i'm not a fighter, i'm a loudmouth. | ft. lukas o. spritz

i'm not a fighter, i'm a loudmouth.
★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

apprendre un peu plus sur ses passions, son univers... ça m'interroge vraiment sur le type de personne que j'ignore.
la plupart du temps, j'avais tendance à les ignorer, les trouvant faible... mais peut-être que c'était eux les forts et nous les faibles. à y regarder de plus près, ça fait sens. je me perds toujours dans la débauche, j'ai un besoin permanent de contrôle... de voir le chaos se dessiner à ma fenêtre et me sentir vivante en ayant fait le mal.
alors pourquoi j'arrive plus à être horrible avec lui ? est-ce que je me sens vraiment redevable ? ou parce que... depuis que je suis petite, ça n'est jamais arrivé ?
c'est la première fois qu'on me défend. qu'on ne m'accuse pas. qu'on ne me montre pas du doigt. qu'on ne me punit pas. qu'on me respecte. et qu'on trouve pas ça normal.
je souris alors qu'il continue de parler de lettres, de courants littéraires que j'aime aussi beaucoup. je suis une lectrice avérée, et quand je ne suis pas perdue dans les draps à suer contre un corps inconnu, je prends plaisir à lire un bon bouquin avec un verre de vin sur ma terrasse, enveloppé dans un plaid ou habillée légère. ça dépend du mood, je présume.

je me glisse dans ses bras, sans commenter ses projets mais je suis admirative. après tout, c'est les rêveurs qui ont le plus de chance de survivre dans ce monde pourri. quand on ignore la merde qui se trouve sous nos pieds, on vit bizarrement bien plus heureux... on l'est moins quand on cherche à l'enlever. et on est de mauvaises personnes quand on cherche à en mettre sous les pieds des autres.
je devrais peut-être revoir ma philosophie de vie... mais je serai complètement ébranlée. je ne m'en sortirai pas.
je préfère profiter de lukas et acquérir de nouvelles connaissances comme ça.
sa main dans mes cheveux et son corps chaud contre le mien ont tendance à me bercer et je ferme parfois les yeux, luttant contre le sommeil.
Je prends soin de ne pas le serrer trop fort pour ne pas lui faire davantage mal malgré la prise de médicament mêlé à l'alcool, peut-être pas ma plus brillante idée. mais bon, on a qu'une vie.
après un moment de quiétude, je rouvre les yeux et réfléchis à sa question. « aucune idée. » que je réponds avec honnêteté.
je fais une grimace continuant de fouiller mes souvenirs. « j'ai rencontré un homme en angleterre qui adorait manger. » je ris. « ça doit venir de là. » que je dis en haussant les épaules.
la télé s'éteint toute seule et je fronce les sourcils. « il est 4am. » que je réponds machinalement, la télé aillant un couvre feu au cas où je m'endormirai dans le canapé. « on va se coucher ? » que je dis en montrant une porte du doigt. puis me tourne, un sourire malicieux sur les lèvres, levant les mains en l'air. « promis, je touche pas. » que je dis en riant, me relevant. « je rangerai demain. » que je dis à l'attention de nos tasses et de nos religieuses à peine entamée.
lui attrapant doucement le bras pour l'aider à se lever. « sauf si tu préfères que je dorme dans le canapé ? je peux, n'hésite pas, j'ai l'habitude. » mes frayeurs nocturnes m'emmenaient souvent jusque là.

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★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

L'expression des émotions n'est pas chose aisée. Par ce que pour les exprimer, ils faut déjà savoir les identifier et pour les identifier se connaître, c'est en ça que la musique m'a aider, a exprimer mes sentiments. Les sentiments c'est simplement le temps que j'accorde à mes émotions. On pourrait prendre ça pour de la faiblesse, que tout ceci pourrai être retourné contre moi, mais au final si je sais ce dont je suis capable j'ai justement le contrôle sur ceux qui me veulent de mauvaise. Après en général je suis pas le genre de gars à qui ont à envie d'en mettre plein la tête.
Semi-allongé dans le canapé, je recevais son corps sur le mien. La douleur pur était absente, du à mes différents états, fatigue, alcool et médicament, un magnifique cocktail d'antidouleur. Je grimaçais tout de même, quand elle se déposait contre moi en anticipant une éventuelle douleur qui ne se présenta pas. Une main dans ses cheveux, pour me concentrer dans ce que je lui racontais, je la sentais effectivement partir. Ma voix avait même baissé en intonation pour finalement être un léger souffle accompagné des mots. Nous aurions peu être du nous coucher plutôt que nous installer ici. Ma question sur sa pâtisserie la réveilla, je n'argumentais pas dessus, on est pas toujours obligé de savoir pourquoi on fait les choses, c'est bien aussi de de céder à des pulsions de ce genre. La télé s'éteignit. Effectivement 4h du matin. Tu m'étonnes qu'on s'endorme en plus le canapé est plutôt confortable. Oui allons'y Sauf que j'avais pas envie de bouger, j'avais pas envie qu'elle bouge, je voulais qu'on reste là, qu'on dorme là et qu'on se réveil en se posant la question de ce qui s'était passé pour qu'on aille pas dans le lit. Mais elle s'était déjà redresser, tourné vers moi avec un regard plein de malice, sa phrase me décrocha un sourire, malheureusement coupé par un bâillement, qui sonnait le glas de ma présence sur ce canapé, puisque de toute façon il était certain que j'allais terminé dans le lit de la belle blonde. Avec son aide je me remettais debout. Avant de lui souffler un, Reste avec moi qui sonnait comme la voix d'un enfant suppliant sa mère de rester à ses côtés.
Je pris la direction de la chambre, Alyson qui me devançait. Je me posais pas de question, le cerveau en compote; je prenais le parti de dormir en caleçon, ne supportant pas la présence de tissus sur mon corps dans un lit. Je la laissais se préparer, en me glissant sous les couettes. J'attendais son retour, je voulais m'endormir avec l'odeur de ses cheveux, la chaleur de son corps et la présence de son âmes, la serrer contre moi, comme un enfant avec son doudou. Elle serai mon doudou du soir, ma lumière pour cette fin de nuit.

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il me fait voyager dans un monde imaginaire remplis de lettre et de figures de style. où se bousculent la poésie et l'épistolaire, où dorment les longs romans et les nouvelles. j'aimais beaucoup lire mais je ne m'intéressais pas assez au fond ni à la construction de ce dernier. je sais que j'étais sensible aux descriptions qui me permettaient de m'enfuir dans un monde que l'on créait parfois rien que pour moi. inventant mes propres couleurs et mes propres visages sur des personnages que j'arrivais à aimer ou détester selon la façon dont les phrases étaient tournées.
alors apprendre que mon héro entrait dans le cercle intime de ceux qui arrivent encore à me faire voyager dans des contrées lointaines, ça m'assurait que le destin avait décidé de le mettre sur mon chemin. me délivrer de quelques chaînes qui entravent parfois ma respiration.
je ne crois ne m'être jamais sentie si légère depuis... depuis jamais, si ce n'est quand j'ai touché la mort du bout des doigts. " tu pourras me faire lire ? " que je demande timidement, sachant qu'on offrait un bout de son âme quand on laissait quelqu'un lire les mots qui nous sortaient du bide.
mais si certains trouvent le courage de laisser libre à la critique, peut-être que j'aurais le privilège de lire un peu l'âme de mon musicien à la curiosité insatiable. de la découverte du monde et de ses bizarreries littéraires.
voguant sur les vagues de l'insécurité, balayer par la spontanéité d'un avenir qu'il ne trace que lorsqu'il le décide.
et j'aimais cet état d'esprit. je souris.

finalement, il m'autorise à glisser dans ses bras, me calant confortablement, portant parfois mes yeux sur les images des clips qui défilaient sur l'écran plan accroché au mur. sentant sa main se balader dans mes cheveux, je sens tous mes muscles se relâcher et m'offrir un moment incroyable de détente et une sensation de sécurité incroyable. sa question tourne un peu dans ma tête, alors que je lui apporte une réponse banale.
c'est plutôt l'état dans lequel on sombre qui me ramène à la douce réalité. il est temps d'aller dormir, de se reposer et d'offrir à morphée deux nouvelles âmes.
je me redresse, lui affirme que je rangerai demain et que je pouvais dormir dans mon salon s'il n'était pas à l'aise avec l'idée de partager le même lit que moi, mais sa supplique me tire une balle dans le ventre qui me fait sourire. peut-être un peu trop franchement.
j'ouvre la porte de ma chambre, éteignant la lumière du salon, allumant celle du couloir. « je reviens. » que je lui dis en présentant mon lit parfaitement fait dans une chambre au couleur blanc cassé et chocolat, des meubles en bois et un tapis qui dort au pied du lit.

dans la salle de bain, je m'apprête rapidement, mettant ma nuisette de nuit et me brossant les dents.
car demain, le retour à la réalité sera surement douloureux.
j'éteins toutes les lumières, vérifie que la porte est bien fermée avant de glisser dans ma chambre et de fermer la porte derrière moi. j'éteins le lustre, laissant la chevet allumé pour me glisser à ses côtés, me collant à lui, sentant son corps nu qui me tire un léger frisson mais c'est surtout le confort de ses bras qui m'attirent. fini les offrandes, ce soir j'étais baignée dans l'amour... et non la sexualité. c'était très étrange. « dis moi que tu reviendras me voir. » que je chuchote contre lui, posant ma main sur son torse.
me prenant à rêver à une histoire qui me fera sortir des ténèbres... peut-être que demain, je serai amoureuse.
ou peut-être que demain... tu m'auras oubliée, moi aussi.
je me retourne pour couper la lumière et me repositionne, déposant un baiser sur son cou puis sa mâchoire avant de laisser morphée pénétrée mon âme... s'acharner à m'endormir alors que j'aurais préféré profiter encore de lui jusqu'au petit matin.

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★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

Son corps allongé contre le mien, me donnais l'occasion d'avoir de nouveau l'odeur de ses cheveux se frayer un chemin dans mes narines. Une odeur qui me faisait voyager, dans un monde où la sérénité était de mise. Les mouvements de mes doigts sur les long et fin fils qui recouvrais sa tête me berçais, me calmais, m’apaisais. Lequel de nous avait le plus besoin de ça? Mais pour le coup s'était instinctif, c'est comme si chaque geste que je faisais m'étais autorisé. Alors oui je lui parlais, mais je n'étais pas forcement présent dans ma tête.
L'heure était venue de rejoindre son lit, je n'avais pas de doute sur la suite des événements; un lit, des draps et deux corps et esprits beaucoup trop faible pour passer quelques minutes de plus éveiller. Plongé sous les draps, j'essayais de lutter pour attendre son retour, fermant les yeux de temps à autre, pour avoir à éviter de lutter bien trop fort. Seule poids de son corps sur le lit me refit ouvrir les yeux plus longtemps, histoire de la regarder une dernière fois avant la nuit. Je lui destinais un léger sourire avant de l’accueillir dans mes bras. Le frisson qui parcourrais son corps continua le long du mien, la fatigue rendait la totalité des émotions, des ressentis décuplés. J'écoutais ses derniers mots, qui résonnais comme une supplication. Je ne pouvais répondre que par une promesse. Je reviendrais te voir. ... Promis. Une promesse scellé par un baissé déposé sur son front.
Je voulais la prendre dans mes bras, la serre plus fort que tout enfouir ma tête dans son cou et simplement laisser couler le temps, mais déjà elle se dégageait de l'emprise, pour éteindre la lumière, et finalement revenir  pour glisser ses lèvres sur ma peau, faisant parcourir en moi un frisson agréable. Mes bras autours de son corps de nouveau, je déposais un baisé au coin de ses lèvres, en signe de bonne nuit, avant de me coller totalement contre elle, fermant définitivement les yeux sur cette nuit plus qu'étrange.
Morphée m'avait gardé à ses côtés seulement quelques heures. Réveillé par la douleur et la fin de l’efficacité des analgésiques, me faisant serrer les dents. Je laissais Alyson glisser le long de mes bras, pour sortir du lit, faisant attention a chaque geste que je faisais, pour ni la réveiller, ni enclencher le processus de douleur. Je devais au minimum prendre les médicaments. Me rendant dans le cuisine à pas de loup, je pus observer que le soleil commençait à se lever, soit une nuit de quatre petites heures à peine.
Fouillant dans les placards à la recherche d'un verre pour y mettre de l'eau et avaler les pilules conseillés. Il n'était pas tout à fait huit heure, je n'étais du tout dans le mood pour me rendormir, la douleur toujours présente jusqu'à ce que les médicaments fasses effet.
Je soupirais un instant, est ce que je restais jusqu'à son réveil ou bien est ce que je rentrait à la maison passant sous les yeux de Nolan et Bébé, l'air interrogateur. Au final ce qui me fis prendre la décision c'est quand mes yeux se posèrent sur la table basse. Les tasses de tête et nos assiettes à dessert était toujours là. Bien sûr qu'elles étaient toujours là puisque la blonde avait dis qu'elle s'en occuperai à son réveil. J'allais alors récupérer les tasses les reposant sur le plateau pour mettre le tout dans le lave vaisselle.  Passer un coup d'éponge sur la table basse, et finalement cleaner les surfaces que nous avions utilisé hier soir.
J'avais faim à présent, enfin nan je voulais manger, autant faire un petit déjeuner, même si je ne savais pas dans combien de temps elle allait quitter le roi des songes. J'entrepris tout de même de faire un truc, ouvrant chacun des placards et frigo pour me donner une idée. Une idée lumineuse me vint à l'esprit, des pancakes, avant une pâte à tartiné Oreo. Et je commençais même par cette dernière; lui falant un temps au frigo. En plus il y avait tout les ingrédients dont j'avais besoin. Je devais seulement ne pas faire trop de bruit pour moudre les biscuits, histoire de ne pas réveiller la jeune dame. Je réussis temps bien que mal avant de tout préparer et d'y mettre au frigo. Pour me lancer dans la confection des pancakes. Un petit déjeuner royale serai servit.

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depuis très longtemps, je n'avais pas connu un sommeil aussi réparateur. où rien ne peut venir perturber la qualité des rêves bien qu'il n'y en ait pas ou que ma mémoire ne juge pas utile de les sauvegarder. peut-être que c'était des cauchemars mais qu'ils ont été chassé par lukas. car c'est bien lukas qui m'avait pris dans ses bras pour que morphée puisse venir nous emporter. loin de la terreur, de la débauche... cette drôle de sensation de vivre une autre vie que celle que j'ai, jusque là, toujours connu depuis mon arrivée à boston.
la nouvelle aly faiblissait pour un jeune garçon capable de bien des miracles. une nuit des plus impressionnantes qui alliait l'irréalisme au héroïsme.
je n'aurais jamais imaginé passer ma soirée à l'hôpital, à faire du poulet curry, à essayer de coucher avec mon sauveur sous la douche pour être finalement recalée, finir par en rire... et dormir dans ses bras comme s'il était le seul homme sur terre à savoir dompter le cœur meurtri d'aly la souillon.
une aly qui pleure et qui a besoin d'être aimée, rassurée... de se sentir spéciale. loin d'être l'objet sexuel qu'on aime lui prêter. l'image de la femme forte, indépendante, volage... s'effrite doucement pour laisser la aly blessée prendre un peu le dessus sur cette vie misérable qu'elle déplore.

mais mes pensées sont bousculées et je me retourne dans mon lit pour retrouver les bras de morphée auxquels je me sens arrachée.
je me rendors aussi vite que je me suis réveillée et c'est une odeur particulière qui vient éveiller mes sens. je me redresse dans mon lit, me tenant la tête avec une main avant de regarder le réveil. il est si tôt. je ne pensais pas me lever avant midi. et c'est quoi cette odeur ?
doucement, je remets les choses en place. la soirée d'hier, l'invitation à un garçon à dormir chez moi... le puzzle se complète et je m'arrête.
il n'est pas dans le lit, est-il parti comme un voleur ? mais l'odeur est forte, ce n'est clairement pas les voisins qui cuisinent.
je me lève en me massant l'épaule, une douleur naissante qui me fait grimacer. j'ai du dormir sur son bras toute la nuit. le pauvre.
j'ouvre la porte et l'odeur est bien plus forte. me déplaçant dans ma nuisette jusqu'à atteindre la cuisine, les cheveux en bataille et les yeux tout petit du matin.
et c'est son dos que je vois en premier. un sourire malicieux sur les lèvres, je m'approche sur la pointe des pieds avant d'entourer délicatement sa taille déposant un baiser léger sur le creux de son dos. « bonjour. » que je dis avec une voix cassée.
je me penche doucement sur le côté pour voir ce qu'il faisait. je ne voulais pas lui dire que je ne mangeais pas le matin, alors je souris uniquement. « tu t'es levé tôt, tu as mal dormi ? » que je m'enquiers en ouvrant le frigo pour prendre un jus de fruit.
doucement je glisse dans la cuisine pour sortir deux verres, versant le jus dedans. j'ouvre la baie vitrée et me pose contre le cadran.
je suis désolée aly la souillon, mais quand il partira... tu disparaitras avec.

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★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

J'étais inspiré ce matin, malgré cette courte nuit, je voulais lui rendre la pareil, profiter de ces derniers instant en sa présence. Alors oui je quittais son corps, pour me rendre dans la cuisine et préparer le petit déjeuné. Je ne savais pas s'il était plus pour moi ou plus pour elle, mais j'avais cette envie, cette pulsion de faire la cuisine pour faire plaisir. Simplement en jogging je prenais mes aises dans la résidence de la jeune femme. Comme si j'étais chez moi, fouillant dans les placards, le frigo, comme si l'agression avait brisé une barrière de bienséance. Enfin l'agression, suivis de la proposition sexuelle. Comme si maintenant j'avais un libre accès, enfin je me sentais comme ça. J'espérais seulement qu'elle soit du même avis et qu'elle ne m'en voudrait pas d'avoir pris de tel initiative...
Je m'organisais comme à mon habitude à l'appartement, en en foutant partout, bien entendu je rangerai, la pâte oreo dans le frigo pour devenir plus consistante, je versais la farine, les oeufs, le lait pour les mélanger afin d'y faire des pancakes. Je pris la poêle pour la faire chauffer et finalement y déposer à tour des rôle de petit cercle de pâte et les déposer finalement dans une assiette. J'avais une idée de dressage de table en tête, pour la remercier, mais je n'eue le temps de rien. Le dernier pancakes, était en train de cuire que je sentis ses douces mains, faire frémir la surface de ma peau, redressant le moindre duvet de ma peau, sans parler de les lèvres qui se déposaient au milieu de mon dos avec un délicat bonjour tout endormit. Je restais concentré sur ma cuisine affichant un léger sourire, accompagné d'un Bonjour tout aussi convivial et intime. La douleur m'a réveillé Je ne me retournais pas, attendant qu'elle vienne poser son corps le proche de la baie vitrée, laissant apercevoir les contours de sa silhouette en contre jour.
Le dernier pancakes cuit, je pris l'assiette, avant de passer pas le frigo pour finalement déposer le tout sur la table j'espère que ça lui ferai plaisir, mais surtout que ce n'étais pas moi qui l'avais réveillée. Je m'approchais d'elle, je voulais la reprendre dans mes bras encore quelques secondes, profitant de ce levé de soleil a ses côtés, profitant des dernière minutes au maximum. Je me ravisais tout de même dans mes gestes. J'espère que je ne t'ai pas réveil. Je me suis permis de préparer un p'tit truc a manger. Fis je finalement en déposant un baissé sur le dessus de sa tête.

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★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

le regard perdu sur le soleil qui surplombait déjà la ville, je m'octroie le plaisir de me lever tôt, pour une fois. je n'avais pas l'habitude d'être debout à ces heures-là, dormant encore du sommeil du juste après être rentrée tard du travail ou d'avoir fini par réussir à mettre mes conquêtes d'une nuit dehors.
c'était rare que je me retrouve habitée dès le matin, que ce quelqu'un prépare le petit-déjeuner qui embaumait l'appartement d'un parfum des plus enivrants.
repenser à cette nuit me perturbe un peu... de tous ceux qui ont partagé mon lit, c'est le premier qui n'a pas essayé de profiter de moi. ni n'a voulu que je lui offre mon corps.
un sourire se dessine sur mes lèvres, légèrement en coin à cette pensée. mon tout premier refus, et la première fois qu'un homme arrivait à me résister. alors que j'étais nue, un exploit ? ou bien n'était-il pas attiré par les femmes ?
non, alyson. ils ne sont pas tous comme ceux qui côtoient ton lit d'ordinaire. il est différent et c'est bien pour ça que tu l'as rencontré de la manière la plus inattendue possible.
je soupire doucement, en serrant ma main contre mon bras en buvant une gorgée de mon jus de fruit en écoutant la vie s'élever jusqu'à moi. les klaxons, les brouhaha, et le chant des oiseaux qui tenaient bon en ce début d'hiver.
je me demande à quoi va ressembler la journée après ça... comment je vais appréhender cette alyson plus sensible ?
au moins, je n'ai pas eu  à parler trop. et la peur que j'ai ressenti hier soir me triture toujours le ventre avec force. on efface pas de telles blessures malgré la bonté d'un homme qui se retrouve à faire des pancakes dans ma cuisine à 8am.

je me retourne doucement vers la cuisine où il dépose les mets sur la table. j'aurais aimé qu'il me prenne dans ses bras et qu'il brise cette distance. est-ce qu'aujourd'hui, c'était différent d'hier ? regrettait-il ? mais son dernier geste me rassure et me ramène à la réalité. ce baiser résonne et un sourire apparait sur mes lèvres.
d'instinct, je lui mens sur l'origine de mon réveil. « non, j'ai l'habitude de me réveiller à ces heures-là. » fermant la baie vitrée derrière moi qui rafraichissait la pièce et laissait les effluves de petit-déjeuner s’échapper. « tu es un amour. » que je dis en m'installant à table, prête à déguster, du mieux que je peux, ce petit chef d’œuvre. « si c'est bon, je t'embauche à la pâtisserie. » que j'annonce en me servant et découvrant cette drôle de pâte. « qu'est-ce que c'est ? » ça ne payait pas de mine, mais je mis mon petit doigt dedans pour goûter. « je vais pas mourir, hein ? » que je demande avant de le mettre dans ma bouche en plissant les yeux. Ô grand damne la mort, je suce mon doigt et suis agréablement surprise. « wahoo, je vais définitivement t'embaucher. je veux ça sur des donuts ou dans des beignets. »

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★ ─ w/ @Alyson K. Nelson

Je voulais faire ça bien, peu être l'impressionner j'en sais rien, en tout cas la remercier et rien de tel que le petite déjeuné. Sa présence anticipé me contraria quelques peu, je détestais ne pas finir les choses que j'avais entrepris, ou pensé d'entreprendre. Mais j'étais chez elle et je faisais comme chez moi alors bon. J'abordais une légère déception que j'essayais de faire discret.
Je le regardais, avec un léger sourire appréciant le spectacle que son corps offrait autant je pouvais admirer son corps, autant je n'étais pas obligé de coucher avec elle et puis j'avais des yeux autant que je m'en serve. Et puis à notre couché je n'avais pas pris le temps de la regarder dans sa tenue légère, qui lui allait très bien.
M'approchant d'elle je savais que les minutes à ses côtés étaient comptés le temps de ce déjeuner, puis on se dirai au revoir? Jusqu'à la prochaine fois. Comment ça se passerai? Sourires gênés? Regard en coin? Stop! Arrête de te poser des questions et profite, simplement de ces derniers instants.
Un baisé sur le front puis direction la table après un dernier courant d'air frais. J'aurai bien fumé un coup avant de m'attabler mais, je préférais pas enfumer l'appartement de la blonde, qui à ce que j'avais compris la veille n'appréciait pas les fumeurs, où plutôt n'appréciais pas l'addiction. Autant que nos dernier instant ensemble se passent correctement.
Le pot de pâte à tartiner avait attiré son attention, tout comme le reste elle appréciait le geste, j'affichais donc un léger sourire tout en m'asseyant. C'est normal j'ai dormis chez toi quand même. Commençais je. C'est pas que je veux pas hein. Mais Je me vois mal dire à mes futurs collègues que j'ai été embauché parce que j'ai sauvé la patronne. Je me mis à rire, parce que oui il fallait qu'on rit de la situation, cette événement à coup sur nous changerai tout les deux. Je voyais ses doigts tourner autour du pot oui, elle allait plonger ses doigts dedans, ou au moins un, elle à raison c'est meilleur comme ça. Pâte Oreo, Par contre m'en veux pas mais y en a plus dans le placard. fis je d'un rire taquin. Et non tu vas pas mourir, sinon je t'aurai pas aidé hier soir? Qui ferai ça d'ailleurs. L'idée était totalement absurde, en fait. Son enthousiasme se révéla encore plus une fois la pâte en bouche. Mais j'avoue qu'avec des donuts ça pourrait être pas mal. J'peux toujours te donner la recette. Je garderai pour moi le fait que c'est une recette de marmiton. Et puis je suis certain que tu auras une idée pour l'améliorer encore un peu.

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★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

je souris à sa remarque. il est doux avec moi, je crois n'avoir jamais connu pareil complicité avec quelqu'un rencontrer la veille.
j'avais pas ce besoin irrépressible d'être quelqu'un d'autre, je pouvais simplement me laisser aller à être moi-même, à mieux comprendre les maux du monde, sans pour autant les cacher derrière des faux-semblants.
pas de sexe pour se réfugier. pas de jeux de séduction... juste être soi même. naturelle.
il fait frais dans la maison, les frissons se dessinent sur ma peau sans que je m'en rende vraiment compte, tout comme les cheveux en bataille mais qui donnent un charme certains.
je m'attable pour goûter le petit déjeune et lui faire honneur. même si je ne suis pas du matin et que je mange peu, la moindre des politesses c'était de faire comme si c'était quelque chose de plus ou moins habituel. du moins de déjeuner.
je ris en imaginant la tête de ma cheffe pâtissière et de ma vendeuse s'il était amené à leur dire ça, pas sûre qu'elles comprennent tout.

je goûte alors la pâte à tartiner m'extasiant sur le goût. « je ne savais même pas que j'en avais. » que je lui confesse quand il dit qu'il n'y a plus d'oreo dans les placards. ce devait être pour richard que je les avais. je ne mange que très peu de sucre, bien que j'aimais bien manger. un corps ça s'entretenait, et certains sacrifices étaient nécessaire dont celui du deuil au sucre. je hausse les épaules en souriant. « tellement de monde. » que je dis en remettant mon doigt dans la pâte, me rendant compte de l'addiction du sucre est subtile, vicieuse. « avec plaisir. » je tenais à connaître le secret. « hm, pas moi mais surement ma cheffe, oui. »
je finis par prendre un pancake et mettre un peu de sa pâte dessus pour goûter le mélange.
je ne dis en mâchant, souriant en le regardant dans les yeux. après ma première bouché, je me passe la langue sur les dents pour enlever le chocolat restant. « c'est délicieux. » que je dis en mordant à nouveau dans mon pancake. « digne d'un petit déjeuner américain. »

je regarde l'heure sur le micro-onde et me lève reprendre un verre de jus de fruit, je pose la bouteille au milieu de nous. « tu veux du café ? » que je demande avant de m'assoir. « tu dois partir à quelle heure ? » que je demande, regardant à nouveau le micro-onde. « je devrais bientôt y aller, mais si tu veux vaquer ici, tu es libre. »

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★ ─ w/ @Alyson K. Nelson

Je sais pas j'ai trouvé dans le placard. Peu être un truc oublié. Que je fis en me retournant et montrant le placard sucement nommé. Oui j'étais fière de ma recette parce que s'était bon, mais mon objectif final vis à vis de cette pâte serai de faire les oréos moi même et donc contrôler les ingrédients. Lukas Spritz mania du contrôle nutritionnel éthique. Lukas Spritz pourfendeur des grandes marques de distribution, et boycotteur à plein temps. Mais fait ce qu'il peut avec ce qu'il à chez les autres. Bonjour c'est moi Lukas et je viens cuisiner chez vous après vous avoir sauver la vie, je m’immisce dans votre cuisine et je fais en sorte de réveiller vos papille.
Tant de monde que ça? T'as pas dus rencontrer grand monde de correct dans ta vie. Et j'en étais désolé pour ça, effectivement je devrais certainement être un bien rare. Mais s'étais bien trop encré en moi pour le penser réellement. Y a pas de soucis, je t'enverrai ça plus tard. Par contre je teste une version plus saine avant si ça te dérange pas. Je lui expliquerai le bien fondé de ma démarche, si elle me le demandé, mais quitte à faire entrer une de mes recettes sur ses beignets, ou ceux de sa cheffe, autant qu'elle soit quali dés le début, même s'il y avait retouche, genre du yuzu ou je sais pas. Ou je viendrais te déposer un échantillon à la pâtisserie. Trop de gentillesse en moi. Mais fallait que je me le marque quelques part parce que à coup sûre j'oublierai.
Ses compliments me faisais réellement plaisir c'est pourquoi j'affichais un large sourire, je me mis à tartiner un pancakes de la fameuse pâte, avant de de l'enfiler totalement dans ma bouche, hum trop bon, franchement Lukas si t'existerai pas faudrait t'inventer, j'avais toujours cette petite voix de fiéreté en moi qui me donnais du baume au cœur. Je déclinais poliment le café d'un revers de main, tout en commençant à me dire qu'il fallait que je quitte les lieux. Et à croire que nos esprits se rencontrais. Je repartirais après avoir rangé la vaisselle ne t'en fais pas. Et j'insiste. Par ce que oui la p'tit blonde je la voyais déjà me refuser de faire cette tâche qui consisterai simplement à mettre le tout dans le lave vaisselle et probablement le lancer.

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