Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTrust me, I'm the teacher [ft. Efrain] - Page 2
Le Deal du moment :
Pokémon Évolutions Prismatiques : ...
Voir le deal


Trust me, I'm the teacher [ft. Efrain]

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
ϟ Trust me, I'm the teacher

⁂⁂⁂
Je ricanais au fait qu'il ne reconnaissait pas ma proposition comme un vrai défi. Un rire très sarcastique mais un rire quand même. «Nan, nan. En dix secondes j'suis quasi sûr que je peux me libérer de tes bras. Tu veux pas parier avec moi ? T'es sûr ?» quoi parier, j'en savais rien. Mais décidément, j'avais l'impression de beaucoup faire ça avec Efrain et ça m'amusait énormément. Décidé quelque chose comme ça, sur le moment, sans réfléchir. Faire des trucs un peu fous ou moins fous. Un truc qui revint plus ou moins quand on parlait du Mexique. Avant ça, il avait abordé le sujet de ma famille. Je grimaçais comme un idiot. C'était pas un sujet sensible mais c'était compliqué. «Un frère jumeau, une grande sœur et un petit frère. Et j'en connais qu'un seul d'entre eux, mon jumeau. Les autres je les ai jamais vus de ma vie.» nan j'étais pas spécialement triste en disant ça, disons que je les connaissais pas alors c'était assez difficile de ressentir une quelconque émotion vis-à-vis d'eux. Je savais qu'ils existaient mais je ne pouvais pas savoir si je les rencontrerais un jour. «Et toi ?» On avait ensuite abordé le fait qu'il me ferait visiter le Mexique et c'était un sujet qui me passionnait beaucoup plus. «Sérieux ?» je lui demandais après ri légèrement. «T'es du genre à partir sur un coup de tête ?» j'avais toujours rêvé de seulement tourner un globe, poser mon doigt sur une destination et y partir. Le rêve d'une vie. Ensuite j'avais avoué que je savais danser, sans vraiment savoir pourquoi je l'avais pas dit avant. Savoir danser, c'était un peu gros comme truc mais bon. En évoquant le slow, ça avait comme fait tilt dans ma mémoire. Quel serait un bon bal sans un slow ? Est-ce que j'allais danser avec lui ? Un slow ? «On fera un slow ?» je demandais avant qu'il n'argumente sur d'autres danses. «Ouais, peut-être.» je répondais en souriant. «Au pire on pourra se foutre de la gueule des autres pendant le slow. Ça m'a toujours fait rire de voir les couples à fond dans le truc.» même si je n'avais pas été à énormément de bal dans ma vie ou même de soirée en général. Le fait de ne pas aimer l'alcool faisait que les gens m'invitaient pas spécialement sous prétexte que "ah mais non, c'est pas ton genre de soirée" et en soi ils avaient un peu raison.
Résultat, après le sujet Matthew et les mots d'Efrain qui m'avaient un surpris, on était arrivés et descendus de la voiture pour que je me pète presque la gueule, comme d'habitude, les chutes ne me surprenaient même plus maintenant. Évidemment, Efrain s'était foutu de moi, qui ne l'aurait pas fait ? Sauf que je lui avais posé une question, ma curiosité m'y avait poussé. Et sa réponse... Je savais même pas comment la prendre. Je savais tout simplement pas quoi en penser. Alors je me contentais de m'approcher de lui, mon sac sur le dos et de regarder les murets que je voulais lui faire monter. «Tu vois les murets là ? J'veux que t'y grimpe.» bien sûr que, tel que je me connaissais, j'aurais voulu poursuivre sur ce qu'il venait de dire concernant mon sourire. Mais là, non, j'acceptais juste son compliment comme il venait. Sans me prendre la tête. «On va voir comment tu te débrouilles Mr Charmeur.» je lui tapotais l'épaule avant de me diriger vers les murets qui seraient, à moi aussi, mon terrain d'entraînement aujourd'hui.
CODAGE PAR AMATIS

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

with @Morgan F. Jones


Je suis mort de rire à l’idée de voir Morgan se débattre et parvenir à s’échapper de mes gros bras. J’ai confiance en mon emprise, en la puissance de mes muscles mais le petit singe qui me fait face ne manque clairement pas de ressource. « Je voulais t’éviter une énième défaite mais… Tu sais quoi… Si tu trouves un enjeu suffisamment intéressant à mettre au centre de notre pari, je suis prêt à relever le défi ! » Quoi ? Aucun intérêt à parier s’il n’y a pas quelque chose d’hyper intéressant – ou, à défaut, de très marrant et réducteur – à en tirer. Je suis pire que des gosses en salle de classe, j’ai besoin d’une carotte pour avancer. Je me surprends à découvrir un nouveau pan du quotidien de Morgan, des éléments qui, je me doute, lui inspirent nettement moins la joie. Il ne connait pas une partie de sa famille, sans être un génie du crime et de la déduction, je devine que tout cela est lié à son père. Pourquoi ? Comment ? Dans quelles conditions ? L’histoire ne le dit pas et j’ignore s’il est envisageable de le questionner là-dessus. Les antécédents familiaux font toujours ressurgir des blessures insoupçonnées et je ne veux surtout pas le voir se détacher de son si beau sourire. « Sujet sensible à éviter ou questions supplémentaires acceptées ? » J’opte pour une avancée à tâtons, parce qu’il est toujours plus prudent de prendre la température avant de s’élancer tête baissée vers une situation qui pourrait potentiellement devenir désagréable. « Je n’ai pas l’honneur d’avoir des frères et sœurs. Ma descendance repose intégralement sur mes petites épaules… J’ai la pression, t’as vu ?! » Je pouffe de rire, pas vraiment inquiet ni même concerné à l’idée de faire des enfants dans l’immédiat. Il est beaucoup trop tôt et j’ai encore des tonnes de choses à vivre de mon côté avant de tout mettre entre parenthèses pour m’occuper d’un petit bout. « Totalement… Si tu veux partir dès cette nuit, on prend la voiture, on fait le plein et on met les voiles ! C’est aussi simple que cela ! » J’ai cet avantage insolent qui m’aide énormément à prendre de telles décisions : l’argent. Sans être dans l’indécence avec une richesse à faire pâlir les plus gros entrepreneurs, je me sais à l’abri du besoin avant même d’avoir démarré ma carrière. J’ai compris très vite les réflexes à adopter pour faire croitre de l’argent, les premières sommes prêtées par mes parents, j’ai su les investir au bon moment, dans les bons secteurs. Un peu d’immobilier, deux jeunes entreprises… J’ai pu les rembourser en deux ans et acquérir une indépendance financière relativement confortable. Danser ou ne pas danser un slow, telle est la question. Je ne sais pas pourquoi, mais l’idée de le faire m’inspire un sentiment obscur, que je ne sais déchiffrer. J’ai juste l’impression que ça me plairait. « Si t’en as envie, oui. » Je le regarde droit dans les yeux, à la recherche d’une réaction quelconque… A la recherche d’une réaction précise ? J’sais pas moi… J’veux juste danser, c’est tout. J’acquiesce à sa proposition annexe, se moquer des autres. « Il y a de quoi rire, mais au-delà des slows… J’te conseille d’observer les autres quand ils dansent sur de l’électro… Priceless ! » Oh que oui, la désarticulation des différents membres du corps semble élevée au rang d’art par certains étudiants qui, soyons honnêtes, sont de très mauvais danseurs mais ont au moins le mérite de s’amuser.
Je perds pied, happé par ma propre sincérité. Je parle avec mes tripes, toujours. Tant pis pour le reste. Aucune réaction de la part de Morgan et… Vous savez quoi ? Ce n’est pas plus mal. Place à la véritable raison de notre présence ici, ce muret sur lequel il me demande de grimper. « Alright ! » Je n’opte pas pour la facilité qui me pousserait à puiser sur mes biceps pour grimper sans me propulser. « Toi d’abord, j’veux voir comment tu t’y prends ! »
 
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
ϟ Trust me, I'm the teacher

⁂⁂⁂
Je faisais semblant de réfléchir à un pari qui pourrait être intéressant, presque certain que je pourrais gagner en fait. «On fait déjà beaucoup trop de pari ensemble !» je lâche avec un sourire. «T'acceptes pas les paris d'amis ?» qui ne tente rien n'a rien après tout. «Parce que si je te propose encore un truc, mon portefeuille va souffrir à force, tu te rends pas compte. Même si... Ouais, en soi j'suis sûr de gagner mais sait-on jamais tu vois.» j'ai une part de doute quand même. Je n'ai pas vérifié son tour de bras mais ce qui est sûr c'est qu'il est largement plus épais que le mien. J'ai de la chance d'avoir des muscles, presque naturellement, aidé par mes années de gym et de tout le reste. Mais contrairement à Efrain, je vais pas à la salle pour entretenir tout ça. Je n'aimerais pas être énorme. Lui, ça lui va bien. Il est très bien comme ça. Sa carrure est parfaite. Et je le détaille un peu trop d'ailleurs. Sa question sur ma famille me fit sourire. J'avais pas vraiment caché mon manque d'optimisme quant à parler de ça. «Un peu sujet sensible. Mais vu que c'est toi t'a le droit à une question bonus.» sinon comment faire connaissance ? Ça me gênait pas spécialement de parler de ma vie, sauf pour ça. Parce que même de mon côté, tout était un peu flou. «Ouais j'vois ça ! Tu veux des enfants ?» je demande assez sérieusement, nan parce que je sais que pour ma part, la question est assez difficile à répondre. «Perso, j'ai grandi comme un enfant unique alors c'est une sorte de point commun, nan ? J'ai grandi dans l'ignorance donc bon.» même si mon meilleur ami pouvait être considéré comme un frère et qu'on avait grandi ensemble, c'était jamais pareil qu'une vraie relation entre frères. Sa proposition quant à partir ce soir me tente particulièrement par contre. «Tu sais que c'est l'un de mes rêves ?» et dieu sait que j'en ai des tonnes. Je lui laisse apercevoir cette parcelle-là de moi, le côté rêveur, mon sourire moins moqueur que d'habitude sur les lèvres, à m'imaginer mille et une choses. «De partir comme ça, sans prévenir. Découvrir des trucs, sans y réfléchir. Alors me tente pas trop parce que sinon j'te demande de faire demi-tour pour aller faire ma valise et partir maintenant.» et je pourrais vraiment le faire. J'avais beau ne pas le connaître depuis longtemps, plus ou moins si on prenait en compte cette rencontre des années auparavant, je serais capable.
Après avoir parlé du bal, de Matthew ou encore de mon sourire, discussion dont j'avais un peu de mal à me remettre d'ailleurs, on arrivait au spot que j'avais choisi pour la journée. Je demandais à Efrain de grimper sur le muret. «Rooh... T'es chiant, j'voulais te voir galérer avant de faire mon mec. Tu connais pas l'humour.» je lâche avant de ricaner et de m'avancer vers le mur. Sans réelle difficulté, je saute pour atteindre le haut du muret et l'attraper avec mes mains. Ma petite taille pourrait faire penser que c'est plus difficile mais non. Je me hisse en haut avec l'aide de mes jambes avec une fluidité qui peut être déconcertante. «Ça, c'est la base.» je dis depuis en haut. «Si tu sais pas grimper ou même te rattraper, t'auras du mal. Le but là c'est de trouver une bonne prise pour pouvoir grimper sans forcer sur tes bras. Dès que t'as compris ça, c'est du gâteau, même si faut pratiquer pour réussir à le faire facilement.» je suis pas forcément le meilleur prof de monde. Ayant fait de la gym, ça avait toujours été assez naturel pour moi. Je m'asseyais sur le rebord. «J'te domine de là-haut, c'est marrant.» je dis avant de rigoler.
CODAGE PAR AMATIS

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

with @Morgan F. Jones



« Je ne suis pas assez compétitif comme mec, pas si les enjeux ne sont pas un minimum élevés ! » Certains se challengent pour l’amour du défi, ce n’est pas mon cas. J’aime être guidé et motivé par une carotte, aussi maigre soit-elle. Il lui faudra donc faire un effort s’il souhaite me – se – prouver qu’il a raison et que j’ai tort. « Tout ce que j’ai envie de dire… C’est que pour un mec hyper confiant et sûr de lui, tu rechignes quand même pas mal à te lancer dans ce pari… Aurais-tu peur d’avoir tort ? » Je marque une pause, le temps de laisser un sourire diabolique m’étirer les lèvres. Sans être hyper confiant sur mes capacités à le tenir immobile pendant quelques dizaines de secondes, je sais que je possède les qualités musculaires nécessaires pour entreprendre une telle action. Sa capacité à se la jouer anguille fera pencher la balance d’un côté ou de l’autre. « Et puis… Tu n’es pas obligé de parier de l’argent. Tu m’accompagnes gratuitement au bal… Prends un risque un peu moins modéré, un truc qui te motivera à tout donner ! » Je ne pense pas à quelque chose en particulier, je n’ai pas envie de me livrer à des suggestions de toute manière… Ouais, j’ai surtout envie de le voir à l’œuvre, de pouvoir me faire une idée de ce qu’il a dans les tripes. L’influencer serait, dans un tel contexte, cruellement contreproductif. Loin des plaisanteries, des défis, des paris stupides… Sa famille m’interpelle et je marche clairement sur des œufs lorsque je prends la température pour m’éviter une prise de risque inutile. Je ne veux pas le mettre dans une position délicate, pas raviver des blessures à peine cicatrisées… A vrai dire, j’aime le voir heureux et épanoui, le contraire me ferait quelque chose. On mettra cela sur le compte de mon empathie, parce que j’suis extrêmement empathique de toute manière, du genre à verser ma larme devant une série télévisée parce qu’il arrive une merde à quelqu’un et que, même si je sais pertinemment que ce n’est que de la fiction, je suis touché en plein cœur. Une putain de guimauve dans un corps hyper musclé… Un nounours quoi. J’ai droit à une question bonus qui me laisse un temps songeur, il me faudra être attentif et bien réfléchir pour ne pas gaspiller une cartouche bêtement. « Pourquoi tu ne connais pas une partie de tes frères et sœurs ? » Question stratégique, sa réponse devrait me guider sur le statut de son père, des relations qu’entretiennent ses parents et, bonus supplémentaire, je devrais pouvoir anticiper sur ses propres relations familiales. Je n’ai pas senti la moindre rancœur jusqu’à présent, la situation est peut-être plus compliquée qu’il n’y parait. Avoir des enfants… Excellente question qui me vaut un frottement de tête à l’image de mon humeur : partagée. « J’aspire à avoir une grande famille, à l’abri du besoin… Mais je ne veux pas me précipiter, encore moins me lancer avec quelqu’un en qui je n’aurais pas une confiance aveugle. » Faire des enfants pour le plaisir d’en avoir, ce n’est pas ce qui m’intéresse. Mes gosses, je veux les aimer et leur offrir tout ce dont ils auront besoin, tout ce dont ils pourront rêver… Je veux être présent et à l’écoute, pas l’un de ces pères démissionnaires qui inspirent la haine plus qu’autre chose à leur progéniture. « Et toi ? » Je le sens encore plus emballé à l’idée d’improviser un voyage qu’à l’idée de m’entrainer au parkour. Il est mignon lorsqu’il laisse son côté rêveur s’exprimer et prendre le dessus. J’ai un gros sourire qui ne quitte plus mes lèvres, l’un de ces sourires hyper niais face à une situation vraiment mignonne et apaisante. « Vas-y… Partons… Là, tout de suite… T’es prêt à me suivre sans te poser de questions ? A me faire aveuglément confiance ? » Il n’a qu’à dire le mot magique et j’aurais suffisamment d’énergie pour parcourir les centaines de kilomètres qui séparent le campus du Mexique.
J’ai droit à une petite démonstration des talents de Morgan, il en profite pour me conseiller au mieux et sa stratégie est totalement opposée à celle que j’aurais mis en œuvre pour escalader ce muret. « En musculation, on nous apprend à puiser sur nos bras dans un premier temps et à canaliser l’effort ensuite, il va falloir que j’apprenne à faire l’exact opposé ! » Je prends appui sur ma jambe la plus solide et bondis. Ma taille élancée me permet de me hisser naturellement plus haut mais mon poids s’avère être un plus grand obstacle par rapport à Morgan. Je suis – logiquement – plus lourd et il me faut donc faire preuve de davantage de stabilité pour ne pas chuter. Quelques secondes me sont nécessaires avant de rejoindre mon camarade qui, en plus, se sera payé le luxe de me déconcentrer avec ses histoires de domination. « Profites-en, à l’avenir, t’auras le loisir de découvrir ce que cela fait d’être dominé ! » Je plaisante, je fais le con avec mes histoires de domination mais… J’sais pas, ce pourrait être une affirmation plus sérieuse et réservée à une autre interprétation. C’est en tout cas l’image qui nait pendant un très bref instant dans mon esprit et qui, en plus de me surprendre, fait croitre en moi des choses qui ne devraient pas se réveiller, surtout pas ici, maintenant, comme ça… « Euhm, quelle est la prochaine étape ? » Nage droit d’vant toi, nage droit d’vant toi… Nage droit droit droit droit droit d’vant…, ça va mieux, j’ai repris mes esprits.

 
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
ϟ Trust me, I'm the teacher

⁂⁂⁂
Je regarde le paysage en réfléchissant à quelque chose qui serait au bout de ce pari, un vrai truc. Mais pour le coup rien me vient, j'ai limite peur qu'Efrain me prenne pour un mec pas original. Ce qui est assez stupide, habituellement je me pose pas autant de questions pour des trucs aussi débiles et minimes. «Tu me juges si j'trouve rien ?» je demande avec un faux visage attristé pour essayer de faire naître une certaine compassion en lui. «Laisse, ma tête de triste marche pas...» je dis finalement en balançant ma main avant de tourner de nouveau le visage. «Tort ?!» je fais semblant de sur réagir. «J'ai pas peur de ça. Loin de là mon grand.» je tique néanmoins quand il dit que je suis confiant et sûr de moi. Je baisse d'un ton, moment confession. «J'suis pas si confiant que ça, tu sais...» j'avoue avec une petite voix. «Enfin... Quand je saute sur des toits ça va. Dans d'autres circonstances, c'est pas la même. Ça dépend de la situation quoi.» logique en soi mais autant lui montrer mes faiblesses. «J'vais essayer de trouver un truc en rapport avec le bal alors. Laisse-moi cinq minutes !» et dire que d'habitude je déborde d'imagination, pas pour ce genre de truc apparemment.
On parle rapidement de ma famille, un peu de la sienne, de nouveau de la mienne. Apparemment il est un minimum curieux parce qu'il demande une question bonus que je lui accorde. C'est pas spécialement tabou, j'ai appris à vivre avec, un peu dans l'ignorance il faut dire. Je hausse les épaules à sa fameuse question. J'évite de le regarder bizarrement. C'est pas la première fois que je fuis son regard. «Hmm... J'ai vécu avec ma tante et ma mère toute ma vie, en gros. À mes 6 ans j'suis parti aux Pays de Galles. Et ma mère m'a jamais parlé de mon père ou d'une potentielle autre famille que je pourrais avoir sur le sol américain. Elle me l'a expliqué quand j'étais ado, j'ai fait des recherches mais j'ai pas plus creusé que ça... Jusqu'à ce que je retrouve mon frère en septembre. Et.. Et j'ai toujours pas cherché plus loin que ça.» en espérant qu'il ait compris. Même pour moi, les choses étaient floues et c'était d'ailleurs pour ça que je me prenais pas vraiment la tête avec. Ce qu'il disait sur les enfants, je pouvais comprendre, je pensais un peu comme lui. «Pareil que toi.» je répondais en souriant. «Un peu compliqué de trouver des gens de confiance aujourd'hui... Ça peut paraître vachement pessimiste, j'le suis pas, mais faut dire les choses.» la preuve avec Matthew. J'hésitais énormément à refuser sa proposition de partir de suite. «Si j'te dis oui tu me ramènes au dortoir pour que je prenne mes affaires et qu'on se casse ?» je suis partagé entre sérieux et rire.
On commence finalement l'entraînement, à croire qu'on parle beaucoup trop ensemble, même si ça me gêne pas plus que ça non plus, loin de là. J'aime parler avec ce type. Je lui donne quelques conseils. «C'est pas exactement pareil que la muscu. Même si je m'y connais pas des masses... Après, t'as plus de force dans les bras que moi, essaye pour voir ? Mais il faut que t'arrives grimper en puisant le moins de force possible. Là c'est qu'un muret mais imagine si t'es sur un toit, qu'ensuite tu dois sauter, regrimper, resauter... Faut réussir à être fluide. Et encore, t'as d'la chance toi, t'as la condition physique pour.» et moi j'avais fait de la gym depuis tout jeune alors ça n'avait pas été très compliqué non plus. Pour certains, c'était autre chose. Je ricane à ce qu'il dit. «Il faut que tu sois meilleur que ça pour réussir à me dominer.» je dis en croisant les bras. Je redescends du muret. Je regarde autour de moi et réfléchis. «Essaye de grimper plusieurs fois. Ensuite on se la jouera Lara Croft... Ou Nathan Drake, comme tu préfères. On va essayer un truc.» je suis vachement motivé par cet entraînement. «Et arrête de faire ton malin ! C'est moi le prof, on n'oublie pas.» je dis en le pointant du doigt quand il est redescendu. Je lui redonne une tape sur l'épaule.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

with @Morgan F. Jones



J’exige un pari, des enjeux qui puissent me donner envie de me surpasser et de mettre à profit cette musculature sur laquelle je bosse comme un acharné depuis des années. Je pourrais effectivement me contenter d’une victoire amicale, mais quelque chose me dit que Morgan a juste besoin d’être poussé un petit peu pour montrer le meilleur de sa personne. Il en a sous la pédale, il ne lui reste plus qu’à en prendre conscience. « Je te jugerais que si tu n’essaies pas de trouver quelque chose, que ce soit un truc pourri ou le plus formidable des défis jamais proposé. » Autant vous dire que j’ouvre la porte à littéralement tout et n’importe quoi, du moment qu’il propose une récompense suffisamment alléchante pour que je lui prouve par A + B que j’ai les compétences requises pour le soulever et le maintenir captif pendant plusieurs dizaines de secondes sans faillir. Sa petite tête tristounette, à la Chat Potté n’a pour effet que de me faire rire, un rictus légèrement attendri. « Tu as raison, les petites têtes mignonnes ça ne fait craquer que les adolescentes mon biquet ! » Il m’en faudra plus pour céder et lui faciliter la tâche. C’est que je suis exigeant voyez-vous, très exigeant envers les autres mais encore plus exigeant vis-à-vis de ma propre personne. Je me mets constamment la pression pour parvenir à me dépasser. Les effets sur mon bien-être ne sont pas toujours excellents, mais je n’aurais jamais atteint de tels sommets si je n’avais pas choisi à un moment ou un autre de mettre la barre très haute, beaucoup trop haute pour mon propre bien. Monsieur n’a pas peur d’avoir tort, ce qui me fait exploser de rire, un rictus d’une exagération certaine, pour bien marquer le peu de sérieux que j’accorde à ses propos. « Alors vas-y, prends un risque en proposant un défi de taré… Surtout si tu n’as rien à craindre ! » Je le pousse à l’excès, tel un mauvais diablotin gentiment installé sur son épaule et se prenant le chou avec le petit angelot situé sur son autre épaule. Le fait qu’il soit prêt à admettre manquer de confiance en lui sans éprouver la moindre honte le rend d’autant plus touchant à mes yeux. Ce garçon est une perle, si vous n’en étiez pas convaincus, l’heure est plus que jamais venue d’ouvrir les yeux. Comment ne pas s’estimer chanceux de l’avoir dans son quotidien ? « Ce manque de confiance, c’est ce qui te permet de garder les pieds sur terre et de toucher en plein cœur ! Tu n’as pas besoin d’être un petit con à l’égo tellement surdimensionné que tout te parait acquis d’avance. » Même si je l’encourage à toujours se questionner pour ne pas prendre le melon, il me parait essentiel de repréciser une chose : « Ne doute jamais de tes capacités pour autant ! » Je lui accorde cinq minutes pour trouver un défi qui pourrait nous permettre de nous motiver un peu plus encore. Cinq minutes que j’utilise à bon escient pour m’engager sur une route plus intime, je le questionne sur sa famille et flirte dangereusement avec une corde qui, je le sais, est ultrasensible. Il m’explique sa situation plus en détails et je ne l’interromps à aucun moment, soucieux de ne pas louper une miette de ses confidences. « Si tu ne ressens aucun manque, aucune souffrance à l’idée d’être éloigné d’une partie de ta famille, de ne pas la connaitre davantage… C’est tout ce qui doit importer ! » Je fais preuve de beaucoup de pudeur, préférant rester très général et ne pas le pousser trop loin dans ses retranchements. Il a déjà fait un bel effort en acceptant de se livrer de la sorte, je me sentirais peut-être plus légitime pour revenir sur le sujet plus tard. Compliqué ou non, j’aspire à avoir une grande famille, des bambins partout et du bonheur en pagaille. Un joli petit cliché me direz-vous… Loin du désir qu’il fait naitre en moi en me parlant du Mexique. « Pas besoin d’affaires, on prend la route tout de suite, on achètera tout sur place ! » Je me sens de plus en plus prêt à tout lâcher, là, tout de suite. « On y va ? La, tout de suite ? » Je me mordille la lèvre pour garder une certaine forme de contenance alors qu’en moi c’est un bordel monstrueux. J’exulte à l’idée de pouvoir retrouver le Mexique, de l’initier via un voyage que je n’ai pas eu l’occasion de refaire depuis quelques années.
L’entrainement commence et je prends en considération chacun des conseils qu’il accepte de partager avec moi. Prendre soin de ne jamais trop forcer sur ses bras pour garder de la force sur la durée. Les obstacles sont toujours nombreux, divisés en plusieurs étapes demandant une concentration et une force constante. Trop puiser sur les biceps dès le départ pourrait compromettre une ascension classique. Il a raison. Je grimpe à ce muret et la domination semble n’avoir jamais été aussi ambigüe dans mon esprit enclin à la perversité. J’essaie de capter son regard, d’y trouver les éléments nécessaires à mon interprétation pour définir quel chemin emprunter pour mieux rebondir mais j’ai l’impression de faire face à un mur, une poker face qui m’empêche de trouver le ton idéal. « Tu n’es pas prêt à me voir au meilleur de ma forme, lorsque je désire quelque chose au point de tout mettre en péril pour l’obtenir ! » Je me mordille la lèvre, une flamme brûlant dans mes iris, une promesse sensuelle sans aucun sens… Parce qu’il n’y a rien que je devrais lui promettre, n’est-ce pas ? Monsieur le prof me remet à ma place, il est le prof, moi l’élève. Got it. « Pardonnez-moi, Maitre Yoda. » Je m’exécute sans broncher allant et venant sur ce muret. Je perds très vite le fil de mon propre comptage, incapable d’estimer combien de fois j’ai sauté sur ce muret et combien de fois je suis redescendu sur la terre ferme.

 
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
ϟ Trust me, I'm the teacher

⁂⁂⁂
Je pouffe de rire à sa réponse. «Moi qui pensais que t'étais pas quelqu'un qui juge... J'suis grave déçu, regarde c'est mon visage de la déception là.» suivi de mon faux visage de la tristesse qui ne marche apparemment pas du tout avec Efrain. Je suis encore plus déçu mais réellement déçu cette fois-ci. «Pff... Ça veut dire que si je retente de faire ma tête un autre jour pour autre chose ça marchera toujours pas ?» nan mais autant être fixé tout de suite. J'ai pourtant pour habitude que les gens me trouvent un minimum mignon et c'est comme ça que je parviens à mes fins. Pour qu'on me paye un menu au mcdo par exemple. Bon, ok, c'est un peu machiavélique de ma part mais c'est la pire chose que j'ai pu faire alors j'arrive à pas trop me sentir coupable. Je lui demande quand même cinq minutes de plus pour réfléchir à un pari parce que pour le moment je n'ai pas d'idées. On a déjà tout épuisé niveau bouffe, aller boire un verre ou même accompagnement au bal. Ça fait beaucoup. La discussion me donnera sans doute des idées. Je hausse un sourcil quand il dit que je n'ai rien à craindre. Bien sûr que je n'ai rien à craindre. Un peu quand même. Ce qu'il explique sur la confiance en soi me fait sourire, sincèrement. J'aime l'entendre parler aussi sérieusement, ça fait parfois du bien de pouvoir avoir ce genre de conversation, plus poussé. Et ce type est vachement intelligent alors c'en est que beaucoup plus intéressant ! Il sait parler, je sais boire ses paroles. Je suis sûrement pas le seul dans ce cas mais à ce moment-là il est avec moi alors... «Ouais. Enfin c'est parfois bien de douter. Peut-être que j'serais mort si j'avais pas déjà douté de mes capacités. Pour le parkour par exemple.» bon, c'était dans un cas bien précis. La discussion sur ma famille m'avait au départ un peu crispé mais rapidement j'avais remarqué qu'Efrain ne forcer pas non plus les choses. C'était compliqué tout ça. Ça me gênait pas d'en parler avec lui, bizarrement. Même si en soi, comme il le disait, je ne ressentais pas spécialement de manquer alors ça me faisait pas faire un effort monstre pour en parler. «Ouais... On va dire ça.» je réponds avec un petit sourire. Quand on parle du Mexique, ça commence à me ramener à notre idée de pari. «Ok.» je dis simplement quand il me dit qu'on part maintenant. «Faisons un truc, concernant le pari... Si tu gagnes, tu m'fais faire le road trip d'une vie. On part demain. Si je gagne... T'es mon chauffeur privé pendant deux semaines.» au moins il a quelque chose à gagner et moi aussi, dans tous les cas.
On commence quelques exercices quand on arrive enfin sur place. Je le fais grimper à ce muret, après tout c'est la base. Je lui donne des petits conseils. Je suis peut-être pas le meilleur prof mais je manque pas de lui rappeler quand même, parce que c'est marrant de se sentir un peu supérieur. Et que j'en joue énormément. «J'attends de voir ça alors, soit au meilleur de ta forme.» je lance avec un sourire en coin. J'espère juste qu'il comprend quand je donne des conseils. Anxieux de base, j'ai peur qu'il me juge et que je sois un piteux prof, qu'il puisse mieux s'en sortir en regardant des vidéos sur internet. Je reste pensif un instant alors qu'il finit de grimper à ce muret plusieurs fois. «O-Ok. On passe à la suite du coup.» je m'approche du mur, saute et accrochent mes mains à la bordure avant d'avancer, une main devant l'autre, comme un héros de jeu vidéo, d'où la référence à Lara Croft. «Essaye de faire ça.» je dis en me frottant les mains après avoir avancé sur plusieurs mètres. «Faudrait aussi qu'on grimpe sur des surfaces plus étroites mais pour aujourd'hui ce sera déjà pas mal ici. Toute façon faudra que tu t'entraînes un moment avant de pouvoir monter sur des toits.» je réfléchissais une seconde, repensant d'ailleurs à notre pari. Est-ce qu'il comptait m'attraper par surprise à un moment ? Je voulais savoir si j'allais avoir un chauffeur privé ou pas.
CODAGE PAR AMATIS

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

with @Morgan F. Jones


Je plisse les yeux au maximum pour bien marquer l’action en cours : j’observe cette fameuse expression sur son visage, celle censée représenter la déception. « Personne n’est parfait, biquet. J’ai mon côté diabolique moi aussi, comme tout le monde. » Je marque une pause, le temps nécessaire pour laisser ma langue effleurer mes lèvres, avide d’une taquinerie supplémentaire à venir. « La déception ne te va pas au teint, t’es plutôt fait pour la lumière toi… Tu ferais un très mauvais boudeur ! » Il ne devait pas être très capricieux plus jeune, à moins qu’il ne cache bien son jeu. Si je suis amené à rencontrer sa tante, je n’hésiterais pas à lui poser la question. Elle aura surement des tonnes de petites anecdotes à partager avec moi. Des histoires bien gênantes qui le mettront hyper mal à l’aise et que je pourrais choisir de réutiliser encore et encore pour l’emmerder. Ne parlons même pas du faciès qu’il arbore lorsqu’il tente de me faire croire qu’il est profondément attristé. Le Chat Potté doit se retourner dans ses bottes… Comme le pauvre Chewbacca. Même level pour deux qualifications qu’il ne possède malheureusement pas encore. « Disons que… Ouais, il faudra mettre le paquet si tu veux m’amadouer avec tes yeux de chien battu. Je vais être sympa et affubler ton regard d’un gentil en cours d’acquisition. » Le professeur en moi se réveille et opte pour une pédagogie positive plutôt que pour une bâche qui aurait pour effet immédiat de le décourager. Quand je vous dis que je suis une bonne personne, pourquoi personne ne semble pouvoir me croire ? Une preuve supplémentaire de mon infinie bonté ? Je lui accorde généreusement cinq minutes de plus pour sélectionner un défi digne de ce nom à me proposer. Temps que j’utilise pour le questionner sur ses antécédents familiaux, sur son père et ses frères et sœurs. J’en apprends suffisamment pour être rassasié, pour le moment. La confiance, le doute… A chacun son opinion et sa manière de gérer son rapport à l’incertitude. J’ai une méthode assez amusante et incompréhensible qui consiste à enfoncer avec ferveur les portes lorsque j’angoisse. Autant ne pas réfléchir et agir avec impulsivité, tu évites de te torturer l’esprit et tu prends une décision une bonne fois pour toute… Une telle méthode entraine toujours quelques imprévus, j’ai bouffé quelques murs mais jamais au point d’émettre le moindre regret. La vie est faite pour être brûlée par les deux côtés, par pour se la jouer sécurité en permanence. Préférer la sécurité, c’est arrêter de vivre… Vivre, c’est accepter de se mouvoir dans une insécurité permanente, ne pas être maitre de sa propre destiné et improviser avec les cartes distribuées au fur et à mesure sur le chemin. « T’as raison, savoir se remettre en question et prendre conscience de ses faiblesses c’est aussi important que d’avoir confiance en ses capacités ! » L’un ne va pas sans l’autre, on appellerait cela de la stupidité sinon. Le revoilà avec son défi, il propose quelque chose qui sonne plutôt bien dans ma tête, une proposition qui me donne envie de tout défoncer pour remporter la victoire et l’embarquer dans mes valises jusqu’au Mexique. Pas sûr qu’il parvienne à revenir dans le coin, je pourrais bien en profiter pour le kidnapper et le garder là-bas, près de moi, vida loca mexicaine comme seul objectif à court terme. « Challenge accepté, on commence ? » J’suis chaud bouillant, prêt à en découdre. Les enjeux me motivent plus que jamais et je compte bien tout donner quitte à oublier la douceur pour m’imposer et l’empêcher de m’utiliser comme taxi. Je laisse de côté ce challenge pour le moment et prends chaque petit morceau de conseil qu’il a à partager avec moi pour avancer et bétonner ma méthodologie. Je grimpe sur ce muret encore et encore, avec consistance et méthode, jamais trop impulsif dans mes mouvements, toujours dans le calcul et la pondération. Il m’interrompt et me montre un nouveau mouvement, beaucoup plus complexe et technique. « Hmm… Okay, tu peux me remontrer ? » Il me tourne le dos et… Grossière erreur. Je saisis l’opportunité qui se présente à moi et le charge comme un Footballeur Américain en quête d’un bon placage. Je l’attrape par-dessous l’épaule et le soulève pour le passer par-dessus mon épaule. Le petit con a beau être un poids plume, il sait comment s’alourdir en passant en phase défensive. Il parvient presque à me déséquilibrer mais j’ai des appuis béton, mes pieds sont fermement ancrés dans le sol et ne bougent pas d’un iota. Il ne me reste plus qu’à tenir… Combien de temps déjà ?

 
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
ϟ Trust me, I'm the teacher

⁂⁂⁂
Pour l'instant, très sérieusement, je n'avais pas vraiment remarqué un quelconque défaut chez Efrain. Beau ? Check. Drôle ? Check aussi. Intelligent ? Stop, ça faisait trop de qualité déjà. Oui j'étais vraiment content de l'avoir retrouvé et même de savoir que je l'avais déjà rencontré auparavant. Faire des rencontres c'était cool. J'aimais parler aux gens. «Essaye de faire voir ton côté diabolique pour voir. J'pense que ce sera très drôle.» je ricane sans vraiment me contrôler. Je l'imagine pas méchant, nan. Il ne pouvait pas l'être ou alors il ne m'avait pas montré ce côté-là de lui. Est-ce qu'il était célibataire ? Je me pose cette question comme un abruti. S'il m'a invité au bal, il doit l'être ? Je réfléchis trop. «Figure toi que j'étais un super bon boudeur quand j'étais petit. J'suis quasi-sûr que j'ai encore ce talent caché enfoui en moi, quelque part. Un jour je le retrouverai et j'te ferais signe.» oui, bon, en vrai je n'avais jamais été le pire enfant au monde. J'avais mon petit caractère, comme tout gosse qui se respecte mais je n'avais pas le souvenir d'être le pire capricieux au monde ou quoi que ce soit d'autre qui pourrait être insupportable. J'étais parfois trop gentil pour bouder trop longtemps. Je rigole, faisant semblant d'être choqué quand il me sort son "en cours d'acquisition". Mais pour qui il se prend ? Je le frappe gentiment dans l'épaule. «Nan mais je rêve, j'te déteste ! Aucune empathie en plus de ça. J'suis doublement déçu Efrain.» je me moque alors qu'en vrai je le trouve juste super drôle. Même si la conversation redevient un peu plus sérieuse quand on reparler de ma famille, ce qui n'est pas pour me déplaire non plus. Si on pouvait pas parler sérieusement on pourrait pas non plus apprendre à se connaître. Et je me rends rapidement compte que j'aime bien apprendre à le connaître. Résultat, on reparle de notre défi quand une idée me vient finalement en tête. Est-ce qu'il vraiment sérieux ? Est-ce qu'il serait vraiment capable de m'emmener dans d'autres pays pour faire un road trip que tout le monde rêverait de faire ? Je ne sais pas mais je prends le risque en lui proposant ce défi. Et puis au pire ce sera juste drôle. «On commence, ouaip.» je dis avec un petit sourire. Je passe beaucoup trop de pari avec ce mec, ça ne va pas du tout. Ça me retomberait sans doute dessus à un moment donné.
On commence par un premier exercice où je lui donne quelques conseils, je me remets un peu en question, comme d'habitude, je suis beaucoup trop nerveux alors que je devrai juste me détendre parce que je passe un bon moment avec mon pote. Et je lui explique un deuxième exercice qu'il me demande de lui remontrer. «Ouaip, en fait c'est assez simple, faut juste bien t'accrocher et...» j'explique tout en lui tournant le dos avant de le sentir m'attraper et de me couper dans ma phrase. Je pousse d'abord un petit cri de surprise mélangé à un rire avant d'être pris d'un fou rire, en venant presque aux larmes. Je me débats comme je peux en lui donnant des coups dans le dos et en m'agitant dans tous les sens. Il me sert beaucoup trop fort. «Efrain !» j'appelle à moitié en train de rire encore. Une idée germe dans mon esprit. «La voiture !» je dis en la pointant du doigt. Peut-être qu'il va morde à l'hameçon et juste me lâcher.  
CODAGE PAR AMATIS

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

with @Morgan F. Jones



Monsieur a envie de découvrir mon côté diabolique, parait même que ce sera marrant à observer. Il ne sait pas de quoi il parle, n’est-ce pas ? Peut-être que moi non plus, d’ailleurs, parce que je ne suis jamais passé par les plans foireux qui impliquent de manipuler à foison pour arriver à obtenir quelque chose. Mon objectif, j’ai toujours préféré l’atteindre avec transparence quitte à accepter l’échec en cours de route plutôt que de faire du sale pour arriver à mes fins. A chacun ses méthodes, la chose la plus horrible que j’ai pu faire à ce jour, c’est de ne pas partager mes cours en première année de médecine pour ne pas prendre le risque de donner des armes à mes « adversaires ». Cette première année est épuisante, vous n’avez pas idée. On en arrive à ne plus pouvoir se faire confiance les uns les autres parce qu’il y a cet enjeu immense, un nombre de places beaucoup trop limité pour la quantité de candidats qu’il y a. J’ai dû batailler et me saigner à la tâche pour parvenir à décrocher l’une des cent premières places au concours, j’ai sécurisé mes options en agissant de la sorte. Aucun regret, j’ai le mérite d’y être arrivé sans avoir à cracher sur les autres en chemin. Loin d’être machiavélique, je peux néanmoins être agressif et je sais généralement où taper pour faire mal verbalement. Ouais, mieux vaut ne pas me pousser à bout. Être gentil, ça ne va qu’un temps. « Tu n’es pas prêt à regarder le diable dans les yeux, crois-moi ! » Je me la joue esprit diabolique pour gagner du temps et ne pas avoir à contredire mes propres affirmations. J’aurais l’air de quoi ? Mieux vaut maintenir le statuquo encore un peu, juste pour le plaisir de le voir s’emballer comme il le fait… Juste pour le plaisir de s’engouffrer encore plus loin là-dedans. « Tu sais que les boudeurs, quand ils s’exécutent à côté de moi, ils finissent réellement par s’énerver parce que je les pousse à bout en allant carrément à l’opposé de ce qu’ils voudraient me voir faire ? » J’suis carrément le genre de mec qui pourrait te regarder un gars qui boude et lui dire t’es moche quand tu boudes avec une innocence arrogante. Il me frappe, mécontent après obtention d’un joli en cours d’acquisition qui a l’effet escompté. « J’aime la déception ! » Je lui tire la langue et abandonne cette voiture après avoir scellé notre pari. Place à l’entrainement avec une première partie qui s’achève au moment où je décide de le prendre par surprise. Ni une ni deux Morgan se retrouve sur mon épaule. Je me cramponne, puise sur mes mollets pour me maintenir avec stabilité dans le sol. Il se défend, il rit également beaucoup. Il me fait rire l’abruti, rire c’est se déconcentrer, se déconcentrer c’est perdre de sa force… Mes capacités s’amenuisent alors que mes abdos se contractent en un long rictus que je peine à contenir. « La voiture ? Elle attendra bien trente secondes supplémentaires ! » Il se la joue anguille et j’opte pour le sadisme afin de l’affaiblir : des chatouilles d’une main instable mais qui me permet de gagner quelques secondes supplémentaires. Plus qu’un petit effort et j’aurais gagné, à nous le Mexique.

 
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)