@Twiggy Jenson — Le combat s'est terminé il y a à peine quelques heures, mais déjà la douleur commence à se faire sentir dans tout mon corps. Chaque mouvement est un rappel brutal des coups que j'ai encaissés, mais la victoire que j'ai remportée me donne une énergie renouvelée. Avec une détermination féroce, je me dirige vers la Pfo, impatience de retrouver Twiggy dans sa chambre. La maison étudiante est calme à cette heure de la nuit, la plupart des étudiants dorment déjà. Je me faufile silencieusement dans le bâtiment, évitant les regards curieux et les éventuels obstacles sur mon chemin. Arrivé devant la porte de sa chambre, je gratte doucement, un geste presque automatique, notre code pour signaler ma présence. J'attends avec impatience, le cœur battant dans ma poitrine encore sous l'adrénaline du combat, alors que j'entends des bruits légers de pas se rapprocher de l'autre côté de la porte. La porte s'ouvre enfin, révélant Twiggy dans toute sa splendeur. Son regard se pose sur moi, analysant les hématomes, l'arcade amoché. En cet instant, malgré la douleur et la fatigue qui me rongent, je sais que je suis exactement là où je dois être. — J'ai gagné, que je lâche m'autorisant l'acces à son lit.

@Twiggy Jenson — La pièce est plongée dans une semi-obscurité, seulement éclairée par la faible lueur de la lampe de chevet, créant une ambiance feutrée propice à l'introspection. Les échos de mes pas résonnent dans le silence alors que je m'approche du lit où Twiggy m'attend, sa silhouette émergeant de l'ombre comme une apparition mystérieuse. Son regard, teinté d'une lueur d'attente, balaye mon visage, scrutant chaque détail, chaque hématome, comme pour lire l'histoire écrite sur ma peau. Je ressens un mélange d'excitation et d'appréhension alors que je me tiens devant elle, prêt à lui révéler le résultat de mon combat. Mais avant même que je puisse prononcer un mot, elle lance sa remarque taquine, son sarcasme caractéristique emplissant la pièce d'une énergie vive. Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je réponds d'un ton léger : — Rassure-toi, pas une goutte de sang sur la gueule. Juste quelques bleus pour témoigner de ma victoire. Mes yeux rencontrent les siens, capturant la lueur malicieuse qui danse dans ses opales, et pour un instant, je suis envahi par un sentiment de complicité, une connexion tacite qui transcende les mots. Mes doigts qui saisisse l'une de ses mèches de cheveux, mes doigts glissant sur la longueur avant de la relâcher. — je savais que je devais te voir, j'ai expédié le combat.

@Basile Lawson — soirée qui était devenue une habitude, presque un rituel. le retour de chaque combat. à vérifier que tout allait bien. à trouver du réconfort et de la chaleur là où son coeur semblait froid et inerte. y'avait pas vraiment de mots pour décrire leur relation, ni ce qu'elle ressentait. gamine qui ne voulait pas s'attarder sur une définition aléatoire. c'était de la baise, avec un petit quelque chose d"autre. —ouf ça m'aurai fait chier de changer mes draps qu'elle le taquine.  laissant sa main s'emparer d'une mèche de ses cheveux. regard qui plongeait dans le sien alors qu'elle se laissait aller contre lui. . —waow est ce que du coup je devrais me sentir reconnaissante? que tu aie fait si vite pour moi? qu'elle lui répond dans un souffle, chuchotement au creux de ses oreilles alors qu'elle laissait ses doigts fin contourner chacun de ses bleus. sentant sa peau sous la sienne. — ça te fait mal? t'as besoin de quelque chose? qu'elle lui demande avec une certaine douceur, c'était la politesse qui parlait. manque d'empathie face à la douleur d’autrui y'avait toujours eu que la sienne qui comptait.

@Twiggy Jenson — Sa taquinerie habituelle fait naître un sourire sur mes lèvres endolories. Malgré la douleur physique, l'échange_ léger avec Twiggy apporte une bouffée d'air frais dans ma soirée. Son humour sarcastique est comme un baume pour mes blessures, apaisant l'inconfort de la lutte que je viens de mener. Son commentaire sur les draps me fait rire doucement, détournant mon attention de mes propres souffrances. Je sens son corps se détendre contre le mien, un geste de réconfort qui me rappelle à quel point elle est importante pour moi, même si je veux pas l'admettre. Sa question me fait sourire, un mélange d'amusement et de tendresse dans mon regard. — Reconnaissante? Je dirais plutôt que tu devrais être honorée, je réponds avec un clin d'œil complice. Malgré la douleur, je savoure ce moment de complicité avec elle. Les doigts délicats de Twiggy parcourent les bleus qui ornent ma peau, leur toucher doux contrastant avec la rudesse du combat que j'ai mené. Sa question empreinte de préoccupation me fait sourire. — Ça va. je reponds avec un sourire rassurant. — Juste quelques contusions. Mais je suis entre de bonnes mains, ajouté-je en passant doucement ma main dans ces cheveux. — Toi, tu es là, c'est tout ce dont j'ai besoin.

@Basile Lawson  sentiment contradictoire en sa compagnie. l'envie d'être seule, mais accompagnée dans sa solitude. c'était un peu ce qu'il faisait un soir sur deux. présence rassurante. —   —honorée? carrément t'abuses avec les mots  qu'elle ricane doucement. pourtant au fond ça lui faisait plaisir de l'avoir avec elle. même si elle devait attendre plusieurs heures qu'il termine. elle avait jamais vraiment compris son rythme de vie, mais elle s'en foutait un peu. il était facile à vivre selon ses critères, puis il la supportait c'était déjà pas mal. opales qui tentaient de discerner le mal . —c'est pas des paroles qui me rassurent beaucoup. tu as besoin de bisous magiques?  qu'elle souffle avec malice doucement, en déposant un baiser sur sa joue droite où elle pouvait entrevoir sa peau bleuir sous les coups. puis lentement  elle embrassa sa mâchoire.  inspirant l'odeur de  sa peau.  c'était son choix à lui de se mettre dans cet état là, à se demander s'il avait besoin de se prendre une droite pour sentir la douleur. enfin elle déposa ses lèvres chaudes contre sa joue gauche mais bien trop proche de ses lèvres pour que cela soit un simple baiser  — décidément tu sais  comment me parler pour m'faire sentir comme si j'comptais vraiment   qu'elle murmure en collant son corps au sien.  

@Twiggy Jenson — Le doux parfum de l'ironie flotte dans l'air alors que Twiggy dépose ses baisers sur ma peau meurtrie. Chacun de ses gestes est un réconfort, un baume pour mon âme tourmentée. Son humour malicieux allège le poids de la douleur, transformant chaque moment en une parenthèse de complicité et de légèreté. Ses lèvres chaudes contre ma joue gauche réveillent en moi un élan de désir, une envie irrépressible de me perdre dans son univers.Je sens son corps se presser contre le mien, nos silhouettes s'entremêlant dans une étreinte réconfortante. Dans cet instant, je me sens vivant, plein d'une énergie nouvelle qui éclipse la douleur physique. Les mots de Twiggy résonnent en moi, réveillant des émotions que je pensais enfouies au plus profond de mon être. Je la presse tendrement contre moi, oubliant la douleur qui m'assaillait quelques instants plus tôt. Nos corps se rejoignent dans une étreinte chaleureuse, fusionnant dans un moment de complicité intense. Son regard captivant me transperce alors que je plonge mes yeux dans les siens, perdant toute notion de temps et d'espace. — Peut-être parce que tu comptes vraiment,, murmuré-je avec sincérité, laissant mes mots révéler une vérité que je n'osais pas admettre auparavant. Dans un élan irrépressible, je laisse mes lèvres trouver les siennes dans un baiser passionné, comme si ma vie en dépendait. Chaque sensation, chaque émotion se mêle dans ce baiser, comme si elle était la seule à pouvoir apaiser les tourments qui agitaient mon âme. Dans cet instant suspendu, je réalise l'importance de Twiggy dans ma vie, elle est mon refuge, ma lumière dans l'obscurité. Et dans ses bras, je trouve la paix que je cherchais désespérément.

@Basile Lawson  — gamine qui tentait de le réconforter à sa manière, avec maladresse. parce qu'elle ne savait pas quoi faire de la douleur des autres, parce qu'elle savait à peine gérer la sienne, parce qu'elle était incapable de faire mieux. regard qui papillonnait dans le sien.   —ah ouai?  j'pensais que toi et moi c'était juste pour tuer le temps ( e n s e m b l e ) qu'elle chuchotait une pointe de doute dans la voix. rien de plus, rien de moins.  y'avait pas de nous, il y avait juste un eux. c'est ce qu'ils s'étaient dit, attirance dévorante le temps d'une nuit avec la lune comme seule témoin. puis la nuit laissa place à plusieurs étoiles, et sans qu'elle s'en rende compte twiggy avait passé plusieurs soirée en sa compagnie. parce qu'elle avait rien de mieux à faire, parce qu'il y avait ce sentiment de vide dans sa poitrine. parfois, elle réussissait à le combler. parfois, non. basile l'aidait à sa façon sans forcément s'en rendre compte.  qu'elle était trop maigre tout le monde lui avait dit. sauf lui. à éviter les sujets qui dérangent, à éviter de parler de sensibilité. ça lui allait bien ainsi.  "relation" qui n'en était pas une.  ingénue qui se laissait embrasser. goutant ses lèvres d'apollon.  dans l'intimité twiggy était capable de montrer de la tendresse , des gestes d'affections. en particulier avec lui. main qui  vient chercher la sienne pour entrelacer ses doigts.  

@Twiggy Jenson — Le baiser de Twiggy, aussi tendre soit-il, ne parvient pas à étouffer le tourbillon de confusion qui gronde en moi. Je me débats contre cette attraction, cette connexion qui me hante malgré mes efforts pour l'ignorer. Elle m'attire comme un aimant, me poussant toujours plus près du précipice de l'émotion, là où je ne veux pas aller. Son regard, empreint de questionnement, me rappelle cruellement à la réalité de notre situation. Nous ne sommes rien de plus que des âmes égarées cherchant un réconfort temporaire dans les bras l'un de l'autre. Et pourtant, chaque geste de tendresse, chaque baiser échangé, alimente le brasier de désir qui brûle en moi, consumant mes défenses avec une fureur implacable. Je ne suis pas celui qui se laisse emporter par les sentiments, qui s'abandonne à la vulnérabilité de l'amour. Je suis celui qui reste en retrait, qui refuse de céder à la tentation des émotions, car je sais trop bien les ravages qu'elles peuvent causer.Mais avec Twiggy, c'est différent. Elle éveille en moi des sentiments que je croyais avoir enterrés depuis longtemps, des émotions que je préférerais laisser enfouies plutôt que de les affronter. Et pourtant, malgré ma résistance farouche, je sens mon cœur s'emballer à chaque fois qu'elle est près de moi, à chaque fois que nos regards se croisent. Je suis déchiré entre le désir brûlant qui me pousse vers elle et la raison glaciale qui me tire en arrière. Doigts qui s'entrelacent, regard qui saccroche, front contre front, corps qui recule vers son lit. — Mais tu sais aussi bien que moi que les choses ont changé. Il y a quelque chose entre nous, même si on n'a jamais mis de mots dessus.

@Basile Lawson  — les choses avaient peut-être changées. elle en savait trop rien. peut-être ? elle se demandait quand tout avait basculé. quand est ce que basile était devenue la première personne qu’elle contactait le matin en se réveillant, quand il était devenue la dernière personne dont elle croisait le regard avant de se coucher ; surement pour mieux réver de lui. cœur qui s’essoufflait dans sa poitrine alors que l’angoisse de cette éventualité lui broyait l’bide. —je pense pas qu’on soit obligé de mettre un mot dessus . qu’elle souligne avec affection. putain d’égoisme, c’était que twiggy voulait pour elle, pas forcément pour ( e u x ) . — hormis si tu veux en mettre un. que l’ingénue rajoute ses mots déferlants trop vite de sa bouche, ne souhaitant pas le vexer. ça lui faisait peur la gamine, ça rendrait les choses trop sérieuses, trop difficiles. préférant continuer à vivre dans cette bulle qu’ils s’étaient créer. elle qui s’était toujours promis de ne pas s'attacher, de ne pas offrir son cœur de peur qu'il ne soit réduit en cendre c’était mieux ainsi.part d’ombre qui se nichait au creux de son âme. trop fragile. front qui touchait le sien, pouvant sentir son souffle caresser son visage. main libre qui glissait sous son t-shirt. doigts qui suivaient la forme de ses muscles ; longeant ses abdominaux qu’elle connaissait tant. — du coup… qu’elle souffle. ne sachant pas trop quoi ajouté, les mots suspendus dans les airs. elle n’était pas très douée avec, basile beaucoup plus.