Hello darling - Camille

Je remarque en baissant les yeux sur ses lèvres que j'ai laissé une trace rouge dessus, sûrement à cause de mon rouge à lèvres. J'hésite à le lui dire et finalement je ne le fais pas, ça ne servirait à rien, je suis sûre que je n'ai pas fini de l'embrasser pour la soirée. Il finit par m'emmener jusqu'au canapé, je m'allonge dessus et je crois que c'est le canapé le plus confortable sur lequel je me suis allongée de toute ma vie. J'ai l'impression d'être sur un nuage, à moins que ce soit l'effet Camille car il ne tarde pas à me rejoindre et très vite nos lèvres se retrouvent à nouveau. Et dire qu'il y a quelques minutes à peine il devait être en train de bécoter la fille que j'ai foutu dehors sur le même canapé. Je suis pas sadomaso, j'ai pas tellement envie de me faire du mal alors je me force à oublier ce détail pour profiter pleinement de l'instant présent. "Les tiennes aussi. Mais il n'y a pas que ça qui m'a manqué..." Je souris en coin et finis par retirer sa chemise qui était restée ouverte. Moins il a de vêtement sur lui, mieux je me porte ! Et puis maintenant je peux sentir sa peau sous mes doigts, elle est très chaude, brûlante même. "T'as la peau toute douce et tu sens trop bon." Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça. La vérité c'est que j'essaye de relever le moindre détail pour m'en souvenir quand je serai à nouveau loin de lui.

Bien sûr que je suis bon comédien, sauf que j'ai vraiment été surpris de te voir là. Mais, je ne peux pas t'en vouloir trop longtemps, tu me connais, même en France, ça a toujours été comme ça. On se prend la tête, dis des choses horribles et déconcertantes puis.. on finit toujours par baiser comme des petits cochons. Aujourd'hui ? Il n'y a pas d'exception. Je t'amène même vers le canapé où je te rejoint, sur toi, t'embrassant encore et encore. Apparemment, mes lèvres t'ont manqué aussi et tu retires ma chemise, à moitié ouverte déjà, définitivement, celle-ci finissant au sol. Stronger with you, emporio armani. Faut vraiment que je me la ferme au lieu de me la péter... Pour ma part, je retire déjà ton haut pour redécouvrir ta merveilleuse poitrine, j'enfouis même ma tête dedans. Miam... j'ai envie de te dévorer.

Je n'aurais pas su trouver le nom de son parfum toute seule, il faut dire que je ne suis pas une experte et encore moins en ce qui concerne les parfums pour homme. Mais ça on s'en fout complètement parce que Camille vient de retirer le pull qui se trouvait sur moi il y a tout juste une seconde. Ok, il ne me reste déjà plus que mon jean et ma petite culotte. Je ne peux pas m'empêcher de rire lorsqu'il plonge sa tête dans ma poitrine. Il ne cherche même pas à se retenir un tout petit peu ! Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse d'avoir décidé de ne pas porter de soutien-gorge pour venir, je frissonne à son contact. Ses mots sont étouffés puisqu'il parle contre ma peau mais je comprends quand même ce qu'il veut et ce n'est pas moi qui vais dire non ! "Ouais vas-y dévore moi..." Le ton de ma voix à changer, elle est maintenant plus enjôleuse, plus sensuelle, plus avenante. J'essaye de retirer mes chaussures en m'aidant seulement de mes pieds, je m'en voudrais de salir son canapé. C'est assez compliqué mais finalement j'entends mes bottines tomber sur le sol et je suis déjà plus à l'aise. "Tu veux vraiment qu'on baise sur ton canapé ?" Je suis curieuse, j'aurais bien aimé voir à quoi ressemble sa chambre et même les autres pièces de l'appartement. Si on couchait dans toutes les pièces ça serait génial ! Mais ça prendrait des heures et je ne suis clairement pas prête pour ça.

Ma tête dans ta poitrine, je te fais vite comprendre que j'ai envie de te dévorer, de surtout redécouvrir à quel point t'es une déesse au pieu. Parce que, je te place clairement dans le top 10 (et non, j'dirais pas le classement). Je te souris alors que j'entends tes bottines tombés au sol, tu te mets à l'aise à ce que je vois et t'as bien raison. J'veux qu'on baise partout. Comme ça, c'est clair et net. Je te souris, mes lèvres attrapent un de tes tétons, je te mordille avant de commencer à déboutonner ton jean à l'aide d'une seul main. Premier bouton enlever, je fais glisser ton jean mais c'est plus compliqué. Alors, je me redresse et te l'enlève avec mes deux mains, le faisant voler dans la pièce. Oh, t'es canon, encore et toujours. J'attrape tes lèvres à nouveau, mes mains dans tes cheveux que j'ai toujours adoré.

Il répond à ma question en disant qu'il veut qu'on baise partout. D'un côté je ne peux pas m'empêcher de sourire, et de l'autre je me dis que je vais avoir des courbatures demain. J'allais lui répondre quand il se met à mordre mon téton, du coup c'est un gémissement qui quitte ma bouche. J'ai l'impression de recevoir une décharge électrique, la meilleure décharge électrique de tous les temps ! Il commence à retirer mon pantalon, ce n'est plus qu'une question de temps avant que je sois complètement nue. Je profite du fait qu'il se redresse pour essayer de calmer un peu mon coeur qui bat de plus en plus vite. Je lui réponds par la même occasion. "Vraiment partout ?" La seconde d'après je n'ai plus aucunes traces de mon jean et il revient m'embrasser. Je crois que je ne m'en lasserai jamais. J'écarte mes jambes pour lui laisser plus de place et je les resserre autour de ses hanches. Je n'arrive pas à me décrocher de lui, impossible, comme si on était deux aimants, que j'étais le pôle nord et lui le pôle sud. Je me tourne sur le côté pour basculer au-dessus de lui et on tombe. Merde je pensais que son canapé était plus grand que ça. Au moins maintenant je suis au-dessus ! "Désolée." On n'est pas tombé de très haut alors je ne m'inquiète pas plus que ça pour Camille. Je pose mes lèvres dans son cou et l'idée de lui faire un suçon est très tentante. Cependant j'arrive à me contrôler et je déplace mes baisers sur sa clavicule puis ses pectoraux et enfin ses abdominaux. "Est-ce que tu fais parti de ces mecs qui donnent un nom à leur queue ?" Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à cette question. Ah si je sais, c'est parce que je ne suis plus qu'à quelques centimètres de la sienne à présent, même si son pantalon nous sépare toujours.