Did you miss me ?

Il a gagné. Il gagne toujours de toute manière. Je ne voulais pas aller le retrouver dans sa chambre d’hôtel, mais encore une fois, je suis bien trop bonne pour Maverick et je suis toujours présente pour cette tête d’abruti. Que voulez-vous, j’ai beaucoup trop d’affection pour lui, c’est mon meilleur ami, et il a toujours été présent pour moi. Je ne peux pas le laisser dans un coin comme on a failli laisser bébé dans un coin (notez bien mes références cinématographiques). Il a merdé, big time, mais je n’ai plus envie de me prendre la tête avec lui et aujourd’hui, je sais aussi que Antonio ne veut plus me voir, il a été très clair et je ne vais pas ramper à ses pieds. J’en ai déjà fais beaucoup trop, aujourd’hui, je profite de mes vacances et çà fait un bien fou. Qui dit profiter des vacances, dit ne plus se prendre la tête avec mon meilleur ami. Ce serait peut-être difficile et pourtant, nous ne nous étions jamais pris la tête avant notre altercation pour une histoire de coucheries. Mais il sera ravi de savoir que je ne coucherai plus avec son meilleur pote même s’il me plaisait. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, il veut me voir, et je ne peux finalement pas dire non. Je me prépare rapidement, et fini par emprunter le couloir qui mène à la chambre de mon meilleur ami. Je frappe et n’attends pas longtemps avant de voir sa petite tête. Que dis-je sa grosse tête. je t’ai manqué ? lui demande-je tout en entrant dans la chambre sans attendre sa réponse.

Tu as ce putain de mal au crâne. Ça joue au marteau piqueur dans ta tête. Sérieusement. Au début, tu as voulu faire le fier pour Apple. Parce que tu sais que tu as merdé et que t'as fait n'importe quoi. Mais t'es trop faible et tu as trop besoin d'elle aussi. Parce qu'elle est toujours là pour toi. Malgré le connard que tu es. Tu l'entends ouvrir ta porte alors que t'es en plein coma. Et elle est là debout, parfaite, trop parfaite pour toi. Putain. « Trop. » que tu rétorques en plissant les yeux. Tu te redresses, te prenant la tête entre les mains. Tu dois être loin du mec sexy et glamour mais plutôt le déchet de l'humanité là. Tu allonges ta main pour saisir la sienne. « Viens. » que tu grognes presque en l'attirant à toi. « Retire tes pompes. » que tu dis en étant autoritaire presque. Tu viens la glisser sous tes draps et te coller à elle. T'es juste à poil mais c'est un détail ça. T'enfonces ta bouche dans son cou et tu grognes encore. « Tu sens toujours bon. » que tu lâches comme ça en passant tes bras autour d'elle. Elle va te faire la morale. Mais c'est pas grave, elle est là et elle sent bon.

En lui envoyant le sms, je savais déjà qu’il avait mal au crâne mais qu’il essaierait de faire le main et de me dire que non, tout allait bien. Ben oui, monsieur avait l’habitude de se faire du mal depuis le début du Spring break mais quand bien même, avec tout ce qu’il s’était passé, il ne pouvait pas être aussi bien qu’il essayait de me le faire croire par sms. Il le sait, je le connais par coeur et il pourra tenter de me cacher quelque chose, çà ne fonctionnera jamais avec moi car je vois tout de suite quand il se fou de moi. C’est un gros con et il a joué avec mes nerfs pour la première fois depuis que nous nous connaissons. Et pourtant, je suis là, encore et toujours là pour sa belle gueule. Je le vois se prendre la tête entre les mains. Et oui, il a fait le malin et il en paie les conséquences à présent. Je prends sa main et m’approche de lui. tu fais encore le mec malin et autoritaire, fais gaffe bon, j’aime quand il fait ça. Je retire mes chaussures et grimpe sur le lit pour me mettre sous les draps. Il se colle à moi et sans pression je sens bien qu’il est à poil. Du Mav tout craché. je sais, c’est pour que tu restes toujours attirée par moi que je mets ce parfum je plaisante alors que je passe ma main sur la sienne. dans mon sac, j’ai des médicaments pour ta pauvre tête et une bouteille d’eau trop bonne, je vous l’ai dis. Mais je n’ai pas envie de bouger.

Elle te fait remarquer que tu as encore ce ton autoritaire avec elle. C'est pas faux et d'ailleurs là, tu es plus proche de l'ours des cavernes mais en vrai, c'est juste que t'es trop mal pour enrober la demande. « C'est juste que j'ai trop mal au crâne. Pourquoi y 'a autant de lumière ? Allez s'il te plaît mon cœur. » dis-tu en grognant toujours et le petit surnom c'est cadeau oui. Mais elle obtempère finalement et vient contre toi. T'es mieux tout de suite. Surtout avec les yeux fermés et son odeur contre la tienne, parce que c'est une odeur que tu connais, familière, rassurante. C'est elle quoi. « ça marche apparemment. » que tu dis en souriant les yeux toujours clos et dans son cou. Tes mains sont sur sa taille et elle te dit qu'elle a ramené des médicaments pour toi. Tu la reconnais bien là. Et tu souris encore une fois. Tes mains glissent sur ses fesses. Elle a une petite robe, par dessus son maillot de bain, tu viens la lever pour empoigner la peau directement. « C'est toi le meilleur médicament. » que tu dis finalement en ouvrant les yeux sur elle. Fallait peut-être pas faire ça ? Mais t'en as envie et tu l'as fait.

Il a beau avoir mal au crâne, il sait encore être autoritaire. Il ne changera jamais mais je ne veux pas qu’il change de toute manière. Peut être pourrait-il être juste un peu moins casse coup mais pour le reste, çà ira. Je lève les yeux au ciel et avant même de m’approcher de lui, je viens fermer les rideaux correctement mais qu’est-ce que tu ferais sans moi c’est fou j’ai même le droit à un petit surnom tout mignon. Ce mec ferait n’importe quoi pour que je puisse me faufiler dans ses draps. Je soupire et obtempère sans broncher. Un petit peu si, mais je suis bien trop facile avec lui. Il se colle à moi, son odeur et la mienne finissent par se mélanger. Son corps collé au mieux, laissant la chaleur se répandre sous les draps. tu en joues beaucoup trop de toute manière je souris, mais il ne le voit pas car je suis toujours dos à lui. Bien qu’il soit collé contre moi, mes mains posées sur les siennes. J’ai pensé à lui, comme d’habitude. Ne voulant pas le laisser dans sa peine et son mal de tête matinal. mais fais quand même pas trop le malin mais il joue, et je sens rapidement ses mains glisser sur mes fesses. Je lève les yeux au ciel. Il a mal à la tête mais reste toujours d’humeur coquine même au réveil. je suis peut-être ton meilleur poison aussi plaisante-je alors qu’il ne lâche pas mon fessier et t’as envie de prendre ton médicament c’est ça ?

Ce que tu ferais sans elle ? Tu serais encore pire, encore plus démoniaque c'est dire. Alors ouais t’envisage pas que Apple ne soit pas dans ta vie. « Sans doute déjà pasteur et rangé. » que tu te moques en riant doucement. Mais la vérité, c'est que tu ne sais pas, sauf que tu serais encore plus pathétique qu'à l'heure qu'il est. Tu viens lui faire un semblant de charme autoritaire pour qu'elle te rejoigne sous les draps et faut croire qu'elle a pitié de toi parce qu'elle te rejoint finalement. Tu viens passer tes mains autour d'elle avant de les laisser sur ses fesses. Elle te dit que tu en profites parce que ça marche et tu te mets à rire à nouveau. « Je parlais de ton parfum pas de ma stratégie vaguement pathétique pour t'attirer dans mes draps. » Son parfum marche sur toi à chaque fois. Et faut croire qu'elle sous-estime le pouvoir et l'emprise qu'elle peut avoir sur ta volage personne. « Peut-être. » que tu rétorques sourire aux lèvres avant de la retourner pour qu'elle soit face à toi. Tes mains pourtant continuent d'explorer sa peau. « Oh oui, j'en ai très envie. » que tu dis en posant ton regard sur le sien. Tu ne vas pas mentir, c'est la stricte vérité votre honneur.

Je ne peux m’empêcher de rigoler quand j’entends sa réponse. Lui pasteur ? Et rangé ? Laissez moi rire. A la rigueur rangé, oui, mais pasteur, je crois que même dieu ne voudrait pas qu’il devienne pasteur. qu’il est mignon. lâche-je dans un élan d’ironie absolue. Son autorité elle ne fonctionne pas avec moi, c’est moi qui suis trop faible pour rester loin de lui très longtemps, ce n’est pas pareil. Je ne veux ps qu’il pense que son autorité arrive à me déstabiliser. Mais je ne peux pas lui mentir, de toute manière, et il gagne toujours. La preuve, je ne peux plus lui en vouloir, je ne peux plus lui faire la tête. Impossible de rester loin de lui bien longtemps. Je suis nulle. Je ne suis rien sans lui. Je le rejoins sous les draps froids mais qui deviennent rapidement plus chaud. La chaleur se répand et heureusement qu’il y a la clim dans sa chambre. oui moi aussi je parlais de mon parfum réplique-je, en me fichant un petit peu de lui. t’as toujours des stratégies un peu bizarres tu sais, et pourtant, regarde, çà fonctionne à chaque fois, je suis trop bonne et ce n’est pas un terme à double sens pour ce coup-ci. Quoique … il me retourne afin que je sois face à lui. Je souris coucou toi je sens ses mains continuer d’explorer mon corps. Il n’en a jamais assez. J’aime. je m’en doute… je peux le sentir rappelons qu’il est collé à moi. Je me mords la lèvre et l’embrasse sur la joue. Puis dépose un baiser sur l’autre joue, dans son cou et le dernier à la commissure de ses lèvres.

Ouais non, t'envisager en pasteur. C'est juste pas possible. Autant mourir si un jour ça arrive. Et elle te charrie Apple. Tu lui tires la langue en silence tandis qu'elle te tourne le dos. Et ouais même si t'as super mal au crâne. C'est elle ton médicament et t'es certain qu'elle pourra te faire passer ça. Et il faut dire ce qui est, tu es bien content de la retrouver. Tu viens la tourner face à toi et sa réponse est trop mignonne. Cette fille est toujours trop mignonne, même le matin, c'est horrible. Bon ok, il est plus de midi mais c'est un détail. « Coucou. » Que tu rétorques avec un grand sourire tandis que ton regard s'embrase de cette lueur qu'elle te connaît bien. « Et oui t'es bonne. » Parce que c'est vrai. Elle vient t'embrasser d'ailleurs sur l'autre joue puis l'autre et enfin le cou et ouais tu te sens durcir bien plus qu'il ne faut. Tu te relèves finalement et vient prendre chacun de ses bras pour les plaquer contre les draps. Au dessus d'elle, tu descends doucement jusqu'à sa silhouette. « T'as trop de vêtements. » Aveu d'honnêteté. Elle va rien faire pour te freiner et tu as du temps à rattraper.

Il m’a manqué, mais je suis quand même un peu fière pour le lui redire. Parce que oui, je le lui ai déjà dis une fois par sms et je ne vais certainement pas le redire. Je lui tourne toujours le dos, on joue rapidement au jeu de la cuillère, c’est bon de sentir ses bras mais il a d’autres plans pour nous deux aujourd’hui. Pour une fois que ce n’est pas moi qui ait des idées perverses dans la tête. Du moins je n’en avais pas encore avant qu’il ne commence à me chatouiller un petit peu au mauvais endroit. Je le retrouve et çà fait un bien fou parce que c’est mon meilleur ami et que sans lui, je n’ai pas le même équilibre. C’est perturbant la vie sans lui, alors, il n’a pas intérêt de me laisser tomber à nouveau. Histoire réglée, passé derrière nous, on n’en parle plus. Jamais. Un croix sur le sujet. je sais, je sais lui dis-je tout en lui tirant la langue. Je l’embrasse un peu partout et je le sens durcir de plus en plus. mais comme on dit un trou est un trou n’est-ce pas ? c’est du langage purement masculin. C’est d’ailleurs ce que m’a sorti un mec un jour. Oui, un trou est un trou, mais est-ce que si une fille ne te plait pas, tu bandes quand même ? Il faudrait que je pose la question à Maverick un jour tiens. Je suis curieuse, et tous les sujets peuvent y passer, même les plus pervers d’entre eux et je n’en suis même pas désolée. Je le laisse faire lorsqu’il me prend les bras pour les plaquer contre les draps. Fais toi plaisir Mav, je t’en prie. c’est pour te faire parler ça je croise finalement les jambes pour l’embêter et rigole.

Ouais Apple, elle te fait toujours de l'effet et tu aimes en jouer avec elle. Mais elle vient te dire cette phrase et tes yeux se font plus sombres. « T'es pas n'importe quel trou ok ? Je refuse que tu dises ça. » Tu n'aimes pas quand quelque part elle perd l'estime d'elle-même, parce que toi tu sais ce qui se cache derrière cette phrase. Elle est ta meilleure amie et c'est vrai que vous avez ce Et plus si affinités. Pour autant, tu la respectes et à tes yeux, elle n'est pas comme les autres femmes. Vous partagez de bons moments, et c'est toujours agréable à prendre. Un peu comme toi qui te met au dessus d'elle, la dominant de ta carcasse un peu trop large, souriant alors qu'elle vient croiser les jambes simplement pour te provoquer davantage. « Dommage. » que tu rétorques en venant poser tes lèvres sur les siennes, puis sur son cou, et enfin sur la naissance de sa poitrine tandis que tes doigts viennent se perdre sous le tissu. Pas certain qu'elle résiste très longtemps.