Enzo ☆ La famille c'est ...

Oui, t'es assis sur une chaise qui n'est pas la tienne et t'es encore moins chez toi, mais Alberto t'a trouvé une nouvelle occupation, bien plus intéressante que ça à l'air. Faire chier ton grand frère adoré que tu aimes, autant dire que ton homme de main a bien choisit ton activité. Donc t'es assis là, les jambes croisés sur la table pour souffler à attendre qu'Enzo soit rentrer, autant dire également, que c'est bien plus drôle comme ça. Tu passes ta main dans tes cheveux pour lancer les cartes que tu as en main Encore gagner Al prononces-tu alors que tu gagnes ta cinquième partie au poker, faut que tu arrêtes de compter les cartes c'est pas possible. Tu finis par tourner les yeux vers l'heure avant d'ajouter Bon, comment je peux faire pour m'amuser, si il est pas chez lui et que je suis chez lui ? Al sérieux t'abuse, tes plans sont toujours merdiques tu finis par enlever tes jambes pour prendre ton verre et ajouter un sourire en entendant la porte émettre un son. Bon heureusement il doit être seize heures, et donc il rentre du travail Et bien Enzo, la ponctualité tu connais pas dis donc ! ajoutes-tu alors que tu fixes la femme qui n'est pas ton frère, tu soupires Et bien madame enchanté, Noah Ferrari, vous êtes ? et Al te regarde avant que tu souris, surtout quand l'inconnue te répond qu'elle est la stagiaire et qu'elle dépose des dossiers. Tu souris en coin, réellement en coin, petit con va Une stagiaire, à 16 heures, génial et mon frère se tape des mineurs vierges maintenant ? Depuis quand ? Al sérieux, c'était vraiment une super mauvaise idée ton plan là tu ajoutes alors qu'elle dépose les dossiers mais veut partir Vous voulez boire un truc ? C'est Enzo qui régale Bah oui, mais t'as pas oublié que tu étais dans l'appartement de ton frère, avec ton homme de main et un verre de son whisky préféré. Donc autant jouer à fond le jeu non ?


@Enzo T. Ferrari

Une journée calme, t'as fini tôt. T'es heureux, tu penses passer une soirée tranquille et sereine, t'auras le temps pour jouer. Enfin c'est ce que tu crois. Lorsque tu passes, tu peux contempler le visage de Noah et celui de son homme de main. Ainsi que ta stagiaire. “ Merci Matilda, bonne soirée.” tu la congédies rapidement, inutile qu'elle observe vos dramaturgies familiales. T'observes ton frère de ce regard froid qui te caractérise, petit con celui là. “Qu'est-ce que tu veux Noah? Depuis quand tu t'incrustes chez moi sans en avoir l'autorisation?” T'aimes pas l'idée qu'il soit entré chez toi avec son gorille, qu'il puisse inspecter tes affaires ou quoi. Tu lui as couru après y'a pas si longtemps sur le campus et là il se pointe comme par magie. Il a ce don de ménager ses entrées c'est pas possible. Enfin, t'es certain que c'est pas par courtoisie qu'il vient te rendre visite. Il doit encore avoir une idée tordue derrière la tête et tu sais d'avance qu'elle va pas te plaire.

Tu finis par t'asseoir sur la chaise quand Matilda s'en va et tu fais une moue Au plaisir jeune femme Le meilleur whisky de ton frère dans ton verre, tu l'observes en souriant doucement avant de sourire Bonjour Noah, comment vas-tu ? Tu as bonne mine pour me faire chier ce soir. Tu as fait du sport non ? Et comment vas ton monde ? puis tu ajoutes Ah oui c'est vrai, tu t'en fous, excuse moi tu regardes Alberto qui t'atoujours protégé et presque élevé finalement Vas'y Al, il va rien me faire et si je le frappe, il va aller pleurer à maman que je suis le méchant garçon et tu reportes ton attention sur ton frère Pour info, tes notes sont nulles pour la prochaine campagne Bam, point pour toi et tu bois cul sec ton verre J'ai appris ton retour de la bouche d'un étudiant qui a dit que tu hurlais dans le campus mon nom. Très appréciable, tu connais plus le téléphone ? Ouais tu étais toujours le gamin en colère et tu l'es encore..

Il a toujours ce sens de la provocation. Toi t'es avare de mots et lui il se tait jamais quand il faut. Tu le regardes menaçant alors qu'il se fout ouvertement de ta gueule. “ Je ne t'ai pas invité, je te signale.” Tu n'aimes pas qu'on vienne perturber ton emploi du temps parfaitement huilé, surtout quand il s'agit de ton petit frère, toujours prêt à venir te chercher les problèmes. Faut croire que c'est toi son défouloir privilégié. “ Vaudrait mieux pas que tu t'abaisses à ça Noah, parce que c'est pas moi qui vais pleurer.” T'as jamais été geignard. T'as jamais été bruyant tout court. Il fait allusion à cette fois où tu es venu à sa recherche sur le campus. Ta bouche s'habille d'un rictus empli de sarcasme. Il a du culot ce merdeux. “ Le téléphone pourrait fonctionner si tu m'avais pas blacklisté.” C'est pas comme si il répondait à tes appels. Et puisqu'il était là. “Pourquoi t'es pas venu à Noël?” Il est resté avec ses amis, comme d'habitude, il n'a pensé qu'à lui, alors que toi tu fais passer la famille en premier. Il parle trop et tu te tais. Il te hait et tu le détestes. C'est pas prêt de s'arranger.

Tu le fixes, tu l'observes, le futur Roi Ferrari détrôné par le Prince Déchu celui qui fait des conneries plus vite que son ombre, celui qui arrive de marquer à son père au fer pour toutes les scandales et autre connerie qu'il arrive à lui faire vivre. Bref, l'homme, le gentil et son petit frère capricieux. Bon, j'avoue on pourrait continuer longtemps mais t'es comme ça et quand il te sort cette remarque, tu ajoutes D'où le fait que je me suis invité moi même. Que veux-tu faut bien que quelqu'un entre chez toi une fois dans ta vie si c'est pas ta minette. Sympa d'ailleurs. Blonde par contre ? Je te pensais plus ... Raffinée c'est gratuit et délicat, et tu souris même pour boire le continue de ton verre pour ajouter Et tu crois que c'est moi ou tes meubles qui vont plus manger ? Et bien sur, connaissant Alberto, il ajoute la petite phrase 10 000 sur Noah monsieur Enzo Parce qu'il te connait, toi et ta bipolarité. Tes entrainements et tes coups de gueule. Tout ça c'est à la salle de sport, celle de la boxe et celle où tu as détruit plus d'une fois tes phalanges jusqu'au sang pour un problème. Mais tu souris en coin pour l'écouter et tu souris en coin Ah si j'ai ton téléphone, mais c'est noté lèche cul, j'ai cru que c'était tonton, excuse petit sourire en coin encore alors que tu regardes ton téléphone Ah moins que mon téléphone filtre directement les connards et du coup, bah zéro appels manqués. Trop triste pour toi tu bois le contenu de ton verre en entier pour te relever et commencer à marcher en direction du bar quand il parle de Noel, tu te tournes vers lui Un verre ? Ouais t'en as besoin Changement de conversation mais tu vous sers deux verres pour faire glisser le verre le long du bar et tu retournes t'asseoir Parce que As' le faisait avec son pouilleux et du coup, le faire avec père seul, c'était nul, donc je l'ai fait en Belgique. Mais tu l'aurais su si ... Ah bah non, j'ai zapé tes appels, t'as essayé le pigeon voyageur ? lâches-tu avant d'ajouter Ah mais tu étais à Noel ? Je t'avais presque oublié, excuse, tu es tellement derrière le cul de père que j'en oublie ton existance tu lèves ton verre délicatement avant de le boire légèrement C'était comment ? Intéressant ? Chiant ? Cool ? Il a présenté sa nouvelle copine ? Mère allait bien après ? Tu l'as vu après non ? Et Grand mère ? Toujours fidèle à elle même ? et tu te rattrapes rapidement, au moment où il allait parlé En fait, je m'en fous petit con parmi tant d'autre, tu finis par déposer tes jambes sur la table en parfait connard mais t'es un gentil connard

Tu l'observes alors qu'il se fout ouvertement de ta gueule. Tu sais qu'il cherche à te faire réagir à tout prix et toi t'as qu'une envie c'est de lui envoyer un bon poing dans la gueule, faut être honnête. Mais t'es habitué, t'es son frère et il te malmène depuis des années maintenant. Tu n'as que mépris pour son verbiage si futile même si tu dois bien admettre qu'il sait appuyer là où ça fait mal. “ Tu vas m'apprendre quelque chose sur le raffinement, tu fous n'importe qui dans ton lit.” que tu rétorques avec un petit sourire en coin alors qu'il continue, inépuisable. Alberto fait sa petite remarque et tu siffles entre tes dents. Au moins, toi tu n'as pas besoin d'un gorille pour te protéger, c'est pathétique et vraiment à l'image du gamin qu'il est. Tu grandiras jamais Noah. Tes billes bleutées l'observent avec un certain calme tandis qu'il se donne en spectacle et tu as presque honte pour lui franchement. Tu attrapes toutefois le verre entre tes mains d'un geste sec et alerte, et tu viens le porter à tes lèvres. Il te raconte qu'il a passé le jour de l'an avec les De Belgique, ces deux acolytes dont il ne peut pas se passer. Noah il peut jamais être seul, il est pas comme toi. Toi la solitude te sied parfaitement, tu grandis avec depuis tout ce temps. Et toi t'es adulte maintenant, contrairement à lui. “ Je sais au moins reconnaître d'où je viens.” Tu crois quoi, tes voyages et autres frais, tu les paies pas grâce à ta gueule d'ange, petit con. Votre père est un connard c'est un fait. Mais ni toi, ni lui n'auriez de nom si ce n'était pas le cas. Tu t'adosses au bar doucement alors qu'il te pose des questions sur Noël. Tu t'apprêtes à répondre et il te coupe aussitôt la parole. “C'est bon, t'as fini ton numéro?” Que tu demandes en portant de nouveau le verre à tes lèvres. Tu te rapproches de lui. “Qu'est-ce que tu fous là, si t'en as rien à foutre?” Pars donc et arrête de venir polluer ma bulle, va donc passer tes poings avec ceux que tu considères comme tes frères. On est censés partager le même sang mais toi t'as ce goût étrange de venir le verser, le trancher plutôt que d'en nourrir le commun. Tu seras jamais qu'un gamin en colère Noah. Moi aussi, détrompe-toi, mais j'ai appris à la gérer depuis longtemps. Et mes coups sont bien plus froids que les tiens.

Ton frère et sa répartie de gamin, tu rêves, tu lèves les yeux au ciel avant d'ajouter Je t'apprendrais aussi à répondre, mais ça sera gratuit pour ça lâches-tu et honnêtement c'est tellement bien envoyé que tu en souris comme un connard et tu peux lancer le jeu, tu finis même par lui annoncer où tu étais. Hades et Abélard étaient bien heureux de t'avoir à dormir au palais, c'était si ennuyant que la capitale Belge vous adore maintenant et surtout les bars. Mais bref, tu ajoutes un sourire et même un rire à tout ça, tout est parfait en fait Oh ne t'inquiète pas, je sais d'où je viens, parfaitement bien. Père doit m'appeler au minimum 5 fois par jour pour je ne sais trop quoi, tu peux lui dire que le harcèlement c'est chiant à force Oui tu te plains mais faut bien que quelqu'un t'écoute non ? T'as même pas de psy du nom de Julie donc autant dire que t'as la flemme de payer et t'as surtout la flemme d'y aller. Tu finis par parler mais tu te ajoutes rapidement un sourire à ses paroles Quoi ? Je fais la conversation au moins, c'est plus intéressant non ? et voilà qu'il s'énerve, il vient vers toi et tu déposes ton verre pour te lever. Vous faites la même taille à quelques années de différence et tu le regardes droit dans les yeux Toujours aussi impatient et en colère ? C'est plutôt à moi de te dire ça Enzo. On dirait que tu es énervé prononces-tu alors que ton verre se vide pour finalement lui donner Je venais prendre des nouvelles de mon très cher frère, j'ai au moins le mérite de ne pas hurler son nom en plein Boston à la recherche d'un branleur qui n'a rien à faire ici Et tu ajoutes même une petite tape sur l'épaule. Les paroles froides et bien moins joyeuses que depuis le début. Tu finis même par lui tourner le dos C'est le moment pour le couteau dans le dos mon frère tu articules bien les deux derniers mots pour lui montrer ton dos et tu te tournes Tu sais aussi bien que moi que tu ne peux pas te passer de moi et que père ne te laissera pas gérer l'entreprise seul. N'oublie pas que le seul qui te comprenne mieux que personne c'est moi Enzo. T'as certes le nom de grand père mais tu n'es pas aussi digne que lui Parce que ton grand père c'est toi en plus vieux et tout le monde le disait. La dernière phrase faisait peut-être trop mal parce que tu sais que tu étais le préféré de Pépé donc point pour toi non ?

Tu ne relèves même pas sa remarque sur ta répartie. Il a ce goût prononcé pour te rabaisser et à tes yeux cela signifie juste qu'il a quelque chose à prouver. Il est comme ça, faut qu'il crie sa valeur au monde entier. Mais toi tu juges les hommes à leurs actes. D'ailleurs, tu ne te gênes pas pour lui rappeler d'où il vient et qu'il ferait mieux de s'armer de davantage de reconnaissance également. Tu hausses les épaules lorsqu'il te parle de Père. “ Tu n'as qu'à lui dire toi-même.” Si lui se juge harcelé, si il veut reprendre la firme un jour alors il doit s'y préparer parce que toi c'est pas cinq appels par jour que tu reçois. T'as appris à vivre avec cette constance paternelle dans ton dos. Noah n'a jamais supporté, toi tu t'y es plié. C'est là votre différence. Entre autre. Et il parle, il parle, il ne s'arrête jamais. Tu prends une mine plus fermée, t'es pas habitué à ce que ça remue autant. “ Tu fais trop de bruit.” que tu dis finalement d'un revers de main pour accompagner tes paroles. Faut toujours qu'il ouvre sa grande gueule pour jacter et lui il récolte que tes billes froides en réponse. L'histoire de votre vie quoi, à croire que vous vous comprendrez jamais. Ou bien trop. “ Je suis touché d'un tel altruisme.” Tu feins la bienveillance et il ne sera pas dupe, mais t'es lucide, Noah n'en a jamais eu rien à foutre de ta personne, contrairement à toi. T'as beau le haïr, t'es toujours soucieux du devenir de sa petite personne. T'as cette peur qu'un jour, il se crame les ailes. Mais tu préfères crever que d'avouer ça, honnêtement. “ Reste à ta place Noah.” Que tu lui dis finalement. C'est toi l'aîné, toi qu'on a formaté, entraîné pour prendre les rennes de la firme. Certes il a cette fougue du grand père mais toi t'as cette solidité mentale , des nerfs d'acier, ce qui n'est pas son cas, du moins pour l'instant. Il est jeune, il doit apprendre, mais non, il veut à tout prix arriver au sommet avant même de gravir les échelons.

Tu sais où taper, ou briser ou faire mal. Ca va, t'es un gentil connard, un gamin des bas étages mais qui peut s'avérer être le plus grand batard de l'histoire du monde. Parce que tout le monde te sous estime, c'est ainsi, mais toujours se méfier de l'eau qui coule. Tu finis même par faire un moue Moi ? Arrête, on sait tous que t'es le fils préféré mon petit Enzo Oh t'es insupportable et en plus tu le sais ça, c'est beau d'avoir confiance en soi. Ton regard se pose sur ton frère, penchant la tête sur le côté avant de sourire en coin Et toi tu en fais pas assez. Quoi que c'est toi qui hurlait dans le campus à la recherche de ton frère préféré petit sourire en coin avant de rire doucement, tu ajoutes tes lèvres à ton verre pour sourire une nouvelle fois à ses paroles, mais tu décides de te lever quand même; Ouais je sais, c'est ce qui me perdra oui et voilà que tes paroles se déposent lentement comme du venin sur tout son corps, c'est appréciable et tu rigoles à ses paroles A ma place ? Je suis pas ton chien et contrairement à toi, qui adore lécher le cul de père. Mais bon, il en faut bien un dans la famille pour que les autres soient tranquilles tu finis par regarder ses petites photos avant de te tourner vers lui D'ailleurs, tu es invité à la réunion du conseil le 3 mai ? J'ai pas cru te voir sur la liste des invités par mail. Ca serait con que tu n'y sois pas. futur dirigerant de mon cul ouais. Tu finis par le regarder On a finit ou tu veux encore me frapper ? Fais gaffe, ça serait con que tu t'abimes la main contre le mur vu comment t'es doué petit sourire d'ange, saleté de connard sérieux, t'es insupportable

Il est cette espèce de lave en fusion, cette colère sourde qui s'exprime trop. T'es pas de son espèce définitivement, et ta mâchoire se ferme. T'as parfois cette impression qu'il exprime toute cette rage pour vous deux. Qu'il hurle là où tu te tais. Tu l'envies parfois mais tu ne le comprends pas la plupart du temps. Il est cet écorché et toi cette carapace. La même ambition vous anime pourtant et c'est tes billes lasses qui observent ce triste spectacle qu'il applique à donner pour nourrir sa provocation, te faire réagir sans doute. Mais tu restes statique. “ Père ne nous considère pas comme ses fils, il nous considère comme ses potentiels successeurs.” C'est ça la triste histoire à faire pleurer les chaumières. Ces gosses de riches qui n'ont pas d'affection, juste cette lourdeur dorée sur des épaules prédestinées. Mais t'es pas ce genre à ruminer sur ton sort, et lui non plus finalement. Tu souris franchement lorsqu'il évoque cette épisode du campus. "Hurler c'est un bien grand mot, mais je t'ai cherché effectivement.” Et t'es pas heureux Noah? T'es pas heureux que je te consacre un peu de mon précieux temps? Par tous tes cris, c'est pas un peu de mon attention que tu cherches pourtant? Pour toute guerre, il faut un adversaire. Tu n'as même pas eu besoin de passer de casting pour le rôle, tu as juste eu à tourner ta volonté vers ton propre sang. Tu lui intimes de rester à sa place et il ose cette comparaison absurde avec le chien. C'est si enfantin que tu ne te donnes pas la peine de relever, tu ne lui donnes pas d'os à ronger justement. Il évoque ensuite ce conseil du 3 mai. Ta bouche s'orne d'un léger rictus, si peu perceptible mais lui connaît. “Tu veux parler des administrateurs qu'on invite pour flatter un ego mal placé?” Si tu étais moins jeune Noah, tu saurais que les décisions sont déjà prises depuis longtemps lorsque le conseil se déploie. Ce n'est qu'une mascarade de plus pour nourrir cette illusion de collégialité. Mais je préfère nourrir ta candeur non. “Effectivement, non, je n'y serai pas. C'est toi qu'il a choisit apparemment.” Sans doute pour te faire taire, pauvre enfant. Mais t'as même de la peine à lui expliquer. Il est pas si solide ton cadet. “Je suis en réunion pour un autre projet à cette date.” Et c'est parce que je ne peux pas assurer l'emplâtre qu'on t'a mis à la place. Mais tu as une c'est déjà ça. Il vient d'ailleurs te provoquer une nouvelle fois et tu allumes une cigarette. Il commence à t'agacer, faut passer le temps. “ Ne prends pas tes désirs pour la réalité.” Il aimerait tellement attiser le feu en toi, que tu l'abîmes de tes phalanges non maîtrisées. Mais tu n'as pas laissé libre court à ta rage depuis l'enfance, il le sait pourtant non. Tu expires ta fumée éphémère de poison, sourire aux lèvres. “Elle va comment Emilia?” J'ai su ton tourment, j'ai su comme tu endors la plaie dans d'autres draps. Je sais comme ton coeur est faible Noah.