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Trust me, I'm the teacher [ft. Efrain]

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Aucune réponse. Nan, fallait définitivement que j'abandonne l'idée qu'il se passe quoi que ce soit avec ce gars. Notre conversation avait été assez claire. Il m'appréciait, soit, mais il voulait pas d'une relation. J'avais vraiment été naïf au point de croire que ce type pourrait être bien ? Baskets enfilés, bonnet sur la tête, je prenais un sac à dos dans lequel je foutais les clés de ma chambre, une bouteille d'eau, une barre de céréales et une corde, sait-on jamais. Je zieutais l'heure. Je sortais de ma chambre, remarquant qu'il faisait quand même assez froid. Pas le jour idéal pour faire du parkour mais j'emmènerai pas Efrain courir sur le toit d'un bâtiment de toute façon. J'étais content de voir qu'on était devenus bon pote. Il m'avait aussi invité à ce "bal de la Saint-Valentin" en ville. Au moins ça me ferait oublier mes problèmes sentimentaux qui étaient complètement dénués de sens. Je détestais être dans cette position, celle du gars chiant que l'autre pouvait plus se voir. Je savais comment les choses allaient finir, il me parlerait de moins en moins, moi j'oublierais pas avant quelques semaines avant de m'apitoyer de nouveau sur mon sort. J'essayais de me concentrer sur des conneries pour pas penser aux attentats.
Efrain attendait dans sa voiture, il en avait une et c'était pas plus mal. Moi j'avais pas le permis et je me sentais pas de le passer alors je profitais d'avoir un ami qui pouvait m'emmener partout. Je grimpais à l'intérieur, tout sourire. «Hello ! Tu vas bien ?» je demandais en attachant ma ceinture. «Okay... Tu me fais confiance ? Un minimum ? J't'emmènerai pas faire des trucs de ouf, t'es trop newbie alors on va juste aller sauter sur quelques murets. Donne ton téléphone.» je tendais la main. «Aller, donne. J'te mets l'adresse de là où on va.» je commençais déjà à rire en voyant sa tête. J'écrivis l'adresse et le laisser démarrer la voiture alors que je ressortais mon portable. Encore une fois, pas de message. Ça faisait deux jours, pourquoi j'espérais ? Ah oui ! Parce que j'étais trop con. Je poussais un soupir.
 
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J’attends avec beaucoup plus de patience qu’en temps normal. Ce petit mec a vraiment un impact favorable sur ma personnalité, parce qu’en général, je piétine d’impatience et je perds progressivement toute notion de bonne humeur parce que je déteste ça, poireauter. Journée d’exception, j’ai encore le sourire aux lèvres, là, dans le confort de ma voiture de sport… Les voitures, c’est le seul truc sur lequel je me permets d’afficher un petit peu plus mes aisances financières. Pas parce que j’ai besoin de prouver au monde entier que je possède la plus grosse, pas parce que je me dois d’imposer ma puissance ou mon aisance. Non, ce serait ridicule de se vanter d’avoir des parents qui gagnent de la thune en masse. Aucun mérite à surfer sur la puissance économique d’autres personnes que soit. A vrai dire, c’est plutôt parce que ce modèle sportif me permet quelques bonnes montées en puissance lorsque la nuit tombe et que les chemins de forêt sont abandonnés au profit de dingues dans mon genre. Je flirte avec le danger mais garde un œil permanent sur la route, en constante anticipation des problèmes éventuels et le pied jamais loin de la pédale de frein. Je me suis parfumé avant de venir… Putain, je ne sais même pas pourquoi j’ai fait ça… La porte s’ouvre et le jeune homme fait immédiatement s’étirer mes lèvres en un sourire que j’ai bien du mal à contenir. On ne pourra pas me reprocher d’être honnête et d’exprimer ma joie à l’idée de passer du temps avec Morgan. Il est une dose de gaité et de légèreté que tout le monde devrait avoir dan son quotidien, il me fait du bien… Beaucoup de bien. Parfois il me fait penser à Eliott… Le con me manque sacrément depuis qu’il a décidé de prendre ses affaires et de partir à l’étranger sur un coup de tête. Il avait besoin de décompresser, de reprendre de zéro après sa rupture… Compréhensible, le manque demeure. J’ai perdu une présence singulière, un sacré pote sur lequel je me reposais. Morgan compense à sa manière, différemment de ce qu’il m’apportait mais tout aussi bienfaiteur. « Nickel et toi ? Paré, maitre Yoda ? » Je suis le jeune Padawan dans ce scénario, celui qui compte apprendre quelques mouvements pour impressionner les copains dans la cour de récré le lendemain. « Confiance… Confiance… J’attends de voir à quel sauce tu comptes me dévorer, on en reparle après. » Quelques murets c’est très bien, ça me convient tout à fait à vrai dire. Il me demande de lui donner mon téléphone, ce que je ne tarde pas à faire en le lui tendant généreusement. « Tiens… Mon biquet ! » Je n’ai pas oublié, je n’oublie jamais rien. Il entre l’adresse sur mon téléphone, ce qui me permet d’accéder au GPS intégré à la voiture en Bluetooth. Dix-sept minutes, nous ne sommes pas très loin. Il est temps d’appuyer sur le champignon et de se mettre en route, temps pour moi de remarquer qu’il ne cesse d’aller et venir sur son téléphone, l’air déçu. « T’as un problème ? T’attends un message important ? » Un angle mort à ne pas louper et j’emprunte un carrefour pour partir sur la gauche. A l’allure où je vais, les dix-sept minutes se transformeront probablement en douze minutes.
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Je haussais les épaules à sa référence à Star Wars. Un point de sympathie en plus pour Efrain. «Paré toujours je suis. Bien je vais. Ton maître Jedi désormais je suis Padawan.» je disais en imitant la voix de Yoda. Je m'étais entrainé à la faire pendant des années avec mon meilleur ami au Pays de Galles. Oui, on avait déjà passé nos aprèms devant Star Wars avec pour seul objectif de réussir à imiter Yoda. Et c'est à ce moment précis que je me rendais compte à quel point certains moments de ma vie avaient été complètement inutiles. Mais au moins ça me permettait de faire cette superbe imitation à Efrain aujourd'hui ! Je lui demandais son téléphone pour mettre l'adresse de l'endroit où je comptais l'emmener. J'avais eu le temps d'explorer un peu Boston et je savais quel coin pouvait être sympa pour s'entraîner. Des endroits assez tranquilles aussi. «Sauce barbecue sûrement. C'est celle que j'préfère alors autant en profiter.» je tournais la tête vers lui tout en plissant les yeux. «J'trouve que la sauce barbecue te va parfaitement au teint en plus de ça.» je disais avant de rire comme un con et d'écrire l'adresse sur son téléphone. Je grognais d'une façon exagérée, une sorte d'imitation Chewbacca vu qu'apparemment c'était thème Star Wars aujourd'hui, s'il reconnaissait il était très fort. Et ça à cause de son "sympathique" surnom qu'il appréciait me donner apparemment. «Arrête de m'appeler comme ça c'est ridicule...» je disais avec un demi-sourire et un ton boudeur assez faux. En vrai, c'était drôle, mais j'aimais me plaindre.
Après avoir zieuté mon téléphone portable en pensant avoir un message de Matt, je regardais tout autour de moi. Il avait une belle voiture, clairement. Moi je conduisais pas et je préférais pas essayer, je risque d'écraser le premier piéton venue vu comment j'étais maladroit. La voix d'Efrain me ramena sur Terre. «Hm ?» je le regardais une seconde avant de hausser les épaules. «Ouais, un truc comme ça... C'est compliqué. Les crush ça compte comme quelque chose d'important ou pas ?» pas vraiment, mais pour moi qui pouvait être vachement fleur bleue, ça comptait un minimum.
 
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Son imitation du Maitre Yoda est sacrément plus au point que la mienne. Peut-être parce que je n’ai jamais été suffisamment patient pour m’entrainer dignement. Ouais, faut dire qu’il y a des tas de choses nettement plus intéressantes à faire que de passer des heures devant son écran à essayer d’acquérir les meilleurs réflexes pour avoir la parlure typique du petit personnage vert de Star Wars. Quoiqu’il en soit, je suis assez impressionné par cette jolie démonstration de ses facultés d’imitation. « Parfait, ce sera. » On va s’arrêter là, je me connais, deux phrases me suffiront à détruire ma propre imitation comme un avion en plein vol. Je vous laisse imaginer la catastrophe et préfère donc battre en retraite pendant qu’il est encore temps. Il grimpe dans ma voiture, s’attache et invoque la carte de la confiance pour que je lui laisse l’immense honneur de rentrer une adresse dans le GPS de mon téléphone. La confiance est un principe on ne peut plus complexe. D’apparence hyper à l’aise avec les autres, du genre à ne pas me poser la moindre question et à considérer tout le monde comme un pote, je demeure néanmoins ultra conscient que la plupart de mes proches n’hésiteront probablement pas à me jeter dans la gueule du loup s’ils peuvent se sauver les miches en agissant de la sorte. Puis-je leur en vouloir ? Nous évoluons dans un monde ultra compétitif, j’imagine que tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins… J’imagine seulement, je préfère largement me prendre une gamelle mémorable plutôt que de réussir en détruisant quelques amitiés au passage. A chacun ses priorités dans la vie, je n’aspire pas à une ascension sale et immédiate. « C’est raciste comme remarque, petit con ! » Je démarre sur les chapeaux de roue en prenant mon plus bel air scandalisé. Barbecue, sauce foncée comme mon grain de peau hâlé ? J’ai envie de rire mais je me retiens, prêt à le voir tout gêné essayer de rattraper le coup et s’enfoncer davantage encore. « J’suis ton préféré, c’est ça ? Tu me kiffe, c’est pour ça ? » Je me mordille la lèvre inférieur, tellement amusé par ce style de discussions qui partent toujours dans tous les sens. Je ne serais pas contre cette position de préféré cela dit… Enfin… J’sais même pas pourquoi je pense à cela, d’où est-ce que cela peut bien sortir… Sa piètre imitation de Chewbacca me rassure, mister Jones n’est donc pas parfait. « Hmmm… Non… Un conseil, plus jamais… Chewbacca c’est le level au-dessus, tu n’y es pas encore. » Il lui manque le charisme de cette adorable boule de poils et l’intonation… Il lui manque le package pour que ce soit parfaitement réussi et/ou mignon à la fois. « Hors de question, biquet… Tu vas faire quoi si je continue de toute manière ? Tu vas sauter de cette voiture en vol ? » J’ai ce sourire prétentieux qui peut te mettre en colère n’importe qui et qui, dans notre cas, est juste là pour le pousser à la surenchère. Son regard est à présent à la fuite, il pense à autre chose… Un crush, me dit-il. De quoi attirer mon attention. « Dis m’en plus et j’te dirais si ça compte ou non. »
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Son imitation a l'air moins au point que la mienne. Je ne dirais rien, j'ai juste perfectionné le truc parce que parfois je n'avais rien d'autre à faire. Donc franchement, ce n'était pas spécialement à mon honneur de savoir faire le fameux Maître Jedi de ma saga SF préférée, une de mes préférées en tout cas. Je lui riais clairement au nez avec sa seule phrase en tant que Yoda. «Des années d'entraînement !» et pourquoi je m'en vante franchement ? Aucune idée. Mais au moins il me file son téléphone pour que je rentre l'adresse, j'apprécie. C'est pas spécialement un signe de confiance mais je l'interprète comme tel. Après tout, j'avais aucun mal à prêter mon téléphone, n'ayant pas grand-chose à cacher dessus de toute façon. Sa remarque sur le racisme me fait rire. Bon, oui, peut-être que l'idée m'a effleuré l'esprit et que je l'ai fait exprès. «Oh ! Pas d'insulte... Même si c'est vrai que je le mérite.» je dis avec un petit sourire. «Et jamais j'avouerais que j'ai choisi la barbecue exprès...» je poursuivais en prenant un ton un peu supérieur. «En vrai t'es de quelle origine ?» j'étais vraiment intéressé pour le coup, trop curieux pour garder cette question pour moi-même. Je pouffais quand il me demandait si j'étais son préféré. «Alors là ! Tu peux te brosser mon pote.» j'envoie en tournant la tête pour éviter de croiser son regard que je trouve assez déconcertant parfois. Oui, bon, il est pas moche à regarder quoi. Et quand il me taquine c'est encore pire. J'ai toujours aimé qu'on me taquine. Et taquiner les autres en retour. Et d'ailleurs il poursuit en me faisait clairement comprendre que mon imitation de Chewbacca est pourrie. Super. Moi qui ait fait mon malin juste avant. Le karma, sûrement. Je me retourne vers lui. «T'es super méchant ! Tu vas voir j'vais me remater les films, dans une semaine j'te sors une imitation de Chewie de l'enfer. Mieux que Yoda.» j'étais vraiment prêt à le faire en plus. Un peu pour mon ego et beaucoup parce que j'aimais Star Wars. Je croisais les bras quand il refusait de plus m'appeler comme ça. Je fis semblant de réfléchir après ce qu'il venait de dire, haussant un sourcil. «Tu m'en crois pas capable ? J'suis monté sur une grue le mois dernier, sauter d'une voiture c'est du menu fretin.» j'apprécie particulièrement cette expression. Je posais ma main sur la poignée de la portière pour faire semblant de l'ouvrir et voir sa réaction.
Mais rapidement ma bonne humeur se ternit un peu à cause de ce foutu plan cul. Qu'est-ce que je suis con. Je me trouvais vraiment ridicule d'avoir fait tout ça et je regrettais amèrement maintenant. «Tu veux vraiment m'entendre blablater sur mes problèmes sentimentaux très peu intéressants ?» je demandais en haussant une nouvelle fois un sourcil. Il nous restait pas mal de minute de route d'après le GPS alors bon. «J'peux être très long quand j'raconte quelque chose alors tu sais...» et ça c'était vrai.
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J’ai envie de rigoler quand je le vois clamer fièrement qu’il s’est entrainé pendant des années avant d’arriver à parfaire une telle imitation du célèbre Jedi. Ce petit monsieur vert qui, de base, ne devait probablement pas être aussi important dans la saga mais qui a fait chavirer les fans du monde entier. « Tu mérites une médaille pour un tel travail acharné. » Une médaille en chocolat, c’est déjà pas mal non ? A moins que je retrouve l’un des sabres lasers qui, à l’époque, squattaient les paquets de céréales que je dévorais enfant. Mouais, pas sûr que je sois prêt à partager mes sabres lasers avec lui cela dit… Pas sûr qu’il le mérite hein… Barbecue, le mec me compare à de la sauce barbecue et je ne tarde pas à réagir avec le tempérament que l’on me connait, me targuant d’être honteusement victime d’une énième remarque raciste liée à la couleur de ma peau. Je sais très bien (heureusement) que Morgan ne pensait pas à mal, j’en joue parce qu’il est toujours plus agréable de tourner ces événements à la plaisanterie plutôt que de se laisser atteindre sérieusement lorsque les gens qui te font face sont réellement dans le racisme. « Que tu le mérite ou non, c’est le thé que je te sers mon biquet. » Et me voilà en train de ressortir les expressions qui me faisaient tant rire lorsque je parlais avec des jeunes en Russie. Ils adorent user (et abuser) du magnifique spill the tea qui précède l’arrivage de potins en masse. J’ai un sourire mutin qui n’abandonne pas mes lèvres une seule seconde. « Tu sais que tu admets implicitement que c’est le cas lorsque tu préviens que tu ne l’admettras pas ? » Je lui tapote l’épaule, comme pour le rassurer, une petite voix off pourrait traduire cela par un gentillet : ce n’est rien. « Mexicain pur souche mon biquet… J’ai la double nationalité ! » Une double nationalité qui me pousse encore plus à ériger fièrement mon majeur lorsque l’on me parle de construire un mur à la frontière Mexicaine et d’utiliser l’argent des contribuables mexicains pour financer le tout. Il aura beau dire ce qu’il veut, je sais que je suis son préféré. Je m’en persuade en tout cas pour la beauté de mes taquineries. « T’es dans le déni, mais ce n’est pas grave, ça va aller. Je ne prendrais pas la grosse tête ! » Je le vexe lorsque j’ose critiquer son imitation de Chewbacca, j’en serais presque sincèrement désolé si l’appât du défi ne m’intéressait pas davantage. « Vas-y, chiche… J’te paie la bouffe de ton choix si tu accouches de ta meilleure imitation de Chewbacca la semaine prochaine ! » Je lui tends la main, ma deuxième paume prudemment accrochée à mon volant de voiture pour maintenir le cap en toute stabilité. Menu fretin, je ne parviens pas à contenir le rire moqueur qui fait travailler mes abdominaux et m’empêche de donner du poids à ses propos. « Je refuse de jouer au docteur dans ces conditions, j’préviens… Il y a d’autres moyens de me convaincre d’utiliser mon bistouri ! » Chassez le naturel et il revient toujours au galop, j’ai l’esprit beaucoup trop mal tourné. Quand j’vous dis que j’finirais en Enfer. Il hésite à se confier, à me raconter des choses que je me surprends à avoir envie d’entendre… D’habitude c’est le genre de trucs que je laisse bien volontiers aux autres mais là… J’sais pas… J’me dis qu’il en a besoin, peut-être qu’une certaine intimité en découlera aussi… Pourquoi ça m’intéresse putain ? « Ne t’inquiètes pas pour ça, n’élude aucun détail si ça te parait important. »      
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Je balançais ma main d'un air "nan pas besoin d'une médaille" même si j'étais partant pour une récompense quand même. Déjà que je lui donnais des cours gratuitement ! Plus sérieusement, je le faisais parce que je le voulais vraiment et j'avais clairement pas envie de faire quoi que ce soit de ce genre à quiconque. J'étais pas radin. Je croisais les bras à ses insultes, faisant semblant de bouder l'espace d'une seconde. «J'te trouve vachement vulgaire. J'te rappelle que c'est moi le prof ici donc j'peux mettre fin à la leçon n'importe quand. Fait gaffe.» je pouvais pas m'empêcher d'avoir un sourire en coin en disant ça. En même temps je le méritais ! J'espérais juste qu'il n'ait pas mal pris ma blague. «Je sais parfaitement que j'l'admets implicitement, oui. Là est la blague, tu vois ? ... Oui bon, juge pas mon humour. Il est très approximatif.» ça c'était le cas de le dire. Pas beaucoup de monde était dedans, c'était pas rare qu'on me dise que j'étais lourd mais je faisais avec, ça me gênait pas plus que ça. Il était mexicain. Ouais, donc clairement, il pouvait avoir mal pris ma blague. «T'es né sur le sol américain ou ailleurs ?» je demandais en le regardant avant d'ajouter «J'aimerais grave visiter le Mexique. J'ai pas passé beaucoup de temps aux États-Unis alors bon... Pas vraiment eut le temps.» peut-être qu'il s'en foutait de ma vie mais je me sentais assez à l'aise pour expliquer ça. C'était rare que je me sente pas à l'aise avec quelqu'un n'empêche. Je parlais juste trop parfois. «T'as mal pris le coup d'la sauce barbecue ?» je demandais soudainement et de façon très sérieuse. Nan mais je voulais savoir quand même.
«Prends la grosse tête vas-y, dis-toi juste que t'es dans le déni aussi.» j'expliquais avec un ton moqueur. Il avait osé critiquer mon Chewbacca et ça je pouvais pas le concevoir par contre. «Ok. Ça veut dire que t'es prêt à me supporter une soirée de plus si j'te sors une bonne imitation ? T'as du courage mon pauvre.» je lui tendais mon petit doigt pour qu'on scelle notre promesse alors qu'on était à un feu rouge. Le coup du docteur m'avait fait rire, encore une fois, j'avais l'impression de tout le temps rire comme un con avec lui ça devenait presque gênant. «Quoi ?! Tu me laisserais agoniser ? Déçu. Viens pas te plaindre de plus avoir de cavalier au "bal de la St-Valentin"» j'ajoutais une imitation des guillemets avec mes doigts.
Sauf qu'évidemment, mon moral était un peu retombé à plat quand j'avais repensé à Matthew. Apparemment il avait l'air intéressé. Je poussais un soupir, bizarrement gêné de lui expliquer la situation. Alors je regardais par la fenêtre. «En gros...» je faisais semblant de réfléchir. «Y a un gars. Le genre magnifique et tout mais c'est un connard... Et j'me suis imaginé des trucs avec lui alors qu'il voulait que.. du cul.» autant pas tourner autour du pot pendant des heures non plus. «On a couché ensemble genre plusieurs fois pour qu'il me fasse comprendre qu'il voulait rien de sérieux ensuite...» j'avouais avec une petite voix. «Et j'attends qu'il me donne des nouvelles parce que j'pense encore à ce qu'il puisse se rattraper alors qu'il s'en fout royalement. J'suis juste trop con.» je rangeais mon téléphone dans ma poche. 
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En formidable ami que je suis, je propose de lui offrir une médaille pour le féliciter. Il est un pro en matière d’imitations du Maitre Yoda. J’étais à deux doigts de généraliser cela à l’univers tout entier de Star Wars sauf que… Non, après avoir entendu sa piètre imitation de Chewbacca je me dis qu’il serait peut-être un peu trop sympathique de ma part de lui accorder un tel mérite. Savoir parodier Yoda à la perfection, c’est déjà énorme, je reste donc dans ce positivisme et le félicite pour sa réussite. Monsieur n’admet pas ma vulgarité, c’est tout juste s’il semble la tolérer et une partie de moi s’amuse de cette situation. Le pauvre n’a encore rien vu, ni même entendu d’ailleurs. J’ai érigé la vulgarité au rang d’art, parce que j’ai cette très mauvaise habitude de m’exprimer sans aucun filtre et que cela m’entraine généralement sur ce genre de chemins : ceux qui te font t’exprimer dans un anglais complètement dépouillé et dépourvu de fioritures bienséantes. « Je n’ai jamais éprouvé la moindre crainte à l’égard de mes professeurs de fac, de lycée, de collège ou d’élémentaire… Tu crois vraiment que ça va commencer aujourd’hui avec un petit jeune que je peux soulever du bout des doigts sans éprouver le moindre effort ? » J’ai cette lueur de défiance dans le regard, celle qui trahi mon goût prononcé pour la contradiction et le défi. Qu’il n’essaie pas de me provoquer en jouant la carte de la défiance et de la supériorité, il risquerait de se brûler les ailes face au diablotin que je suis. Je ne parle pas sérieusement, parce que je ne me vois pas lui botter le cul… Pas dans ce sens-là… Dans aucun sens tout bien reconsidéré parce que… Pourquoi je parle déjà ? Cesse de penser Efrain, tu pars beaucoup trop loin. Je me secoue la tête sans même réaliser qu’il trouvera probablement cette réaction étrange… Logique, il ne se trouve pas dans ma tête, au milieu du beau bordel qui y réside. Qu’il soit approximatif ou non, son humour me plait énormément. Il est rafraichissant et fait énormément de bien au moral. « Je suis né sur le sol Américain mais je possède la double nationalité. Ma mère est américaine mais mon père est un mexicain immigré. Une partie de ma famille réside encore là-bas… J’y ai passé une bonne partie de mon enfance ! » Un grand sourire étire mes lèvres, tellement de bons souvenirs qui me reviennent à l’esprit lorsque je mentionne le Mexique. « Je pourrais t’y emmener un jour, si tu veux… J’serais ton guide officiel, je connais les coins à éviter et les perles méconnues à découvrir ! » Morgan se montre soudainement très sérieux et je trouve son inquiétude très touchante. Il se soucie vraiment de moi, ça me touche. La paume de ma main vient effleurer le sommet de la sienne en douceur, pour le rassurer. « Pas du tout, ne t’inquiètes pas pour ça. Je l’ai pris sur le ton de la plaisanterie ! » C’était bien l’objectif, non ? Toucher sa peau de la sorte m’arrache un frisson que je peine à éluder. Vraiment étrange. Son imitation de Chewbacca est vraiment terrible mais elle a le mérite de me faire rire à gorge déployée. « Je suis prêt à m’infliger la peine capitale ouais, juste pour te voir tout donner sur une imitation foireuse ! » Parce qu’il est peu probable qu’il parvienne à accoucher d’une imitation frôlant la perfection en un temps potentiellement très limité. Je lui tends mon petit doigt pour sceller cette promesse, noyau des nombreux défis à venir et de beaucoup de fun en perspective. « Un cavalier qui, à priori, ne va pas tout donner sur le dancefloor… A ma plus grande déception ! » Il n’est pas prêt pour ce qui va lui tomber sur le coin du nez, il ne doit probablement pas s’attendre à ce qu’il aura l’opportunité de découvrir de ses propres yeux : un Efrain qui, sang mexicain oblige, a le rythme dans la peau et un déhanché à faire pâlir les plus grosses divas bootyshakeuses que l’on voit à la télé. Loin d’une telle légèreté, c’est l’atmosphère de la voiture toute entière qui se refroidit lorsque j’aborde le motif de ses allers et retours incessants sur l’écran d’accueil de son téléphone. Il est à la recherche d’une notification bien particulière, d’un crush… Un mec qui a clairement joué sur la polysémie des mots pour obtenir ce qu’il voulait : du sexe facile. Il a réussi son coup, sauf qu’il me laisse un Morgan blasé et dégoûté, on peut le comprendre. « Un mec comme ça ne mérite pas quelqu’un d’aussi formidable que toi, tu m’entends ? J’précise que je suis ultra sérieux ! » Mon ton s’en fait immédiatement ressentir. Je ne déconne pas, si nous n’étions pas en voiture je le prendrais très probablement en otage du retard. « Les mecs comme lui n’ont pas pour objectif de se caser, parce que ça les priverait d’une forme de plaisir immédiat qu’ils assouvissent à travers le sexe et la multiplication de leurs partenaires. » Il n’a pas besoin de moi pour le savoir, mais je le dis quand même, au cas où. « Un mec comme lui, du moins… De ce que je peux en entendre, ne mérite pas un garçon aussi attentif, attentionné et gentil que toi et tu sais quoi… T’as une belle gueule, beaucoup d’humour, un sourire qui… Putain… Ne me lance même pas dessus parce que je pourrais en parler pendant des heures… T’as tout, t’as le package et je puis t’assurer que tu rencontreras bientôt la personne qui saura te faire te sentir bien dans ta peau, heureux et à ta place. » Nous y sommes, le GPS annonce notre arrivée à destination.      
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Une fois l'histoire de Yoda passé, j'avais lancé des taquineries assez drôles à l'égard d'Efrain où je m'étais vanté d'être le professeur. Il n'avait jamais craint personne ? Eh bien, je l'admirais rien que pour ses dires. Avant de devenir le bon élève que j'avais été au lycée et un bavard invétéré, j'avais été le petit timide qui n'osait pas ouvrir la bouche en cours. Je le regardais en plissant les yeux, même s'il ne pouvait pas me voir parce qu'il se concentrait sur la route. «Essaye de m'soulever du bout de doigts sans faire d'effort, on verra si tu peux tenir plus de dix secondes. C'est pas parce que j'suis plus petit que j'me laisserai faire.» j'aimais le fait qu'il me taquine comme ça. J'étais juste content de m'être fait un ami avec qui le courant passait aussi bien. Ça arrivait pas tous les jours. Après ça j'avais fait ma blague plus ou moins raciste, pas volontaire bien sûr, sur la sauce barbecue, me permettant par la même occasion de lui demander d'où il venait. Apprenant qu'il était à moitié mexicain et américain. Le Mexique m'avait toujours attiré, comme un grand nombre de pays en fait. Et j'avais pas pu m'empêcher de lui en faire part. «C'est trop bien ! Moi j'ai de la famille ici, j'y ai passé une partie de mon enfance aussi mais c'est pas pour autant que j'connais mon père, mes frères et soeurs et tout le reste... J'ai que ma tante et mon oncle.» pourquoi je lui racontais ma vie ? Sans doute parce qu'il m'avait un peu raconté la sienne. «Oh tellement ! Emmène-moi s'il te plaît ! J'ai beaucoup trop envie de visiter du pays. Et pour l'instant j'ai fait que la Grande-Bretagne, Boston et la Chine.» je parlais trop décidément. Mais j'étais beaucoup trop excité à l'idée de pouvoir partir au Mexique. Souvent, les gens ne tenaient pas leur promesse alors je m'imaginais pas non plus y aller dans peu de temps, peut-être qu'Efrain et moi ne serions plus amis dans quelques mois ? Mais j'aimais voir le bon côté des choses. Et au moins il n'avait pas mal pris ma blague. Au final, on était reparti sur les imitations en pariant de la bouffe pour une superbe imitation de Chewbacca. Le marathon Star Wars allait pouvoir commencer. «En vrai je sais danser...» j'avouais avec une petite voix. «Attention ! J'dis pas que j'suis le meilleur danseur hein ! Mais j'ai toujours aimé ça et j'ai déjà assisté à des cours de danse. J'pense que j'peux me débrouiller. J'osais pas trop l'avouer, je sais pas pourquoi.» surtout que c'était le genre de truc sur lesquels je pouvais un peu me vanter. Un peu.
On avait ensuite abordé le sujet Matthew, un sujet que je ne m'étais pas préparé à atteindre avec Efrain bizarrement. Mais ses paroles me laissèrent un peu bouche bée. Je ne savais pas quoi répondre. J'écoutais, je souriais assez débilement sans savoir pourquoi et je pouvais presque juré que sa remarque sur mon sourire m'avait presque fait rougir. «Tu sais quoi ?» je disais alors qu'il était arrivé à destination. «J'vais le supprimer. Ouais. Je vais même le bloquer. Maintenant, tout de suite. Et j'passe à autre chose.» j'agissais souvent à l'instinct et ses paroles m'avaient donné envie d'agir. J'allais sur le numéro de Matthew et le supprimer avant de le bloquer sur Instagram. Je pouvais un soupir de soulagement. «Wow, ça fait du bien. Tellement mieux de pas s'prendre la tête en fait, d'être célibataire, de passer à autre chose.» oui, ça avait été rapide mais Efrain avait raison, je méritais mieux que ça. Et de toute façon je savais que j'oublierais pas non plus comme ça, d'un claquement de doigt. Je mettais souvent du temps à m'en rendre compte simplement. On descendait de la voiture. L'endroit que j'avais choisi était une zone avec très peu de passage, à côté d'un parc où les murets étaient parfaits pour s'entraîner et assez haut pour que la difficulté permette d'apprendre sans problème. «Il... Il est si bien que ça mon sourire ? Je-J'veux dire... Enfin...» je manquais de me casser la gueule après ma phrase en contournant la voiture. Super.  
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with @Morgan F. Jones



Je me la pète un petit peu en forçant à l’extrême le trait du garçon qui n’a peur de rien ni de personne. Demeure néanmoins une large part de vérité, parce que du courage, il faut en avoir un sacré paquet pour te pointer sur le sol Russe en prétendant vouloir aider les jeunes homosexuels délaissés et mis en porte-à-faux parce que la société ne les accepte pas. Dans un pays comme la Russie, soutenir aussi ouvertement les homosexuels et lutter activement pour faire changer les mentalités revient à te placer une cible géante sur le cul, tu deviens la cible des groupes extrémistes, les flics ne s’intéressent plus à ta défense non plus… T’es tout simplement seul contre le reste du monde. S’il fut déjà difficile pour moi d’en réchapper avec ma jolie petite étiquette d’étudiant étranger et protégé par l’une des plus grosses puissances mondiales, imaginez ce qu’il en est pour ces jeunes russes à qui personne ne veut tendre la main. Alors oui, je force carrément le trait en me la jouant hyper confiant et peu apte à ressentir la peur mais mon vécu justifie largement cette prise de position. « Dix secondes seulement ? Biquet, tu ne me présente pas un défi là, parce que c’est tout vu, tout gagné d’avance… J’pensais que t’aurais vraiment l’esprit compétitif et que tu parlerais de trois ou quatre minutes. » Dix secondes, je n’aurais peut-être pas suffisamment de force dans le bout de mes doigts, mais croyez-moi que j’en aurais largement en puisant sur mes bras pour le faire prisonnier de mes gros bras. Il y a pire, n’est-ce pas ? Pire que d’être enlacé fortement par un gros nounours comme moi, un gars qui a une bonne odeur corporelle, un parfum plaisant et qui câline comme personne… Attendez, je ne parle pas de câliner là, parce qu’il s’agira davantage de lui imposer ma suprématie mais l’un n’empêche pas l’autre après tout. Morgan, je ne saurais dire à quel point il est éloigné de sa famille, mais il ne parle que très rarement de ses proches, à l’exception de sa tante qui l’héberge. J’apprends néanmoins l’existence de frères et sœurs au détour de mes confidences sur mes origines. « Tu as des frères et sœurs ? Tu ne leur parle pas beaucoup ? » J’aurais aimé avoir des frères et sœurs, être fils unique me pèse parfois. J’aimerais avoir une oreille attentive sur laquelle me reposer. Je lui propose de se joindre à moi pour un road trip au Mexique, chose qu’il semble carrément prêt à accepter et qui me fait extrêmement plaisir. L’idée qu’il m’accompagne me plait particulièrement. « Génial, fais moi signe quand tu seras prêt à faire tes valises, on partira clairement sur un coup de tête ! » Je déteste prévoir mes voyages cent mille ans à l’avance, il y a quelque chose de très excitant dans le fait de partir à l’aventure subitement, sans préparer le moindre budget ni même se soucier de ce que l’on laisse derrière. J’apprends au détour d’une énième taquinerie qu’il saura se débrouiller sur la piste de danse, il a néanmoins l’air d’en avoir honte, surprenant. « Pourquoi tu n’osais pas l’avouer ? Savoir danser n’a rien d’embarrassant… Au contraire… J’vais juste devoir mettre les bouchées doubles pour t’impressionner sur un slow ! » Parce qu’il parait hyper aisé de danser sur une musique lente, l’un contre l’autre, mais croyez-moi quand je vous dis qu’il y a tout un tas de codes à respecter pour réussir cette épreuve. Nous ne sommes pas encore au bal que je me vois déjà danser sur des slows… Gênant. « J’dis des slows parce que c’est technique et tout… Mais on ne dansera peut être pas comme ça, juste sur des musiques kitch des années quatre-vingt ! » Pourquoi vouloir te justifier à tout prix ? Il n’y a aucun mal à danser des slows entre potes, non ?
Je dépasse peut-être les bornes et me surprend à être d’une sincérité étincelante. Morgan, il est vraiment formidable. Alors ouais, je ne le connais pas sur le bout des doigts, je ne connais pas tout de ses fêlures, de sa situation familiale… Nous ne sommes pas amis depuis une éternité mais il y a des choses que l’on ressent immédiatement chez certaines personnes… Des exceptions qui viennent tout chambouler et ce mec en est une. Je n’ai pas besoin de forcer le trait, mes propos se font le portrait de ma pensée au mot près. Il mérite mieux qu’un connard égoïste qui ne pense qu’à tirer un coup, il ne doit pas se contenter d’un gars comme ça… Il lui faut rencontrer quelqu’un qui saura prendre à cœur de le rendre heureux, de le chérir quotidiennement, de le couvrir de petites attentions. Un mec digne de ce nom ! Mon discours improvisé porte ses fruits de manière surprenante, je reste silencieux pendant qu’il supprime ce mec de ses réseaux sociaux, lui qui est si accro à Instagram doit vraiment être prêt à tourner la page. Ce n’est que lorsque nous arrivons au point de rendez-vous et qu’il manque de me faire mourir de rire en trébuchant contre ma voiture que je me retrouve face à une question qui me met dans une posture assez étrange. Je me sentirais presque gêné sans vraiment savoir pourquoi. « Ton sourire ? » Je marque une pause, hésitant à utiliser les mots qui me viennent à l’instant, ceux qui, je le sais, ont une consonnance perturbante. « Il me soulève le cœur à chaque fois ! » Je fuis pour la première fois son regard, gêné d’être aussi perturbé par une simple remarque, une confession anodine. « Bon euh… Quel est le programme, on commence par quoi ? »
       
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