i'm not a fighter, i'm a loudmouth. | ft. lukas o. spritz

i'm not a fighter, i'm a loudmouth.
★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

le plaisir du corps était un nouveau souffle, un éponge sur le tableau de craie. j'oubliais la soirée, j'oubliais jusque là les douleurs et la culpabilité. offrant mon corps comme un présent, sentant ses mains se refermer sur mon dos et son corps se rapprocher doucement. c'est comme si j'avais le droit à la tendresse après la rudesse... après tout, n'étions-nous pas des hommes ? mais bien que le baiser soit rendu, je sens la retenue se glisser entre nos lèvres, bien trop rapidement. me tirant alors les tripes des ténèbres pour me ramener à une réalité que je ne souhaitais plus vivre.
j'étais malheureuse mais la fierté est à son paroxysme, je ne le montrerai pas. je hausse un sourcil devant son regard suppliant, finissant par froncer les sourcils reculant d'un pas.
vraiment ? de toute l'histoire de ma vie, c'est bien la première fois que l'on me rejette ainsi. bien que la politesse l'ait fit taire. je n'en ressens pas moins une grosse frustration et un coup porté direct à mon égo.
sans un mot, je sors de la douche comme je suis venue, ramassant mes vêtements avec la rage et de claquer la porte derrière moi. je ne l'avais pas fait venir pour qu'on se dispute... on est bien d'accord. mais je n'étais pas non plus arrivée dans l'optique de me faire recaler... je pensais qu'on avait suffisamment vécu pour s'offrir au moins ça à l'autre.
à croire que je me fourvoie bien trop souvent.
je me rhabille en soufflant mon agacement et retourne à la cuisine mettre le riz dans l'eau qui avait bien bouillie au point de s'être légèrement évaporée comme le laisse voir la ligne fine blanche laisser par cette dernière.
je remets le poulet sur le feu et glisse le curry en cube du magasin chinois d'à côté avant de couper les carottes et de les mettre dedans avec quelques patates déjà cuite de la veille.
j'agrémente avec un peu de lait de coco et je laisse mijoter en croisant les bras, regardant la fenêtre qui laisse vue sur les lumières des appartements, un verre à la main alors que je finis ce dernier d'une traite.
je me sens insulter... alors que pourtant, au fond, je sais qu'il a simplement voulu me préserver... et lui avec.
malheureusement, je ne marche pas comme tout le monde... car depuis toujours, je suis cassée.

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★ ─ w/ @Alyson K. Nelson

Instant de délectation et de douceur dans cette soirée mouvementée, comme un verre de lait chaud avant d'aller ce coucher. Un réconfort. J'avais tout gâcher, parce que j'en étais pas de ce genre là. A coucher pour qu'on le remercie. Remercier de quoi? D'avoir sauve d'un viol? Est ce que c'est vraiment la réponse que je veux avoir en retour ? Nan c'était certain.
Mon regard suppliant faisait contradiction avec le reste de mon corps, j'avais pas scruté son corps dans les moindres détails de sa nudité mais sa peau contre la mienne m'avait fait de l'effet. Mes yeux croisèrent les siens teinté d'incompréhension et de colère, ou d'énervement plutôt. Je voulais lui dire que j'étais désolé, que oui effectivement elle est attirante mais que j'étais pas comme, j'acceptai qu'on s'offre a moi de cette façon. Je la regardais sortir de la douche, humidifiant le sol de l'eau recouvrant son corps. Sortir. Claquer la porte; le bruit de l'eau ruisselant ne suffisait pas a estomper le bruit, je sursauta. Avant de placer mes main tête baissée contre les murs de la douche. J'étais stupide, qu'est ce qui allait se passer a présent ?? Est ce qu'elle me mettrais dehors? Elle s'en prendrais a moi? La fin de la nuit risquerai d'être longue.
Je restais un long moment appuyé de cette façon, avant de prendre le gel douche qui trainait. Je n'étais plus habitué a la texture visqueuse et odorante, si bien que la pellicule qui restait sur ma peau après m'être rincé me dérangeais. Je frottais autant qu'il m'étais possible pour le faire partir. Je sortis de la douche, l'effet qu'Alyson m'avait fait avait disparu, mais je n'étais pas pour autant près a passer la porte et me trouver a ses côtés. Je trouvais une serviette l'accrochant autour de la taille, pour le diriger vers le dressing dont elle m'avait parlé. Effectivement il y avait toute sorte de tenue. Veste, chemise, t-shirt, short, pantalon, jogging et même des sous vêtements. J'optais pour et t-shirt et un jogging avant de me frotter le crâne a la serviette. Il fallait que je sortes, que j'aille la retrouver, que je saute dans le vide et que je vois ce qui allait se passer de toute façon je ne pouvais pas rester dans cette selle de bain. Une regard devant le miroir au moins j'étais plus propre.
J'ouvris la porte, une délicieuse odeur de curry m'envahit les narines, elle avait tout de même continué de faire a manger. Mes yeux ballayais la pièce elle se trouvait vers la fenêtre un verre a la main. Je pris le courage a deux mains, il fallait briser la glace tout de suite, mais aucun mot ne me venais a l'esprit je voulais simplement retrouver la sérénité de la chambre d'hôpital. Je m'approchais sans bruits, avant de me placer derrière elle et de la prendre dans mes bras, dos a moi mes mains venant sceller ses bras croisés, l'empêchant ainsi de se retourner, l'obligeant a continuer sa contemplation. Son attitude jusqu'à maintenant montrait un grand manque d'affection et si un câlin des plus chastes pouvait la réconforter alors ça me suffisait.

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★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

je soupire, me mordant la lèvre inférieure alors que le bruit de la poêle m'empêche d'analyser les mouvements de lukas. avec ma chance, il finira par partir à pas de loup sans rien dire... je l'aurais sans doute mérité. pourtant, je n'ose pas vraiment bouger ni vérifier si la porte d'entrée est ouverte. il met du temps dans la douche, peut-être même qu'il est déjà parti depuis longtemps. je soupire à nouveau en lâchant ma lèvre et me contente d'observer les lumières, voir les silhouettes se déplacer dans les appartements, deviner la soirée ou la nuit qu'ils préparent.
à mon sens, je trouve que la voyeurisme est amusant... peut-être finalement qu'il dépasse une limite qu'on a pas vraiment su me mettre. peut-être que j'aurais seulement dû rester à ma place et ne pas m'introduire dans son espace intime.
je n'étais pas un jouet pour lukas. je ne l'avais pas rencontré au travail, ni sur une application, ni dans un bar... il n'était pas là pour coucher avec moi. il ne me prenait pas pour l'objet de fantasme des autres.
j'étais quelqu'un à part entière... avec le droit d'être traitée avec respect et peut-être... de l'amour ?
je le souhaitais de tout mon cœur. d'un jour réussir à me satisfaire d'amour... c'est à ce moment précis, que je me rends compte qu'il me manque vraiment quelque chose. que ma vie n'est pas complète, que je me fourvoie à le penser. à me penser forte et indépendante... c'est l'amour qui me manque. cet amour que je n'ai jamais eu la chance de connaître... cette instabilité psychologique instaurée depuis que je suis toute petite.
mon père a détruit sa petite fille... et ma mère bousillé l'image que j'avais de moi. j'étais fissurée... et me complaisait dans cette vie rempli d'amertume et de débauche avant qu'il ne rentre dans ma vie pour tout ébranler... je serre les doigts contre le verre. je manque de le laisser tomber quand je sursaute. surprise par les bras qui s'enroulent autour de moi dans une étreinte apaisante et remplie de tendresse.
je reste un moment surprise, le regard perdu, sans savoir quoi faire mais je finis par me détendre, posant délicatement ma main sur son avant bras, continuant de regarder l'immeuble en face de nous. je finis par fermer les yeux, sentant le parfum familier de mon gel douche, ce qui me fait sourire.
mais le curry me ramène sur terre et je me dégage doucement de lui. « tu as faim ? » que je dis en coupant le feu, posant mon verre sur la table.
je lui tends la bouteille pour qu'il se serve et pousse mon verre vers lui pour être resservie.
je sors deux assiettes que je pose sur l'îlot central, et égoutte le riz. avant d'entamer une présentation légèrement rudimentaire. un peu de sel, un peu de poivre et je tends son assiette en posant la mienne devant moi. je m'attable, m'asseyant sur un tabouret et je le regarde. je me pince les lèvres, jouant un peu avec puis je soupire, m'écorchant la gorge au passage. « je suis désolée. » pour la douche, pour l'intrusion... pas besoin d'en dire plus. je dévie le regard sur mon assiette et pique une pomme de terre avant de l'enfourner entre mes lèvres. c'est chaud mais c'est parfaitement assaisonné. « j'espère que tu aimes ce qui est épicé. » que je dis, un sourire en coin, légèrement moqueur.
il m'apportait bien plus de chaleur qu'un coït... et ça, c'était étonnant.

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★ ─ w/ @Alyson K. Nelson

Mon cœur battait à cent à l'heure, ne sachant pas comment elle allait réagir à cette démonstration d'affection. J'avais l'impression qu'il allait sortir de ma cage thoracique, une boule s'était formé dans mon ventre. Je passais alors mes bras autours d'elle, les palpitations de mon cœur de plus en plus intense, jusqu'au moment fatidique où rien ne se passa. Je laissais mon souffle partir discrètement profitant de l'instant. Un instant hors du temps, serein comme nous avions partagé à l'hôpital. J'affichais un léger sourire de décontraction, profitant de la vue d'un immeuble en face. Elle aussi s'était décontractée, je le sentais.
Puis elle se retourna d'un coup avec délicatesse, mais me fis tout de même sursauter. Elle s'inquiétait du repas et de mon appétit. J'avais perdu toute notion du temps seulement qu'il était très tard dans la nuit, ou très tôt selon comment on voulait se placer. Mais oui j'avais faim. Un peu oui, et puis ça sent bon, ça donne envie. Fis je en me la suivant du regard et lorgnant sur les casseroles. Je m'en léchais les babines.
Je me rapprochais de la table pour saisir la bouteille qu'elle me tendait, et remplis nos deux verres, si bien que la bouteille fut terminé. J'espère qu'elle en avait d'autre, j'avais envie d'oublier la totalité de cette soirée, enfin les pires moments. Je m'installais à table face à elle, elle avait fait en sorte de me dresser une belle assiette. J'affichais un léger sourire, lui signifiant bonne appétit. Puis erreur fatal, elle s'excusait, je ne lui en tenais pas rigueur et je n'avais pas envie d'en reparler. Au pire ça fera une bonne histoire à se raconter dans le futur. Eh tu te souviens la première fois où t'es venu chez moi? Ouai j'tavais sauvé d'une bande de connard et j'ai fini chez toi sous ta douche, et même que t'es venu me rejoindre. Lolilol mort de rire. Je marmonnais un C'est bon t'inquiète avant de plonger mes yeux et ma fourchette dans mon assiette, avant de ramener le tout à ma bouche. Je fermais les yeux d'extase. HUuuuum trop bon Ouai carrément bon. Je savourais chacune de mes bouchées. T'as pas pensée à ouvrir un restaurant? Parce que ça tu pourrais mettre ça sur ta carte tu sais. J'étais plus ou moins sérieux pour le coup. Parce que oui en fait je la verrai bien cuisinière. Je saccadais mes bouchées de gorgées de vin, seulement j'avais oublié que quelques dizaines de minutes plus tôt j'avais ingurgité des antalgiques. Si bien que ça me montais à la tête et puis la fatigue était présente. Seulement je ne voulais pas la lâcher, la preuve la seule fois où je la laisse seule elle me rejoint totalement nue sous la douche. Nan je voulais seulement essayer de lui montrer que les gens n'étais pas tous les mêmes et qu'à mon avis j'étais loin d'être ceux qu'elle fréquentait habituellement.

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★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

il fallait malgré tout revenir un peu sur le sujet, juste histoire de dissiper la gêne qui restait palpable. un souvenir qui ne pourra pas vraiment s'effacer de mon crâne, mais je ne le perçois pas comme une expérience négative.... déplaisante mais positive. c'est la première fois qu'on me respecte en tant que personne et non comme objet sexuel. première fois qu'on me repousse, première fois que je n'ai pas à récompenser un homme de cette manière. ça change mais ça donne surtout à réfléchir. lukas n'est pas comme les autres, il est vraiment unique... et si je croyais en dieu, je jurerai qu'il me l'envoie pour me sortir de cette vie de merde.
malheureusement, j'ai plutôt tendance à croire que la vie est fucked up pour beaucoup, et que j'en fais partie.
je souris sincèrement, sans dévoiler mes dents juste satisfaite de l'entendre complimenter ma cuisine. j'avoue que je ne me suis pas trop foiré, je fais mieux mais c'est pas mal. pour une fringale du soir, on va dire que ça mérite son étoile.
je ris quand il me parle d'ouvrir mon propre restaurant, je pose ma fourchette et me retourne pour tirer le tiroir en sortant deux serviettes, lui en tendant une. je m'essuie doucement les lèvres en reprenant mon souffle. « non, je suis déjà propriétaire d'une pâtisserie, j'abuserai d'ouvrir un restaurant dans la foulée. » je m'humecte les lèvres avant de boire une grande gorgée de vin. « je suis surtout gérante et pas cheffe, je n'ai pas ce don là. » et en soi je n'en veux pas, j'ai déjà beaucoup à faire.
je repose doucement mon verre sur la table et reprends ma fourchette pour piquer dans mon assiette une nouvelle fourchette de curry mêlé au riz. « et toi ? » que je demande en le regardant tout en mangeant, profitant d'avoir la bouche pleine pour le laisser cogiter. « tu fais quoi dans la vie ? tu venais d'où avant de me croiser ? » je prends bien soin d'occulter la partie qui nous a fait nous rencontrer. je préfère ce moment de partage à tout le reste.
car je n'ai jamais mangé avec quelqu'un comme ça, juste pour le plaisir de partager. et malgré une fatigue manifeste, je pourrai passer la nuit à parler avec lui. découvrir sa personne, voir qui est mon héro.
un homme bien, sans l'ombre d'un doute. et je me demande qui il est en dehors d'un sauver de ces dames. « d'ailleurs, j'ai vu que tu avais vingt-quatre ans sur la carte d'identité... » je souris, moi et les jeunots c'était toute une histoire... une histoire de faiblesse, de fantasme... parfois d'amour. mais un amour malsain. « tu me donnes quel âge, toi ? »
question piège.

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★ ─ w/ @Alyson K. Nelson

Peut être que moralement ça la soulageait alors d'accord, oui je prenais ses excuses, mais si je trouvais que les excuse s ne servaient a rien, que ce n'était qui ramassi de politesse sans aucune utilité, des excuses ce ne sont que des mot! Bien sûr ils peuvent être violent, dangereux, haineux, peuvent toucher au plus profond, mais ils peuvent s'en voler sans même atteindre leur cible. Je préférai les actes, ils sont souvent bien plus sincères parce qu'ils ont été recherchés. Mais j'étais pas en état de débattre avec elle sur le sujet et puis elle avait terminé de cuisiner ce délicieux repas aussi celà signifiait qu'elle ne m'en voulais pas de mon refus.
La tête dans mon plat je dégustais chacune des bouchées qui se présentaient a moi; un vrai délice dont je lui faisais les compliments. Avant ses aveux de propriété, j'allai renchérir en ajoutant un j'espère qu'il y aura un bon dessert dans ce cas, mais la suite de sa phrase me contredisait, seulement gérante, dommage, c'est bien d'avoir des amis pâtissiers ils peuvent faire de bon gâteau et tout. Oui je suis en bon vivant il est facile de me tenir avec mon ventre. Tu me donnera l'adresse alors que je viennes voir ça je suis certain que ton chef fait des merveilles avec une grande préférence pour la tarte au citron meringuée. Je pourrai tuer pour ça, surtout si une mouche viens se poser sur mon bien.
La discussion était agréable, ça me plaisais d'apprendre a ce connaître grâce a ce genre de partage et non sans les habituelle ASV. Age, sexe, ville. Bon en l'occurrence j'avais déjà le sexe et la ville. Mais a vrai dire je m'en fichais pas mal, c'est comme demander a quelqu'un ce qu'il fait dans la vie, j'attend pas une réponse sur son métier, mais par les choses qui le passionne. S'était cependant a moi de répondre. Bah écoute moi je me débrouille pas mal en cuisine, j'ai l'habitude de mélanger les truc que j'aime ensemble ça matche plutôt bien. Dernier essayé en date, poulet oignon, crème miel et crème de balsamique. Une tuerie.! fis je en avant de répondre vraiment a sa question.
Je viens de Moscou, je suis arrivé a Harvard en septembre. Jfais de la musique, et en fait, je revenais d'un concert ce soir... Je me stopais ne voulant pas en rajouter un couche. J'écris mes textes et compose aussi. Poète a mes heures perdu aussi. tu devais gonfler encore plus ton ego Lukas, pensais je.
Je fis la moue quand elle me signala avoir regardé ben détail ma carte d'identité, est ce que s'était si important que ça ? En tout cas pour elle ça l'était, je ne voulais pas être blessant, même elle n'était pas beaucoup plus âgé que moi, mais je n'aimais pas répondre à ce genre de question. je sais pas je dirai 28. Mais c'est vraiment important ?  

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★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

je hausse un sourcil quand il veut jouer les inspecteurs de qualité de chef. ça m'amuse plus qu'autre chose, je suis fière de mon cheffe. qui est une véritable gastronome. « elle devrait te plaire, elle vient d'autriche. et je n'ai jamais aimé le sucre, elle m'a fait changé d'avis. » que je dis en souriant, sirotant toujours mon verre sans me rendre compte de la descente que j'avais.
je nous remplis les verre alors que nous sommes en train de rire, nous amuser autour d'un bon repas. loin de ces mauvais souvenirs... loin de cette catastrophique fin de soirée. la nuit est bien plus douce... comme un été couvert d'un voile parfumé d'un orage lointain. j'aime l'odeur de la pluie et de l'orage... ça électrise le quotidien, l'air... l'ambiance. « je te donnerai l'adresse et si tu viens vraiment, je t'offrirai des pâtisseries à l’œil. » que je promets avec un petit sourire coquin, et un clin d’œil complice. et je tiendrai parole. gérante le jour, escort la nuit... je ne vivais pas pour le repos. je vivais pour trouver un but. et si ça finissait par faire grossier lukas, pourquoi pas.

la conversation dérive sur un peu plus d'intimité. je ne cache pas avoir fouillé les informations, j'en avais de toute façon besoin. remplir les papiers ne s'inventaient pas, j'avais besoin de glaner ses infos. aussi je m'étais faite la réflexion de son âge... qu'il était jeune. je ne lui avouerai pas que l'âge a de l'importance pour moi, que les hommes de mon âge ne me satisfont pas.
et qu'on peut trouver fort mature et diablement incroyable alors qu'ils sont bien plus jeunes. et ça j'en ai maintenant la conviction... perdre sa jeunesse et la retrouver en une nuit. c'est un beau cadeau, même si je me remettrai à douter demain. « et bien, nous devrions faire la cuisine en duo un de ces quatre. » que je dis en pensant à son dernier plat en liste. Il a l'air délicieux et j'ai un vrai péché mignon pour le miel. « tu es russe, ton accent n'est pas super prononcé, tu parles anglais depuis tout petit ? » que je demande étonnée.
je tique quand il parle de revenir d'un concert, mauvaise fortune. j'avais gâché sa soirée... non, aly. non. ce sont ces mecs, pas toi. mes yeux brillent mais je me retiens de pleurer pour ne pas le mettre mal à l'aise. il doit être fatigué... « j'aimerais bien que tu me fasses lire ou écouter. » que je dis pour chasser mes démons.
mais avant toute chose, je lui demande de deviner mon âge et la suite de sa réponse me fait sourire. « absolument pas. » que je dis sans répondre à mon âge. c'est tout ce que je voulais entendre... ne plus avoir à coller l'étiquette : cougar. pas ce soir.
« tu as fini ? j'ai des religieuses au frigo qu'il me reste d'hier, ça te va ? » que je dis en prenant son assiette vide pour les mettre dans l'évier. « avec un thé ou une tisane ? » je sors le thé de mon placard. « on peut aller s'installer dans le canapé pour digérer tranquillement. » que je lui dis alors que je fais bouillir de l'eau. « va t'installer, je te rejoins. » c'est un ordre mais doux, c'est juste histoire d'être plus confort.

j'attrape deux tasses et pose la boite à thé et tisane pour lui laisser le choix, coulant l'eau chaude dans chacune d'elle. j'apporte les religieuses posées sur une ardoise que je pose sur la table basse près des tasses et je me laisse tomber sur le moelleux du canapé, allumant la télé sur une chaine musicale en simple fond. « pourquoi harvard alors ? » que je demande, m'asseyant de sorte à lui faire face, le coude sur le dos du canapé, ma tête contre la paume de ma main.

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★ ─ w/ @Alyson K. Nelson

Je buvais chacun de ses paroles a la vitesses que je vidais mon verre, on était bien garni tout les deux, heureusement que je finissais ma nuit ici, car si j'attendais un taxi ou un bus pour rentrer j'aurai pus tomber pour ivresse sous la voie public sans parler des antalgiques, alcool et stupéfiants resterai plus que violences sur rue, une parfaite combinaison pour une petite peine que quelques mois avec sursis a coup sûre. Mais du coup la question ne se posait pas. Une autrichienne donc, avec tout les voyages que j'ai fait en compagnie de ma mère pour ses représentations j'avais eu la possibilité de goûter de nombreux met traditionnelle ou incontournable. Si tu me dis quelle fait du sucré/salé je crois que je vais passer du temps là bas alors. et encore elle ne m'avait pas encore proposé des pâtisseries gratuite, mais quand elle le fit avec un clin d'œil plein de charme. Oui c'est bien ça alors je passerai tous les jours. Et tu sais quoi je suis même prêt a me sacrifier pour goûter les nouvelles créations. Et si elle acceptait je ne me ferai pas prier pour répondre directement, quand une proposition sera faite. Je lui rendait un sourire remplis de tendresse.
C'était agréable cette conversation sans appréhension aucune, après un déroulement de soirée un calme faisait du bien. Elle me proposait de faire un duo culinaires, elle était déterminée a me revoir, et je ne dirai pas non. Rien que pour continuer a partager des instants comme celui ci. Quand tu veux ? T'... j'allais lui proposer de faire ça a l'appartement mais est ce que j'étais vraiment certain de vouloir mêler les colocs dans mon histoire et les connaissant, il ne se ferai pas prier pour venir squatter ce genre de moment intime et particulier. Je le garderai pour moi autant que possible. Oui mais j'ai vécu dix ans a New York, avant un retour en Russie. Et puis je voyage depuis tout petit. Je voulais pas m'étendre sur le pourquoi du comment même si j'étais vachement fière de ma mère et de son parcours, tout le monde ne pouvais pas s'en venter et lui faire la liste des langue que je connais n'a aucun intérêt.
Quand je dis qu'elle tenait a me revoir une preuve supplémentaire, elle voulait que je lui lise ou écouter. Tu peux venir au Lord Hobo deux trois fois par semaines je joue là bas. Je fis une pause avant de reprendre. A moins qu'à l'image de ton dressing masculin, t'es une guitare qui traine, je peux te faire un truc si tu veux. Je sais pas trop quoi encore mais vus que mon instrument était resté au Lord Hobo, je pouvais faire que du acapella et je m'y sentais pas pour le moment. Puis vint le sujet de son âge qui m'importais peu je n'eue pas plus de détails qu'un négatif, tant pis je n'irais pas chercher sa carte d'identité pour le savoir. Pour moi elle aura 28 ans c'est aussi simple que ça.
J'hôchais la tête pour signifier mon accord, tout en la regardant faire. un thé ça ira bien merci avec du miel s'il te plaît Je suivais son commandement en me rendant sur le canapé malgré le fait de préférer lui donner un coup de main pour débarrasser, j'y peux rien si je faisais parti de ses hommes qui se sentait égaux face aux femmes.  
Assis sur le canapé je commençais à bailler, la fatigue était plus que présente et moi j'étais repus. La musique de fond me sortie de mon bug, le canapé s'affaissa bsur le côté où la jeune femme se posa, je m'installais comme elle le plus confortablement possible. La question n'était donc Harvard le pourquoi du comment j'étais arrivé là. Ces trois dernières années j'étais a l'institut littérature Maxim Gorki a Moscou, et au vus des œuvres qui mebportait le plus d'intérêt les professeurs m'ont fortement encourager a poser ma candidature ici. Et me voilà donc. J'affichais un léger sourire. Mais toi alors ? T'as toujours été a Boston ?

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★ ─ w/ @Lukas O. Spritz

je ne réponds pas à son interrogation sur le sucré/salé, car je n'avais pas ce genre de chose en réserve. ni sur la carte. néanmoins, ça pourrait être une excellente idée que je pourrai doucement glisser à ma cheffe demain, pour que nous réfléchissions à une idée qui pourrait satisfaire des palais différents. et si ça peut amuser lukas d'en être le testeur, je trouve l'idée des plus doucereuses. je souris quand il se propose de lui-même de devenir bêta testeur des nouvelles recettes. « bien, c'est parfait. » que je dis en buvant mon verre en riant à moitié. il est absolument adorable. il peut se montrer très mature, très homme et aussitôt porté la casquette d'un gamin que l'on gâte grâce à la friandise.
de tous ceux que j'ai pu rencontrer, il est sans doute celui qui me fait le plus sortir de ma zone de confort. il ne cherche pas à m'impressionner, ni à me soutirer quoi que ce soit... on échange uniquement parce que le feeling passe comme ça. et je n'ai jamais connu pareil relation, pas même avec le voisin de palier qui pourtant se trouve être très gentil, mais trop cassé pour que ce soit si fluide.
un bref instant, j'imagine arrêter toutes mes merdes pour vivre quelque chose de plus léger. quelque chose comme ça... oublier le sexe, oublier l'argent... et juste passer des soirées à rire. alors qu'il était parfaitement inconnu, je me trouve à rêver à des moments complices que je n'ai jamais pu partager autrement qu'au lit.
et encore, si on peut appeler ça de la complicité. d'un seul, j'ai eu un vrai coup de foudre... le reste, ce ne sont que des jouets.
et quand je parle de coup de foudre, je parle de quelque chose de purement physique.
alors que mon coup de foudre pour lukas me semble plus intense, plus ancré dans le cœur. mais les vieux démons ne vous quittent pas comme ça, je sens toujours les doigts des ténèbres m'étrangler pour me rappeler à la douloureuse réalité.

mais ce soir, je m'octroie le droit d'oublier. d'être heureuse le temps d'un instant. bref mais délectable.
j'en apprends plus sur lui, je souris sans cesse... et bizarrement ça fait mal aux joues d'autant sourire. mais je ne peux pas m'en empêcher, même quand je veux arrêter mon sourire se dessine de lui-même. « je n'ai pas de guitare, désolée. » que je réponds en descendant de ma chaise pour débarrasser, proposant de prendre le dessert et le thé sur le canapé.
servis comme des rois, je me tourne vers lui pour continuer d'en apprendre toujours plus sur lui. « je vois. » que je dis. « la littérature alors, dans un but précis ou tu te laisses porter par le vent ? » ce que je trouve nettement plus poétique, mais quoi qu'il me réponde je serai impressionnée.
il me retourne une question et je souris. « pas du tout, je suis toute nouvelle ici. » que je réponds en dessinant des cercles sur sa cuisse. « je suis arrivée il y a un mois. » je ris. « un peu plus et on ne se serait jamais rencontrés. » bonne ou mauvaise chose, ça, seul l'avenir nous le dira. « je viens d'angleterre, mais je suis née à washington. » je n'avais jamais donné ces informations avant ce soir. posant ma main sur sa cuisse pour prendre appui, j'attrape ma tasse que je porte à mes lèvres. « j'avais envie de me rapprocher de ma famille. » que je dis naturellement, reprenant les dessins sur sa cuisse. « je peux ? » que je demande en pointant doucement son bras et son torse du doigt pour m'y lover. mais plus jamais sans permission.

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★ ─ w/ @Alyson K. Nelson

Faute d'une guitare dans son stock d'objet masculin, je m'installais donc dans le canapé, et c'est seulement parce que j'étais dans un sale était que je ne l'aidais pas. Elle resta quelques minutes loin de moi, des minutes qui commencèrent à m'endormir, ou tout du moins à déconnecter de la pièce, les yeux ouverts, mais le cerveau totalement absent. La télé et les cliquetis des tasses m'avait reconnecté à cette réalité, irréaliste. Jamais je n'aurai crus ce genre de situation possible. Quel est simplement le pourcentage de chance, que je croise sa route en sortant du travail, sauver sa soirée, me faire tabasser, tomber sur cette fille suffisamment reconnaissante de mon geste pour m'emmener à l'hôpital rester tout le long puis me ramener chez elle, me faire à manger. Alors que finalement on se connait même pas. Je voulais que ça s'arrange, qu'on apprennent à se connaître, et surtout savoir pourquoi le regard que j'ai croisé était autant empreins d'horreur et de peur en début de soirée, cela me troublais bien plus que la tenue inadaptée qu'elle portait. Ca prendrais du temps à apprendre à la connaître mais j'avais tout le temps pour ça.
Assise face à moi je la regardais, les yeux lourds, tout en lui racontant ma petite histoire. J'aime les belles lettres depuis toujours, les voyages de mon enfance m'ont permis de découvrir beaucoup d'oeuvre spécifique à chaque pays. Roman, poème, essaie. et comme je t'ai dis j'écris beaucoup aussi. Je sortirai certainement jamais de roman ou de recueille de mes poèmes, mais ça me rendais heureux de le faire, mon cerveau travaillais trop pour que ça reste stocké à l’intérieure. Du coup nan y a pas de but clairement défini je suis simplement admiratif de certains auteurs, et si en plus ça m'apporte des choses au niveau personnel bah je prends.
Je me penchais pour prendre ma tasse faisait bien attention à rien renverser sur son beau canapé, j'avais pas envie de me faire tirer les oreilles. Elle me racontait sa petite histoire enfin son installation à Boston. S'était donc tout récent, comme elle disait on avait de la chance de s'être croisé. Pendant qu'elle parlait elle son doigt se baladait sur ma cuisse, ce qui me fit parcourir un frison agréable dans la totalité du corps, un contact minime pour un agréable réconfort. Je sirotait mon thé quand elle demanda une drôle d'autorisation ,qui me fit sourire, je déposais la tasse sur la table basse, avant d'accepter sa requête d'un mouvement de tête. Je m'installais le plus confortablement possible pour recevoir le haut de son corps contre le mien. Dos à moi je renfermais la partie haute de son corps avec mon bras avec délicatesse, lui transférer une dose d'amour, par ce simple contact. Je ne voulais pas chercher à en savoir plus sur son privée familiale, nan sa pâtisserie m'intéressais beaucoup plus. Et comment t'es venue cette idée de pâtisserie? Tout en posant ma question, j'amenais mon autre main sur sa chevelure pour commencer à caresser ses cheveux. Retrouver la quiétude du lit d'hôpital était agréable.

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