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Il joue, et il adore ça. Je le sais, je le connais par coeur et moi aussi j’en profite, mais par moment, il m’arrive de me poser quelques questions. Ce n’est pas forcément mon genre, mais il m’arrive parfois d’oublier tout ce qu’il se passe autour et de me poser pour ressasser tout ce qu’il y’a bien pu se passer dans ma vie. Je hausse les épaules et soupire lorsqu’il me dit que je ne suis pas n’importe quel trou. Lui aussi, il est toujours tout en finesse. J’ai un petit sourire en coin. Au fond, si, je ne suis qu’un trou pour les hommes, et puis, ils sont eux aussi des objets pour moi puisque je ne m’attache pas. Enfin, j’ai l’impression que je me mets les barrières moi même finalement çar quand j’y repense, j’ai bien failli tomber sous le charme d’un homme. Mais je ne veux pas souffrir, je suis ce genre de femmes oui. Une femme forte, qui sait ce qu’elle veut, qui fera toujours tout pour avoir ce qu’elle veut mais qui, si elle voit qu’il faut souffrir, elle fera tout simplement diversion. Jamais marche arrière, simplement, je n’hésiterai pas à prendre une déviation. C’est mon meilleur ami, il sait tout de moi, et il sait donc que par moment, je ne suis plus cette femme forte qui se montre partout. J’ai cette petite faille, que personne ne voit, excepté lui. Cet homme qui était censé n’être que mon meilleur ami mais qui finalement, est devenu mon meilleur ami et plus si affinités. Il veut jouer mais moi aussi j’ai envie de jouer. d’accord, ce petit jeu n’ira pas très loin car on sait tous les deux que je vais finir par décroiser les jambes. Mais pour l’instant je tiens bon. J’ai envie de lui montrer qu’il faut faire beaucoup avant de pouvoir m’avoir. Çà changera pour une fois. Je le regarde droit dans les yeux, avec ce petit sourire en coin. Il m’embrasse, je me mords la lèvre, appréciant chaque baiser qu’il dépose sur ma peau. Je sens ses doigts tenter de se faufiler, ces petits vilains garnements. J'ai longé ton corps. Épousé ses méandres. Je me suis emportée. Transportée Par-delà les abysses et par dessus les vergers. Délaissant les grands axes, j’ai pris la contre-allée et je me suis emportée. Transportée je ne sais pas d’où je sors cette citation mais je suis inspirée aujourd’hui.
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