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It's time for us to write a new page ϟ Casey

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Pour la première fois, Lavender se sentait à sa place. Comme si elle était destinée à être aux côtés de Casey depuis toujours; leur rapprochement avait été tellement doux, volontaire et timide en même temps. Habituée à penser sous forme de « je » depuis sa plus tendre enfance, penser à un « nous » lui faisait tout drôle. Tout ce qui n'avait pas d'importance jusqu'à présent pris un sens particulier, elle était attentive à la musique que déversait la radio du bar, aux bruits ambiants, aux volutes de fumés dehors, mais surtout au regard de Casey. Elle notait tout, dans sa tête, comme si chaque détail était essentiel. Lavender voulait toujours se souvenir de cette scène, dans son intégralité, sans omettre un seul élément.
Émergeant de son rêve émerveillé, Lavender aperçut bientôt un sourire sur le visage de Casey, tandis qu'il lui tendait une serviette en papier.
*Je suis heureux, Lavender*
Lavender n'en revenait pas, s'il n'y avait eu personne aux tables voisines, elle se serait sans doute pendue à son cou. Elle se sentait aussi légère qu'une plume, et des idées, des projets naissaient dans sa tête. Elle envisageait le futur différemment, mais restait tout de même sur la réserve. Si Lavender aimait donner, elle avait aussi peur de perdre. Et si Casey revenait sur sa décision, comment réagirait-elle ?
Tout en lui tenant tendrement la main droite, Casey avoua à Lavender :
- On y arrivera, je ferais tous pour ça. On vivra chaque jour comme le dernier et je te jure que la maladie ne fera jamais partie intégrante de notre relation.
- Je ne veux pas que tu me caches des choses sur un sujet aussi important, je t'ai choisi tout entier Casey et pas uniquement la face de toi que tu acceptes de me montrer.
Il devait comprendre qu'une relation était avant tout basée sur une confiance mutuelle, la maladie faisait partie de lui, tout comme le décès de son père faisait désormais partie d'elle. On ne peut pas fuir sa vie, on peut juste choisir de rester debout et de ne pas arpenter le chemin seul.
Une fois les deux cafés terminés, Casey règla l'addition avec empressement et entraîna la jeune Quincy vers la sortie en lui tenant la main. Le contact de sa paume contre celle de Lavender l'électrisa, elle n'aurait pu être plus heureuse en cet instant. C'était mieux que tout ce à quoi elle avait pu rêver, elle était tombée amoureuse, avait veillé au chevet de l'homme qu'elle aimait pendant une semaine malgré sa phobie des hôpitaux et venait d'apprendre que celui-ci partageait les mêmes sentiments. Elle ressentait un sentiment incontrôlable : l'envie de le crier sur les toits, de faire savoir au monde entier qu'elle était amoureuse.
Une fois dehors, Casey saisit Lavender par les hanches et la prit dans ses bras, comme pour la protéger. Lavender se perdait déjà dans son regard océan.
- Lavender… je t’aime.
Lavender eut un instant d'hésitation. Venait-il vraiment de lui dire qu'il l'aimait ? Le pensait-il sincèrement ? Mis à part à sa mère, Lavender n'avait pas l'habitude de s'épancher de cette manière sur ses sentiments et fut prise au dépourvu. Il lui faudrait certainement plus de temps que Casey pour réussir à lui dire toute l'étendue de ses sentiments. Mais elle ne voulait pas le vexer, bien évidemment qu'elle l'aimait, les mots lui manquaient juste.
Elle baissa les yeux, comme prise en faute :
- Casey...je...je crois que j'ai vraiment envie de t'embrasser.
Relevant la tête, elle croisa le regard de Casey, aussi impatient que le sien. Appuyant son corps contre le sien, elle entoura les hanches de Casey avec ses bras et approcha son visage du sien. Elle sentait le sang affluer dans ses joues, elle avait eu envie de l'embrasser depuis qu'elle l'avait vu sur les marches de l'hôpital, quelques instants plus tôt. Elle passa une main dans les cheveux de Casey avec douceur et posa ses lèvres chaudes sur les siennes. Leur étreinte dura plusieurs minutes, et Lavender se sentait incapable de décoller ses lèvres de celle de Casey. Elle se sentait plus que jamais sur le point d'imploser...de bonheur.

Fiche by Lavender J. Trevena
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- Casey...je...je crois que j'ai vraiment envie de t'embrasser.
Nos corps se rapprochent dans une étreinte et elle m’embrasse, tout en me caressant les cheveux. Pendant des années, je me suis demandé à quoi ressemblerait mon premier baiser, mon premier amour et le voilà, juste devant moi. Je passe à mon tour une main dans les cheveux de Lavender ; j’attends ce moment depuis un petit bout de temps déjà. Je sens sa respiration contre mon visage, ses mèches de cheveux contre mes joues et son corps contre le mien. Je suis submergé de milles expressions à la fois. Je n’avais aucune envie que tout cela s’arrête, mais nous n’allions pas rester comme ça pendant une demi-heure non plus. J’ai alors regardé les beaux yeux de Lavender et n’ai pu m’empêcher de sourire. Du bout des doigts, j’ai levé son menton vers mon visage et ai déposé à nouveau mes lèvres sur les siennes, pour quelques secondes là seulement. J’ai alors repensé à ce qu’elle m’a dit tout à l’heure et lui répond après réflexion :
- la face de moi que j’accepte de me montrer, c’est juste celui que je suis sans le cancer.
Si j’ai un terrible défaut, c‘est que je ne supporte pas faire souffrir les autres et que pour ça, je suis prêt à aller très loin. Mais comme Lavender l’a dit, je ne dois rien lui cacher, même si ça me vaux de l’inquiéter. Je lui prends alors la main, heureux que nos sentiments soient officiellement partagés entre nous. Nous marchons pendant quelques minutes quand je dis à Lavender :
-Lavender, je sais que ça peut paraitre très con comme question, mais : pourquoi moi ? Dans mon cas c’est compréhensible, tu es... belle, tu as une personnalité magnifique et tu ne juges pas les gens par leurs principaux traits… Mais moi, pourquoi un fils de fermière irlandaise, malade et qui n’a rien du prince charmant ?
Cette question me tracasse. Elle est si merveilleuse aux yeux de tout le monde et je suis si… moi. Je ne comprends pas tout. J’ai un peu trop de chances par rapport à d’habitude, j’ai l’impression de ne pas la mériter. Quand je lui ai dit qu’elle est belle, ça m’a fait étrange. Je ne dis pas ça a tout le monde, tous les jours, encore moins quand je le pense vraiment.

© Belzébuth
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Leur baiser lui parut tellement doux et chaud qu'elle en oublia un instant la température hivernale. Un léger vent faisait pencher les arbres les plus légers sur le côté et les rues semblaient désertes. Lavender découvrit la ville qui l'avait accueillie avec des yeux neufs, désormais, elle avait un but, elle avait des envies, elle avait quelqu'un avec qui partager sa vie. La vie, qui n'avait cessé de lui mettre des bâtons dans les roues et de la faire souffrir, avait enfin décidé de lui accorder un répit. Celui d'être heureuse auprès de Casey. Plus elle le regardait, moins elle arrivait à y croire. Elle avait peur de se réveiller, se rendant compte que toute cette aventure n'étant en fait que le plus beau des rêves. C'était son premier vrai baiser. Bien sûr, elle avait eu quelques amourettes depuis sa tendre enfance, mais elle n'avait jamais été au-delà du "Je te tiens la main". Elle avait parfois l'impression d'être restée coincée à ce stade, elle s'était déjà demandé ce que cela faisait d'être amoureuse, d'avoir envie d'être aux côtés de quelqu'un, de l'embrasser, de...ça, elle ne préférait pas y penser. Elle savait qu'à 20 ans beaucoup de ses camarades avaient déjà eu droit à leur première fois, mais elle n'envisageait pas la chose sans être amoureuse. Lavender n'était pas du genre pudique, mais elle avait peur de se dévoiler puis d'être rejetée par la suite. Elle s'était donc toujours dit qu'elle attendrait la bonne personne avant d'y songer, mais surtout, qu'elle prendrait son temps. Elle était jeune, elle avait toute la vie pour ça. Sans crier gare, Casey posa sa main sous le menton de Lavender :
- la face de moi que j’accepte de me montrer, c’est juste celui que je suis sans le cancer.
- Mais tu es bien plus que ça, la maladie a beau faire partie de ce que tu es, elle ne te définit pas. Tu es Casey, et pour moi, tu le seras toujours.
Comment lui faire comprendre qu'elle l'aimait pour ce qu'il était? Lorsqu'elle était petite, elle voyait son père dépérir de jour en jour. Ses mains tremblaient et son visage prenait petit à petit un air inexpressif, mais la jeune Lavender ne voyait pourtant en lui que son papa.
C'est alors que Casey lui posa une question à laquelle elle ne s'attendit pas.
- Tu ne peux pas penser ce que tu viens de dire, Casey. Tu me plais, je n'arrive même pas à mettre un seul mot sur ce que je ressens. Je dois t'avouer quelque chose, lorsque je t'ai vu pour la toute première fois, j'ai remarqué ton regard. Des yeux clairs magnifiques. Je n'en avais jamais vu d'aussi beau auparavant. Tu as...une présence, une douceur, une personnalité qui m'ont bouleversée. Je ne sais pas comment arriver à te faire comprendre que...je suis tout simplement heureuse de ce qui nous arrive, j'ai encore du mal à réaliser. J'ai vécu seule avec ma mère, pendant dix ans, je n'étais et je ne suis pas riche, je dois faire attention à mes dépenses, sans arrêt. J'ai vu mon père partir, il était malade. Mais je l'aimais, si tu savais comme il me manque aujourd'hui. Casey, Ce que je veux te dire, c'est que si je devais aujourd'hui, choisir entre accepter ta maladie ou passer à côté de l'amour d'une vie, je te choisirais de nouveau, sans hésitation.
Elle baissa les yeux, l'émotion venait de la submerger. Comment pouvait-il se rabaisser ainsi ? Il avait l'air fabuleux et Lavender savait qu'elle avait de la chance d'être aimée en retour.
- Fais-moi confiance Casey, tu es celui que j'ai toujours cherché.
Techniquement parlant, Lavender n'avait jamais cherché l'amour. Elle laissait sa vie suivre son cours, en espérant toutefois qu'elle croiserait le chemin d'un homme formidable, qui l'aimerait pour ce qu'elle est vraiment. Mais dès lors qu'elle avait croisé le regard de Casey, il n'avait cessé de hanter ses pensées, de jour comme de nuit.
Lavender et Casey firent encore quelques pas, l'un à côté de l'autre et main dans la main. Les deux étudiants arrivèrent bientôt près d'un parc, Lavender proposa à Casey d'aller y faire un tour, il n'y avait personne à cette heure de la journée mis à part quelques enfants, accompagnées par des mères aimantes. Lavender se demanda si elle aurait un jour des enfants, elle n'y avait jamais vraiment songé. Elle se rendit soudain compte qu'elle serrait de plus en plus fort la main de Casey et relâcha soudain son étreinte. Elle avait tellement peur qu'il s'en aille et qu'il fasse demi-tour, que son corps essayait involontairement de le retenir.
Repérant un banc en bois, juste en face d'une grande mare d'une couleur bleutée, Lavender s'assit et posa la tête sur l'épaule de Casey. Elle ferma les yeux et inspira. Elle pouvait sentir l'odeur de la pluie qui n'allait certainement pas tarder à s'abattre sur la ville, les clapotis des animaux dans la mare, le bruit des feuilles au gré de vent, la respiration régulière et le parfum de Casey.

Fiche by Lavender J. Trevena
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Lavender & Casey
- Mais tu es bien plus que ça, la maladie a beau faire partie de ce que tu es, elle ne te définit pas. Tu es Casey, et pour moi, tu le seras toujours.
Ce n’est pas ce que je veux dire. Je veux dire que sans la maladie, je suis le même et que je ne veux pas que les gens justement me définissent par ce problème, encore moins elle. Je suis un être humain et même si je ne m’en souviens pas, je n’ai pas toujours été malade ; aborder le sujet me déplait, mais mieux vaut le faire avant qu’une… relation « officielle », commence. Elle répond alors à ma seconde question :
- Tu ne peux pas penser ce que tu viens de dire, Casey. Tu me plais, je n'arrive même pas à mettre un seul mot sur ce que je ressens. Je dois t'avouer quelque chose, lorsque je t'ai vu pour la toute première fois, j'ai remarqué ton regard. Des yeux clairs magnifiques. Je n'en avais jamais vu d'aussi beau auparavant. Tu as...une présence, une douceur, une personnalité qui m'ont bouleversée. Je ne sais pas comment arriver à te faire comprendre que...je suis tout simplement heureuse de ce qui nous arrive, j'ai encore du mal à réaliser. J'ai vécu seule avec ma mère, pendant dix ans, je n'étais et je ne suis pas riche, je dois faire attention à mes dépenses, sans arrêt. J'ai vu mon père partir, il était malade. Mais je l'aimais, si tu savais comme il me manque aujourd'hui. Casey, Ce que je veux te dire, c'est que si je devais aujourd'hui, choisir entre accepter ta maladie ou passer à côté de l'amour d'une vie, je te choisirais de nouveau, sans hésitation.
J’ai souvent tendance à me voir différemment que celui que je suis, on me l’a souvent dit, mais j’ai toujours pensé comme ça. Pour pleins de raisons, je me trouve légèrement diffèrent et je suis heureux qu’elle m’ait choisi moi et non un autre ; de plus, étant amoureux d’elle, j’aurais eu beaucoup de mal à supporter ça. En me choisissant, elle n’a pas choisi la richesse (fils de fermière célibataire), ni quelqu’un de diffèrent à son père… elle me dit à nouveau :
- Fais-moi confiance Casey, tu es celui que j'ai toujours cherché.
J’ai lu un jour qu’on accepte l’amour que l’on pense mériter…Nous marchons encore quelques temps, main dans la main, et entrons dans un parc. Le parc en question est presque vide, sauf quelques mamans et quand nous passons devant elles, Lavender serre plus fort ma main, ce qui m’a angoisse. C’est le coup des mamans avec leurs bébés qui lui fait ça ? Je n’ai jamais songé aux enfants que je pourrais avoir, sachant qu’il me serait totalement idiot de gâcher la vie d’un enfant en partant quelques années plus tard. L’absence d’un père, je connais et j’ai bien trop donné pour faire vivre ça à quelqu’un. Et puis pour avoir des enfants il faut… ça non plus, je n’y ai jamais vraiment pensé. Je me suis toujours dit que je laisserais le cours des choses se faire, mais je sais très bien qu’à dix-neuf ans, je suis un des derniers de mon cas. Je n’ai pas « peur » de ça, mais, je préfère attendre la bonne personne, c’est dans mon éducation et ma façons de vivre. L’amour en elle-même est une chose à laquelle je n’ai pas vraiment pensé, sachant que je n’ai pas eu d’adolescence. Quand elle relâche soudain son étreinte, je m’empresse de la rattraper. Nous nous asseyons alors sur un banc, en face d’une mare et Lavender pose sa tête sur mon épaule. Je n’écoute plus que sa respiration, je sens plus que son parfum et ne voit plus qu’elle. Un couple de petits vieux d’une soixantaine d’années passe devant nous et je souris. Ils sont mains dans la main, doivent avoir passé la moitié de leur vie ensemble et… tiennent le coup. Je pense soudain à rayer de ma liste : trouver l’amour et souris à cette pensée. J’entreprends alors de faire la discussion avec Lavender :
-Tu sais, j’ai ramé toute ma vie, mais te voir là, nous voir ici, redonne espoir. J’ai envie qu’on aille loin tous les deux, que… la première soit la bonne ; pour une fois. Tu sais… je ne suis pas le mec parfait. Je n’ai jamais eu d’exemple masculin pendant mon enfance, peut-être appart mon psy, chez qui j’ai enchaîné les séances pendant très longtemps. Je veux que tu saches, que je ne suis pas parfait, Lavender.
Et voilà, ça c’est fait, je lui ai dévoilé plus clairement qu’elle est la première personne à m’aimer et c’elle dont je suis pour la première fois « vraiment » amoureux. Je prends sa main dans la mienne, tout doucement et continue à penser aux petits vieux, ce qui me fait rire. Je baisse les yeux vers Lavender et la dévore du regard tellement tout ce qui est en moi, est plus fort que tout. J’ai l’habitude de toujours me poser pleins de question, mais là, je plonge juste mon regard dans la mare et oublie tout ce qui est autour de nous. Au bout de quelques minutes comme cela, nous reprenons notre marche, vers la sortie du parc, sans vraiment savoir où on va, mais juste heureux d’être ensemble. Je profite un maximum de ce moment, sachant qu’il ne sera peut-être pas infini. Je me retourne vers elle et lui dit :
-Pour moi, la question ne se pose même pas, mais toi ? T’es vraiment prête à… tout ça ? À tous ce que tu vas devoir supporter ?


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Lavender ne se lassait pas de plonger son regard dans celui de Casey. Ses yeux étaient tellement doux, tellement beaux qu'elle se sentait bien fade à côté de lui. Elle le dévorait des yeux, littéralement. Son regard voguait entre la surface de la mare et les quelques passants. Elle ressentait un léger pincement lorsqu'elle croisait des familles heureuses, des enfants main dans la main avec leurs parents. Bien qu'elle s'imaginait bien devenir maman un jour, elle n'avait jamais pensé aux conséquences de sa relation avec Casey. Elle ne voyait que le bonheur, la découverte, l'envie d'être à deux avant de prendre en compte les "inconvénients". La maladie de Casey ne changeait rien pour elle, tout en lui plaisait à Lavender. La jeune Quincy voulait sentir la main de Casey dans la sienne, sa joue contre son visage et ses bras autour de son corps. Tout en sachant que le temps leur serait compté, elle voulait profiter de chaque instant qu'il lui serait donné de vivre en sa compagnie.
Lavender détourna son regard d'un point imaginaire qu'elle fixait à l'horizon pour plonger ses yeux dans ceux de Casey :
- Je ne serais pas tombée amoureuse de toi si tu étais parfait. On a tous nos défauts, petits ou gros. C'est ce qui fait ce que nous sommes. La perfection n'existe pas. Et pourtant je t'assure...elle passa son doigt sur les lèvres du jeune homme en riant...que tu t'en rapproches beaucoup. Lavender laissa retomber sa main en souriant.
Après une courte pause sur le banc, les deux amoureux reprirent leur promenade, contemplant au passage les arbres majestueux du parc. L'air était doux, bien qu'humide et les bruits environnants semblaient indiquer que les animaux s'affolaient sans raison apparente...La pluie. Lavender leva le nez juste à temps pour s'apercevoir qu'il commençait à pleuvoir à grosses gouttes. La sortie du parc n'était qu'à quelques mètres et Lavender entraîna Casey sous un arbre, au pas de course, avant qu'il ne prenne froid. Elle voulait le savoir à l'abri, après tout, il venait juste de sortir de l'hôpital. Réfugiés sous un chêne centenaire, aux branchages tellement épais qu'ils étaient invisibles et cachés aux yeux de tous, Lavender réchauffa les mains de Casey en les frottant tendrement.
- Supporter n'est pas le premier mot auquel je pense lorsque je pense à toi. Je pense à tes yeux, je pense à ton visage, je pense à ta douceur, je pense à ta gentillesse. Je vois tout ce qu'il y a de bon en toi, tu es quelqu'un de bien et je l'ai remarqué très rapidement. Je ne pouvais pas passer à côté de ça, de toi...de nous. J'ai bien essayé d'attendre quelques semaines sans te téléphoner ou prendre de nouvelles, mais j'en mourrais d'envie et chaque minute sans savoir ce que tu devenais me faisait mal...et ça m'a prit du temps de comprendre ce que c'était.
Je ne te dirais jamais que je n'ai pas peur, j'ai fais l'expérience de la perte d'un proche, je sais ce que cela signifie...mais je tiens à toi Casey. Beaucoup. Beaucoup trop.

Elle se tut et préféra baisser les yeux avant de relever la tête d'un air timide.
- Casey...je dois t'avouer quelque chose.Tout à l'heure, lorsque tu m'as dit...elle bloqua sur les mots et utilisa une parade, lorsque tu m'as avoué tes sentiments...je n'ai pas su te répondre. Je sais que tu attendais une réponse, et crois-moi, je voulais te la donner. C'est à dire que tout est allé tellement vite que je n'arrive pas encore à mettre des mots sur ce que je ressens.
Lavender caressa les cheveux de Casey un instant avant de remarquer :
- Tout va bien? Tu as l'air fatigué, ce qui semblait tout à fait normal vu les circonstances. Elle lui aurait bien proposé de profiter de l'averse pour s'endormir à l'abri du grand chêne, mais elle se doutait aussi qu'il préfèrerait être au calme et si possible...au chaud.


Fiche by Lavender J. Trevena
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- Je ne serais pas tombée amoureuse de toi si tu étais parfait. On a tous nos défauts, petits ou gros. C'est ce qui fait ce que nous sommes. La perfection n'existe pas. Et pourtant je t'assure que tu t'en rapproches beaucoup...
-Et moi qui te trouve parfaite… je souris, légèrement gêné qu’elle me voie si… proche de la perfection. Reprenant notre promenade, il se met alors à pleuvoir. Levant les yeux vers le ciel maintenant gris, je jette ensuite un coup d’œil vers la sortie du parc qu’il n’est qu’à quelques mètres, mais Lavender m’entraine alors sous un vieux chêne. Vites tous les deux trempées malgré la protection qu’offre l’arbre, des goute de pluies se mettant à perler des pointes de mes mèches de cheveux et mes cils forment des petits paquets. Lavender, même avec les cheveux mouillés, est magnifique et je la dévore du regard. Son maquillage est intact, entoucas si elle a mis du mascara, rien n’a pour le moment coulé. Sans m’en rendre compte, je me mets à trembler à cause du froid et de ma fragilité du moment ; mais pour l’instant, je n’en ai rien à faire. Trouvant la situation comique que je nous voie tous deux, seul, sous la pluie, comme dans ces vieux films à l’eau de rose, je ris. Lavender réchauffe mes mains en les frottant doucement contre les siennes et je n’hésite pas à faire pareil pour elle.
- Supporter n'est pas le premier mot auquel je pense lorsque je pense à toi. Je pense à tes yeux, je pense à ton visage, je pense à ta douceur, je pense à ta gentillesse. Je vois tout ce qu'il y a de bon en toi, tu es quelqu'un de bien et je l'ai remarqué très rapidement. Je ne pouvais pas passer à côté de ça, de toi...de nous. J'ai bien essayé d'attendre quelques semaines sans te téléphoner ou prendre de nouvelles, mais j'en mourrais d'envie et chaque minute sans savoir ce que tu devenais me faisait mal...et ça m'a pris du temps de comprendre ce que c'était. Je ne te dirai jamais que je n'ai pas peur, j'ai faits l'expérience de la perte d'un proche, je sais ce que cela signifie...mais je tiens à toi Casey. Beaucoup. Beaucoup trop.
Elle marque une pause, baisse la tête, mais finit par relever les yeux. Je suis intimidé par ses paroles et l’écoute avec attention. Je tremble de plus en plus.
- Casey...je dois t'avouer quelque chose. Tout à l'heure, lorsque tu m'as dit... lorsque tu m'as avoué tes sentiments...je n'ai pas su te répondre. Je sais que tu attendais une réponse, et crois-moi, je voulais te la donner. C'est-à-dire que tout est allé tellement vite que je n'arrive pas encore à mettre des mots sur ce que je ressens.
Elle caresse mes cheveux. Je m’empresse de répondre :
-Oui c’est vrai… mais j’ai l’impression qu’on a tant de choses à rattraper. Celle qu’on n'a pas vécu et celles que nous ne vivrons jamais. Alors, si ça va trop vite pour toi… j’ai pensé qu’avec le temps que tu avais attendu à l’hôpital, tu voudrais que je sois… franche.
Je caresse à mon tour ses cheveux. J’ai beau avoir de plus en plus froid, je ne dis rien.
- Tout va bien? Tu as l'air fatigué, ce qui semblait tout à fait normal vu les circonstances. Resserrant mon écharpe, je dis, remarquant mes tremblements :
-Ça va… j’ai un peu froid mais bon ; peux rester là ! Enfin, si c’est ce que tu veux. De toute façon, le temps de rentrer à Harvard où dans un lieu du même genre, on a certainement pris la pluie !
Je lui souris. Autant attendre que l’averse passe ici. Sur ce, je m’allonge contre le tronc du vieil arbre et laisse lavender s’installer contre moi, entre mon épaule et mon torse. Dès mes bras, je l’entoure et caresse ses cheveux. Nous restons quelques minutes comme ça, sans rien dire, l’un contre l’autre. Je me dis que si on avait pris des précautions à cause de ma sortie d’hôpital récente, on aurait tout gâché. Non, là on est bien. Tous les deux, seules au monde, avec le temps devant nous. Penchant la tête vers elle, je l’embrasse à nouveau.

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Un instant, Lavender oubliait la peur, la hantise, l'effroi de sa maladie. Un instant, elle savoura juste le bonheur que c'était d'être à deux. Elle savait qu'ils seraient amenés à vivre des moments forts, certains certainement difficiles aussi; mais elle continuait de penser que cela ne les rendrait que plus fort. Aucun obstacle n'est assez grand pour empêcher deux personnes de s'aimer. Casey avait fait naître en elle un besoin qu'elle avait encore du mal à comprendre. Son absence lui pesait, ne pas l'entendre l’attristait et ne pas le voir lui faisait plus de mal qu'autre chose. Était-ce finalement ça l'amour ? Elle avait besoin de Casey comme s'il faisait partie d'elle. Elle le savait assez mature pour se protéger seul du monde extérieur, mais elle le savait sensible aussi. Désormais, il pouvait compter un soutien de plus avec Lavender.
Les cheveux trempés et les yeux humides, Lavender contemplait un Casey détrempé et rieur. La situation n'avait pas l'air de le gêner; malgré la pluie, il conservait un visage serein. Lavender se tut quelques instants, elle ne voulait pas gâcher cet instant. Après tout, il s'agissait de leur première journée en tant que "couple", l'étaient-ils vraiment ? Lavender se sentait soudain toute petite et aurait voulu avoir posé plus de questions à sa mère sur le sujet. Que connaissait-elle de l'amour finalement, mis à part l'image superficielle véhiculée dans les films avec Kate Hudson ? Bien sûr, elle avait eu quelques copains à l'époque du lycée, mais rien de bien sérieux. La vérité s'imposait à elle comme une épreuve de plus : elle n'y connaissait rien.
- J'ai aussi cette impression. En te rendant visite, chaque jour, j'espérais que tu ouvrirais les yeux. Et, j'espérais avoir le courage de te dire ce que je ressentais. Peut être aurais-je dû venir te voir lors de notre dernier voyage ensemble. J'aurais aimé apprendre à te connaître un peu plus à ce moment-là.
Lavender fixa Casey de ses yeux noisettes. La vie était injuste; certains avaient la chance de vivre des années ensemble, tandis que le temps leur était compté. Je n'ai pas attendu que tu te réveilles juste pour te dire que je tenais à toi Casey, j'ai attendu toute la semaine pour te voir aller mieux. Bien sûr qu'elle s'était inquiétée pour son état, à ce moment-là, elle se fichait bien d'avoir l'occasion de lui dire ou non, tout ce qu'elle souhaitait, c'était son rétablissement.

Remarquant que les tremblements de Casey s'intensifiaient, Lavender posa sa tête sur le tronc de l'arbre et pris Casey dans ses bras pour le réchauffer. Elle se sentait ridicule à jouer les mamans-poule avec lui, d'ordinaire, elle était bien moins maternelle. L'attachement qu'elle portait à Casey l'effrayait quelque peu, elle n'avait jamais connu cela avant.
Ni la pluie battante, ni le vent n'empêchait Lavender de profiter de ce moment. Elle n'était vraiment pas pressée de reprendre le chemin de la faculté, de toute manière, elle savait pertinemment que le jeune homme occuperait ses pensées une bonne partie de la journée.
- Je n'ai pas envie de rentrer, Casey. Je suis bien ici, avec toi.
Et c'était le cas. Elle ne voyait pas le temps s'écouler, cela n'avait pas d'importance.
- Tu aimerais que l'on sorte un peu ? Un cinéma ou un restaurant, rien que toi et moi ? Elle sourit et ajouta, sans la pluie, promis.
Elle avait envie de profiter de leur nouvelle vie. L'emmener voir les films qu'il n'avait jamais vu, lui faire découvrir la - bonne - cuisine américaine...et profiter d'instants privilégiés avec lui. Lavender continuait de serrer Casey dans ses bras dans l'espoir que ses tremblements s'apaisent. Elle était malheureusement trempée et était donc bien loin de lui apporter beaucoup de chaleur. Casey tourna la tête quelques secondes et Lavender en profita pour lui voler un nouveau baiser. Comment avait-elle pu vivre autant d'années sans même savoir ce qu'on ressentait lorsqu'on était amoureuse ?

Fiche by Lavender J. Trevena
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Lavender & Casey

- Je n'ai pas envie de rentrer, Casey. Je suis bien ici, avec toi.
Je suis heureux qu’elle dise ça, et malgré quelle pense que tout ça vas trop vite. Moi qui n’ai pas d’autres exemples de relations à donner, je peux au moins dire que ce qui se passe me plait énormément, même si j’ai du mal à comprendre tout ce qui nous arrive. Le pourquoi du comment son regard m’hypnotise au point de ne plus me faire penser à rien d’autre qu’elle, enfin, qu’à nous.
- Tu aimerais que l'on sorte un peu ? Un cinéma ou un restaurant, rien que toi et moi ? Elle sourit et ajoute, sans la pluie, promis.
Je lui souris à mon tour, l’idée étant loin d’être mauvaise :
-J’aimerais beaucoup oui ! Ce que tu veux, rien que tous les deux. Je lui souris à mon tour et ajoute avec une note d’humour, et sans la pluie en plus ? Parfait !
Je resserre l’étreinte de mes bras contre elle et tournant la tête quelques secondes pour voir les passants s'affoler à la vue des nuages gris, la laisse m’embrasser. C’est tout nouveau pour moi ; les baisers, ses lèvres chaudes contre les miennes, les projets de sortie… mais quand j’y pense, c’est aussi nouveau pour elle. Ceux qui disent que l’amour n’est pas quand dans les films, n’ont pas eu la chance de vivre ce que je vis là. Je me sens léger, comme si rien ni personne ne pourra jamais nous séparer. Nous restons de longues minutes en silence, à chacun réfléchir, puis s’embrasser, discuter puis réfléchir à nouveau avant de s’endormir l’un contre l’autre.

À mon réveil, Lavender dort toujours contre moi. Je jette un coup d’œil à ma montre, nous avons dormi une demi-heure. La pluie s’est arrêtée et quelques rayons de soleil transpercent les nuages gris, ce qui donne une étrange atmosphère. Ne voulant pas la réveiller, je me mets à jouer avec ses mèches de cheveux et à caresser lentement son visage, bien que le terme frôlé soit plus représentatif, tellement j’ai peur de faire quelque chose que je ne devrais pas. Mon téléphone se met à sonner et je l’approche discrètement de mon oreille, chuchotant pour ne pas réveiller Lavender.
-Allo maman… oui, je suis sorti… oui, je vais mieux… non, je peux pas parler plus fort… Je suis avec un… oui, Lavender… non, elle dors… non, maman, on est dehors… parce que, c’est comme ça… on a parlé… hum… on peut dire ça oui…, je suis amoureux… je suis sûre de moi… Non mais tout ça viens juste de commencer… je suis heureux et perplexe à la fois… je t’ai déjà dit, elle ne prend pas la maladie comme une contrainte mais plus comme un obstacle surmontable… Je te l’ai déjà dit, elle est américaine… oui, elle est brune… non…, je sais pas si elle a un casier judiciaire, mais je peux te jurer que je suis certain que non… bon arrête avec tes questions inutiles, maman… je n'ai pas le temps pour un interrogatoire… j’te rappel ! oui, promis, je te dirais ce que tu veux savoir sur elle !... bisous… oui… moi aussi.
Lavender a toujours les yeux fermés, bien que j’espère qu’elle ne joue pas la comédie, c’est tellement… gênant, sinon. J’ai beau aimer ma mère, ce n’était pas vraiment le moment. Je me mets à nouveau à jouer avec ses cheveux, jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux. À ce moment, je dis :
-Salut, toi. Bien dormi ?



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Si Lavender avait été croyante, elle aurait eu l'impression de voler un morceau de paradis. Cette journée avec Casey était tout simplement parfaite. Il ne s'agissait pas seulement de leur embrassade, à présent, elle se sentait à sa place, complète. Et dire que le matin même, ils n'étaient encore que des camarades de classe. Depuis leur premier baiser, la jeune femme se sentait totalement déconnectée de la réalité; les cours, les autres étudiants, même les soucis de trésorerie avec sa mère...Elle ne pensait plus qu'à cette journée. Les yeux de la jeune Quincy se fermaient petit à petit, perdue dans ses pensées et bien au chaud, tout contre Casey, elle ne s'était même pas rendue compte que cette semaine passée à veiller au chevet du jeune homme l'avait épuisée. Elle laissa Morphée la prendre dans ses bras et ferma les yeux, sereine. Combien de temps resta t-elle ainsi, les paupières closes et le vent dans les cheveux, la jeune femme ne le sut jamais. A l'instant où elle entrouvrit ses paupières d'un air ensommeillé, la lumière du jour lui brûla les yeux. Lorsqu'elle s'était endormie, il pleuvait des cordes; mais à présent, le soleil avait repris ses droits et le chant des oiseaux avait repris. Lavender releva doucement la tête et remarqua que Casey venait de fermer son téléphone. Il avait certainement eu un appel ou un échange de sms pendant qu'elle dormait. Lavender sentit ses cheveux détrempés et les lissa du bout des doigts pour leur redonner une allure présentable. Depuis qu'elle était avec Casey, elle se surprenait à se poser des questions sur son apparence. Toujours naturelle, c'était bien la première fois qu'elle se demandait si elle était jolie ou bien habillée. Elle n'avait jamais cherché à plaire à quelqu'un en particulier, tout ce qu'elle choisissait comme tenue ou léger maquillage, c'était pour elle qu'elle le faisait...jusqu'à présent. Casey jouait avec ses cheveux, ce geste était tellement doux qu'elle sentit ses paupières se fermer de nouveau. Elle releva la tête pour éviter de se rendormir et s'assit aux côtés de Casey.

- Salut, toi. Bien dormi ?
- Mieux que jamais. Lavender lui sourit. J'ai même rêvé de toi...
Lavender ne savait pas combien de temps elle avait dormi, mais lorsqu'elle s'était réveillée, elle avait cherché Casey du regard pour s'assurer que cette journée était bien réelle, qu'ils étaient bien...ensemble.
- J'ai rêvé que je rencontrais un beau jeune homme, dans un van qui tombait en morceaux. On partait à l'aventure, entre amis, et il était là. L'instant d'après, il se trouve à mes côtés et il me sourit. Le reste, tu le connais...Excuse-moi de m'être endormie, je crois que j'étais bien.
Lavender fixa Casey avec un regard à la fois interrogateur et curieux :
- Parle-moi de toi Casey Clotworthy. Finalement, je ne connais que peu de chose à ton sujet. J'écouterai attentivement tout ce que tu voudras bien m'avouer...
Lavender avait terminé sa phrase avec une voix mystérieuse, son naturel rieur reprenait le dessus. Elle avait envie d'en apprendre plus sur celui qui faisait battre son coeur. Au-delà du jeune homme discret et avisé qu'elle avait connu pendant le road-trip et de l'étudiant sensible et intéressant, Lavender avait hâte d'en découvrir davantage à son sujet; pour la simple et bonne raison qu'elle savait déjà que la vie de Casey lui plairait autant que lui. Elle posa sa tête sur les genoux de Casey, tant pis si elle risquait de s'endormir de nouveau. Elle profitait de chaque passage de la main du jeune homme dans ses cheveux, comme une caresse, comme une promesse.

Fiche by Lavender J. Trevena
Crédits gif : TUMBLR




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- mieux que jamais. Lavender sourit. J'ai même rêvé de toi... J'ai rêvé que je rencontrais un beau jeune homme, dans un van qui tombait en morceaux. On partait à l'aventure, entre amis, et il était là. L'instant d'après, il se trouve à mes côtés et il me sourit. Le reste, tu le connais... Excuse-moi de m'être endormie, je crois que j'étais bien.
Je lui réponds avec douceur qu’il n’y a pas de mal à s’endormir, surtout que j’ai fait pareil. Je me réponds à son tour par un sourire et me fixant avec un regard à la fois interrogateur et curieux, elle me demande :
- parle-moi de toi Casey Clotworthy. Finalement, je ne connais que peu de choses à ton sujet. J'écouterai attentivement tout ce que tu voudras bien m'avouer...
Posant sa tête sur mes genoux, elle me laisse caresser ses cheveux à nouveau, en attente d’une réponse. C’est la première fois qu’on me pose une question de ce genre, je mets alors quelques secondes à répondre, organisant dans ma tête les événements depuis ma naissance.
-Je m’appelle Casey Riley Aaron Clotworthy et j’ai 19 ans. Je suis né à Cork, en Irlande, avec ma mère et ma grand-mère. Je n’ai connu mon paternel que dans les histoires de ma mère et sur les photos. D’ailleurs, je lui ressemble en tout point d’après ma mère, sauf mes yeux qui sont les siens ; à la base je porte le nom de famille de mon père mais ma mère à faire une demande de changement quand j’ai eu 8 ans. J’ai une petite sœur, Maddy, avec qui j’ai 13 ans de différence. J’ai appris que j’avais une leucémie quand j’avais 5 ans. Depuis ce jour-là, je ne suis plus jamais allé à l’école ; quand j’ai choisi de recommencer à étudier c’était l’école à la maison. Hum… j’ai peur des chats. Une peur bleue. Une vraie phobie. Sinon, je fais des études sur la psychologie féminine et les langues étrangères mais cette dernière option ne m’a encore jamais servi vu que je n’ai jamais voyagé. Je fais partie du club de Natation, mais j’en fais moins ces derniers temps… hum…Je joue du piano aussi… il paraît que je me débrouille bien en chant, mais ce n'est pas plus mon truc que ça. J’ai légèrement peur du noir… et j’ai le tic nerveux le plus insupportable du monde. Quand j’étais petit, j’avais un chien qui s’appelait Tommy. Un berger Allemand adorable… je crois bien qu’il vit toujours dans la ferme d’ailleurs… Je me souviens aussi, dès qu’elle en avait l’occasion, ma mère prenait des vidéos de moi avec sa vieille caméra Super-8… À l’école, les autres personnes trouvaient ça étrange d’être aussi proche de sa maman, mais moi j’ai toujours trouvé ça normal. Je n’avais plus qu’elle et aucun modèle masculin… Je pourrais te parler de la passion dévorante que j’avais pour les étoiles ou encore quand je me déguisais avec les vêtements de ma grand-mère pour jouer avec ma voisine, mais c'est pas bien important… Aprés tout ça, j’ai rencontré la fille la plus merveilleuse du monde… là elle est allongée sur mes genoux et c’est juste un bonheur.
Je la regarde de mes yeux bleus et dépose un baiser sur sa joue. Tout en continuant de lui caresser les cheveux, je lui retourne la question :
-et vous, mademoiselle Trevena ?


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