Elle portait bien son nom, la reine des glaces, elle savait faire les pires crasses qui puisse exister, lui planter un couteau dans le dos c'était signer son arrêt de mort, elle était si déterminé que tout était bon pour elle pour arriver à ses fins, pour avoir ce qu'elle désire. Ça a toujours été comme ça, elle a été élevée comme ça, une éducation basée sur des principes précis, la devise d'écraser quiconque se mettrait sur son chemin pour arriver à ce qu'elle veut, sa famille est d'une très grande détermination, diriger la Russie n’est pas chose facile, il faut savoir donner pouvoir, autorité, respect, sagesse et encore beaucoup de qualités, Anastasiya, héritière au trône de Russie, princesse et duchesse, parfaite physiquement, la déesse russe comme on dit, démoniaque intérieurement, la démone russe sur ce point ou du moins ce qu'elle rejette, sa carapace de fille intouchable, de reine des glaces qui cache la vraie Nastasiya, celle qui à un cœur. C'est avec elle que je vis à Cambridge, avec elle que devant les caméras, devant tous ces médias, aux soirées mondaines, pour les grandes occasion, je joue la comédie, le couple parfait bercé par l'amour et la joie, cette comédie que je déteste tant, la blonde est aussi d'accord avec moi à quoi cela sert-il ? Nous nous détestons, c’est l'éducation de nos parents qui a voulu ça, en guerre pour le trône, c'est elle ou moi, basé sur cette idée, le reste n'a fait que suivre et la question que je me pose c'est pourquoi la nécessité de cette comédie ? Pourquoi nos deux familles ont eu cette idée de nous unir par le mariage pour cesser cette guerre, nous rassembler, montrer une Russie forte et gouvernée par deux jeunes héritiers, c'est notre destin malheureusement, la princesse et moi avons le même avis sur le mariage, la comédie et tout ce qui est lié mais elle a raison, nous ne pouvons rien y faire, nous y sont confrontés, nous devons faire avec, les conséquences impliquaient de vivre ensemble, montrer ce couple si parfait alors qu'il n'a rien de parfait, ce n'est même pas un couple, cette image qu'on donne de nous m'amusait avant c'est vrai, mais ça ne dure qu'un temps, maintenant ça commence à me lasser, vraiment me lasser. Elle était salope quand elle voulait mais là c'était le coup par excellence, elle était capable de beaucoup pour me faire chier, de belles et bonnes crasses qui me cassaient bien les couilles mais celle-là, ce fut la plus explosive, dans tous les sens du terme, je savais qu'elle était capable de beaucoup mais pas qu'elle irait jusque là, me piéger avec deux vulgaires putes, me filmer, c'"tait une crasse de pute, pas qu'elle en soit une contrairement aux deux filles mais du genre à être une crasse qui ne se fait vraiment pas enfin jusque là c'est déjà vraiment pas mal mais qu'elle l'envoie à mon père, c'était la chose qui fit déborder la goute d'eau du vase, elle avait été trop loin et ce qu'elle voulait elle l'a eut, elle a gagnée, je m'inclinais sans hésiter. La conséquence de l'envoi de cette vidéo ? Mon père en personne qui venait à Harvard, chez Anastasiya, elle ne pouvait pas refuser qu'il entre, il avait beau être de la famille rivale, elle avait un grand respect pour lui, c'est la première fois que je fus aussi faible, aussi impuissant, je me sentais comme une honte, comme la merde de la famille, la gifle qu'il me donnait en était la preuve même et les paroles qui sortirent de sa bouche en rajoutait une couche, destitué du titre, faire de nouveau ses preuves envers ma famille, je sentais d'un coup le monde s'écrouler, elle devait être si contente d'avoir assistée à ce moment, elle venait d'avoir une longueur d'avance considérable. L'ignorance totale depuis ce jour, jamais je n'avais pensé qu'elle puisse me faire ça, l'envoi de la vidéo c'était trop, moins je la voyais mieux c'était, je pensais à ce qu'on as partagés ensemble, cette haine commune, ce rapprochement, ce baiser que je n'avais jamais ressentis de la même façon, durant ce baiser j'avais sentis une faiblesse chez moi, comme si inconsciemment elle perçait ma carapace pour y trouver mon cœur, c'est que je j'avais ressentis, cette petite étincelle, jamais ressentis auparavant avec n'importe quel baiser partagé avec une fille, ça me faisait bizarre c'est comme si desn sentiments étaient là mais j'y croyais pas, jamais j'ai été amoureux, et je voulais pas l'être, l'amour c'était pour les faibles, ça rendait con et aveugle, et pire ça pouvait même faire souffrir, j'étais pas le mec d'une fille mais le mec de plusieurs filles mais avec elle ce sentiment du mec à une fille était là, c'était encore flou, ça me questionnait mais c'était là enfin dès que cette fille se pointait, Anastasiya se retrouvait seule, j'étais déjà à draguer la fille, c'était mon côté serial fucker comme beaucoup disent, qui avait pris le dessus s'en que je m'en rende compte, je l'avais blessée, je le savais, m'excuser, j'étais trop fier et arrogant même si au fond je m'en voulais, j'espérais juste qu'elle passe au-dessus de ça, je m’étais trompé quelques temps après piégé et humilié. Les fêtes de fin d'années se déroulaient en Russie pour Anastasiya et moi, chez sa famille, encore une idée de nos familles respectives, une idée mauvaise vu les circonstances actuelles, surtout si on devaient jouer encore la comédie, ça me soulait vraiment, j'hésitais encore à jouer le fiancé parfait, me forcer à lui dire des doux mots, des sourires, des baisers, elle ne méritait même plus que je fasse la comédie, plus après ce qu'elle à oser faire. La limousine était là, le chauffeur s'occupait de ses baguages, je finissais les miens, j'entendais sa voix d'un ton que je n'aimais pas me disant de me dépêcher, je ne répondais pas, finissant ce que j'avais à faire puis alors que le chauffeur s'occupait à présent des miennes, elle me tirait par le bras avant que je franchisse le pas de la porte pour me regarder dans les yeux et s'excuser encore une fois parmi tant d'autres fois mais le résultat fut le même, l'échec, je disais juste qu'on allaient être en retard et c'est sans perdre de temps qu'on quittaient l'appartement pour entrer dans la limousine en direction de l’aéroport. Aucun regard, aucune parole, rien du tout durant ce trajet, on regardaient chacun à l'opposé de l'autre, comme si nous étions de parfaits inconnus, ce fut exactement pareil dans l'avion et comme dans l'autre limousine qui nous amenaient au palais de ses parents, des kilomètres nous séparaient, elle avait tout détruit, elle récoltait la tempête du vent qu'elle a semée. Une fois les portes de l'immense demeure franchise, les décorations de Noël dominait l'espace et juste dzvant nos ses parents et les miens, elle sautait dans leurs bras mais moi je restais à l'écart ne me contentant que de les saluer avec autant de respect que je le pouvais, Nastiya s'inclinait également devant mes parents avec le respect qu'elle leur devait ajoutant qu'elle était heureuse qu'ils soient présents, ma mère souriait prenant parole Nous sommes aussi ravis de partager ces instants de fêtes avec votre famille Anastasiya.. sincèrement la duchesse se tournait vers moi, me regardant, me tendant sa main espérant que je puisse jouer la comédie et je pris ma décision prenant sa main, j'allais une fois de plus jouer le fiancé parfait. Baisant sa main, entrelaçant mes doigts dans les siens et déposant un baiser sur sa joue je la regardais, je souriais puis je m'adressais à ses parents affirmant qu'ils avaient très bien décorer leur demeure, je souriais face à la remarque de la mère d'Anya et je l'écoutais parler de nouveau, acquiesçant d'un hochement de la tête J'ai hâte.. nous avons hâte dans ce cas Mme... je souriais encore une fois puis une fois que dans ce grand hall la russe et moi nous fûmes seuls, elle levait son regard vers le mien me disant que je n'étais pas obliger de jouer la comédie de cette façon, je ne répondais pas comme d’habitude depuis ce jouer fatidique, elle montait dans sa suite, je la suivais pour rejoindre la mienne. J'enlevais ma veste la déposant sur le lit où était déposer ce sublime costard des plus grand couturiers, je souriais le prenant dans mes mains et me regardant dans la glace le déposant sur moi, je le reposais après quelques instants sur le lit, j'enlevais mon t-shirt pour entrer dans cette grande salle de bain, dévêtu de mon pantalon et caleçon, j'entrais dans la douche, et dieu que c'était bon, j’essayais de me vider la tête, de ne penser à rien et d'apprécier juste l'eau ruisseler sur mon corps. Je ne sortais que quelques bonnes minutes plus tard, je me séchais puis enroulant une serviette autour de ma taille, je sortais de la salle de bain pour filer vers mes valises et prendre un nouveau caleçon, il ne restait qu'en suite, plus que le costard, je souriais le reprenant en main et une fois enfilé, j'ajustais la cravate, avant d'ajouter la dose de parfum et de perfectionner la coiffure, j'étais fin prêt pour le reste de la soirée, plus qu'a reprendre ce rôle et de voir commet ça va se passer. Je sortis de ma suite pour descendre les escaliers, j'attendais la russe aux pieds et seulement quelques minutes après, je la vis en haut, elle était juste magnifique, je restais bloquer sur elle, admiratif d'une telle beauté, elle descendait les marches de l’escalier dans sa robe noir qui la rendait parfaitement sublime et arriver à ma hauteur, je la regardais Même la personne qui te déteste le plus au monde ne peux pas nier, tu es juste magnifique ce soir.... un faible sourire, un regard, j'essayais de passer outre cette colère que j'avais envers elle mais connaissant ma fierté et mon arrogance, c'était très difficile.