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De Bourlan ☆ S'accrocher a ta vie pour vivre

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S'accrocher a ta vie pour vivre
— with @Deirdre M. Wheelan  

Tu restes bloquer face à la femme qui sort qui te bloque presque le passage. Et tu restes devant, comme si de rien était. Tu t'accoudes légèrement au mur, attendant patiemment qu'elle sort malgré ses dires parce que tu veux savoir si elle va bien quand même. Tu restes silencieux, tu ne fais rien d'autres que rester silencieux jusqu'à ce qu'une femme sorte aussi des toilettes. Et elle parle à ses copines. Tu entends juste le mot sang et le mot partout. Tu paniques, tu hésites, tu avances vers la porte et tu la passes malgré les engueulades des femmes autour de toi. Enfin celles ci tu les écoutes même pas non, ce sont les légers gémissements de Deirdre que tu entends face à toi. Tu t'approches d'elle pour lui tendre le papier des mains avant de sourire faiblement Je vais le faire attends, et je vais nettoyer attends tu es fixé sur le rouge sur son épaule, caractéristique de sa lutte contre le mal. T une peux pas t'empêcher d'observer le rouge et tu commences à nettoyer lentement, doucement et légèrement quand même. Tu tapotes, des fois tu frottes légèrement ou tu essuies Je fais doucement.. Pardon si je te fais mal ajoutes-tu avant de la regarder dans le miroir. Tu essuies en même temps tes mains sur ton t-shirt par endroit, faisant attention de ne pas en mettre sur les siens. Et quand tu finis l'épaule, tu passes au bras et tu changes d’essuie. Tu regardes l'eau qui s'écoule légèrement, tu essuies une dernière fois avant de tourner les yeux vers elle C'est à cause de moi ? tu demandes-tu alors que tu enlèves toutes les chutes de papiers essuis et tu regardes son épaule avant de l'embrasser. Difficile et compliqué mais tu viens de le faire en faire ..  

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Le sang trace des larmes rubis sur ta peau et tu vois quelques regards affolés. Elles ont jamais vu du sang ou quoi ? Tu restes concentrée sur ton objectif parce que c'est pas super pratique et t'en as sans doute pour un moment. T'es un peu lucide sur le fait que Valentin va finir par en avoir marre de t'attendre et tu t'énerves un peu sur toi-même. En plus ça fait quand même un peu mal. Mais tu l'entends finalement. Tu tournes ton visage vers lui et tu ne peux empêcher ce petit sourire qui vient squatter tes lèvres. Il s'applique, te soigne tant bien que mal et toi tu contemples un peu comme une gamine ta peau qui frissonne à son contact. C'est aussi stupide qu'incontrôlable. « Non ça va. » que tu dis en fermant finalement tes paupières parce qu'à force de le regarder, tu... sens ses lèvres venir se poser sur ton épaule. Vous devez offrir un drôle de spectacle... Et le pire c'est que tu t'en fiches. Il t'a posé une question juste avant et donc... diversion, oui c'est le mieux à faire. « J'allais pas te regarder te faire écraser par cette voiture sans rien faire. » Que tu dis en tournant un peu ton regard vers lui finalement. « J'aurais pas supporté ça. » Alors cette blessure sur mon bras, ses lambeaux de peau en moins, c'est pas grand chose par rapport à la perte à laquelle j'étais exposée.
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S'accrocher a ta vie pour vivre
— with @Deirdre M. Wheelan  

Tu la regardes, tu t'appliques à faire attention et doucement, parce que lui faire mal ce n'est pas ce que tu veux. Tu essayes de faire légèrement appuyer pour éviter le mal ou même le lancement de la plaie, après tout c'est compliqué d'être ainsi, doux mais violent à la fois. Tu ne la regardes pas pendant que tu nettoies parce que tu es consencieux et tu veux faire les choses parfaitement bien. D'ailleurs ça se voit. Tu finis par relever les yeux vers elle après ton petit bisou sur son épaule comme un bisou magique mais c'est bien plus. Elle se tourne finalement vers toi et tu souris faiblement quand elle te dit ça J'ai pas fait exprès .. dis-tu alors que tu baaisses les yeux légèrement, jetant par la même occasion les papiers pleins de sang. Tu finis par relever la tête à sa remarque alors que tu caresses sa main légèrement, tes lèvres se font humecter par la même occasion Je voulais pas te faire peur .. Et je suis désolé Tu souris très faiblement sans pour autant bouger, parce que tu sais pas comment elle prendra les choses, bien ou mal, méchant ou pas bien et tu ne quittes pas ses yeux non plus, même si ton regard baisse quelques fois sur ses lèvres, c'est une horreur cette tension ..
 

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Tu sens ton corps se tendre sous son contact. Heureusement l'essuie main sépare sa peau de la tienne, autrement la raison aurait quitté le navire en un rien de temps. Mais tu tiens bon Deirdre. Et tu lui expliques que tu as eu très peur pour lui. « Merci. » que tu lui dis en remettant ta chemise comme et il faut et en commençant à remettre les boutons. Le tissu vient frotter c'est encore désagréable mais tu désinfecteras comme il faut lorsque tu seras chez toi. Tu n'as que ça à faire de toute façon. Il s'excuse de son imprudence et sa main vient te frôler puis te caresser. Tu te perds un instant dans son regard, dans ses lèvres, partout en lui. « Promets-moi de faire attention. »dis-tu finalement. « Promets. » que tu répètes avec un petit sourire. Tu veux pas qui lui arrive quoi que ce soit. Tu passes ton pouce sur sa main pour le caresser toi aussi, tu mords ta lèvre. « Valentin, tu sais qu'on peut pas. » T'essaie de ne pas te briser encore. Tu peux plus endurer tout ça. Alors tu lâches sa main. « T'obéis aux règles, tu te rappelles. » Et tu tournes le dos pour enfiler ta veste. T'as envie de pleurer comme une fille de base là sérieusement. Mais tu tiens bon.
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S'accrocher a ta vie pour vivre
— with @Deirdre M. Wheelan  

C'est bizarre, c'est violent, c'est pure mais c'est aussi trop compliqué pour toi de tout mettre au point. Tu as mal au coeur au fait d'être trop proche d'elle mais sans pouvoir rien faire. Tu lui souris faiblement en hochant la tête Oui. Promis Une règle, une règle importante pour toi maintenant. Faire attention. Tu ne sais pas comment faire mais tu vas essayer de faire, essayer de réellement le faire. Tu passes ta main sur sa joue, celle qui est libre mais elle ne veut pas, elle ne peut pas. Tu vas mourir si tu veux pas le faire, tu te sens pas bien. Elle s'en va, elle se brise, elle te brise, elle te détruit, tu as tellement mal. Elle te tournes le dos à ses paroles, elle enfile sa veste, elle part, elle va partir, ton coeur se serre et tu finis par lui dire Non je vais pas la respecter cette règle. J'y arrive pas ! Et je veux pas que tu partes .. Tu as mal au coeur, et tu continues, tu pleures comme un idiot parce que tu as vraiment mal au coeur S'il te plait.. En cachette on continuera ou sans personne ou truc comme ça .. S'il te plait .. tu humectes tes lèvres, tu parles à un dos mais tu veux qu'elle vienne vers toi pour te sourire ou t'embrasser. Et MAINTENANT
 

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T'es rassurée quand il te dit qu'il va faire attention. Tu veux pas passer ta vie à t'inquiéter pour lui même si c'est déjà trop tard. Tu décides finalement qu'il faut couper court parce que vous n'avez pas de solutions. T'es condamnée à rester loin de lui et lui loin de toi. Tu te retournes pour prendre ta veste que tu enfiles et tu entends son désarroi. Ça vient te frapper au même titre qu'un poing et tu te sens éclater en miettes si c'est encore possible. Tu te retournes pour te rapprocher de lui. Tu poses tes doigts sur ses joues pour gommer les larmes et poser tes yeux dans les siens. « On peut pas se cacher Valentin, ils finiront par l'apprendre. » C'est bien simple, toute sa vie est exposée là bas, tout le temps, et ça mettra pas tellement de temps avant qu'on vienne déterrer ta vie à toi. Tu en souffres parce que tu le veux lui plus que personne mais tu comprends parfaitement la décision de son roi de père. Tu te rapproches de lui un peu plus encore pour l'encercler de tes bras. Il aime pas ça mais tu t'en fous, toi, tu veux un peu plus de lui contre toi. « Tu me manques. » que tu lui dis en venant poser tes lèvres sur sa jugulaire. Tu sais que c'est pas bon, ni pour lui, ni pour toi, mais tu peux pas t'empêcher de vouloir davantage de lui.
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Tu sais pas pourquoi tu dis ça, t'es blessé et tu as peur qu'on pourrait te refaire la même chose, encore une fois, sur elle et elle, c'est tout ce que tu veux. Tu viens caresser un espoir, un léger que vous puissiez une nouvelle fois être ensemble, au moins le temps d'une seconde ou plus, beaucoup plus en fait. Ton coeur s'accélère quand elle vient vers toi, tu le sens, tu ne sais pas ce qu'il t'arrive, tu veux plus d'un coup, beaucoup plus. Mais elle te met un stop, un énorme stop qui te brise une nouvelle fois Mais.. Si on essaye, on a pas essayé. T'as pas envie ? Tu veux pas c'est ça ? Tu veux pas le faire ? Juste être normaux et se voir plus tard. Le soir ? Ou après les cours ? Ou dans un appartement ? Ou dans une chambre d'hôtel ? Ou .. tu le vois dans ses yeux qu'elle est triste alors tu arrêtes de t'agiter et tu reviens vers elle. Elle se rapproche de toi, ses bras autour de toi et ses lèvres sur ton cou à cet endroit précis. Un frisson encore un autre et tu finis par baisser les yeux Je suis pas en manque moi .. J'ai mal au coeur quand tu n'es pas là .. Parce que le manque c'est pas ça, c'est encore plus différent parce que tu l'as déjà été et c'est encore plus horrible. Tu sais que ses paroles peuvent blesser mais tu ajoutes Parce que t'es une personne et pas une drogue tu as compris que ça pouvait blesser tes paroles directes et trop droites alors tu te rattrapes et tu merdes complètement et tu ajoutes une nouvelle fois Enfin si mais pas de cette façon. Enfin le manque c'est une substance et t'es pas ça .. T'es quelque chose d'autre et les personnes sont pour le coeur et non le manque et .. J'arrête de parler pardon tu as tenté d'expliquer mais elle est contre toi et tu peux plus bouger en fait, mais tu veux surtout pas bouger ..

 

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Tu sens bien que ta réponse c'est pas celle qu'il veut. C'est pas celle que tu veux non plus d'ailleurs. Mais t'as retourné le problème dans tous les sens, tu trouves pas de solutions. Tu te rapproches de lui parce que tu es lâche. Tu te blottis contre lui et tes lèvres se posent sur son cou , là si près, tu sens du bout de ta peau, son cœur battre au bout de tes lèvres, tu peux en sentir la pulsation. Et tu te sens bien. Même si il n'arrête pas de parler. Tu souris quand il te dit que tu lui manques pas. Enfin qu'il a mal au cœur et que ce n'est pas pareil. Tu comprends ce qu'il veut dire, d'autant plus depuis que tu sais pour sa médaille. T'as suffisamment étudier les effets physiologiques du sevrage et tu sais comment les apaiser d'ailleurs. Alors qu'apaiser ce mal au cœur de l'absence de l'autre, tu ne sais pas. « Tu parles beaucoup. » Que tu dis en sentant ton souffle chaud rebondir contre sa peau, t'étais bien là bercée par sa voix et son odeur, mais tu te redresses finalement, pas pour le quitter non, pour t'emparer de ses lèvres un peu plus.
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— with @Deirdre M. Wheelan  

Tu ne sais pas pourquoi tu parles autant, sans doute la peur de la voir partir, de la voir te quitter parce que tu as donné les mauvais mots mais finalement ça te laisse dire des choses stupides et tu t'en veux. Tu la fixe un instant avant de sourire faiblement quand elle te dire que tu parles trop, beaucoup trop. Tu le sais, t'es au courant, mais tu as continué pendant trop longtemps. Tu ne veux pas que la fin de ton monologue soit la fin de vous. Tu fixes ses lèvres quand elle se redresse et elle t'embrasse. Ton corps entier s'embrase, comme si tu voulais que ça depuis maintenant trop longtemps. C'est horrible, c'est bizarre, c'est tout sauf normal d'être comme ça en fait. Parce que tu ne sais rien maitriser finalement. Ton corps se réchauffe, tu sens le sien également. Tes mains se posent sur ses bras, tu ne sais pas où les poser pendant votre baiser et tu finis par le rompre avant de la regarder Ca veut dire oui ? Ou ça veut dire non. Nous. Enfin. Je me tais pardon et tu l'embrasses une nouvelle fois, tes mains descendant sur ses hanches finalement. T'es bien contre elle, tout est plus simple contre elle finalement, sinon ça serait impossible de vivre ..
 

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Ses lèvres sur les tiennes, c'est une tentation à laquelle tu n'as pas su résister. T'as eu envie de le faire taire ou tu as juste eu envie de lui. T'avais envie de ça depuis le départ et puis c'était insupportable. Alors voilà. Tu te retrouves à nouveau contre lui, lui donnant tout ce que tu n'as plus dans ce baiser. Il se recule et te questionne sur ta réponse. Mais tu as pas le temps de dire quoi que ce soit que ses lèvres viennent à nouveau se sceller aux tiennes, comme un muet serment. Tu sens ses mains venir se poser sur tes hanches et ça te rappelle cette fois là où tu as volé son innocence. Tu sens un langoureux feu t'embraser et ton bassin l'appelle silencieusement. Toi t'as jamais pris de drogue et t'as bien l'impression qu'il en est une pour toi mais c'est certain, tu peux pas comparer. Tu te détaches finalement au bout d'un long moment faut avouer parce que t'es obligée. « J'en sais rien. » que tu réponds à sa question précédente. « On pourrait faire semblant d'être des amis devant Juan ? » Tu réfléchis, t'essaie de trouver un moyen, t'en sais rien. « C'est nul, je ne sais pas Valentin. » Mais tu essaies, tu essaies de toutes tes forces et tu imagines la torture que ce serait de ne pas le toucher, de ne pas l'embrasser tant que son ombre est là. Définitivement une mauvaise idée.
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