Dynya Come with me in a child's world. w/ @Anya Harrison — Paris, février 2019 Tu t’enflammes Anya, ton égo te perdras surement un jour, mais pour le moment, il me fait rire et c’est ce dont j’ai besoin. Je ne saurais dire ce que tu m’inspires comme personnage, j’ai cependant peu de doutes sur le fait que tu te retrouveras dans ce bouquin, parce que petit à petit, tu prends une place grandissante. La preuve, je te paye un week-end à Disney, je n’aurais pas fait ça pour n’importe qui ! “Non mais si j’en croise un, je lui colle une droite !”, répondais-je dans un rire. Il le mériterait, les gaufres c’est une religion non ? Je suis sûr que je pourrais le tenir et tu le frapperas avec tes petits poings Anya. Mais c’est peut-être toi que je devrais frapper plutôt, parce que tu te permets de me vanner, sur mon bouquin en plus et alors que tu affiches ce visage d’ange qui cache en réalité une véritable diablesse, je détourne le regard et fait mine d’être vexé par tes propos. J’aurais bien joué ce jeu du mec faussement boudeur plus longtemps, mais tes paroles viennent briser mon délire, me précisant à quel point ça ne va apparemment toujours pas fort sur le continent américain pour toi. “Toujours des soucis avec l’autre con ?”, lançais-je subitement. Bah quoi ? C’est bien comme ça qu’on qualifie un mec qui t’as fait pleurer non ? Parce que clairement, cette nuit à parler avec toi et à te tenir compagnie pour te remonter le moral, il me semble que c’était lui le problème. Je ne me souviens même plus de son prénom… Je ne me souviens même plus si tu me l’as dis un jour… Peut-être parce que j’en ai rien à foutre ? Ouais ça doit être ça !
et mon avenir était typiquement quelque chose qui me tenait à coeur. je voulais réussir par moi même. devenir un grand médecin et pas juste être la fille harrison à qui il suffit simplement de claquer des doigts pour obtenir ce qu’elle désire. et pour réussir, je me devais d’être assidus, de ne rien laisser au hasard, de ne pas fuir au premier coup dur. « ah.. direct on part sur la violence » je secoue la tête d’un air amusée. ce serait une révolution. frapper toutes les personnes n’aimant pas les gaufres. on tenait quelque chose pour sur. « oh, non » je veux dire.. miles, il ne me parle pas. pas depuis qu’il a lancé son flot d’insultes toutes plus dégradantes les unes que les autres. mais qu’il ne soit plus présent désormais n’enlevait en rien les traces qu’il avait pu laisser. et j’avais beau faire front, sourire et rire, je gardais chaque fissure qu’il avait infligé. et c’était sûrement pour cette raison qu’à cet instant, je gardais une mine renfrognée, perdue dans le flot de pensée pouvant m’envahir. « ça passera » c’est comme tout, pas vrai ? y a des épreuves, des coups durs, des choses qui font plus mal que d’autres et sur le moment, on en fait tout un drame. puis petit à petit ça s’estompe, on apprends à se relever jusqu’à ce que ça ne soit plus qu’un mauvais souvenir. alors j’osais espérer que ce ne serait pas différent pour cette situation et qu’un matin, je me lèverais, sourire aux lèvres, ravie d’annoncer que je n’en avais plus rien à faire de tout ça. « puis tu sais quoi, on va pas se gâcher la journée avec ça » on est à disney après tout. c’est pas le moment de râbacher ton ex ou bien mes propres déboires. on devrait probablement juste profiter de ce que l’on peut avoir aujourd’hui, passer une belle journée et s’endormir épuisés mais avec des rêves pleins la tête. ça, c’était un bon programme.
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Tu t’enflammes Anya, ton égo te perdras surement un jour, mais pour le moment, il me fait rire et c’est ce dont j’ai besoin. Je ne saurais dire ce que tu m’inspires comme personnage, j’ai cependant peu de doutes sur le fait que tu te retrouveras dans ce bouquin, parce que petit à petit, tu prends une place grandissante. La preuve, je te paye un week-end à Disney, je n’aurais pas fait ça pour n’importe qui ! “Non mais si j’en croise un, je lui colle une droite !”, répondais-je dans un rire. Il le mériterait, les gaufres c’est une religion non ? Je suis sûr que je pourrais le tenir et tu le frapperas avec tes petits poings Anya. Mais c’est peut-être toi que je devrais frapper plutôt, parce que tu te permets de me vanner, sur mon bouquin en plus et alors que tu affiches ce visage d’ange qui cache en réalité une véritable diablesse, je détourne le regard et fait mine d’être vexé par tes propos. J’aurais bien joué ce jeu du mec faussement boudeur plus longtemps, mais tes paroles viennent briser mon délire, me précisant à quel point ça ne va apparemment toujours pas fort sur le continent américain pour toi. “Toujours des soucis avec l’autre con ?”, lançais-je subitement. Bah quoi ? C’est bien comme ça qu’on qualifie un mec qui t’as fait pleurer non ? Parce que clairement, cette nuit à parler avec toi et à te tenir compagnie pour te remonter le moral, il me semble que c’était lui le problème. Je ne me souviens même plus de son prénom… Je ne me souviens même plus si tu me l’as dis un jour… Peut-être parce que j’en ai rien à foutre ? Ouais ça doit être ça !
