Passe son temps assis sur la statue (Rp avec Elizabeth)

On avait une bien belle vue sur le dessus de cette statue, fallait dire que il y avait pas mal de belles filles içi, mais était-elle sérieuse ? Je n'y pensa pas une seconde, les filles içi font les belles devant vous et dérrières elles vous enfoncent, ou elles sont justes avec vous pour profiter d'une nuit. C'était la mentalitée de la plupart des gens de notre temps. J'étais solitaire comme à mon habitude et j'avais bien raison, toute façon pour connaître des gens pareil, j'étais bien mieu tout seul. " Non, je n'ai pas peur, ne t'inquiète pas". Je lui adressa un nouveau sourire, oui j'étais un jeune garçon plutôt souriant, la vie était quand même faites pour être vécue et autant la vivre avec le sourire. Même si certains jours, on avait du mal à le montrer ce sourire. Au bout d'un temps, j'avais l'envie de rencontrer bien plus de gens que ce que j'avais fait ces derniers jours, les gens içi malgré leur apparence était certainement sympa, du moins c'est ce qu'on m'avait dit, puis il faut de tout pour faire un monde comme mon grand père me disais souvent.

Son éternel sourire au coin de ses lèvres il m'affirma qu'il n'avait pas peur  de moi. Je ris doucement. En regardant plus attentivement les traits de son visage et ce sourire plaqué vingt quatre heures sur vingt quatre sur son visage en ma présence. Mais derrière cette allure qui se donnait il avait l'air triste au fond de lui. Je ne sais pas pour quelle raison il était comme ça et depuis quand. Mais derrière cette armure il semblait triste et seul ici. Regardez il avait l'air de s'isoler des autres personnes du haut de sa statue. Peut être était il comme ça depuis toujours dans la vie ? Peut être que c'était Sa façon d'être. Après tout cela ne faisait que la deuxième fois que je le voyais. Je bus un gorgée de soda sans cesser de le regarder attentivement avant de lui demander "Alors comment vas tu ?"

Du haut de ma statue, je me sentais mieu, pas question de sécurité mais question que les gens me voyaient enfin... quoi que.. le monde passait à côté de moi sans faire attention, la plupart ne me voyait certainement pas. C'était bel et bien déprimant d'être nouveau dans une école telle qu'Harvard et je pense que je n'étais pas le seul à le penser. Malgré mon humeur des derniers jours et ma tristesse et solitude caché sous mon sourire, je vivais la vie comme elle venait, au jour le jour. " Oh, je vais bien merci et toi ? ca à été ton retour la dernière fois ?" Oui, ils s'étaient rencontrés quelques jours avant dans un bar non loin d'içi d'ailleurs et la soirée avait été bien moins ennuyeuse qu'à mes habitudes puisque je parlais enfin à quelqu'un et n'étais pas rester seul dans mon coin.

Il m'affirma qu'il allait bien même si je ne le croyais pas totalement. Ok je n'allais pas l'obliger à me raconter ses problèmes, après tout cela lui concernait uniquement lui. Mais c'était plus fort que moi d'attirer la confiance des gens pour qu'ils viennent me parler lorsque qu'ils n'ont pas le moral au plus haut. Puis je n'aimais pas voir les gens de mon entourage ainsi cela avait souvent une influence sur mon état. Je savais pertinemment qu'un monde parfait n'existait pas. Cependant j'essayais tant bien que mal de rendre les choses simples de la vie plus belles, meilleures. Même si je n'avais pas des supers pouvoirs, je ne pouvais pas être là partout et pour tout le monde. Mais j'essayais de faire de mon possible. Mais cette qualité en moi avait parfois le don de se retourner contre moi. L'attention de Mathias me fit sourire quand il me demanda si j'étais bien rentrée "Bah je vais très bien aussi ! Eh oui je suis bien rentrée comme tu peux le voir, je suis entière et vivante devant tes yeux!" lui répondis-je sur le ton de l'humour.

J'étais rassuré de la voir entière, il n'avait l'air de manquer aucun morceaux, tout semblait bien à sa place. " Oui je vois que tu es bien là à côté de moi." Elle semblait être bien, en forme et souriante. sans soucis et sans problème. Je ne savais quoi lui dire, j'étais perturbé par la solitude qui commençait à sérieusement me gonfler, mais il fallait faire avec pour le moment. Le copain d'Elizabeth en avait de la chance d'avoir une fille comme celle-ci à ses côtés, au moins il avait de la compagnie sans arrêt du moins quand les deux jeunes gens ne font rien de particulier et passe du temps ensemble. Malgré, mon charme et mes atouts, je n'avais jamais vraiment eu de relation durable et sérieuse. Du moins, je ne m'en rapelle pas. J'avais un petit côté timide.

Il avait l'air rassuré que je sois rentrée saine et sauve chez moi l'autre soirée. Un petit sourire s'était dessiné sur mes lèvres à ses mots. Je le regardais quelques instants dans les yeux, sans rien. Juste regardant les différents détails de son visage et me remémorant notre rencontre. Les premiers instants avaient été plutôt foiré, je ne me saurai jamais imaginer me lier d'amitié à Mathias. Quoique la vie pouvait nous réserver des surprises et des imprévus en cours de route. "Est-ce que ça va ? T'as l'air... j'sais pas... tout tristounet. Quelque chose ne va pas ?" avais-je tenté de lui demander en espèrent qu'il se confit à moi car il n'avait l'air d'être dans son assiette aujourd'hui. Je ne savais pas depuis combien de temps il était en haut de cette statue avant qu'il descende enfin pour venir me parler. Je ne savais pas s'il était comme ça tous les jours, à s'isoler des autres et de faire comme si tout aller bien avec son éternel sourire sur les lèvres. Derrière ce masque j'avais décerné une faiblesse. Je ne savais pas d'où elle provenait et pourquoi il était comme ça. Mais au moins j'espérais que peut-être je pouvais lui venir en aide, du moins essayer de lui remonter le moral comme je le pouvais.

J'était plutôt un garçon fragile et solitaire malgré les apparences qui pouvaient être trompeuse, j'étais en manque et je recherchais de l'affinité. Elizabeth ne pouvait pas m'apporter ce que je voulais vu que celle-ci était en couple et semblait très heureuse ainsi. Ne t'inquiète pas pour moi, je vais bien, tout va bien... depuis notre rencontre tout est si beau. Je me mis à rougir tout de suite et m'aperçu bien vite de l'erreur que j'avais fait en disant cela. C'est vrai que j'avais vite accrocher à cette fille, son physique, sa personnalité. Bref, tout chez elle me plaisait... mais tout était en même temps si impossible.... peut être que mon mal intérieur venait de la.. même si j'étais bien depuis cette rencontre.

"Waw... Mathias ne t'accroche pas à moi de cette façon s'il te plaît... Je ne voudrais surtout que tu te rendstriste et que tu souffres à cause de moi..."  Je n'osai plus vraiment le regarder dans le blanc des yeux, sans doute trop gênée de cette situation. J'avais bien vu ses rougeurs apparentes lorsqu'il avait prononcé cette dernière phrase qui pouvait en dire long. J'avais bien compris que je lui plaisais. Mais ce n'était qu'aujourd'hui que je me rendais compte de l'importance des choses. Pourtant je  n'avais rien fait de spécial pour que cela arrive ? Je n'avais pas du tout prévu qu'il tombe sur mon charme aussi vite alors que j'étais en couple. La façon dont il avait dit que sa vie était plus belle depuis qu'on s'était rencontré ne faisait qu'approuver mes craintes. Je ne voulais pas qu'il s'accroche à moi amoureusement alors que je ne pouvais que lui offrir uniquement et seulement de l'amitié. Cette situation vraiment délicate avait le don de me rendre mal.

Des situations dans le style, c'était la première fois que ça m'arrivait mais aussi sûrement une des dernières. Ce n'était bien sur pas très agréable à vivre. Elizabeth me demandait de ne pas m'attacher à elle et de ne pas être triste à cause d'elle. Mais, il était déjà un peu tard, oui les coups de foudre ça existe bel et bien. Ne t'inquiète pas, s'il te plait. lui dis-je. Cette situation me coupait un peu du monde extérieur puisque je ne pensais et ne voyait quelle, je m'étais tellement vite accrocher et tomber sous son charme, je me demandais d'ailleurs comment j'avais pu, sachant qu'elle était en couple ! J'étais un peu perdu ne sachant pu que dire à la belle et jeune rousse.

Mon regard était perdu dans le vide. Je n'avais même plus la force de le regarder dans les yeux. C'était affreux de se trouver en face d'un homme qui semble raide dingue de vous et que vous êtes impuissante. Vous n'avez rien demander pour que cela arrive. Il me répétait de ne pas m'inquiéter mais je n'y croyais pas un mot. C'était affreux... Quoique je faisais j'allais lui faire du mal. Rester amie avec lui passer du temps avec lui combler sa solitude j'allais le faire souffrir. M'éloigner de lui, couper les ponts pour qu'il m'oublie et qu'il passe à quelqu'un d'autre et qu'il arrête de se focaliser sur moi  m'effrayer. Je ne me sentais pas capable de faire ça car je voulais toujours que mon entourage soit avant tout heureux. Peut être que cette fameuse manie de tout faire passer avant moi pourrait se retourner contre moi un jour. Je me trouvai devant un difficile dilemme qui semblait sans fin, sans solution, sans choix juste et correct. Pourquoi je réagissais comme ça d'ailleurs ? Pourquoi je me m'étais dans un tel état pour si peu de chose ? Peut-être parce que je m'étais prise d'attachement à Mathias... Amicalement bien sur car je ne pouvais pas et je ne voulais pas lui offrir ce qu'il espérait tant. C'était cruel de ma part mais la triste réalité.  Je lui avais dit tout en essayant de rester calme "Tu sais pas mentir Mathias.. Je vois bien que ça va pas ! Je.. Je vois bien que c'est à cause de moi tout ça." mes mots se coupèrent dans ma gorge car je savais que si je continuais le fond de ma pensée je risquai d'affecter encore plus le jeune homme. Mais c'est vrai, peut être qu'on aurait mieux fait de ne jamais se rencontrer pour pas que cela arrive...