « On s'est embrassé. » je m'attends à lire la déception dans son regard, je me sens si mal de l'avouer... elle est la première qui l'entend, la première à qui j'assume cette douce erreur.

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Pour toute réponse, je le remercie d'un large sourire, les yeux brillants. Ses paroles me réchauffent le coeur, peut-être plus qu'elles ne le sont censées, puisque certaines personnes pourraient les considérer comme simples, mais c'est un aveux de confiance dont je me sens privilégiée de pouvoir avoir, moi qui ne la mérite pas toujours. Peut-être est-ce la mauvaise solution que de mentir à quelqu'un, mais si ça préserve sa vie, si ça préserve sa présence agréable près de nous, est-ce trop égoïste comme solution?

Versant de l'eau pour un thé alors que je lui sers un jus de fruit, je met le tout à bouillir avant de m'installer à ses côtés, tirant l'un des bancs du comptoir îlot pour m'y faire une place. L'invitant à se confier, à délester du poids de ses épaules, je ne peux contrôler la couleur qui doit s'emparer de mes joues lorsqu'il me complimente, hors de nul part.

- Děkuji (Merci - tchèque), marmonnais-je, les joues roses, ne prenant pas conscience de revenir à la langue de ma mère, mais réalisant pleinement que les syllabes sont plus bégayées, moins fluides peu importe la langue, ce qui n'aide pas à mon malaise passager.

J'en reprends quand même contenance en me permettant un peu d'humour pour le sortir quelque peu de ses maux, alléger la situation. Et ça semble bien fonctionner dans les deux cas, puisque son rire qui résonne à mes oreilles finit de chasser la chaleur qui s'était invité sous la peau de mon visage, ne restant que dans mon sourire et mon regard alors que j'essaie de le faire parler à nouveau, posant des questions au lieu d'attendre qu'il fasse un pas, comme si je l'entrainais pour les premiers coups de patins avant qu'il ne réalise qu'il peut faire un tour de piste seul. Les premières réponses sont monosyllables, courtes et directes, mais il finit tout de même par me confirmer ce que la demoiselle venue chercher Veïa avait dit. C'est d'abord encore assez simple avant qu'il ne s'ouvre un peu plus, semblant tout de même encore sonné par ce qui s'est passé, décrivant avec un rire amer ce qui a pu se passé après qu'ils n'aient quitté la pièce. Quelques mots pour décrire une soirée. Quelques mots qui impliquent beaucoup. Penchant la tête sur le côté, j'attends quelques secondes pour voir s'il continuera de parler, s'il cherchera à se défendre d'une façon ou d'une autre, même si je ne l'attaque aucunement.

- C'est difficile d'oublier, n'est-ce pas? Lui demandais-je avec un sourire triste, les yeux tournés vers le passé, un pincement traversant cette cicatrice toujours bien présente après quelques années déjà.

Que dois-je faire d'autre? L'engueuler d'avoir glissé un instant avec Neal? Pourrais-je faire différemment de lui si je LE revoyais? Je ne suis pas assez malhonnête pour prétendre que je resterais stoïque et que rien ne m'affecterais. Je ne suis pas forte, alors comment pourrais-je l'être dans une situation du genre? Je n'ai donc aucune morale à lui faire.

- Vous comptez vous revoir ou c'était une façon de tirer un trait, de trouver des réponses pour fermer le chapitre? Le questionnais-je en ramenant mon attention sur lui, essayant de comprendre dans quelle direction il tangue sans poser la question sans réponse qu'il s'est probablement déjà posé un milliard de fois, à savoir "Qu'est-ce que tu vas faire?"
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si je m'ouvrais facilement à elle, c'est parce que j'avais le sentiment que je pouvais le faire, sans une once de jugement. et j'avais bien raison de le faire avant d'exploser... avant de me noyer sous un flot de question et ne plus savoir quoi en faire. ni quelle réponse apporter.
en réalité, j'avais envie de tout casser, de tout envoyer valdinguer. aussi bien ma relation avec veia que celle avec neal car je n'arriverais jamais à être honnête avec l'un ou l'autre. complètement perdu entre le passé et le présent.
mais le futur, lui, on en faisait quoi ? je m'attends à toutes les réactions possible. du dégout à la déception.
peut-être même qu'elle pourrait me mettre à la porte, se demandant pourquoi elle avait laissé entre un tel goujat dans sa vie. dans sa maison et quel connard je suis de chercher du réconfort que je ne mérite pas.
j'avais trompé la confiance de veia, et j'avais fait naître de l'espoir chez neal. et moi ? moi dans tout ça, j'avais juste réussi à tout briser. ma confiance, mon espoir... et l'avenir que je voyais parfaitement dessiné.
les mots de jane devrait signer mon arrêt de mort, peut être que ça pourrait me remettre les pendules à l'heure de la perdre comme tous ceux qui finiraient par l'apprendre...

et pourtant rien de ce genre ne vient. si ce n'est cette douce phrase soufflée légèrement, d'une discrétion incroyable mais remplie d'une compréhension qui me donne mal au cœur autant qu'il est réchauffé par la bonté. l'altruisme... ou simplement l'effet de sa compréhension de la situation que je vivais. vivait-elle la même ou avait-elle connu ça elle aussi par le passé ? ou quelqu'un près d'elle ? quoi qu'il en soit, j'en reste un moment bouche-bée, ne trouvant pas la force de lui répondre. perdu, complètement perdu.
mais elle me ramène vite sur terre avec ses autres questions qui reviennent me frapper. « aucune idée. » que je dis en soufflant. « je crois qu'on va se revoir... je sais pas en vérité. » j'ouvre les yeux et me réfugie dans mon verre. « j'ai laissé une porte ouverte à neal qui s'y est engouffré et je sais que si veia l'apprend... c'est fini. » je soupire en posant doucement mon verre. « je me vois pas le jeter... j'ai pas cette force. mais j'ai encore moins la force de le dire à veia. » je la regarde dans les yeux, et lui prends doucement la main pour me rassurer. « pourquoi je ne suis pas rester avec toi ce soir là, hein ? plutôt que de suivre mon ex. » que je dis en lui souriant. « tu m'as dit que c'était difficile d'oublier, tu as aussi du mal à oublier quelqu'un ? » que je demande tendrement, sans oser trop creuser.
comprendre une telle douleur n'était pas donné à tout le monde, et de se placer à ma place c'était clairement inattendu.
j'espérais qu'elle ne vive pas avec un tel remord, ni ce regret qui bouffe la vie.. encore moins qu'elle vive avec un neal disparu dans la nature, elle aussi.

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Je vois mon ami tanguer, ne plus savoir ou mettre les pieds; la droite est devenue gauche et les ciels ont créer des enfers. À le voir ainsi, toute mon incertitude de ce matin pour le contacter fond sans la moindre résistance. Il m'expose sa vision de la chose, les poids qui reposent des deux côtés de la balance et les conséquences que peut apporter l'équilibre incertain. Cependant avant même que j'ouvre la bouche pour lui demander ce qu'il a pu et dû expliquer à la jolie blonde, sa propre question me tire un sourire amusé. Je ne crois pas que ce soit le point qui change toute la question, ici.

- Parce que tu avais devant toi la possibilité d'avoir des réponses que tu n'as jamais eu, que tu as longtemps cherchées, hypothésais-je, ayant réfléchit pendant un moment à ce qui aurait pu se passer si LUI avait été devant moi, de la sorte, après tant d'années.

Ma conclusion à cette analyse pleine d'impossibilités me porte comme réponse que, en vérité, je n'ai aucune idée de ce qui serait arrivé. Il y a trop de facteurs dans l'équation ...et je n'ai jamais été douée en mathématique. La nouvelle question de mon ami laisse entendre une douce inquiétude, sa main sur la mienne se veut rassurante et, d'une part, je ne peux m'empêcher de me dire que, même s'il s'agit d'actes inconscient, il me donne l'impression autant de s'en faire pour moi que pour lui. Comme si, en répondant "oui", nous allions être lier officiellement dans une compréhension que d'autres n'ont pas pour lui. Mon regard glisse pourtant vers l'extérieur, voyant la luminosité au travers des rideaux sans pour autant capté ce qui se passe derrière la fenêtre. Devant mes yeux s'agite plutôt une silhouette, grand jeune homme au large sourire qui venait démentir le style négligé.

- Il s'appelait Charles, laissais-je glisser après un instant de silence. J'avais un peu plus de 16 ans et il frôlait ses 19 ans. C'était facile de rire en sa compagnie, facile d'oublier les raisons qui me faisait paniquer, facile de respirer normalement, renseignais-je Milo, prête à lui livrer quelques fragments d'un sujet que je n'ai plus voulu aborder depuis longtemps. Mais sans doute peut-il effectivement comprendre en grande partie ce que j'ai ressentie. On est rester un moment ensemble et… j'hausse les épaules, secoue la tête légèrement avec un sourire triste, incapable de vraiment continuer et ne le voulant simplement pas, n'ayant pas envie de me ramener à la bouche ce goût sucré qui s'était teinté d'une puissante amertume. Il voulait partir, quitter Chicago, et il voulait que je parte avec lui. Il n'avait pas vraiment de destination précise, mais rêvait de la côte ouest et de la liberté d'esprit qu'elle promettait. Depuis le début ou presque, il venait me chercher tous les jours à l'école. Un jour, il n'est pas venu. Ni les autres jours suivants non plus. Il a simplement disparu, conclus-je faiblement ramenant mes pupilles brumeuse sur mon ami.

Ça n'a pas pris énormément de temps avant que les différentes versions ne courent les corridors de l'école et les endroits qu'il avait fréquenté : tour à tour, je passais pour la petite naïve de qui il s'était supposément jouer, la pauvre esseulée qui s'était faite abandonner ...ou j'étais celle responsable de son malheur à cause des fréquentations de ma mère ou des gens avec qui je vivais. Certaines versions étaient plus invivables que d'autres. Certaines me tordaient le coeur. Plusieurs étaient stupides. Plusieurs laissaient comprendre que personne ne le connaissait comme je l'avais connu. Même si j'avais peut-être été une idiote de première. Pourtant, je n'avais pas eu l'impression qu'il avait joué un jeu. On ne joue pas ce genre de jeu. Du moins, pas en prenant autant de risque qu'il avait pu le faire.
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mots : 633 nightgaunt
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doit-on se fier aux apparences ?
Jane x Milo


si j'avais su un seul instant qu'elle était vraiment capable de comprendre mes tourments, je me serais tout de suite tourné vers elle, sans me soucier de l'avis des autres. mais au lieu de quoi, j'ai surtout l'impression d'ouvrir des plaies et de laisser le démon s'offrir à nous. du moins, à elle.
comme s'il était capable de tirer en elle cette énorme tristesse qui restait sans réponse. de cette disparition en écho à celle de teo.
les larmes aux bords des yeux, je ne comprends que trop bien ce qu'elle a pu ressentir. ce vide dans le cœur quand on comprend qu'il a disparu. ce point d'interrogation sur ce que tu aurais pu faire. et cette capacité incroyable qu'ont les gens de se mettre à faire courir les pires rumeurs. nous accablant de cette soudaine disparition, comme si nous étions ceux qui le désiraient...
misérable.

je me redresse doucement, gardant sa main dans la mienne. chassant mes larmes naissantes en battant des cils avant d'ouvrir mes bras et de l'enfermer dedans. non pas que je la console ou que j'ai pitié d'elle suite à cette révélation. « merci. » que je dis en posant un baiser sur sa tempe. ce ne devait pas être facile de se confier à moi, même si j'étais bien placé pour comprendre. elle ne méritait pas ce mal... et je comprends que trop bien la douleur qui est perçue. cette douleur qui ne nous quitte jamais, même quand on pense réussir à passer au dessus.
on y repense toujours à un moment. on se sent coupable... et par dessous tout, on essaye de trouver nous même les raisons. j'ai choisi de détester mais certains continuent d'aimer. j'envie ceux capables d'oublier. je les jalouse même. car si je n'avais pas autant haï teo, que j'étais resté à ce stade d'amourette perdue, je n'aurais rien ressenti d'aussi fort en le revoyant.
je ne me serais pas senti démuni face à ses réponses... qui étaient tout sauf celles que j'imaginais. et en soi, j'aurais préféré que ce soit mon scénario que le sien.
mais la vie est faite de surprise, n'est-ce pas ?

je relâche doucement mon étreinte pour lui prendre les bras dans mes mains, m'assurer qu'elle tient bon. « tu es la plus à même à me comprendre, sans l'ombre d'un doute. » que je dis en souriant faiblement. « mais je n'aurais jamais pensé que tu aies ce genre de douleur... tu ne le mérites pas. » cette petite bouille angélique, au sourire incroyable, méritait l'amour mais celui qu'on écrit avec un a majuscule. « et je peux t'assurer qu'avoir des réponses, ne change rien. à part faire encore plus de dégâts. » vraiment. ça détruit tout, ça ravage le monde. « je suis désolé de t'avoir posé une question douloureuse. » que je dis en reniflant un peu, la relâchant pour de bon. « tu veux qu'on fasse quelque chose de plus stimulant ? qui nous sorte de cette torpeur. un jeu ou je t'emmène manger une crêpe, si tu veux. »

(c) AMIANTE



@Jane Monroe
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