dilemme. | ft. June Carvalho

Ven 18 Oct 2019 - 9:25

dilemme - choisir d'être heureux, c'est choisir de se pardonner.

3pm. Première rencontre avec le coup de foudre virtuel. Cette magnifique blonde à la conversation intelligente... Je ne dénigre pas du tout mes autres amies de tinder où la conversation est toute aussi stimulante mais. Car il y a un mais. Cette conversation toute particulière a eu le don de remuer mes intestins, de rendre le tout plus crédible. Comme si je la connaissais depuis toujours... Comme si, pour une fois, je pouvais me laisser aller à être chiant et barbant en parlant de science sans imaginer un soupire las en face.
Non, elle était diablement franche et j'appréciais cette franchise qui se voulait respectueuse.
J'avais beau garder Yennefer dans un coin de ma tête, j'étais plus inquiet que réellement triste de notre séparation. Elle était malade, et j'avais le sentiment d'être une source de ses problèmes. Et me sentir heureux... me rendait coupable. Oui.
Je rentre chez moi en sortant des cours, troquant mon tshirt du MIT - petit clin d’œil au copain - pour une chemise à motif et un slim marron. J'avais des goûts étranges pour les vêtements, mais je restais classe et ça avait apparemment un certain charme. Je mets mes lentilles de contact à la place de mes lunettes... Et il reste encore deux heures avant d'y aller.

6pm. Je suis devant le campus, et j'attends de voir sortir de la foule, une jolie tête blonde. Cette tête blonde qui m'a fait tourner de l’œil dès que j'ai posé mon regard sur sa photo. J'espère ne pas la décevoir irl. Je m'en voudrais de faire perdre du temps à la demoiselle... C'est amusant que je m'inquiète qu'elle soit déçue... Et si c'était moi ? Impossible. « Ah ! June ! » un cri puissant passe audessus du brouhaha, ce qui me vaut plusieurs regards surpris. Mais mon regard est fixé sur elle. Et rien que sur elle. Je lève le bras pour indiquer ma position et montre ma voiture du doigt. Une berline noire, discrète. Du moins, comme elle peut. Un sourire, les joues rosies. J'ai déjà hâte d'être au resto.

(c) AMIANTE

@June Carvalho

(Invité)

Dim 20 Oct 2019 - 19:08

En général, le courant ne passe pas forcément sur tinder. Je ne sais pas, peut-être que je ne suis pas assez fun, ou peut-être que j’écoute trop les gens. A voir, mais pour le coup, la conversation que j’ai eu avec toi était plutôt intéressante. Parce que tu n’es pas le mec barbant qui ne parle que de lui, tu vois ? T’es plus du genre à écouter tout en parlant de toi au passage et c’est appréciable, parce que crois moi, je suis tombée sur tellement de mecs qui ne pensaient qu’à eux que c’est tout de même bien relou. Je suis du genre à demander tu vois, à poser des questions, à m’intéresser, mais quand le type ne te pose pas de questions en retour, ne s’intéresse pas un minimum à toi, alors à quoi bon continuer la conversation ? Je ne suis pas sortie avec un homme depuis ma rupture d’avec Julian et çà date. J’ai eu quelques aventures, j’en ai profité, j’ai fait ma vie, mais tinder, çà ne fait pas très longtemps que je suis dessus, et je ne sais pas vraiment trop comment m’y prendre par moment. Disons qu’en plus de cela, j’ai retrouvé un ami, et qu’il est souvent dans ma tête depuis que nous nous sommes retrouvés. Ma vie semble être un peu compliquée et pourtant, elle pourrait être si simple. Je ne suis pas non plus trop présente sur tinder parce que je m’occupe de ma sœur je n’aime pas la savoir triste depuis la mort de son ex, et je n’ai pas envie de la délaisser. Quoiqu’il en soit, on convient finalement de se retrouver. Je ne suis pas vraiment du genre à stresser, non pas pour un premier rendez-vous en tout cas. Il m’arrive d’être un peu stressée, je ne vais pas le nier mais pas quand il s’agit du premier rendez-vous. Je sais, çà peut paraître étrange quand on y pense mais c’est surtout dû au fait que je ne connais pas la personne, alors ça ne sert à rien de stresser. Je sors du bâtiment et entends mon prénom. Je me tourne et te voir, le bras lever pour m’indiquer ou tu trouves. Je te souris et te fait un signe tout en m’avançant jusqu’à toi. belle voiture que je te lance, en m’approchant pour te faire la bise comment vas-tu ? te demande-je comme si nous n’avions pas discuté aujourd’hui.

(Invité)

Sam 26 Oct 2019 - 12:12

dilemme - choisir d'être heureux, c'est choisir de se pardonner.

Sa photo n'a rien à envier à ce que je peux constater irl. Ses traits sont fins, ses yeux sont magnétiques... hypnotisant. Je tombe instantanément sous le charme et je sens les nombreux papillons dans le ventre s'envoler pour déclarer la guerre au coup de foudre. Son sourire est mystérieux, un brin enjôleur. Elle n'a rien à envier à Miss Univers, elle est magnifique.
Sa voix me surprend, douce et envoutante. Je me laisserai facilement berner si elle se jouait de moi. Telle une sirène sur le chemin d'Ulysse, je tombe mais je me sens si léger. Je n'avais jamais ressenti autant d'émotions en une seule rencontre. Quelques minutes et voilà mon cœur qui rit aux éclats alors que je tente de conserver un visage neutre.
Je regarde ma voiture en haussant les épaules. « Merci. » lui dis-je en lui rendant la bise, sentant son parfum emplir mes souvenirs d'un touché inoubliable. « C'est une BMW série 8 coupé, un modèle peu commun. » Et très cher, mais je suis les conseils de Yennefer, ne pas parler d'argent. « Je vais bien, merci. » lui répondis-je en lui ouvrant la portière. Je fais rapidement le tour après avoir fermé sa porte pour m'installer à mon tour. « Et toi ? » je tourne la clef du moteur qui vrombit. Un coup d’accélérateur et nous voilà partis pour le restaurant indien. « Ça fait une éternité que je n'ai pas mangé indien. » Je regarde la route, fais attention à la vitesse. Le tout c'est de ne pas faire le kéké, c'est d'être juste et soi-même.
Je n'avais pas été aussi nerveux depuis mon entrée à Harvard. J'ai la sensation de perdre mes moyens et d'être effrayé du moindre petit blanc qui peut s'installer entre nous. Je dois juste laisser les choses être fluides et tout se passera bien. « Comment a été ta journée ? »
Je bifurque sur plusieurs rues avant de me trouver dans le quartier asiatique où on m'a recommandé un excellent restaurant indien qui paie pas de mine mais qui mérite au moins ses étoiles au guide michelin. Je me gare et lui demande de ne pas bouger.
Arrivant à sa hauteur pour lui ouvrir la porte, je lui offre mon bras.
On avait un peu d'avance pour diner, mais nous pourrions prendre un verre avant de commander le diner.

(c) AMIANTE

@June Carvalho

(Invité)

Mar 5 Nov 2019 - 23:38

Je n'ai rien à cacher, j’ai toujours été naturelle, fière de ce que je suis. je ne suis pas parfaite, je n’ai pas toujours confiance en moi mais peu importe, du moment que je suis bien entourée, c’est le principal. En tout cas pour moi. Je suis pas prise de tête, j’évite tout çà et quand je vois ma petite soeur être dans le mal, je me dis que parfois, çà ne sert strictement à rien de se prendre la tête pour un mec. Elle, c’est différent car il est décédé, mais il n’est pas décédé de causes naturelles et çà me fait tellement de la peine de ma voir ma soeur dans cet état que je me sens même impuissante. Je ne voulais pas franchement venir à ce rendez-vous, dans un premier temps. non pas que je ne veuille pas te voir, au contraire, mais je ne voulais pas être trop loin de Crystal. Je sais que je ne peux pas la couver en permanence, et qu’elle doit aussi surmonter çà à sa façon, et un peu seule aussi, mais je veux rester dans les parages. Je me suis fait violence pour te retrouver, mais je suis contente de te retrouver. Tu n’as pas menti, tu es comme la photo, voire même plus mignon en vrai qu’en photo, et c’est bon signe. bon je t’avoue que pour le coup, tu me parles un peu chinois, car je peux en savoir des choses, mais niveau voiture, c’est pas vraiment çà et pourtant, je pourrais en savoir un peu plus car je suis entourée de personnes qui en ont de jolies mais non, çà ne veut pas. Je pense que les motos sont plus attirées par moi que les voitures c’est tout je hausse les épaules, et te souris après ma tirade. Et je pense qu’elle est aussi bien chère cette voiture, et je n’ai pas vraiment les moyens de m’offrir ce genre de voiture. Au contraire, je suis plus du genre à m’offrir quelque chose qui fonctionne et peu cher parce que: d’une, je me fiche pas mal que ce soit supra parfait, et de deux, je n’ai pas énormément de sous, mes papas s’en sortent mais ce n’est pas pour dilapider ce qu’ils gagnent et ce qu’ils nous offrent déjà assez. tu sembles un peu nerveux que je te lâche avec un petit sourire. Si je te taquine, c’est que le courant passe déjà bien, sinon, je ne me permettrais même pas de le faire. moi c’est la grande forme écoute et j’ai hâte de pouvoir manger un bon indien dis comme cela, çà peut aussi porter à confusion. bonne, j’ai passé un peu de temps avec ma soeur, y’a que çà de bon. Et la tienne ? tu te gares finalement et tu me demandes de ne pas bouger. Je plisse les yeux et tu m’ouvres la porte. gentleman en plus de cela. tu n’es pas obligé, merci, c’est gentil non tu n’es pas obligé de faire ça, je ne suis pas regardante là dessus tu sais, surtout si nous passons un bon moment, et que tu restes respectueux, le reste m’importe peu. tu veux boire un verre avant ? je suis toujours partante pour boire un petit verre avant d’entamer un bon dîner je meurs d’envie de me faire un spritz avant de manger un bon repas

@Milo Novak

(Invité)

Mer 6 Nov 2019 - 14:21

dilemme - choisir d'être heureux, c'est choisir de se pardonner.

je ris quand à sa longue tirade. C'est vrai que je me suis peut-être emballé un peu, j'ai un amour tout particulier pour les voitures, notamment celle de la série BMW. Alors en entendant le compliment, je me suis dit que c'était une porte à étaler un peu de passion, mais j'oublie souvent que les voitures c'est pas la passion de tout le monde. Tout comme l'astronomie, l'astrophysique, les mathématiques... En fait, je me rends compte que mes passions sont rarement partagées, mais ça me fait rire la façon dont elle a amené la chose. Elle n'est pas insultante ni saoulée, juste surprise et m'évoque son affinité avec les motos et ça, j'achète. Même si je ne fais pas de moto, j'ai longtemps été adepte du GP moto. « j'aime aussi la moto, mais en compétition ceci dit. »
On commence à rouler et elle met le doigt pile sur le milieu de la cible. « Je le suis. » dis-je en lui souriant en retour, les doigts crispés sur le volant, les joues légèrement rosies. J'attends surement trop de ce rendez-vous, et j'ai mis une barre excessivement haute pour impressionner mon invitée du soir. alors je change de sujet, m'intéressant à sa journée et ce qu'elle a fait.
J'écoute, et hoche la tête positivement quand elle parle de manger un bon indien. J'ai hâte aussi, ça fait un bail et ça commence à me manquer. Je souris, me demandant si je penserai la même chose si je passais du temps avec la mienne. Ça ne doit pas être la même relation. « Ça va, j'ai pas mal bossé... quant à ma sœur, elle était dans sa chambre, donc pas vue. » je ris. « Tu sembles proche de ta sœur. » et même si j'ai tendance à lancer des vacheries sur ma sœur, je donnerai n'importe quoi pour qu'elle reste la plus heureuse du monde.
On arrive au restaurant avec un peu d'avance, je lui ouvre la portière et elle me remercie, m'indiquant que je ne suis pas obligé. Mais ce sont des manières qu'on m'a appris, c'est dans mon fonctionnement. « Ce n'est pas une obligation. » dis-je en souriant, légèrement tremblant. Elle me déstabilise énormément, j'ai l'impression que je fais tout de travers.
Je regarde le restaurant avec l'idée de prendre un verre et elle répond en écho à mes pensées. « Je pensais à la même chose. » dis-je en lui tendant mon bras. « mais c'est quoi un spritz ? » demandé-je sérieusement. Je la guide jusqu'à l'intérieur, demandant une table pour deux. On nous installe au fond du restaurant près des cuisines. « Pfiou, j'adore ces odeurs d'épice. » dis-je en enlevant mon manteau.

(c) AMIANTE

@June Carvalho

(Invité)

Mer 6 Nov 2019 - 23:39

Voyons voir ce que la soirée nous réserve, je ne peux pas encore juger car çà ne fait que commencer mais nous avons déjà tout de même bien parlé sur tinder alors je ne pense pas pouvoir être déçue. Cela dit, on ne sait jamais finalement. Advienne que pourra comme on le dit si bien. Tu m’emmènes au restaurant indien dont tu m’as parlé. J’aime ce genre de nourriture, mais je n’en abuse jamais, c’est plutôt la cuisine japonaise dont j’abuse la plupart du temps ou bien des plats typiques du brésil pour me souvenir que je viens de là mais mes papas arrivent aussi à nous faire rappeler d’ou nous venons. Le brésil me manque, surtout depuis que ma soeur est repartie là bas. Heureusement que j’ai encore Davi et Crystal sinon, je serai moi aussi repartie pour le Brésil. J’essaie de toujours l’avoir au téléphone, oui, toujours, ou du moins le plus possible en tout cas mais elle a le don de me faire sourire à chaque fois que je ne vais pas bien parce qu’elle m’envoie des photos, des vidéos et elle me fait vivre son quotidien par la même occasion. Sacha a toujours été une fille indépendante, elle sait ce qu’elle veut et elle le revendique. C’est une petite geek, mais que j’aime tout autant que les deux autres de la fratrie. Je te fais savoir que je ne sus pas très calée sur les voitures, mais un peu plus sur les motos ah et bien sur ce point là, nous sommes différents, car je n’aime pas trop la compétition, je préfère me tenir derrière quelqu’un ou bien en faire moi même mais pour l’instant je n’ai pas mon permis. J’ai ceci dit entamé mon inscription au permis moto çà fait un peu peur mais je suis vraiment très fière le pouvoir le faire. Je plisse les yeux quand tu me réponds que tu es nerveux. pourquoi es tu nerveux ? j’ai ma petite idée mais c’est toujours bon de l’entendre e la bouche de l’intéressé finalement. Et puis il faut dire que je suis un brin joueuse aussi sur les bords alors je suis obligée de te pousser un peu dans tes retranchements. tu as qu’une soeur ou tu as d’autres frères et soeurs ? que je te demande, vraiment intéressée. J’aimerai plus tard avoir une grande famille mais pour l’instant, ce n’est pas à l’ordre du jour. oui, mais de toute ma fratrie finalement. j’aime être présente pour eux, ils sont tout pour moi. Sans eux, je ne serai qu’une partie de ce que je suis aujourd’hui. Et je leur montre en permanence que je suis là pour eux et que les aime et ils passeront toujours en priorité, c’est a n’en pas douter. tu le fais parce que tu aimes le faire quoi que je te rétorque avec un petit sourire. mais tu n’a pas besoin de le faire, c’est çà que je veux te dire non pas que çà me mette mal à l’aise, c’est mignon, mais vraiment, tu n’as pas besoin de le faire. tu ne sais pas ce que c’est ? et là je suis obligée de mal te regarder. Je te prends par la main et je me dois de t’emmener au bar avant de s’installer. Je sais qu’on vient d’avoir notre table, mais je suis obligée de faire passer par la case bar avant on va prendre deux spritz s’il vous plait je regarde derrière nous, la table que nous avons abandonné le temps de prendre nos verres tu vas voir, c’est vraiment très bon

(Invité)

Ven 8 Nov 2019 - 13:11

dilemme - choisir d'être heureux, c'est choisir de se pardonner.

Ça commençait mal, on avait du mal à trouver des points communs. Entre les voitures où elle n'y connaissait rien et le fait qu'elle n'aime pas la compétition. Je commence à me dire que je dois être le gars le plus ennuyeux de la terre. Rien de ce que je dis ne semble l'intéresser, et je ne sais pas du tout sur quel genre de sujet partir. Heureusement qu'elle est plus avenante que moi, parce que je suis persuadé que j'aurais laissé planer un long silence entre nous après ça.
C'est comme manger un mur à pleine vitesse mais elle rebondit plus vite que moi, et mieux encore, elle ne semble pas embêter par le fait qu'on ne soit pas sur la même longueur d'onde. Après tout ce ne sont que des sujets de passion, nous ne pouvons pas forcément aimer les mêmes chose, et la diversité de nos intérêts pourrait même nous aider à construire une conversation intéressante.
Je m'inquiète trop. Et elle en rajoute une couche en me demandant pourquoi je suis nerveux. « Parce que je veux bien faire, et t’impressionner un peu, j'avoue. » que j'ai rétorqué alors qu'on s'apprêtait à arriver au restaurant.
Elle me demande s'il n'y a qu'Elvia ou d'autres personnes dans ma vie. Je souris en riant à moitié. « Une seule Elvia suffit, crois-moi. » car si j'aimais ma sœur plus que tout, c'était surement la pire peste que je n'ai jamais rencontré. Et les bagarres se multiplient à la maison, la colocation n'était peut-être pas une bonne idée mais je ne voulais pas vivre sans elle. Car nos mois différences ne se voient pas. On était considéré comme des jumeaux, et ce depuis toujours.
Elle m'explique la vision de la fratrie qu'elle a, et de l'importance qu'ils ont à ses yeux. Je trouve ce côté absolument attendrissant, nous les italiens avons une vision de la famille très importante et qu'elle partage cette valeur me rassure sur la suite des évènements. « Je comprends, je trouve ça très louable de ta part. » car elle n'était pas obligée de faire tout ça pour eux, ni même le réclamaient-ils ? Mais elle était comme un phare au milieu de l'océan, prête à les aider, à les guider... à éviter de les voir s'échouer. C'était une belle personne, je n'avais pas eu tort.
Nous arrivons au restaurant et une nouvelle fois, nous avons une divergence d'opinion ou alors on ne se comprend pas bien, je ne sais pas trop. « mais je veux le faire. » que j'insiste alors qu'elle-même insiste sur le fait que je ne suis pas obligé de le faire. C'est comme deux enfants qui veulent avoir raison, ça présage des débats intéressants néanmoins.
Quand elle m'annonce qu'on va prendre un spritz, je hoche la tête négativement pour signifier que j'ignore ce que c'est.
A peine sommes nous à table, qu'elle m'entraine vers le bar pour commander deux spritz, je regarde les alcools utilisés par le barman. « Oh mais... » ok, je n'avais pas fait la corrélation avec le cocktail italien. Honte à moi, pardon maman. « oui, ça y est, je vois ce que c'est. » quand je le vois verser l'aperol. « ça vient de chez moi en plus. » dis-je en me grattant le menton.
Les verres sont servis et je lève mon verre vers le sien. « A cette douce soirée alors. A la tienne. » que je dis avant de boire une bonne gorgée. La nervosité s'éloignant petit à petit. « Comment tu t'en sors alors en ce début d'année dans ton cursus ? c'est la dernière ligne droit, non ? si j'ai bien compris. »

(c) AMIANTE

@June Carvalho

(Invité)

Mer 13 Nov 2019 - 20:59

Je trouve çà plutôt cool de ne pas avoir que des points communs entre nous. Oui c’est bien de pouvoir avoir des points communs, c’est toujours mieux, du moins c’est ce que les gens disent mais je trouve aussi sympa de voir qu’on peut en apprendre de l’un et l’autre. Alors si je n’y connais pas grand chose en voitures, je sais que je pourrais compter sur toi pour m’en apprendre un peu plus dessus. Parce que je pourrais jouer à GTA en sachant un peu plus ce que j’utilise comme voitures, parce que c’est toujours le flou quand je me mets à jouer tu vois. Je joue surtout pour suivre un peu les traces de ma petite soeur qui est une vraie petite geekette. Elle connait tout, elle s’y connait sur tellement de choses, c’est fou, mais elle n’est plus là et elle me manque beaucoup trop. Je souris lorsque tu me dis que tu veux bien faire et que tu veux un peu m’impressionner. C’est mignon, je dois bien l’admettre mais reste toi même et tu verras que ce sera encore mieux. t’es mignon, mais tu sais c’est en restant toi même que tu vas encore plus m’impressionner. Tu te souviens de ce que tu me disais à propos des mathématiques et tout le reste ? continue, çà te rend sexy je te fais un clin d’oeil, amusée de voir que tu sembles un peu stresser. Tu ris un peu quand tu me parles de ta soeur et je suis intriguée pour le coup pourquoi ? C’est une tempête ta soeur ? que je te demande en pensant par la même occasion à Sacha, ma soeur, cette folle, cette bonne vivante, celle qui rend tout le monde fou mais positivement parlant. une fratrie y’a que çà de vrai pourtant que je te sors fièrement. Oui, je suis très fière de ma fratrie, je suis fière de les avoir pour frères et soeurs, je suis fière de la famille que nous sommes et de voir que nos différences, nous rapprochent et font ce que nous sommes aujourd’hui, une belle famille qui s’aime. J’aime ma famille plus que tout au monde et si l’un d’entre eux m’appellent dans la soirée, je serai prête à écourter la soirée même si je t’aime bien et qu’on passe une bonne soirée. Je te fais un large sourire quand tu me dis que t’as envie de me tenir la porte, de me prendre par le bras pour me conduire et me tenir la chaise, t’es vraiment mignon, et tu as de bonnes manières. Çà se perd de nos jours. je ne t’en empêcherai pas en tout cas et je nous commande finalement deux spritz car tu ne sais pas ce que tu perds. Finalement tu te rends compte que tu connais déjà ce cocktail. A cette soirée, à nous nos verres se rencontrent et je porte le mien à mes lèvres. dernière ligne droite oui, et çà va, c’est l’une des plus difficile année, normal, mais je peux encore faire une autre année pour finir tout ce que j’ai envie de finir si jamais je le souhaite. Disons que là cette année, j’ai mon diplôme mais si je veux vraiment renforcer tout ça, je passe un an dans une entreprise, ou au moins six mois et je peux avoir un autre papier officiel je suis vraiment fière de pouvoir devenir très vite architecte mais j’ai envie d’aller plus loin et de faire encore d’autres études, est-ce que je suis folle ? Certainement et toi, comment çà se passe ?

(Invité)

Mer 13 Nov 2019 - 21:56

dilemme - choisir d'être heureux, c'est choisir de se pardonner.

Elle est adorable de vouloir me mettre en confiance, ça présage une excellente soirée. car même si je me suis exercé à rencontrer des inconnus, en gâchant littéralement le rendez-vous malgré leur bienveillance, je voulais que celui-ci soit parfait. Parce que je trouvais que cette fille dégageait quelque chose de particulier, d'assez unique. Et j'avais franchement bien accroché par message... je sais qu'il est facile d'être plus détendu derrière un écran, mais elle ne semble pas déçu par la personne que je suis et quand elle utilise le terme sexy, je ne peux pas m'empêcher de sourire en coin. Sexy, moi ? Oh et bien, je suis plus que flatté. Surtout venant d'elle, elle sait mettre à l'aise autant que me déstabiliser. Un sacré pouvoir, cette June.
On échange sur la famille, je ne sais rien des grandes fratries et j'ai beau lui donner l'image d'un démon, ma sœur est tout ce que j'ai. Je souris quand elle qualifie ma sœur de tempête. « Ouais, une vraie tornade. Mais je l'aime aussi comme ça. » parce que sans cette tornade, nos vies seraient bien monotone. Et puis, j'aime bien me prendre la tronche avec elle, parce que ça nous fait manger de la glace devant des films d'horreur quand on se réconcilie. C'est bête.
Mai je vois combien elle tient à sa famille, une fierté grande comme l'espace dans le regard. Elle a cet amour familial que tout italien ressent, que tout italien a comme valeur. La famille c'est sacré, et rien que pour ça, je suis sous le charme.
Mes galanteries semblent enfin la toucher et elle comprend que je ne fais pas ça pour charmer mais parce que ça fait parti de mon éducation, parce que c'est quelque chose qui me définit. Et puis, j'ai toujours placé la femme sur un piédestal. Mamà a toujours dit que l'amour ne devait pas être défini par un sexe, et que chacun a sa place. mais j'ai tendance à mettre mon partenaire en avant, bien en avant... car j'ai la chance de pas être seul, je suppose.

On commande nos cocktails, trinquons et je lui souris en la regardant dans les yeux cette fois. J'arrive à mieux la cerner, plus ou moins. Et les valeurs qu'elle arbore me parlent, ça se rapproche grandement de ce que j'imagine comme la femme idéale.
Alors on parle étude, car étant quelqu'un de studieux, j'ai toujours cette question qui me trotte en tête. Savoir les ambitions de mon interlocuteur, voir jusqu'où il est prêt à viser pour atteindre ses propres étoiles.
Et une nouvelle fois, elle m'impressionne. Alors que je goûte le cocktail pas trop mal chargé, pfiou, je l'écoute avec une attention collégiale. « Wah, tu es courageuse. » et je le pense. « Tu es si près du but et pourtant tu estimes devoir encore te peaufiner. » Plus qu'impressionné même. J'aime les gens qui ont beaucoup d'ambition et qui ne pense pas tout savoir alors même qu'ils font de grandes études. « Tu m'impressionnes beaucoup. » que je finis par avouer en reprenant une gorgée.
La question me retourne et je soupire un peu. « C'est un moment compliqué, où il y a beaucoup de travail et où ça devient surtout redondant. mais j'aime ce que je fais, plus que jamais, donc je me donne toujours à 100%. » je souris. « Puis j'en ai pour 4 ans encore, minimum. » Elle est loin la liberté, encore beaucoup de choses à apprendre, à comprendre surtout. « je change rapidement de sujet, mais merci d'avoir accepté ce rendez-vous et de m'avoir fait confiance. » car c'est pas donné à tout le monde de monter dans la voiture d'un inconnu.

(c) AMIANTE

@June Carvalho

(Invité)

Sam 23 Nov 2019 - 21:34

J’ai pas envie que tu te sentes mal à l’aise, ou bien que tu sois stressé, parce que çà ne sert à rien. Tu sais que je suis une femme comme les autres, je me prends pas la tête, je ne regarde les gens de haut, sauf quand il faut que je le fasse, je ne suis pas méchante, sauf quand il faut que je le sois, mais honnêtement je ne mords pas et j’aime profiter de la vie, alors profites aussi du moment présent et ne me mets pas sur un piédestal. pas pour l’instant en tout cas. Je suis pas quelqu’un de vraiment stressée, et puis, il faut dire qu’avec ma famille, je n’ai pas de quoi stresser et j’ai beaucoup appris avec mes deux papas. Çà m’a fait grandir très vite, m’a montré les vraies valeurs aussi donc non, je suis pas quelqu’un de stressé dans la vie de tous les jours, même pas pour les cours. Il se peut que je puisse avoir quelques peurs, mais c’est tout à fait normal finalement, on a tous peur de quelque chose, et on ne peut pas me dire le contraire. On se met à parler de nos familles, de nos fratries et tu me parles de ta soeur qui semble être une vraie tornade. C’est beau une fratrie unie, et ce n’est pas toujours le cas malheureusement. ah ben tu vois, j’ai la même de mon côté. Enfin, elle est rentrée au pays pour le coup mais justement, sa joie de vivre, cette pile électrique qu’elle est me manque énormément. nous sommes une fratrie qui n’a pas de liens du sang mais est-ce que c’est çà le plus important finalement ? Tes attentions sont mignonnes, çà me fait sourire mais tu n’es vraiment pas obligé et je veux te le faire comprendre. Attention ne le prends pas mal parce que c’est vraiment mignon et que çà me touche mais tu sais que tu n’es pas obligé de le faire en tout cas. Oui je suis une bosseuse, je ne baisse jamais les bras et je fais toujours en sorte de me battre. Je m’occupe comme je peux, je vis à cent à l’heure mais je n’aime pas me tourner les pouces. j’aime profiter de la vie, profiter de ce qu’elle peut nous donner et il faut vraiment jouir de tout ce que la vie nous donne. Nous n’avons qu’une vie, elle est courte et le temps passe à une vitesse folle, alors profitons-en le temps que nous le pouvons. J’apprends toujours, je ne m’arrête jamais et mes études le confirment aussi. J’ai de l’ambition, des envies, et je n’ai pas envie de me perdre dans mes études pour autant. Oui, c’est un peu contradictoire quand on m’écoute parler, mais en même temps, je ne veux pas échouer, mais je ne veux pas être prisonnière de mes études non plus. oui, j’aime bien avoir des challenges, j’aime pouvoir apprendre encore des choses, pouvoir découvrir d’autres trucs même si je suis pas forcément obligée. J’ai beaucoup d’ambition, mais je ne vais pour autant pas détruire les autres pour réussir tu vois ? Tout se passe ici que je te dis tout en te montrant ma tête. Oui, mon cerveau est le moteur de tout. oh merci, t’es gentil, mais il n’y a pas de quoi. Je n’ai rien fais de bien extraordinaire, je ne cherche pas de cure pour le cancer, je ne donne pas de mon argent à des oeuvres ou ce genre de choses et si je pouvais, je le ferai, mais très honnêtement, je n’ai jamais pris le temps de me poser la question sur tout ça, et je préfère donner de ma personne, même si c’est important de donner des fonds, je pense que les politiciens pourraient en donner un peu plus, voire en donner tout court et après, nous pourrions faire aussi plus. A eux de montrer le bon exemple aussi un petit peu. Je te souris alors que je suis obligée de t’embêter avec çà et comment tu comptes faire ce soir ? Tu vas payer une racine carré du montant final ? oui, je suis un peu mesquine mais c’est tout moi, tu l’apprendras. tu as encore quelques années mais si t’es motivé, çà devrait passer bien vite, tu as aussi du courage de faire de longues études et je suis certaine qu’à la fin tu feras ce que tu sais faire de mieux. Je suis surprise que tu changes vite de sujet mais je te souris et prends une gorgée de mon spritz c’est avec plaisir, tu ne m’avais pas l’air d’être un psychopathe, au pire, j’aurais fais demi tour sans pression, merci à toi de m’avoir invité ce soir.

(Invité)

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