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I like to tease you, you don't like it when I do? [FEAT Lilo]

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l voulait vraiment que la situation se détente. God, c'était pour ça qu'il adorait être auprès de la jeune femme, il se prenait beaucoup moins la tête quand elle était dans les parages. Autant dire que pour aujourd'hui, c'était loupé. Même après sa tirade, il avait l'impression qu'une gène s'était installée entre eux. Et il n'aimait pas ça du tout.

" Tu sais que dans conversation normale, s'excuser, c'est pas mettre la faute sur le dos de l'autre? J’espère que tu le sais. Mais c'est pas grave, tu fais de gros efforts et je les prend en compte."

Il aurait pu éclater de rire. Cette fille commençait à le connaitre un peu trop bien pour pouvoir ainsi distinguer ses pseudos excuses dans ses tirades stupides. Ca l'intriguait tout de même, cette indulgence qu'elle avait pour lui. Peut-être avait-elle devinait qu'au fond il n'était pas un connard fini... Mais James n'aimait pas quand ses pensées prenaient ce genre de cheminement. L'analyse, c'était pour la finance, les plans, les vengeances, pas pour étudier si votre souffre douleur était vraiment fâché contre vous ou voir si elle l'avait démasqué.

"Alala, je veux pas te mettre mal à l'aise Miss, c'est tout. Déjà que la moitié du temps ton petit cerveau part en black out quand je suis près de toi, ce que je peux comprendre parce que, en même temps, c'est moi, si je commence à utiliser toutes les fonctions que Mère nature m'a accordé, tu risques de partir de fondre d'admiration et là, à qui je pourrais bien pourrir la vie? "

C'était plus lui ça. Une éloge personnel, une pique contre elle, le tout sur un ton désinvolte et drôle. Ca c'était son vrai niveau, c'était ce qu'il aurait du lui sortir depuis le début. Il reposa nonchalamment son bras sur ses épaules.

"Sinon, ça s'est bien passé tes cours?"

Il lui jeta un regard surpris. Ca faisait un moment qu'ils se connaissaient mais pourtant il n'avait pas la moindre idée de la matière que la jeune femme étudiait. Il haussa donc les épaules.

"J'ai pas encore trouvé le moyen de rendre les quatre heures de mathématiques financière humainement supportable, donc ne t'avise pas de mettre les pieds dans un de ses cours, tu n'y survivrais pas. Mais t'inquiète Miss, ça ne devrait pas me résister longtemps. "

Il lui fit un clin d'oeil charmeur.

"Et toi, tu étudies déjà quoi exactement? Le design de mode j'imagine"

Il avait remarqué que Lilo avait une certaine dent contre les Cabots et le design de mode était plus ou moins leur matière fétiche, il savait qu'elle allait adorer être comparée à une Cabot.

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Lilo avait retrouvé le sourire, les deux personnes pouvaient apparaitre comme deux meilleurs amis aux yeux du monde extérieur. Une conversation normale pour des gens normaux. James répondit à sa question de façon toute naturelle.

" J'ai pas encore trouvé le moyen de rendre les quatre heures de mathématiques financière humainement supportable, donc ne t'avise pas de mettre les pieds dans un de ses cours, tu n'y survivrais pas. Mais t'inquiète Miss, ça ne devrait pas me résister longtemps. "

Le clin d’œil charmeur était peut-être superflu mais la réponse était convaincante. Lilo réfléchit à tout ce temps passé à se prendre le bec. Au final, les deux personnes ne se connaissaient guère et n'avait jamais appris à se connaitre. Peut-être était-il temps de s'y mettre.

" Et toi, tu étudies déjà quoi exactement? Le design de mode j'imagine "

Fausse joie et nouveau pique. Lilo savait très bien que les choses ne changeraient pas tout de suite du tout au tout mais les efforts étaient là et la jeune fille ne ferait pas la mauvaise tête.

" Désolé de te décevoir, mais je suis en Arts Visuels et en Musique, une vie un peu moins superficiel si tu vois ce que je veux dire. "

Lilo en faisait un peu de trop. Elle aimait la mode et faire les magasins comme toutes les filles, même qu'elle était assez douée pour avoir son style à elle. Mais il lui avait fallu répondre avec le même ton décontracté et joyeux. Comme le beau temps après la tempête, l'orage était passé pour eux deux.

" Et toi, qu'est-ce qui t'as poussé à faire de la finance? Le fait de devoir compter tes millions pour savoir combien de paires de chaussures tu vas pouvoir t'offrir? "

Lilo posa les yeux sur la malheureuse chaussure qui avait fait les frais de son énervement. Ses propres chaussures devait couter un quart du prix des siennes.
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C'
était bizarre pour lui, de parler à Lilo de la sorte, de façon normal entre deux jeunes gens civilisés. Enfin, normal pour lui. Ca ne serait pas vraiment James s'il ne laissait pas quelques piques. Et puis, il ne voulait pas qu'elle s'inquiète ou qu'elle croie qu'il était malade ou quelque chose comme ça. Imaginait le choc que ça lui ferai, la pauvre. Il se félicita mentalement de son attitude et se fit la remarque, mental bien sur, qu'il était parfois trop empathique et que ça le mènerait à sa perte, un jour. Il avait maintenant un petit sourire satisfait sur ses lèvres.

" Désolé de te décevoir, mais je suis en Arts Visuels et en Musique, une vie un peu moins superficiel si tu vois ce que je veux dire. ."

Il fallait exploser de rire. Ben oui, si on considérait le design de mode comme étant superficiel, la musique et l'art visuel entraient dans le même groupe pour le jeune homme. Non pas qu'il est quoi que ce soit contre une de ses matières, mais elles étaient simplement toutes les trois du domaine culturel. Du coup, elles se situaient pour le jeune homme sur la même échelle. Il décida cependant de ne pas argumenter. Il remarqua qu'il avait toujours son bras passé autour des épaules de Lilo. C'était étrange qu'elle ne l'ait pas encore chasser de là. Normalement, il n'aurait même pas eu le temps d'essayer qu'elle le lui aurait déjà séparé du reste de son corps. Étrange tout de même...

"Et toi, qu'est-ce qui t'as poussé à faire de la finance? Le fait de devoir compter tes millions pour savoir combien de paires de chaussures tu vas pouvoir t'offrir? "

Bien sur. Faire finance pour calculer combien de chaussure on pouvait s'offrir. Si on ne pouvait pas faire ce calcul avant de commencer les cours, autant arrêter tout de suite. Harvard était connu pour avoir un des meilleurs département d'économie au monde et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne donnait pas leur diplôme. Il fallait vraiment le vouloir et une bonne dose de travail pour l'obtenir.

"Na, tu vois, c'est plus une infiltration. Connaître les techniques de l'ennemi de l'intérieur pour mieux les utiliser contre lui. Le plan: révolutionner le monde avec un nouveau système économique."

Ou comment votre réputation pouvait vous faire révéler vos rêves et que personne ne les prennent au sérieux. C'était bien, c'était mieux comme ça. Après tout, il serait très mal à l'aise si ses connaissances sur le campus apprenait son engagement humanitaire et sa volonté de tourner l'entreprise familiale vers quelque chose de plus humain, tout en faisant toujours du profit.

"On m'avait contacté pour être mannequin, mais bon, je voulais pas te rendre jalouse à avoir d'autre filles en pâmoison autour de moi. Du coup je suis resté dans quelque chose de plus classique."

Là, si elle ne lui démettait pas le bras, il allait se faire du souci pour elle. C'était typique de sa part d'insinuer qu'elle se mourrait d'amour pour lui. Mais, il avait remarqué qu'elle n'appréciait pas trop cela. Comme on dit, il n'y a que la vérité qui blesse.

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Il était vrai que sa question était en partie idiote. D'ailleurs, si elle avait pris un ton plus désué et moins cynique, elle aurait pu passer pour une superficielle Cabot. Mais la réponse du jeune homme fut pour Lilo surprise.

" Na, tu vois, c'est plus une infiltration. Connaître les techniques de l'ennemi de l'intérieur pour mieux les utiliser contre lui. Le plan: révolutionner le monde avec un nouveau système économique. "

Soit il était fou ou avait reçu une noix de coco sur la tête, soit il était encore en train de se moquer d'elle ou faire de l'humour et alors elle devait rire. Elle observa donc son interlocuteur avec beaucoup d'interrogation. Mais le visage de celui-ci ne lui inspira qu'une seule et unique chose: un vif éclat de rire, suivi d'un silence.

" C'était pas une blague? "

Une petite moue se dessina sur le visage de Lilo. Bon, là elle faisait pas mal de gaffe. Est-ce que ce 'rapprochement' avec James en était la cause? Non, elle ne pouvait se résoudre à ça, non ce garçon n'était pas du tout craquant et n'avait pas du tout son bras autours de son épaule. Que lui arrivait-il? Le jeune homme était apparemment passé au dessus de la petite réflexion de Lilo et continuait dans son délire.

" On m'avait contacté pour être mannequin, mais bon, je voulais pas te rendre jalouse à avoir d'autre filles en pâmoison autour de moi. Du coup je suis resté dans quelque chose de plus classique. "

Là, il avait été loin, très loin. Elle, jalouse, mais pour qui il se prenait? La réaction basique aurait été de dégager le bras de l'imbécile et de lui mettre une baffe, mais Lilo eut ce qu'elle appela plus tard pour Livie un éclair de génie.

" Mais je sais la chance que j'ai de t'avoir rien que pour moi. Je sais la difficulté de devoir déjà te partager avec ton égo si imposant. " lui dit-t-elle d'un air mi-enjoué et mi-cinique. Elle en ajouta un couche à sa blague en hurlant aux élèves de passage : " Vous avez vu mon petit ami? Je sais la chance que j'ai, moi petite fille si banale, d'être avec un aussi beau parti. "

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l se surprit à aimer la petite moue que Lilo fit à la fin de sa tirade. Mais ce qui le surpris encore plus, c'est qu'au lieu de la baffe ou déboitage de bras auquel il était préparé, elle rentre dans son jeux.

"Mais je sais la chance que j'ai de t'avoir rien que pour moi. Je sais la difficulté de devoir déjà te partager avec ton égo si imposant. Vous avez vu mon petit ami? Je sais la chance que j'ai, moi petite fille si banale, d'être avec un aussi beau parti. "

Un grand sourire franc s'étira sur ses lèvres. Il devait qu'il appréciait de l'ennuyer, mais là, il aimait encore mieux le ton amical et le fait qu'elle rentre dans le jeux, elle aussi. Il tenta de prendre un air sérieux lorsqu'il l'arrêta et la tourna vers lui pour la regarder dans les yeux. Mais il sentait toujours la pointe de son sourire sur ses lèvres.

"Tu admets enfin?! Mon dieu, je suis tellement soulagé! J'ai entendu que c'était très mauvais pour le cerveau de vouloir quelque chose et de se le refuser perpétuellement. J'avais peur qu'un de ses jours tu perdes ce qu'il te restait de bon sens à cause de ça."

Il avait envie de rire. Il se sentait bien, à la regarder droit dans les yeux et à rire avec elle. Ca lui semblait simple et c'était agréable
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Lilo s'était vraiment lâchée cette fois-ci. C'était d'ailleurs sorti d'on ne sait où, une petite voix qu'elle n'avait pu contrôler. James parut à la fois surpris et amusé. Ils se regardaient à présent les yeux dans les yeux et, dans d'autres circonstances, la scène aurait pu paraitre romantique.

" Tu admets enfin?! Mon dieu, je suis tellement soulagé! J'ai entendu que c'était très mauvais pour le cerveau de vouloir quelque chose et de se le refuser perpétuellement. J'avais peur qu'un de ses jours tu perdes ce qu'il te restait de bon sens à cause de ça. "

Lilo était submergée d'adrénaline. Oui, elle se l'avouais à elle-même, elle aimerait, à ce moment précis, l'embrasser. Malheureusement, elle savait aussi qu'il blaguait, qu'elle n'était qu'une sympathique amie, qu'il devait même la voir comme une petite sœur qu'on embête.
La jeune fille se retourna, voulant à tout pris éviter le regard de son interlocuteur. Le sourire c'était un peu effacé de son visage et elle commença donc à marcher un peu plus vite pour cacher son changement soudain d'humeur.
Elle respira un grand coup afin de reprendre ses esprits. Si James avait l'air heureux de la situation, elle devait faire comme si de rien n'était. L'humour devait prendre le dessus.

" Trop plein d'émotions!!! Si tu m'aimes, alors je peux vivre heureuse. " dit-elle en se retournant. " Je sais que nous allons pouvoir vivre notre amour au grand jour. "

Tant qu'à pousser la caricature, Lilo s'avança vers James et lui sauta littéralement dans les bras, dans un éclat de rire.
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pparement, il avait du la mettre mal à l'aise parce qu'elle s'éloigna rapidement. Bien entendu, James la suivit. Il n'y avait aucune raison pour qu'il reste planté là bêtement. Il se creusait la tête pour trouver ce qui avait pu la mettre mal à l'aise. Après tout, c'étai le même couplet que d'habitude, rien de neuf sous le soleil.

" Trop plein d'émotions!!! Si tu m'aimes, alors je peux vivre heureuse. Je sais que nous allons pouvoir vivre notre amour au grand jour. "

Elle s'était retournée vers lui en prononçant ses paroles et cette fois James ne pensait pas pouvoir retenir son éclat de rire à sa répartie. Pourtant, ce dernier ne franchit jamais ses lèvres. En effet, il vit une furie se jeter sur lui. Enfin, ça c'était sa version des choses. Parce que quand il reprit ses esprits quelques instants plus tard, il avait Lilo dans ses bras et elle riait. En fait, il aimait bien l'entendre rire. C'était joli comme son. Il baissa la tête pour la regarder et remarqua que par son élancée, ils étaient maintenant très proche, leur visage à quelques centimètres. Il sentit un peu de sa prestance s'évanouir parce que de voir Lilo comme ça dans ses bras en train de rire lui donner une seule envie: l'embrasser. Il caressa délicatement le visage de la jeune femme, pas très sur de ce qu'il devait faire. Il ne voulait pas la brusquer, il ne voulait pas qu'elle croit qu'il profitait de la situation. Il en avait envie, mais ça serait à elle de décider. Il se contenta donc de garder sa main sur sa joue et de l'attirer plus proche de lui.

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La situation était quasiment embarrassante. Lilo, riant au éclat, dans les bras de James qui lui paraissait embarrassé, ou du moins pensif. La situation semblait s'être renversée. Ce n'était plus la jeune fille qui ressentait des choses bizarres, mais le garçon. Il la regardait rire et Lilo ne le remarquait pas.

Ce qui la fit sortir de sa crise, c'est la caresse qu'elle reçut sur sa joue, un geste et un sensation qu'elle n'avait pas ressenti depuis des années. Très vite, elle se retrouva serrée contre le torse du jeune homme, ses pieds ne touchant déjà plus le sol. Elle aurait aimé rester ainsi le plus longtemps possible, ne jamais quitter l'étreinte qui, bizarrement, la rassurait. Leur relation venait d'étrangement changer et ceci peut-être pour de bon.

Malgré tout, la jeune fille ne savait pas trop quoi penser. Était-ce comme elle avait pu l'imaginer plus tôt, la marque d'une affection fraternelle? Lilo eut du mal à le croire. Le regard du jeune homme lui avait dit quelque chose de plus troublant, et à présent, les battements de son cœur n'était plus vraiment cohérent avec cette idée.

Lilo hésita un instant puis retira sa tête de l'étreinte de James afin de pouvoir à nouveau le regarder, plonger dans ses yeux pour essayer d'y déceler un indice. Si sa timidité n'avait pas repris l'avantage dans ce moment très intime, elle aurait essayer de l'embrasser, à ses risques et périls, mais là, elle sentait jouer un moment crucial de sa vie sentimentale : la victoire ou la déception. Elle voulait reculer le verdict le plus tard possible.
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l était étonnement paisible en ce moment. Enfin, à par son coeur qui semblait vouloir battre le record du nombre de battement en une minute, mais il retentait une espèce de paix à l'avoir près de lui, de la sentir tout contre lui. C'était une sensation qu'il avait déjà eu, bien que beaucoup moins forte, quand il était auprès d'elle. Quand ils avaient leur petites joutes verbales, il oubliait souvent ses problèmes. Là, il ne pensait à rien d'autre qu'au fait qu'elle était dans ses bras et qu'il appréciait énormément cela.

Il la sentit dégager sa tête de son étreinte et il retira la main qu'il avait laissé sur sa joue. Il ne voulait pas la brusquer ni rien. C'était fou comme les choses évoluaient rapidement. Mais plutôt que de se dégager complètement, comme James s'y attendait, elle leva les yeux et les pointa dans les siens. Elle semblait y chercher quelque chose, mais James n'était pas sur de ce qu'elle cherchait exactement ou de ce qu'elle souhaitait y trouver. Il se dit que s'il voulait un jour tenter quelque chose avec Lilo, c'était le moment ou jamais. Le jeune homme la reposa donc doucement sur le sol, sans la quitter des yeux. Il prit son visage en coupe entre ses mains, se pencha vers elle et l'embrassa délicatement.

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Comme si le monde s'était arrêté autours d'eux, Lilo et James était seul au monde. Du moins c'est ce que ressentait Lilo. Les yeux dans les yeux, la demoiselle ne savait que faire. Les secondes comme des minutes, le temps ne s'écoulait plus.

Elle sentit à nouveau le sol sous ses pieds. James venait de la lâcher tout en gardant son regard sur elle. Ce moment était vraiment spécial. Le temps d'un clignement d’œil et Lilo sentit les lèvres de James se poser sur les siennes. Elle ne rouvrit pas les yeux, savourant le moment. Elle se l'avoua enfin, oui, elle avait rêver de ce moment plusieurs fois la nuit, dans ses rêves les plus fous, mais n'en avait jamais parlé, même pas à Livie, même pas à Kara. Ses rêves qui, d'ailleurs, avaient plusieurs fins alternatives, de la plus féériques à la plus horrifique.

Quand leurs lèvres se séparèrent enfin, Lilo se rendit compte que son coeur battait à 100 à l'heure. Elle ne savait depuis combien de temps ils s'embrassaient.

La jeune fille ne trouva autre chose à faire qu'à reposer sa tête sur le torse du jeune home et à lui chuchoter:

" Ca veut dire quoi? "
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