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C’est stupide, tu es pris de spasmes insupportables ne sachant pas quoi faire alors que les larmes et la solitude coulent seules sur tes joues. Tu essayes d’oublier en l’embrassant mais ça ne marche pas, et elle n’a pas l’air de t’en vouloir plus que ça. L’idée qu’elle dépose cette serviette humide sur ton corps te brûle voir même pire, cela te blesse réellement et tu as mal. Ton visage affiche la douleur mais tu évites de lui montrer sauf qu’elle le voit quand même. Cette situation est horrible, impossible pour toi de te détendre ou encore d’essayer de te calmer, mais tu sais qu’il va falloir le faire. Elle te propose une solution, une solution qui pourrait t’aider toi et tes blessures mais t’es chaud chaud à l’idée de prendre une douche maintenant. Tu hésites, tu es silencieux parce que si tu parles, tu ne sais pas ce qui pourrait sortir de ta bouche. Tu gardes tes mains dans les siennes, les serrant légèrement avant de commencer à te lever difficilement. C’était déjà compliqué avant avec ta jambe mais là, tu galères carrément et c’est insupportable finalement. Tu te tiens au canapé en avançant alors qu’elle s’en va, tu t’arrêtes. Tu l’observes chercher ses trucs bizarres plus long et quand tu la vois avec un flacon et un cachet, tu fronces les sourcils. Tu hoches la tête négativement, parce que tu peux pas prendre ça, tu peux prendre aucun médicament à part les tiens et c’est comme ça. Tu pinces tes lèvres, laissant quand même les affaires sur le canapé. En silence tu avances difficilement jusqu’à la douche et tu t’arrêtes en soufflant. Oui, tu as fait tout ça d’une seule longueur et tu as déjà du mal à respirer rien qu’à l’idée d’être seul ici. Tu observes Deirdre qui est derrière toi, comme pour te laisser de l’espace, mais tu ne vas pas supporter d’être tout seul ici. Mais c’est un autre problème qui vient se greffer à toi. Tu t’approches de l’évier, le premier endroit que tu trouves adéquate pour tousser légèrement et en laisser ton sang dans l’ivoire blanc de cet évier. Tu n’es pas bien, tu n’es vraiment pas bien et c’est insupportable d’être comme ça. Tu as déjà donné pendant ta période de sevrage ou t’as finalement baissé les bras mais là, t’es pas assez fort pour ça, pas maintenant en plus. Tu t’accroches doucement en finissant de tousser Tu .. Tu peux m’aider ? demandes-tu faiblement, très faiblement finalement. C’est un supplice ce truc et tu as l’impression de péril lentement sous les décombres de cette merde..
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