Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTrust me, I'm the teacher [ft. Efrain] - Page 3
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Trust me, I'm the teacher [ft. Efrain]

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ϟ Trust me, I'm the teacher

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Je rigole à ce qu'il me dit concernant son côté diabolique. «Parce que tu crois que j'suis un ange moi ?» je dis en essayant de faire mon mec alors qu'en réalité... Bon je suis clairement pas le type le plus méchant du monde, loin de là même. Je suis parfois beaucoup trop gentil et il est difficile de me faire ressortir mon côté diabolique, puisqu'il est quasiment inexistant en fait. J'écoute ce qu'il me dit concernant son effet envers les boudeurs. «Pourquoi ça m'étonne même pas de toi ?» je le connais depuis pas si longtemps que ça et j'ai l'impression d'avoir déjà réussi à cerner certaines de ses attitudes. Alors oui, ça ne m'étonne pas de lui, clairement pas même. Je souris en disant ça. «J'prends quand même en note qu'il faut pas que j'boude trop parce que ça marchera jamais... Merde. Moi qui comptais user de mes charmes !» j'en rajoute, évidemment. Mais mon visage de petit bonhomme triste marchait quelquefois, la preuve avec cette pote qui m'avait offert ce mcdo. Moi-même je m'en étais pas rendu compte. Et je m'étais senti coupable après de toute façon. «Ça tombe très mal parce que j'aime pas ça ! T'as dit que j'étais plus fait pour la lumière, nan ? La preuve.» oui, bon, j'étais quelqu'un de vachement sensible alors m'associer à la lumière c'était pas le meilleur des trucs à faire mais ça me faisait chaud au cœur qu'il ait dit ça donc bon. Je manquais pas de lui ressortir.
En bon gros naïf et individu, comme je le pensais, trop gentil que j'étais, je l'avais pas vu venir quand il m'avait attrapé par-derrière. Un contact physique qui, au bout de quelques secondes à être complètement mort de rire et à chercher un moyen de lui faire perdre le pari, commençait à me rendre légèrement nerveux. Nan, un pote ne m'avait jamais attrapé de la sorte ! Et m'avait encore moins proposé d'aller à un bal avec lui. Mais bon. Je laissais mes pensées de côté pour lui frapper dans le dos, il avait pas mordu à l'hameçon de la voiture. «T'es pas drôle !» je me contentais de dire tout en me creusant la tête. Je devais bien pouvoir le faire lâcher, même si en soi ça me gênait pas non plus, c'était amusant et dans tous les cas je gagnais quelque chose. Je me calmais un peu. «Tu sais que j'pourrais clairement faire en sorte de te faire passer pour un pervers sexuel ? J'suis pas consentant pour que tu m'attrapes comme ça !» je regardais autour de moi pour voir s'il y avait des passants. Personne, manque de pot. «Pff... Toute façon c'était dix secondes, t'as largement gagné... Mais c'est d'la triche ! Tu m'as pris pour un sac pour me prendre comme ça ? J'avais aucun moyen de m'en sortir.» et on restait quelques secondes comme ça. «T-Tu peux me lâcher maintenant, t'as gagné...» c'était gênant ? Nan, pas spécialement. Je ressentais pas la gêne, non. Mais... Bref. Une fois de nouveau au sol, je lui donnais, encore une fois, une frappe dans l'épaule. À croire que ça devenait une marque de fabrique. «T'as d'la chance, j'ai avoué ma défaite. T'as gagné une bataille, mais pas la guerre mon grand.»  
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« Toi, un ange ? » J’éclate de rire. Il en a pourtant les traits, cet air innocent qui ne le quitte jamais. J’ai même beaucoup de mal à l’imaginer en vile personnage, encore plus en séducteur avide de rapprochements corporels. Vous savez ce que l’on dit, ce sont les plus gentils qui cachent souvent bien leur jeu. J’suis sûr que le petit Morgan a une vie sexuelle plus épanouie que la mienne. Ce n’est pas très compliqué, cela dit. S’il fut un temps où j’enchainais les conquêtes à un rythme infernal, j’ai beaucoup changé après ma première année de médecine. Il a fallu faire des choix, j’ai préféré me donner corps et âme pour réussir à décrocher le plus gros classement possible, cartonner dans mes études pour m’offrir un avenir resplendissant. Depuis, et même si mes études ne me demandent plus le même nombre d’heures de travail en amont, j’ai conservé cette habitude de ne m’adonner aux plaisirs de la chair que par hygiène, lorsque mon moral est à ras les pâquerettes et qu’il me parait essentiel de rebooster mon égo. Tristesse, n’est-ce pas ? Je ne me souviens même pas de la dernière fois où j’ai eu un réel orgasme, autre que purement mécanique… Pourquoi j’en suis venu à parler de ma vie sexuelle ? Ah oui, parce qu’il est probablement loin d’être innocent. « Laisse-moi rire ! » Les taquineries s’enchainent à un rythme effréné que j’adore, Morgan encaisse plutôt bien les coups et sait comment me les rendre avec intelligence. Je ne pouvais pas rêver mieux comme compagnon. Il ne cesse de me faire sourire, une véritable source de bonheur sur laquelle je ne cracherais pas. Nos parenthèses sont des moments que j’attends impatiemment, parfois plusieurs jours à l’avance. Pire qu’un gosse le jour de Noël. Il me perce à jour, c’est en tout cas ce qu’il croit, lorsque j’admet avoir une grosse facilité à empirer les choses plutôt que de les améliorer quand je vexe des gens. « J’suis comme ça, dans la provocation d’un bout à l’autre… Je ne sais pas battre en retraite ! » Aucune limite, sur le ton de la plaisanterie c’est plutôt amusant, mais je me suis retrouvé dans des situations tendues un nombre incalculable de fois à cause de cela. J’ai une capacité à être sarcastique qui est beaucoup trop élevée pour mon propre bien. Le pauvre Morgan devra trouver d’autres stratégies à mettre en œuvre pour que je m’apitoie sur son sort et lui accorde le moindre de ses désirs. « Parce que pour toi, user de tes charmes c’est te la jouer boudeur invertébré ? » Je relève sa petite allusion moqueur. « Tu ne dois pas pécho beaucoup… Attends, t’es puceau ? » Je bondis près de lui, prêt à recueillir un thé qui, je le sais, sera succulent dans tous les cas. J’suis une putain de commère, je m’exaspère. Une véritable graine de journaliste, ma mère serait fière de moi. Lumière, déception… Le maudit sait comment s’y prendre pour me mettre face à mes mots. « Je te préfère avec la lumière de toute manière… T’es beau quand tu resplendis ! » Et sans en dire plus, je m’éloigne pour m’atteler à cet entrainement qu’il a préparé rien que pour moi. Je saute sur ce mur à m’en exploser les phalanges à force de m’accrocher à des parois rocheuses, mais je le fais avec beaucoup de précision et de concentration. Se focaliser, c’est ce qui me permet de saisir l’occasion lorsqu’elle se présente, le pauvre petit biquet se retrouve contre mon épaule, mes biceps contractés contre lui pour l’emprisonner et maintenir une pression suffisamment stable pour qu’il ne puisse pas s’échapper. J’en bave mais les enjeux sont bien trop élevés pour que je me la joue couille molle. « Vas-y, tu peux crier au viol, tu m’as embarqué là où personne ne t’entendra hurler et appeler au secours ! » Merde, je sonne vraiment comme un serial killer quand je dis cela. Je remporte la victoire, pas peu fier, et le laisse retrouver le sol. Mes muscles ont besoin de se détendre après avoir travaillé de la sorte parce que même avec son poids plume, il n’empêche que Morgan doit au minimum peser une soixantaine de kilos. Une charge conséquente sur un temps aussi espacé, avec un gugusse qui gesticule et se débat. Je bombe le torse, tout fier. « C’est bon, tu ne peux pas faire genre que t’es dégouté, au fond de toi, j’suis sur que t’es refait de partir au Mexique cette nuit ! » Parce que je ne peux pas oublier qu’on PART POUR LE PUTAIN DE MEXIQUE LES GARS ! « T’étais pas prêt à rencontrer la fureur mexicaine, j’te l’avais dit. » J’suis trop excité du coup, je ne tiens plus en place. « On y va ? »

 
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Je ricane quand il reprend mes mots en disant que je suis un ange. Nan, bon, peut-être que je le suis pas tant que ça mais j'étais clairement pas le type le plus méchant au monde. J'aimais faire chier mon monde aussi, fallait l'avouer. «Tu vois ! Même toi tu m'as cerné, tu sais que j'suis pas si gentil que ça au final.» en même temps je suis pas non plus le type qui se cache le plus au monde. C'est pour ça que je parle à tout le monde, que je vais vers les gens en général. On perd toujours moins de temps à être soi-même, à être honnête tout simplement. Alors je me cache pas, je cache pas non plus que je suis et je vois pas pourquoi je le ferais auprès d'Efrain. Après tout, ce gars m'a vu quand j'avais 14 ans. Et clairement, à l'époque, y avait pas grand chose à voir. «Au moins t'es quelqu'un de fort et qui abandonne pas, enfin j'crois... Tu m'as l'air de tout donner, d'être vachement courageux en fait.» ouais je lui livre une sorte d'analyse sans vraiment savoir pourquoi. «J'admire les gens comme ça. À voir si ça t'aide pendant l'entraînement ou si tu veux faire du parkour... Spoiler : ça aide.» je m'étais accroché et aujourd'hui je savais en faire et je m'apprêtais même à lui donner des "cours", si on pouvait qualifier ça comme ça. Des années auparavant j'aurai pensé que j'abandonnerais au bout de deux ou trois mois. Pourtant, c'était pas non plus dans mes cordes d'abandonner mais parfois je me laissais juste submerger et quand la flemme se mêlait à tout ça c'était encore pire. «Ouaip !» j'affirme pour le côté boudeur. Je rigolais à ce qu'il disait ensuite. Bon, c'était pas faux, j'avais pas des milliers de conquêtes. Et quand je vois comment ça s'était fini avec Matthew, je comprenais pourquoi. «J'avais une sorte de plan cul... Comment veux-tu que j'sois puceau ?» habituellement je parle pas de ça comme si de rien n'était mais je me sens assez libre avec Efrain pour sortir ça et pas spécialement me sentir gêné ensuite. Et lui devait sûrement pas l'être non plus, il m'avait déjà fait des blagues sur le sujet comme ça, même le premier soir de nos "retrouvailles". Je me la joue un peu quand il dit que je suis beau quand je resplendis même si ses mots résonnent un peu dans ma tête pendant un moment. Est-ce que c'était un vrai compliment ou est-ce qu'il disait ça pour blaguer ? Pour un futur journaliste, je me posais beaucoup trop de questions. Fallait vraiment que j'apprenne à décoder les gens. «Ouais, je sais, je sais.» je dis en faisant semblant d'être pas du tout modeste.
Rapidement, après notre entraînement, on en revient au pari. Évidemment, Efrain a profité de ma naïveté pour me surprendre et je me retrouve donc comme un con. Bon, je me laisse faire, c'est vrai, parce que l'optique de partir au Mexique m'enchante quand même pas mal. Je me tape encore une barre quand il dit des trucs qui pourraient faire penser à un psychopathe. Wow, quelle naïveté, je suis choqué de moi-même. Il me repose au sol et je souris après ce qu'il dit, même si je tique sur quelque chose. «C-Cette nuit ? Vraiment ? T'es sérieux quand tu dis ça ?» pas que la proposition ne me tente pas, au contraire, c'est moi qui ais lancé ce pari après tout. Mais ça devient réel, immédiat, je panique un peu. «J'bosse demain, tu sais.» même si l'un de mes rêves serait de partir comme ça, la dure réalité me rattrape toujours à un moment donné. «On y va ? Où ça ? Au Mexique ?» je demande en ricanant.  
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« Il parait que je suis hyper doué pour dresser le portrait des autres. Je me trompe rarement, c’est assez perturbant d’ailleurs… J’aime être surpris moi ! » Je termine, sur un ton boudeur. Il n’y a rien de plus plaisant que de se rendre compte que tu as été trop vite en besogne et que tu as dénigré une personne en te basant sur des choses qui, tout compte fait, ne sont pas vraiment représentatives de ce qu’est réellement cet individu. De là à réellement penser que Morgan est un petit être diabolique, il y a un énorme fossé que je ne compte pas franchir, parce qu’une bonté infinie émane de lui. C’est ce que je trouve le plus touchant chez lui. Il est terriblement attachant et fait beaucoup de bien à un moral qui, sans être proche du néant, a toujours tendance à bizarrement fluctuer à cette période de l’année. Morgan se lance et m’offre une brève analyse de ma personne. Nous apprenons encore à nous connaitre, à nous apprivoiser tous les deux, mais il tape quand même relativement dans le vrai. Pas que je sois doté d’un égo surdimensionné au point de me croire hyper courageux, ce serait hyper pompeux comme affirmation. Toujours est-il que du courage et de la volonté, il en faut une sacrée dose quand tu choisis d’aller faire un tour en Russie pour défendre l’un des sujets les plus sensibles du moment : l’homosexualité. J’ai risqué ma vie plus d’une fois, dans un pays où la liberté apparait souvent fragile et où les droits ne constituent pas la priorité absolue. On a connu pire dans certains coins de l’Asie mais tout de même… Une puissance comme la Russie ne devrait pas réserver un tel traitement à une partie de ses citoyens. « Je ne commence jamais quelque chose si c’est pour m’y atteler à moitié. J’espère que ma volonté de fer et mes efforts paieront tôt ou tard… Avec un tel professeur, je devrais très rapidement atteindre les sommets, n’est-ce pas ? » Je lui tends une perche pour qu’il puisse se faire un petit kiffe en se lançant des fleurs, c’est comme ça, c’est cadeau. Monsieur me place face à une contradiction évidente, impossible que Morgan soit vierge alors qu’il a plus ou moins enchainé les rendez-vous avec un mec pour le plaisir de la chair. « J’sais pas moi… Vous auriez très bien pu vous abstenir d’exercer la moindre forme de pénétration… Les préliminaires quand t’es innocent mais pas trop, ça marche plutôt bien non ? » Je m’enfonce bien volontiers plutôt que d’admettre ma défaite. « Ouais, bon okay… T’es clairement pas si innocent que cela… Heureusement d’ailleurs. » A bien reconsidérer les choses… « Quoique… J’aurais trouvé ça hyper mignon ! » Je ne suis pas de ceux qui jugent une personne parce qu’elle est encore vierge à un âge plus « avancé », au contraire, je trouve qu’il est plutôt beau de vouloir se préserver pour la bonne personne. J’aurais aimé ne pas être commandé par mon pénis, pouvoir attendre la femme (ou l’homme) de ma vie. Entrainement ou pas, je saisis l’opportunité lorsqu’elle se présente et le met en échec furtivement. Ma victoire est écrasante et je compte bien l’utiliser pour faire honneur au pari qui va avec. « On ne peut plus sérieux, biquet ! Et interdiction de te défiler, t’as tapé dans ma main de toute manière… Tu ne peux plus reculer ! » Il bosse demain ? « Tu n’es jamais tombé malade subitement ? Invente une excuse, sois convaincant… J’peux même te retenir contre ta volonté si tu veux ! » Je me sens tellement bourgeois au moment de l’inciter à louper le boulot. J’pourrais très bien me passer de mon job étudiant avec tout cet argent qui dort sur mon compte et celui que j’ai investi prudemment ces dernières années et qui me rapporte un max en intérêts… Je ne suis pas pour autant déconnecté de la réalité de la vie et de l’importance d’un job pour les étudiants que nous sommes, ceux qui s’endettent pour payer leurs frais de scolarité. « Ma famille habite à Tijuana mais mes parents ont acheté un grand studio à Guadalajara parce qu’ils pensaient que j’irais faire mes études là-bas, pour me rapprocher de mes cousins… » Je raconte un peu ma vie, je vous l’accorde. « Je le file à mes potes lorsqu’ils veulent se payer des vacances ou des week-ends à moindre frais, mais il est dispo une bonne partie de l’année… On pourrait y aller ? » Je suis tellement excité à l’idée de l’emmener avec moi. « Dis oui, dis oui, teplait teplait teplait ! » J’sais pas pourquoi je tiens autant à l’emmener là-bas… J’en ai juste follement envie, lui et personne d’autre.  

 
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J'écoute ce qu'il dit concernant le fait qu'il sait assez bien dresser le portrait des gens. «Ah ouais ?» je demande en le regardant en coin. «Perso je dresse assez peu de portait des gens quand je les rencontre. J'vois au fil du temps, même si t'ex obligé d'analyser un peu. Mais j'suis tellement curieux de toute façon que je décèle assez rapidement si c'est des gens bien ou non.» j'explique, histoire de lui montrer que j'ai un côté très curieux. Autant qu'il le sache d'emblée si on reste ami. Parce qu'en plus d'être le pire maladroit au monde, j'allie ça à une curiosité maladive qui peut me rendre encore plus maladroit et gênant. Bon, j'ai appris à gérer avec les années mais quand on me connaît pas... «J'suis même trop curieux en fait.» autant être honnête même avec moi-même. Je continue en lui disant qu'il a l'air d'en vouloir dans la vie. Ça se voit rien que dans sa façon de parler et j'admire les gens comme ça. Ce type a quand même été en Russie pour défendre les homosexuelles, c'est pas rien. Si j'avais la chance de le faire, je le ferais. C'était compliqué mais en voulant devenir journaliste, c'était pour ce genre de chose, être comme Efrain. Pouvoir voyager un peu partout, reporter des choses, en apprendre d'autres, défendre et connaître. C'était cet aspect-là qui me plaisait le plus. Et sans doute que j'idéalisais la chose et que j'allais en chier pour y arriver. J'étais peut-être un peu moins courageux qu'Efrain mais quand je voulais quelque chose, j'y allais à fond quand même, je me donnais les moyens pour en tout cas. «Si ça se trouve j'suis un très mauvais professeur tu sais. J'serais toi je commencerais déjà à regarder des vidéos internet.» et le pire c'est que j'étais nerveux à l'idée que ce soit ce qui se passe. Et nous continuions sur une discussion concernant le sexe, carrément. Je n'avais pas l'habitude d'en parler avec Céleste ou d'autres amis. Efrain, c'était ce genre de gars avec qui, bizarrement, ça me gênait pas d'en parler. Et c'était plaisant. J'avais déjà essayé d'en parler avec Céleste mais vu qu'elle ne l'avait jamais fait, la discussion n'allait pas très loin. «Comment dire que... De toute façon, il était là que son plaisir personnel. Donc forcément qu'il se serait pas contenté des préliminaires. Nan, il voulait plus. J'aurais pas pu rester innocent avec lui.» j'expliquais, un peu dégoûté de ma propre personne. «Mais si tu veux on peut faire semblant que j'suis prude et vierge si tu trouves ça mignon ! J'sais super bien faire le gamin innocent alors...» je ricane. «Et toi tu dois être très peu innocent aussi.» je sors ça sans réfléchir. J'espère qu'il le prend pas mal.
Mais j'avoue que je me défile un peu quand il me dit qu'on part cette nuit. Les responsabilités que j'ai me poussent à décaler un peu mon rêve de partir n'importe quand. Je panique à l'idée de partir comme ça maintenant, parce que j'ai les cours, le boulot. Je rigole à ses explications, son plan à l'air bien ficelé en tout cas. «T'es sûr que t'es pas un psychopathe qui veut m'enfermer quelque part ? J'ai des potes qui me chercheront fait gaffe !» je dis en croisant les bras. Mais mon rire s'estompe peu à peu alors que je réfléchis à comment partir. Le fait qu'il fasse son gamin me refait sourire. Il est mignon. «Tu veux vraiment que j'vienne ? Moi ?» je demande en me pointant du doigt. «Le truc c'est que j'peux pas trop me permettre de pas aller au boulot... J'ai besoin d'argent. Et y a les cours, la bourse... C'est compliqué Efrain. T'as pas envie qu'on repousse ça à un moment genre... Pendant des vacances ?»  
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« Tout à fait, tu veux savoir pourquoi ? » On pourrait trouver des explications n’importe où, même si elles sont sacrément bancales, je dois l’admettre. « Avant d’intégrer la fac de médecine, je me suis pas mal tâté à choisir la psychologie. J’ai toujours été doué pour cerner les gens, les écouter, les aiguiller… J’ai changé mon fusil d’épaule au moment de m’inscrire à l’université parce que je me suis rendu compte que je n’arriverais jamais à garder mes distances, à être neutre, à ne pas exprimer mon avis pour ne pas heurter mes patients… » C’est le gros problème avec une telle profession, il faut être capable d’allier les moments de franchise, avec des conseils à accorder avec parcimonie et les autres moments où tu dois absolument être neutre et ne rien dire même si ce n’est pas l’envie qui te manque. « La curiosité, ce devrait être ton second prénom. Ou la fouine, peut-être. » Je lève les épaules le plus innocemment du monde en lui tirant la langue. Bien-sûr qu’il est curieux Morgan, il a toujours cet œil qui est prêt à capter le moindre détail anormal, la moindre petite variation dans une attitude ou dans un paysage… Il pourrait être inspecteur de police, il ferait des malheurs sur les scènes de crime. « Tu dis cela à un mec qui estime qu’on ne peut jamais trop être curieux. Que tes intentions soient bonnes ou mauvaises, être curieux c’est s’intéresser et je trouve cela bien moins dommageable que l’indifférence ! » A chacun son opinion, je ne lui en voudrais jamais s’il se montre trop curieux vis-à-vis de moi. Mauvais professeur ou non, j’ai envie de dire qu’il est trop tard pour revenir en arrière maintenant que je suis devant ce muret. Il ne me reste plus qu’à courber l’échine et me mettre au travail, fournir l’effort attendu et briller par mon (in)compétence. « J’ai confiance en toi et en tes capacités, d’accord ? Tu seras un excellent professeur ! » Et il l’est, il y va de ses petits conseils à chaque fois, il rajoute quelques gestes qu’il me sera plus pratique d’effectuer si je veux parvenir à économiser mes forces, à rester dans le droit chemin. Un professeur né ! Je ne sais déjà plus sur quelle perche je me suis basé pour m’élancer sur un tel chemin, le sexe, l’innocence… Toujours est-il que Morgan n’est pas aussi innocent que sous-entendu, rien de surprenant et qu’il a été pas mal dégouté par cet homme qui s’est contenté de l’utiliser à des fins purement sexuelles. « Plus tard, tu repenseras à ce connard en te disant que t’as eu beaucoup mieux entre temps et qu’il n’était qu’une mise en bouche de piètre qualité ! » Je suis remonté à la simple idée que cet individu se soit permis de lui faire du mal de quelconque manière que ce soit, personne ne touche à Morgan. Un sourire lubrique étire mes lèvres lorsque le choix m’est offert entre innocence et expérience… Une expérience qui, il est vrai, m’appartient également. « Sois toi-même, c’est l’attitude la plus séduisante qui soit ! » Et me concernant… « L’innocence n’est pas le terme que l’on emploierait pour me décrire, en effet… J’suis pourtant assez calme, surtout en ce moment… J’dois me faire vieux ! » Je pouffe de rire, conscient de ne pas être trop vieux pour une bonne partie de jambes en l’air, je crois que personne n’est jamais trop vieux pour cela… Quoique… J’imagine ma grand-mère en train de faire l’amour, là, tout de suite et… Non, pitié, changeons d’image tout de suite. J’ai juste moins d’appétit, les coups d’un soir ne m’amusent plus vraiment, c’est purement hygiénique, un orgasme mécanique qui ne m’apporte rien de plus. Psychopathe ou non, Morgan a perdu son pari et il me doit un voyage improvisé au Mexique. Improvisé mais suffisamment cadré avec mes points de chute. Nous serons en sécurité là-bas. « Je veux vraiment que tu viennes, toi, Morgan Jones ! » Seule déception, qu’il ne soit plus très chaud pour partir maintenant. Mon air excité disparait progressivement au profit d’une moue attristée. « Tu n’as qu’une vie Morgan, on trouvera des solutions à chaque problème là-bas, entre deux cocktails ! » Je marque un temps d’arrêt et rajoute, prêt à battre en retraite. « Mais si tu ne veux vraiment pas jouer la carte de la folie, je suppose qu’on peut remettre tout ceci à plus tard, oui… »

 
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C'était juste intéressant de l'écouter parler. Il savait s'exprimer, il avait vécu des trucs et quand il me demandait si je voulais savoir pourquoi, j'acquiesçais, parce que je pourrai sans doute l'écouter parler pendant des minutes et des minutes, sans vraiment savoir pourquoi. Et je comprenais totalement son point de vue concernant la psychologie et ne pas pouvoir donner son avis aux gens. Devoir se restreindre. En soi, je devais faire la même chose dans mon futur métier, rester neutre, mais j'estimais avoir une plus grosse marge que les psychologues, ce qui était assez contradictoire en un sens. Mes articles seraient pour un public très large tandis que les psychologues travaillaient dans un milieu bien plus personnel. «J'vois... J'ai du mal à pas donner mon avis perso. À croire que j'vais devoir me restreindre quand je travaillerai. Mais j'saurais gérer. Disons qu'il m'arrive d'être un peu trop franc parfois...» autant qu'il sache aussi ça de moi. La plupart du temps, c'était pas fait exprès et surtout c'était pas méchant. Tout comme ma curiosité maladive. Je souriais à ce qu'il disait sur ça. «Ça va devenir mon nouveau pseudo Insta, fait gaffe à ce que tu dis.» et c'était même une superbe bonne idée de sa part. «J'suis d'accord... Mais beaucoup voit ça comme un défaut, comme se mêler de ce qui nous regarde pas. J'vois pas ça comme ça, nan. Comme tu dis, je m'intéresse à tout. Et au moins, si quelqu'un me raconte ses problèmes, j'vais pas juste acquiescé et m'en foutre.» on m'avait toujours dit que j'étais une oreille attentive et un bon confident. Bon, ok, il m'arrivait d'aller répéter sans faire exprès mais c'était qu'en de rares cas et franchement ça faisait des années que ça m'était pas arrivé... Je crois. J'étais vraiment touché quand il me disait que j'étais sans doute un excellent professeur. J'avais ce genre de moment où je doutais, comme tout le monde, c'était normal. J'étais anxieux et surtout avec Efrain parce qu'on se connaissait pas depuis très longtemps, quand bien même une familiarité particulière s'était instaurée au fur et à mesure de notre conversation. «Merci, j'te jure ça me touche.» je répondais pour lui faire comprendre que ça me faisait du bien. Et ça me donnait une certaine confiance que j'essayais de transmettre lorsqu'on commençait nos premiers exercices. Jusqu'à ce qu'on parle de sexe. Se confiait sur ça, c'était pas trop gênant et comme je m'en doutais, Efrain encore une fois de bon conseil, surtout concernant Matthew. Sans doute que j'arriverais à passer à autre chose, je voulais rien avec personne maintenant, juste attendre et voir si quelqu'un de bien me tomberait dessus à un moment ou non. Quant à lui, il n'était pas innocent, ce qui était pas vraiment étonnant. N'importe qui pourrait lui sauter dessus après tout. «Vieux ? Peut-être. Les rendez-vous Tinder c'est plus trop ça ?» je demandais en ricanant. Une blague bien sûr, je me doutais bien que les demandes sur Tinder devaient pulluler pour lui. Moi, j'avais jamais tenté l'aventure et j'en avais pas vraiment envie. Y avait que des gens prêts pour un coup d'un soir là-bas et j'en avais eu assez avec Matt. Les plans culs, c'était pas pour moi.
«Je viendrais alors.» je disais avec un petit sourire. Nan, j'en avais vraiment envie mais les impératifs de la vie faisaient que et ça me faisait probablement autant chier que lui. «J'veux jouer la carte de la folie... Mais la folie raisonnable.» je lui offrais un petit sourire, un peu attristé aussi. «On partira, j'te le jure. Et je jure jamais un truc comme ça. Quand je jure, je m'y tiens.» je lui tendais encore mon petit doigt. À croire qu'on se faisait que des promesses, c'était drôle. «Et tu m'emmènerais boire un cocktail. Ça c'est à toi d'le jurer.» je lui tapais finalement sur l'épaule, comme une habitude prise désormais. «Aller vient, j'ai d'autres trucs à te montrer, le parkour c'est pas que sauter et s'la jouer Lara Croft.»

-FIN-
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