(jilias) where is my mind

Silas me saoule, non mais vraiment. Je comprends pas pourquoi il se prend la tête comme ça. il est sensé m'aider non ? C'était notre deal ? Ou alors j'ai rien suivi. Pour devenir une femme fatale, il me faut de la pratique. Lui, ben disons qu'on ne pratique rien ensemble, malheureusement, alors autant que j'aille voir ailleurs pour m’entraîner. Mes yeux se baladent entre le téléphone et l'homme qui me regarde toujours au coin de l'oeil. Oh allez fuck Silas et ses sauts d'humeurs, moi je vais à l'attaque. Je m'approche du type, j'ose lui parler, on parle pendant longtemps et il finit même par m'offrir un verre. Je me découvre une âme de séductrice, je suis plus à l'aise, en confiance, tout ce qu'a construit Silas en fait. Sans le savoir, il m'a déjà changée. Je rigole aux éclats, je trouve le type sympa et c'est peut-être à cause de l'alcool, moi qui ne boit jamais. J'appuie ma tête sur son épaule à quelques reprises, ça tourne, puis ça va mieux. Je refuse de reprendre à boire mais il insiste, alors j'peux pas dire non.

Où vont mes pas? Pourquoi est-ce que je me dirige vers ce bar où Jill se trouve? Dès qu’elle m’a dit que ce connard n’arrêtait pas de la regarder et qu’elle avait besoin de mon aide, j’ai tout de suite pris le chemin pour aller voir de mes yeux, qui était cet énergumène. Sur les lieux, après vous avoir trouvé, j’ai vu rouge, voire noir. Je ne sais pas pourquoi j’ai eu cette réaction, mais dès que je t’ai vu déposer ta tête sur l’épaule de ce mec, j’ai voulu lui sauter à la gorge. M’approchant d’eux, la colère est montée d'un cran, à la vitesse de l’éclaire. « La demoiselle t’a dit non, alors dégage! » Je le regarde, la haine dans les yeux, et sans doute la veine du cou et de la tempe qui veulent éclater. Je ne sais pas pourquoi je réagis de cette façon. Je ne comprends pas pourquoi la voir si proche de ce connard me fait réagir de la sorte. « Tu la touches une autre fois et tu dis adieu à ta progéniture, gamin. » Et sans doute pour me narguer, parce qu’il abordait un sourire que je ne connais trop bien, l’utilisant moi-même, il dépose sa main sur ta cuisse. Mon poing est parti seul, s’écrasant sur la mâchoire de ce parasite blond.  « Viens ma belle! » que je te dis, agrippant ton poignet voulant qu’on aille ailleurs. Les gens nous regardent tous, mais je n’en ai que faire. « J’aime pas que les hommes te tournes autour. » Pardon? Qu’est-ce que je venais de dire?

Moi je suis là peinarde à papoter avec un inconnu. Bon ok, je connais son prénom donc c'pas si inconnu que ça. Mike ? Michel ? Je ne sais plus mais qu'importe ? Je suis sûre qu'il n'a même pas retenu le mien. il se montre un peu trop insistant mais mes signaux d'alerte ne se déclenchent pas. Forcément, je suis un peu pompette. Je ris à une énième de ses blagues lorsque tout à coup, l'ouragan Silas débarque et renverse tout sur son passage. Tout va vite, ses mots sortent avec de la colère noire, son poing aussi et je pousse même un cri en portant ma main à ma bouche.« Stop, wow, qu'est-ce qui te prend ? ! » que je lance à l'eliot en regardant le nez en sang de mon compagnon de la soirée. Attendez... il se montre possessif et agressif... ça fait partie de ma leçon ça ? Je ne crois pas. il agrippe ma main pour me sortir de là mais je la retire en fronçant les sourcils. « alors déjà, c'est pas 'les hommes', c'est un homme... j'te présente Michel. » ouais bon Jill avec un verre dans le nez, elle est encore plus conne, pardon. Je pose mes poings sur mes hanches en essayant d'avoir un air autoritaire. « et j'veux que tu t'excuses. dis-lui pardon pour lui avoir pété le pif. » ça, les excuses, je sais que c'est dur. Mais je dis ça pour l'emmerder car... ouais, il m'emmerde, il vient casser mon coup sans raison alors non, j'peux pas. Surtout comment il m'a parlé agressivement par message. « moi je bouge pas. » je pose mon coude sur le comptoir et je prends mon verre presque vide pour le terminer. Dis-moi ce que t'as Silas, parle-moi. Je joue avec la paille entre mes dents, en attendant de réelles explications.

Je ne réponds pas à sa question… Pourquoi le ferais-je? De toute façon, je ne sais pas moi-même ce qui me prends et c’est bien ça qui fait peur. « Qu’il s’appelle Michel ou Du Con c’est du pareille ou même. Rien à battre! » Non mais sérieux, je n’ai peut-être pas beaucoup de respect pour les femmes, je le conçois, mais jamais, ô grand jamais je n'ai forcé une femme à faire quelque chose qu’elle ne voulait pas. Mais ce n’est qu’au moment où tu me demandes de m’excuser à ce pervers que je me suis mis à rire à gorge déployée. C’était faux, évidemment, sauf qu’il est hors de question que je m’excuse de mes actes et certainement pas à lui. Déjà que je passe pour un con de première en prenant ta défense alors que t’en a rien à foutre, cours toujours pour que je lui dise être désolé. Et tu te mets à rouspéter que tu ne bouges pas. Tu fais ta fière, contre le comptoir du bar et de mon côté, je soupire, roulent les yeux en l’air et secoue la tête de façon négative. « Alors bouge pas, mais tu viens tout de même avoir moi. Marre de te sauver des mecs qui te veulent du mal. » Je t’attrape dans mes bras, sur mon épaule comme un sac de patates et je nous dirige vers l’extérieur. « je te le dis Jill. Si je peux pas t’avoir, personne ne t’aura. » Tu peux te débattre, vas-y donne moi des coups de pieds sur tu en as envie, crache-moi dessus s’il le faut. Montres-moi la rage que tu me portes, mais je ne changerai pas d’avis. Pas à ce sujet-là.

Rien à battre hein ? Pauvre Silas, quelque chose t'es tombé sur la tête, c'est pas possible autrement. Je soupire, tape du pied, je refuse de partir avec lui. il a qu'à rester boire mh ? Moi, la fête ne fait que commencer et je tiens à essayer de rattraper la soirée car là, c'est le flop du flop. Sauf que Silas, il n'en a pas fini là, il m'attrape par la taille pour me soulever et me porter sur son épaule, tel un cochon qu'on amène à l'abattoir. « arrêteeeeuh on va voir ma culotte ! » que je dis en gloussant, à moitié énervée et amusée. il est con, mais il est fun tout de même. Puis là, il me sort une phrase que je comprends pas. Mais je rigole, car j'imagine que c'est drôle non ? Je bouge mes pieds et je m'accroche à la ceinture de son pantalon pour ne pas tomber. « repose-moi ! promis promis, je m'enfuis pas. » parce que là, j'ai limite la gerbe la tête en bas. Silas s'exécute une fois que je suis loin du bar et je retombe sur mes talons, assez maladroitement mais je tiens encore l'équilibre. J'ai la tête rouge, le sang m'est monté d'un coup et mes cheveux en pétard. Super classe, merci. « pourquoi tu pourrais pas m'avoir ? » que je lance spontanément comme ça. Soyons un peu sérieux deux secondes. Jill, ce mec vient de montrer de la jalousie. Ja-lou-sie. « tu serais pas jaloux ? par le plus grand des hasards ? » que je demande en me mordant le pouce, légèrement gênée. Bien sûr, ça pouvait pas rester dans ma tête ça.

Tu es impossible comme fille. Comment fais-tu pour autant me mettre en rogne et la seconde qui suit réussir à me faire rire. Tu es tellement innocente que ça en est réellement attendrissant. Sauf que je ne m’arrête pas là. C’était certain que j’ai dû me montrer sous mon vrai jour. Lui dire la vérité. Pourquoi je ne te laisse pas tranquille. C’est facile à comprendre, non? Si moi je ne peux pas t’avoir, personne ne t’aura. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Je finis par te déposer sur le sol à ta demande et je crois les bras à ta question. Signe que je n’ai pas envie de répondre. Signe que je m’oppose tout simplement à répondre à cette affirmation, mais tu sais bien que ça deviens plus fort que moi. Je dois rouspéter comme toujours. « Moi jaloux? T’arrêtes tes bêtises? T’es vierge. Pourquoi je voudrais d’une vierge? Ça pas d’expérience, ça doit être plate au lit. » Je tire une petite moue déplaisante en te regardant et m’approche légèrement de toi, prenant une mine beaucoup plus grave, cette fois. « Ce mec, il n'était pas clean Jill. Qu’est-ce que t’aurais fait, s’il s’était approché comme ça? » Je m’approche encore plus près de toi jusqu’à ce que ton dos atteigne le mur le plus proche. Je penche ma tête légèrement sur le côté et ne te lâchent pas des yeux. Un soupire sort de ma gorge. « Et qu’est-ce que tu aurais faits, s’il s’était approché de toi comme ça? » Je m’approche toujours plus près de toi, mes yeux ballaient d’un coup rapide tes lèvres avant de venir les effleurer des miennes, mais sans jamais se déposer. « Et s’il avait eu les mains baladeuses, qu’est-ce que t’aurais faites? » Bon, cette fois je n’irai pas jusqu’à aller te tripoter, parce que crois-le ou non, j’ai du respect pour toi. Wow, et c’est moi qui dis ça? Où va le monde?

Bien sûr, alors tu t'amuses juste à casser des gueules comme ça sans raison ? Abruti va. Et il me pique parce que je suis vierge, bien, très classe. Je perds la boule à ses côtés, ça ne va plus. Silas se rapproche de moi, il utilise un comportement disons étrange mais attrayant pour le coup. Je ne quitte pas ses yeux et je bas des cils comme une biche, à me demander ce qu'il avait l'intention de faire. Wow wow wow, ça va trop vite. Je sens son souffle contre mes lèvres et je tremble intérieurement. il réveille en moi une pulsion que je ne connais pas et je me perds dans son halène. Le mur retient mon dos, je suis emprisonnée de son emprise et j'aime ça, oh oui. Okay là, je peux presque sentir le poids de son corps contre moi, ne perds pas pied Jill. « fastoche, j'aurais crié ton nom " Silas Silas ! Viens me libérer d'un gros lourdeau avec ses paluches sur mon cul ! " » que je dis en ricanant et en lui cassant les oreilles je suis sûre. Ma voix se brise, super, j'ai trop hurlé. Je finis de rire et je le regarde, lui, toujours sérieux. Moi sérieuse en ce moment, c'est pas trop possible. « bon tu comptes m'embrasser oui ou merde ? j'ai froid moi. » soit on rentre au chaud, soit tu termines ton approche car je suis perdue entre le chaud et le froid, mon corps ne sait plus où donner de la tête.

Tu commences à crier et je plisse les yeux, reculant d’un pas. Outch c’est un tue l’ambiance que tu viens de faire là. Est-ce que tu te rends compte que tu viens, bien malgré toi, de me sortir d’une fâcheuse situation où je n’aurais sans doute pas été capable de répondre de mes actes? Et ça me trouble un peu à vrai dire. Je n’arrive pas à détacher mon regard sérieux de toi, quoique tu ricanes comme une pie. Ce qui est soyons honnête, plutôt drôle. Je ne réponds pas, je pense que mon regard veut tout dire. Sauf que je crois avoir une hallucination auditive lorsque tu reprends la parole. Tu me surprendras de jour en jour. « T’embrasser? Qui a parlé de t’embrasser? » Un petit sourire en coin, se forme sur mes lèvres. Celui-là il est bien moqueur. Je fais mine de reculer d’un pas et de deux, mais reviens aussi tôt à la charge, une pulsion que je ne comprends pas et que je ne veux pas essayer de comprendre, s’empara de moi. Mes lèvres s’écrasent sans grande douceur sur les tiennes avant que mes mains se frayent un chemin derrière ta nuque pour faire durer le moment. Dès lors, mes gestes deviennent plus doux, plus attentionnés. Comme si j’avais la nette intention de te montrer mon côté humain. Je voulais t’embrasser d’une façon dont on ne t’avait jamais embrassé. Mordillant tendrement ta lèvre inférieure, je profite de la première ouverture pour que ma langue ait caressé sa jumelle, descendant ma main sur ta hanche pour t’approcher encore plus près de moi. Mon coeur bat un peu trop rapidement qu’il ne le devrait, mais ce n’est pas le temps de se poser des questions, pas là. Pas toute suite. Pour l’instant, je préfère profiter du moment avant que tout éclate en morceaux. Je me recule finalement au bout de quelques secondes venant murmurer : « ne me dit plus jamais une chose comme ça, parce que la prochaine fois, je ne garantis pas que je serai capable de me contrôler. » Ouais, parce que crois-moi Jill, tu viens de réveiller une bête qui dormais bien profondément dans sa tanière.

C'est ça, joue avec les mots imbécile. Recule-toi et laisse-moi embrasser l'air. Mais Silas, il ne me laisse finalement pas en plan, il revient vers moi et ce qu'il se passe m'emporte vers une autre galaxie. J'ai l'impression que mes pieds quittent le sol, que je suis prise dans un tourbillon plaisant qui me fout la tête à l'envers. Je les sens... ses lèvres sur ma bouche. Cette pression, ce goût, sa langue, ce silence plaisant... y'a plus que lui et moi sur terre, putain, ça fait tellement du bien. Je me laisse aller, je me mets même sur la pointe des pieds pour m'accrocher à sa nuque et lui rendre un baiser aussi sensuel que celui qu'il vient de m'offrir. Est-ce qu'on va réussir à s'arrêter ? Sa main vient chercher le ceux de mes reins pour me pousser contre lui. J'sais pas si c'est l'alcool ou lui mais j'ai chaud tout à coup. Silas finit par rompre le baiser et je reste néanmoins perchée à son cou, refusant de le lâcher si tôt. « c'était ça ou je mourrais congelée. " » donc te contrôler ou pas, tu viens bien de sauver une vie. J'ai chaud maintenant olala. Je suis surement rouge tomate. Mon coeur bat toujours anormalement et j'ai peur que le jeune homme arrive à entendre à quel point il déraille. C'est ta faute pff. « recule pas, reste près de moi. t'as le droit à un peu de tendresse de la part de Jill, ça n'arrive pas tous les jours. » je le rattrape avant qu'il ne puisse s'enfuir et je suis de nouveau collée à lui, en train de le bouffer du regard. Je balade mes doigts à l'arrière de son crâne pour caresser ses cheveux et je me perds dans ses iris. « t'es beau. » sourire en coin, je filtre plus mes pensées, elles sortent directement de ma bouche.

Je… Merde ! Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi es-tu si réceptive à cet échange. Ce n’était pas le but. En fait, je comptais faire en sorte que tu me repousses, que tu me cries dessus prétextant que tu n’es pas un jouet, que tu commences à m’insulter, de me dire que je n’avais pas le droit de déposer mes lèvres sur les tiennes. Eh bien, rien de ça n’est arrivé. Même que tu amplifies et fait prolonger le moment. Je ne sais même plus quoi penser en vrai, parce que bordel, je ne devrais pas apprécier ce moment autant que ça. Je ne devrais pas avoir les frissons que tu es en train de me procurer et encore moins les pensées qui sont en train de se frayer un chemin dans ma tête. Et toi, tu restes tout contre moi, même si je viens de rompre le baiser. Tu me troubles Jill. Est-ce que tu le vois ? Il faudrait, parce que je ne te le dirai pas. Mais de toute façon, tu n’as pas l’air à avoir compris la moitié des choses que je t’ai dites depuis notre rencontre, alors je suppose que tu ne pourras pas voir le trouble que tu me donnes. Il faudrait vraiment qu’un homme te passe dessus pour que je puisse à mon tour donner quelques coups de reins pour t’enlever de ma tête une fois pour toutes. Parce que oui, clairement ça doit être ça.  Tu me fatigues, parce que tu es vierge et que je ne t’aurai pas sous ma couette. Et désormais, je me fais des scénarios pas possibles. Même à me demander si je ne devrais pas laisser de côté mes habitudes et tenter d’enlever ta petite fleur, de te faire connaître l’extase en premier… Mais c’est dangereux. Trop dangereux. Je ne suis pas celui qui te faut pour ta première fois. Tu as besoin de quelqu’un de doux et attentionné qui te fera vivre un tas d’émotions… Merde et pourquoi je pense à ça d’ailleurs ? Revenant à la réalité, je te regarde tout simplement et écoute ce que tu as à dire. Évidemment que j’essaye de me dégager, mais tu me bloques dans mes agissements, m’attirant de nouveau à toi. « Qu’est-ce que t’essaye de faire Jill ? T’es en train de jouer à quelque chose de très dangereux. Tu ne sais pas comment je peux réagir, ce que je peux faire, par pulsion. » Ma main s’approche de ton visage et mon pouce caresse la peau de ta joue. Mes yeux font des allers-retours de tes prunelles à tes lèvres, avant qu’une certaine luxure prenne place dans mes yeux. « Ce serait si facile de remonter ta jupe et m’amuser, juste un petit peu. Ton petit bouton de chair requiert de l'attention, non ?  » Après, des préliminaires ce n’est pas pénétration. Shit, non… Je dois m’enlever ça de la tête, toute suite. Je suis en train de devenir le prédateur qui s’apprête à sauter sur sa proie et je ne pense pas du tout que ce soit une bonne idée. Tu n’es pas dans ton état premièrement et tu t’en voudrais par la suite, si je tente quoi que ce soit… Mes yeux se ferment quelques secondes et je prends une grande inspiration. Si tu es le moindrement logique, tu es censé comprendre que je fais tout pour me contrôler et que je dois m’éloigner de toi rapidement. Alors c’est ce que j’essaie de faire. Oui, je suis faible, faible face à toi, mais aussi parce que ça fait beaucoup trop longtemps pour moi que je n’ai pas touché une femme. J’ai besoin de ce contact humain que malheureusement, tu ne peux pas me donner. « Laisse-moi m’éloigner avant que je devienne cruel ou pire que je commettre un geste que tu ne veux pas. Parce que je peux très bien te donner encore plus chaud. » C’est un avertissement, un tout petit avertissement. Dis-toi que si t’étais une autre femme. Tu serais en train de subir mes coups de langues ou bien de bassins, alors si tu ne veux pas que ça arrive, éloignes-toi… Et vite !