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the fire you started in me (lusmo)

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( lips meet teeth and tongue, my heart skips eight beats at once. if we were meant to be, we would have been by now. see what you wanna see, but all I see is him right now. i'll sit and watch your car burn with the fire that you started in me but you never came back to ask it out go ahead and watch my heart burn with the fire that you started in me but i'll never let you back to put it out. @Cosmo Cavalero )


Le ronronnement du moteur laisse place à un silence sourd alors que tu appuies sur le bouton power de la Portofino. Garée sur le parking de ce qui se rapproche d'une station essence, tu y réfléchis tout de même à deux fois avant de laisser ton bolide sans surveillance pour faire quelques courses dans la supérette de la station. Lorsque tu es arrivée à Boston il y a quelques mois, tu t'es promis de ne l'utiliser qu'en cas de grande nécessité, pourtant ce soir tu fais l'erreur de la sortir du garage pour des achats jugés fondamentalement nécessaires que tu avais oublié de faire plus tôt dans la journée. Tu avais pensé à appeler le chauffeur que t'es parents avaient embauché pour ce genre d'urgence futile, mais tu t'étais rappelée que sa fille était malade depuis deux jours. Brave fille, tu te refusais d'user de tes privilèges pour déranger un père de famille, et au lieu de ça tu as décidé d'utiliser, et donc mettre en danger, un véhicule d'une valeur frisant l’obscénité. Alors non, tu n'es pas à l'aise alors que tu claques la porte de l'italienne derrière toi et que tu te diriges vers l'entrée du magasin. Tu as cet espèce de pressentiment, cette boule au ventre qui t'empêche de te retourner ou, plus tard, de regarder dehors dès que tu passes un peu trop près d'une vitre. Ton regard reste figé sur les articles bien rangés dans leurs petites étagères, de peur de découvrir le parking vide. On dirait presque tu tu essayes de gagner du temps, comme pour prévoir ta réaction lorsque tu devras admettre ton erreur. Il s'agit de ta voiture, mais ce sont tes parents qui te l'ont payée. Ton père ne voulait pas, il te reprochait encore le vol de son propre bolide quelques années plus tôt, mais ta mère avait insisté, pour que tu fasses bonne impression à Harvard. Il a finit par céder. Tu n'oses imaginer sa colère s'il devait apprendre que la Portofino avait elle aussi disparu. Cette simple pensée parvient finalement à te convaincre de précipiter la fin de tes courses et tu te rends au plus vite à la caisse pour régler tes achats. Tu laisses quelques billets au jeune vendeur et d'un signe de la main, tu lui fais comprendre de garder la monnaie. Tu te rues alors sur le parking et soupire de soulagement en voyant que la belle italienne est restée sagement là où tu l'avais laissée. Le feu au joue, le coeur affolé, tu te laisses bercer par cette sensation de plénitude, de soulagement, jusqu'à ce qu'un bruit suspect attire ton attention et te ramène à la réalité. Les sourcils froncés, les phalanges serrées sur tes achats, tu avances doucement vers la Portofino, pour découvrir une silhouette penchée sur la portière côté conducteur. « Laisses-là ! » que tu t'exclames, désemparée face à la scène qui s'offre à toi. Dans une tentative de protéger ton bien, tu attrapes un sachet de pâtes dans ton sac et le lances sur le voleur. T'espères le déstabiliser, juste assez pour appeler à l'aide ou dans le meilleur des cas le faire fuir. En tout cas, il est hors de question que tu le laisses s'en tirer avec la Portofino. Tu es même prête à lui sauter dessus s'il le faut, et tu l'aurais fait s'il ne s'était pas redressé pour te faire face. Si tu n'avais pas reconnu son visage au premier coup d'oeil. A cet instant, ton coeur manque un battement, tu te retrouves paralysée, les pieds enlisés dans le bitume et la stupeur. T'aurais envie de te pincer, de te réveiller dans un sursaut pour découvrir qu'il ne s'agissait que d'un rêve, d'une mauvaise blague infligée par ton esprit rancunier. Mais le frisson qui parcours ton échine est bien trop réel pour n'être que le fruit de ton imagination. C'est bien lui, face à toi. « Cosmo. » que tu articules avec difficulté. Ta voix manque de force, écrasée par la rage qui t'enserre la gorge. Si t'es yeux le pouvaient, il l'auraient fusillé sur place. Tu aurais volontiers rêvé de sa mort de nombreuses fois depuis votre "séparation", mais ton esprit avait simplement préféré éradiquer toute pensée, tout souvenir lié à cette enflure, jusqu'à aujourd'hui du moins.
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Le centre de Boston en période des fêtes de fin d'année se rapproche de ce qu'on pourrait appeler le Graal pour moi. Les gens sont majoritairement heureux donc moins méfiants, avec un peu de chance ils peuvent aussi être bourrés à cette heure-ci et cerise sur le gâteau : leurs poches sont pleines de fric. Ils anticipent leurs courses pour le réveillon, courent acheter le dernier cadeau à leurs gamins, celui qui leur coûtera 200$ et avec lequel ils joueront trois jours. Je rôde dans les rues, croise quelques connaissances et échange des banalités tout en balayant les passants du regard. Lui ? Non, il a rien. C'est presque un métier, non s'en est un. Avec le temps et sur le terrain j'ai appris à reconnaître les gros poissons et étrangement ce ne sont pas toujours les types obèses en costard trop serrés fumant un cigare en riant trop fort. Nan, la plupart du temps on ne miserait pas sur eux.. Et pourtant, pourtant moi je les vois et de loin. Par contre, cette Portofino mal garée sur le parking d'une petite station essence à une heure où les voyous de Boston ouvrent les yeux, c'est pas très judicieux. Encore un fils de pute de bourge qui croit à la magie de noël. Toc, toc, toc. Ici c'est pas Santa, c'est Satan. Quand on a les moyens de s'offrir une caisse pareil on a les moyens de s'en offrir une autre. On paie pour tout : pour vivre, pour survivre, pour bouffer, boire, se déplacer. On paie pour détruire sa santé et on paie encore pour la soigner. On raque même pour crever, une jolie boîte à 10000$ et si dans cinquante ans plus personne n'est là pour payer la location de votre trou au cimetière du coin, vous finissez dans une putain de fosse commune. A quoi vous aura servi tout ce blé ? On n'est jamais chez nous nul part, rien n'appartient à personne. On est que-dalle. Le fric contrôle tout, les gens, le système, le Monde. Alors je les emmerde, je prends et je jette ce qui a tant d'importance, ce qui gâche des vies et qui ne devrait être que ce qu'il est : du putain de papier. Et toi aussi je t'emmerde connard, t'avais qu'à pas laisser traîner ta Ferrari sous mes yeux.

C'est toujours le même manège, à chaque fois. On observe de loin et puis doucement on se rapproche, les mains dans les poches et la capuche hissée sur le sommet du crâne. C'est pas la caisse que je regarde, c'est l'écran de mon téléphone en me dirigeant vers elle aussi naturellement que si elle était réellement à moi pour n'éveiller aucun soupçon. Elle va l'être, à moi. Je pourrais me la payer demain matin, mais non, comme à chaque fois je veux juste la conduire une fois, apprivoiser son volant, libérer ses 600 ch et la laisser respirer elle aussi, avec moi. Je finirai par la niquer dans un virage, la brûler au bord d'un lac, peu importe. J'arrive devant la porte du conducteur, cet abruti n'a même pas prit le temps d'activer son alarme. Tant mieux pour moi, je vais gagner du temps. Je m'apprête à faire péter la serrure aussi simplement que si j'en avais sorti la clé pour la déverrouiller quand j'entends un cri médusé venant de l'entrée de la supérette. " Laisses-là " ... Un sourire se dessine malgré moi aux bordures de mes lèvres. Primo, le connard est une connasse et secondo elle a la réaction typique des petits héritiers, elle considère sa caisse comme une foutue personne. C'est elle qui est personne et finalement elle a peut-être raison, peut-être que sa voiture réussirait à être plus humaine que cette conne ne pourra jamais l'être. - Pezzo di merda.. que je souffle machinalement entre mes dents serrées quand elle vise mon épaule avec un sachet de pâtes qui retombe à mes pieds. Je peux l'entendre courir derrière mon dos, la respiration lourde et entrecoupée par la montée d'adrénaline. Je me retourne sèchement pour lui faire face et en finir plus vite fait que bien fait, étant donné que la Ferrari a une propriétaire et non un propriétaire, ça risque même d'être trop facile et sans aucun intérêt. Mais je reste figé une seconde, peut-être deux, j'en sais rien. J'ai perdu la notion du temps à l'instant même où j'ai du faire face à ses deux grands yeux sombres. Trop facile, hein.. Mon prénom. Il est sorti d'entre ses lèvres tellement de fois, combien d'autres fois avait-il résonné en silence ? - On s'est pas déjà vus ? Le masque reprend finalement sa place, comme toujours. Tout se passe très vite, en un éclair, ça fuse dans ma cervelle déjà trop abîmée. Analyser et agir, pas le temps pour réfléchir. Mes genoux se fléchissent et je ramasse le sachet de spaghettis sur le bitume pour venir le lui tendre, un sourcil relevé. - Content de voir que papa te fait encore confiance.


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( lips meet teeth and tongue, my heart skips eight beats at once. if we were meant to be, we would have been by now. see what you wanna see, but all I see is him right now. i'll sit and watch your car burn with the fire that you started in me but you never came back to ask it out go ahead and watch my heart burn with the fire that you started in me but i'll never let you back to put it out. @Cosmo Cavalero )


Les deux syllabes viennent brûler le fond de ta gorge avant de laisser un arrière goût amère sur le bord de tes lèvres. Tu n'avais plus prononcé son prénom depuis des lustres, tu lui avais ôté ce privilège faute de ne pouvoir le chasser de ton esprit. Sortie de ton mutisme, tu réalises qu'il sonne à présent faux, qu'il n'a plus la même saveur qu'à l'époque où vous vous fréquentiez. Les souvenirs provoqués par son écho sont altérés par la haine que tu as entretenue à son égard depuis ce fameux soir où il t'as abandonnée sur une aire d'autoroute. Tu ne t'es jamais relevée de cette trahison, tu l'as traînée sur ton chemin, enchaînée à ta cheville, et encore aujourd'hui son poids parvient à te faire sombrer lorsque tu t'y attends le moins. Cosmo a eu beau disparaître de ta vie dans un crissement de pneus, il n'a jamais cessé de l'influencer, laissant son empreinte sur chacun de tes choix, comme un rappel constant d'une erreur que tu t'es juré de ne jamais réitérer. Et comme si le destin ne s'était pas assez joué de toi, voilà qu'il le remet sur ton chemin, au moment où tu t'y attendais le moins. Si tu avais eu ton mot à dire dans ce drôle de hasard, tu aurais au moins demandé à ce qu'il soit placé sur ta route, alors que tu aurais les mains sur le volant de la Portofino, le pied fermement enfoncé sur l'accélérateur. De la même façon que tu as reconnus ses traits, sa voix provoque une nouvelle vague de souvenirs que tu aimerais balayer d'un simple geste de la main. Ils sont tenaces mais c'est la réplique même de Cosmo qui finit par avoir raison d'eux. Tu serres la mâchoire face à son éternelle insolence. « Te fous pas de ma gueule. » tu craches ton venin. Tu comptes bien garder le contrôle sur votre échange, tu refuses de lui laisser le moindre terrain, la moindre emprise sur toi. Il évoque ton père et fait allusion à la voiture que vous lui aviez volée. Tu ne t'es jamais demandé ce qu'il en avait fait, à vrai dire tu n'avais pas ressenti le moindre remords par rapport à ça, ou l'argent, ou les bijoux. T'avais jamais eu la moindre relation avec ton père, cette mésaventure avait au moins eu le mérite d'attirer son attention ne fut-ce que pour t'attirer ses foudres une fois de retour à la maison. Sa confiance, t'en avais rien à faire, de toute façon tu ne l'avais jamais eue même avant cela. « Je suppose que tu ne peux pas en dire autant. » tu répliques en lui arrachant le paquet de pâtes de main. Tu détestes le savoir si proche de toi, au point de pouvoir à nouveau sentir son odeur entêtante, mais tu y consens si cela peut l'éloigner de la Portofino. Celle-là tu ne la lui laisseras pas. Les règles ont changé depuis la dernière fois que vous vous êtes vus. « Toujours occupé à jouer les truands. » que tu constates après avoir jeté un bref coup d'oeil à ta voiture. T'es soulagée de voir qu'il n'a pas encore eu le temps de l'abîmer de ses vilaines pattes. « Patetico. » tu siffles dans votre langue maternelle en le contournant. Tes achats en main, tu actionnes l'ouverture à distance du coffre pour les y déposer. T'aimes pas te sentir encombrée lorsque Cosmo est dans les parages, comme si t'avais besoin de te savoir libre de tes mouvements. Tu le sais dangereux, tu le sais rusé, tu dois rester attentive. Tes gestes se font rapides, consciente de lui avoir tourné le dos depuis trop longtemps déjà. Il n'oserait pas voler ta voiture sous tes yeux, du moins pas sans avoir l'assurance de s'en sortir indemne. Tu connais ses techniques, il fut un temps tu avais les mêmes. Non, l'italienne qui risque le plus gros ici c'est toi. Tu le devines en train de rôder, à l'affut de la moindre faille. « Ca y est, tu manques d'idées pour me suivre jusqu'à Boston et tenter de voler ma voiture ? » tu pensais que l'Europe l'aurait occupé quelques années avant qu'il ne franchisse un jour l'Atlantique. Quelles étaient les probabilités pour que vous vous retrouviez au même endroit, au même moment ? Ton orgueil te pousse à penser que c'est ta présence qui l'a attiré jusqu'ici. Sombre idiote.
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Je dis toujours que ce sont nos choix qui déterminent le cours de nos vies, qui façonnent les trajectoire et font de nous les êtres que nous sommes, les êtres qu'on choisit d'être. De toute évidence, m'approcher de la Ferrari en était un mauvais, fausse route, mauvais départ, on recommence. Mais, on recommence jamais. Les secondes chances n'existent que dans les esprits pathétiques des lâches, pour se consoler un peu, s'accrocher à tout, à n'importe quoi. J'ai pas besoin de m'accrocher, je suis jamais tombé et je tomberai pas ce soir non plus, pas ici. Je tomberai pas. Putain, mais c'était quoi le taux de probabilité pour que je tombes sur sa sale tronche ici, chez moi, trop loin de chez nous, à des années lumières. A cinq années, sans lumière. J'ai envie de fermer les yeux, histoire qu'avec un peu de chance elle ait disparu quand je les ouvrirai à nouveau, mais même sans la voir, je l'entends. Elle est toujours là. - C'est un peu tard pour ça que je lâche froidement, parce que je l'ai toujours fait. Mentir. Trahir. Manipuler. Recommencer. Alors oui, je me fous de ta gueule, encore une fois et s'en est presque satisfaisant. Nan, ça l'est même pleinement. Mais cette italienne-là, elle aussi a 600ch sous le capot qui ne demandent qu'à être libérés, elle réplique aussitôt en reprenant avec elle son sachet de pâtes et sa dignité. Je fronce les sourcils dans une moue faussement touchée, mon père ne me manque pas plus que le sien lui manque, rien à branler de ces corps vides, des calculatrices à la place du cœur. J'ai donné, j'ai assez donné et maintenant je reprends tout. C'est plus ma vie, ça a jamais été la mienne. Je m'efforce de pas la regarder quand elle s'approche trop près, quand ses mèches brunes dansent devant mes yeux, rythmées par sa démarche agacée. J'ai pas envie de la voir, j'ai pas envie de faire face à sa colère, légitime ou non. Je m'en fous. Je veux pas voir le sang de Stella couler au fond de ses billes noires, la plage arrière malmenée, la buée sur les vitres. J'veux pas. Le passé c'est loin et moi j'y retourne pas, il est très bien là où il est : à 6000 kilomètres. Je reste droit, immobile, imperturbable. C'est personne, pas même un souvenir, juste un corps remplie d'une autre. Pourtant, elle a rien oublié elle, elle pique, libère son venin et siffle en italien. - Presque aussi pathétique que de rouler en Portofino pour aller s'acheter des pâtes dans une station essence de merde. Elle laisse plus d'espace qu'il n'en faut entre nos deux corps et c'est tant mieux. Je veux pas la respirer non plus. Elle jette ses quelques achats dans le coffre, à la hâte. Je les vois ses regards discrets, amers, mais réguliers. T'as raison de t'inquiéter. - Rassures toi tout le monde t'as vu. Tu peux aller t'coucher sereine. Ou presque. Petite fille pourrie gâtée, héritière de ce qu'on n'a pas choisit d'avoir, mais elle, elle a choisit d'en profiter. Mais elle sort des conneries encore plus énorme que le compte qu'on lui remplit, si grotesques que je laisse échapper un rire moqueur. La jeunesse dorée laisse visiblement des séquelles, son orgueil en témoigne. - Te suivre ? C'est bien ça qu'elle a dit, nan ? Venir à Boston pour la suivre. J'ai pas vu sa gueule en quatre ans de vie outre Atlantique, j'ai brûlé la caisse de son père dans une forêt des campagnes avoisinantes, la regardant cramer de loin avec les bijoux de sa famille et ses paires de Louboutin et elle imagine que je la traque. - T'aimerais ça, hein.. que je souffle en abandonnant la portière pour rejoindre l'arrière de la caisse et me poster derrière son dos. - Mais je t'ai pas laissé au bord de la route pour revenir te chercher. Je passe le bras par dessus son épaule pour fermer violemment son coffre à sa place, laissant l’aluminium et le chrome s'entre-choquer dans un bruit sourd. Parce que même ton putain de prénom je veux pas le prononcer.

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Parfois tu te demandes lequel de vous deux a causé votre perte en premier. Toi et ta naïveté ? Lui et sa cruauté ? Étranglée par l'orgueil lorsque tu admets ta propre culpabilité, t'aimerais pouvoir rejeter la faute sur lui, te délester de ce poids qui t'empêche de respirer, qui pèse sur ta poitrine depuis près de cinq longues années. Ce serait tellement plus simple s'il était le seul à blâmer dans cette histoire, s'il n'y avait que la haine pour brouiller ta vue lorsque tu vois ses traits se dessiner dans l'obscurité. Tu souhaiterais ressentir de la colère dans la plus pure de ses formes, inaltérée par la honte ou quelconque autre semblant de mélancolie, mais ce n'est jamais aussi simple n'est-ce pas ? La faute est partagée et ça te frappe à nouveau en plein coeur, de même que les souvenirs et les sentiments que tu t'étais efforcée à laisser sur le bord de cette autoroute en pleine campagne Toscane. Pourtant, tu t'appliques à ne rien laisser paraître, tu restes cachée derrière ta froideur et ta répartie, tu instaures une distance physique entre vous, que tu sais plus que nécessaire. Protégée par la carrosserie grenat, tu hausses les yeux au ciel, montres ton agacement face à son éternelle manie de te renvoyer tes propres arguments à la figure. « Presque. » tu te permets de souligner dans une tentative de t'assurer le dernier mot. T'en reviens pas que vous soyez en train de vous chamailler après tout ce temps, plutôt que de vous expliquer sur la dernière fois que vous vous êtes quittés. Rectification : qu'il t'as quittée. Ça fait mal. Toi t'y avais tellement cru, t'avais accepté de croire à ses mensonges, lui n'a fait qu'en profiter. A présent réunis, Cosmo pourrait chercher à se justifier, mais il n'en fait rien. Il l'a admit un peu plus tôt, il s'était foutu de ta gueule et ne semble pas en éprouver le moindre regret. Etait-ce comme ça que tu avais imaginé vos retrouvailles ? A vrai dire, ça ne t'avait jamais traversé l'esprit, tu ne te l'étais jamais autorisé. C'était tout simplement pas envisageable. On t'as connue plus prévoyante Lucrezia, maintenant te voilà désorientée au point de commettre ta seconde erreur, la première étant de ne pas être partie il y a déjà quelques secondes. Tu t'aventures à soutenir son regard par dessus le toit de la Portofino, tu cherches à analyser sa réaction, mais tu te perds immédiatement dans l'azur de ses yeux. C'est drôle, tu ne te souvenais pas qu'il t'intimidais à l'époque, sûrement parce que tu ne le pensais pas capable de te faire du mal. Comme les choses ont changé. Son ton moqueur te force à détourner les yeux vers le fond du coffre de la Portofino, mâchoires serrées, prête à encaisser ses railleries comme si tu savais déjà ce qu'il allait te reprocher. Tu sens tes phalanges blanchir sous la pression que tu leur impose alors que la voix de Cosmo se rapproche de toi. Du coin de l'oeil, tu l'observes réduire la distance qui vous sépare et tu restes immobile bien que tous tes sens te conseillent la fuite. Pour aller où ? Traverser l'Atlantique n'aura pas suffit, et maintenant que tu le sais à Boston, aucune distance ne te semblera suffisante pour l'effacer de ton esprit. « T'as aucune idée de ce que j'aimerais. » sa belle gueule sur ton pare-brise par exemple. Tu fermes les yeux le temps qu'il te poignarde à nouveau, ses paroles acérées comme des rasoirs, avant de fermer le coffre à ta place te provoquant un léger sursaut. « Pourquoi alors ? » que tu murmures par dessus ton épaule. « Pourquoi t'es parti ? » tu ne trouves pas le courage de lui demander pourquoi il t'as laissée. Mais la question reste la même n'est-ce pas ? T'as besoin de réponses, mais tu sais pas encore lesquelles tu préférerais avoir. Est-ce que tu as vraiment besoin de la vérité, ou d'une version édulcorée à laquelle penser avant d'aller te coucher ? Tu prends la peine de te retourner, de lui faire face, tu veux pas lui faciliter la tâche lorsqu'il fera son choix. « T'avais prévu ton coup dès le départ ou bien ça t'es venu à l'esprit en cours de route ? » en réalité, la différence serait minime, le résultat resterait le même. Il t'avait trahie, fin de la discussion.
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Pars avec moi.. Naïve. Elle rêvait d'une autre vie, je rêvais de détruire la mienne peu importe l'importance des dégâts causés, du ricochet des balles, sur elle, sur Stella, sur tous les autres. Je me demande à combien de promesses elle a bien pu croire après les miennes, salies, trahies. Aucune ? Probablement. Elle pourra au moins me remercier de lui avoir éviter d'autres détonations, d'avoir rendu son palpitant imperméable aux espoirs. Tant qu'il y a de la vie, il n'y en a pas parce qu'en vérité, les espoirs tuent. Doucement. Elle n'aurait rien du attendre de moi, parce que je suis mauvais pour les engagements, parce que je suis trop bon pour le pire. La leçon a été apprise, mémorisée, elle est gravée pour toujours quelque part contre les parois de son âme. Une plaie un peu endormie que je me fais une joie de réveiller, d'inciser encore un peu plus. Juste pour être sûr. C'est pas de ma faute, j'y suis pour rien moi je comptais pas te revoir ni ce soir ni jamais. Je comptais plus avoir affaire aux souvenirs qui dérangent et à ceux qui dérangent encore plus parce qu'ils ne sont pas si dérangeants. Un autre sourire quand elle m’interroge, quand elle pose enfin les questions qui ont tant tournées dans son esprit épuisé d'en avoir trop cherché les réponses. Son souffle s'écrase sur mon épaule, comme un secret qu'on hésite encore à dévoiler. Mais une fois que c'est fait, on est libéré. Alors, elle se retourne, elle me fait face, l'air frais de Boston laisse s'envoler quelques mèches de ses cheveux, juste assez pour que je sente à nouveau son parfum. Une odeur familière, lointaine qui brûlent les yeux.- C'est avant que tu aurais du te poser autant de questions. Avant de balancer tes sacs remplis de ce que tu ne possédais pas, de ce que tu as emprunté à papa et maman pour te sauver avec le Diable. Maintenant c'est trop tard. Pour la première fois depuis longtemps, j'accroche mon regard dans le sien et ma mâchoire se serre presque instantanément. Il est trop lourd le passé, c'est pour ça que j'ai jamais voulu le garder avec moi. Je l'ai éjecté, balancé entre les vagues de l'Atlantique, barrière invisible entre l'avant et l'après. Entre toi et moi. Elle parle trop, le son de sa voix résonne comme une vieille musique qu'on a trop écouté quand on était gosses. Je veux qu'elle se taise, me tirer d'ici, mais pour aller où ? Partir encore ? Où que j'aille, ce ne sera visiblement jamais assez loin. - On y est alors ? Ça y est, c'est l'heure du procès que je lâche paresseusement en effleurant son épaule de la mienne pour venir m'asseoir sur son coffre fermé. Je laisse mes doigts glisser sur la carrosserie sanguine, une provocation de plus. On est plus à ça près, hein ? Je me fous qu'elle râle, qu'elle tique, qu'elle m'ordonne de lever mon cul de sa caisse. J'ai jamais réfléchit à ce que je pourrais lui dire si je venais à me retrouver à nouveau face à elle, pas plus que je ne l'ai fait pour Stella pour la simple raison que l'idée de les revoir était inconcevable. Surprise. - Qu'est-ce que ça change ? Ma voix brise un silence déjà trop lourd, je relève à nouveau mon regard, blesse ses prunelles des miennes. J'abandonne le sourire moqueur pour retrouver mes traits stoïques. - A quoi tu t'attendais putain ? A quoi d'autre ? - Tu savais très bien qui j'étais. Elle a seulement voulu croire ce qui lui faisait du bien, réprimant son instinct de survie. - C'est toute seule que t'aurais du te tirer avant de me rencontrer. Mais elle le sait déjà.



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Tu as refusé de prononcer son prénom depuis cinq ans, de penser à lui, de lui donner la moindre importance. Tu as ignoré son existence, votre passé, même face à Stella, même lorsqu'elle te parlait de lui, tu restais impassible. Silencieuse, tu écoutais ses doutes, ses plaintes sans jamais les alimenter, sans jamais laisser entrevoir ta propre souffrance. Tu refusais ce privilège à Cosmo, mais tu te le refusais également à toi. Tu jugeais ne pas le mérité, tu jugeais ta peine illégitime comparé à d'autres. Stella, elle, était innocente, elle était la vraie victime dans cette histoire, alors que toi, t'avais juste fait les mauvais choix. T'avais juste été trop conne, et tu le restais en étant persuadée d'avoir tiré un trait sur lui après son départ. Cela te tuerait de l'admettre, mais même parti, même à des milliers de kilomètres de toi, Cosmo n'avait jamais cessé d'avoir une emprise sur toi. Il a influencé chacun de tes choix, chacune de tes relations jusqu'à ce jour. T'avais beau ne jamais parler de votre mésaventure à qui que ce soit, cela ne la rendait pas moins réelle et inconsciemment, tu la faisais perdurer à travers cette haine que tu entretenais à votre égard. A nouveau face à lui, pour la première fois depuis cinq ans, tu es plus bouleversée que tu ne voudrais l'admettre. T'avais jamais imaginé vos retrouvailles, et si tu l'avais fait, elles auraient été bien différentes de la vérité. Tu te surprends à manquer de combativité, à le questionner plutôt que de l'insulter. « Ca n'aurait rien changé. » que tu réponds pensive. Vous le savez très bien tous les deux. A l'époque, tu l'aurais suivi malgré les questions et même malgré leurs réponses. Tu l'avais suivi lui, parce que tu l'aimais, mais aussi parce que t'aimais tout ce qu'il représentait. L'aventure, la folie, la liberté. Malgré l'issue de votre escapade, les semaies passées en sa compagnie ont été les meilleures de ta vie, et c'est sûrement ce qui rend la vérité si dure à accepter. Comme lui, tu détestais votre monde et l'éventualité d'échapper à ton destin t'avais autant séduite que la folie de son regard et de ses belles paroles. « Y a pas de prescription pour ce genre de choses. » tu t'efforces à dire pour détâcher ton attention de Cosmo, de sa façon de se mouvoir près de toi, comme si tu lui appartenais encore. Il n'y a pas de prescription pour la façon dont il s'est joué de toi, de tes sentiments. Cinq années n'ont pas suffit à te faire oublier, le double non plus. Il a l'audace de s'asseoir sur le coffre de ta voiture et t'as du mal à réprimer un soupire d'exaspération. Tu t'efforces de faire preuve de patience envers lui, tu le manipules comme il t'as manipulée. Tu le laisses prendre ses aises, tu le laisses entrevoir ta propre fragilité s'il le faut. Tant qu'il parle. Tant qu'il réponde. Aucune raison ne pourra justifier ses choix, mais pour une fois t'as envie de le voir ne fut-ce qu'essayer. « Ca change que je veux savoir. » tu croises les bras sur ta poitrine. C'est pas à lui de poser les questions là. Il n'est pas en position de négocier avec toi, t'as pas à t'expliquer, pas auprès de lui. Tu ne te laisses pas amadouer par ce semblant de culpabilité que t'as l'impression de percevoir derrière son éternelle insolence. Mais sa défensive ne tarde pas à reprendre le dessus. Son comportement, ses paroles te laissent sans voix. Tu sais qu'il a raison, et cette vérité te laisse frustrée. T'essayes de rassembler tes idées, la confusion écorchent tes traits, trahissent ta déception. « Oui, je savais qui t'étais. » que tu bafouilles. Tu savais qui il était et c'était ça qui t'avais plu chez lui. « Justement, je t'ai rencontré avant... » et là c'était déjà trop tard pour toi. Tu peux d'ailleurs remercier Stella de t'avoir présenté le diable en personne. Tes bras tombent le long de ton corps, tu perds le peu de détermination que t'avais jusqu'à présent. « Tu sais quoi ? T'as raison. » tu lâches en accompagnant ta voix d'un regard noir dans sa direction. Tu finis par lui tourner une seconde fois le dos et faire quelques pas hasardeux pour t'éloigner de lui. T'as même plus peur qu'il en profite pour embarquer la Portofino, car à ce stade ça ne te ferait ni chaud ni froid. « J'ai été conne de croire qu'il y avait plus. » tu le dis à voix basse, juste pour toi, et pour la lune qui t'observe de son regard accusateur. Tu passes ta main sur ton front, t'inspires profondément, puis tu te mets à rire. « A quoi je m'attendais ? » tu répètes ses propres paroles, tu fais écho à ses railleries. Toujours à distance, tu le regardes, tu prends le temps de l'observer, de constater la situation. T'es à deux doigts de vriller, tu sais pas si t'as envie de crier ou juste t'enfermer dans un mutisme sans fin. Après tout ce temps, il te rends toujours aussi dingue, juste pas de la même manière. « Je te déteste. » pour tout. C'est aussi simple que ça.
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the fire you started in me


Je peux pas me mettre à sa place, savoir ce que ça fait d'être celui qui reste au bord de la route. Je suis celui qui part, qui laisse un océan entre deux vies. Sans remord et sans retour. C'est elle qui est revenue, sortie de nulle part avec sa Portofino et ses spaghettis alors qu'elle la range son amertume, sa douleur aussi. J'ai rien demandé et je vais rien lui donner. C'est pas de ma faute si le destin se fout de sa gueule, s'il s'acharne encore. Je vais pas m'en excuser. Je vais pas m'excuser d'être un enculé non plus. Ce serait comme m'excuser du fait que je sois italien ou que mes yeux ont la couleur de la mer. C'est un fait, un fait avéré. Qu'elle en fasse ce qu'elle veut, qu'elle le digère, qu'elle le gerbe si ça lui chante ou qu'elle le rumine encore. Si, ça aurait changé quelque chose, ça lui aurait peut-être évité de faire le mauvais choix en me choisissant moi.- Et moi j'ai décidé qu'il y en avait une au moment où j'ai passé la frontière. Alors lâche-moi, ravales tes questions ou craches les, peu importe. Je m'en fous. Je l'ai trop repoussé, enfoui trop profondèment pour que ça puisse remonter à la surface un jour. Je suis en sécurité dans mon enfer et toi, je te laisse dehors. Elle croise les bras contre sa poitrine comme pour se protéger elle aussi, elle s'enferme juste au cas où. C'est déjà trop tard. Ça doit être moche là tout de suite dans ta tête, hein ? Ça doit être laid de combattre tous ces sentiments, cette haine, cette rancœur qui affrontent ton envie de savoir, nan, ton besoin de savoir. Et puis ça s’emmêle, ses yeux brillent de rage puis de détresse juste avant que l'étincelle furieuse reprenne à nouveau sa place. T'es perdue, hein ? Paumée entre tout ça, face à moi. Déséquilibrée. Funambule, moi j'avance sans même regarder où je fous les pieds. J'ai pas peur de la tempête qui bourdonne à l’intérieur de sa poitrine parce qu'il y a un ouragan dans la mienne depuis trop longtemps. Elle pose les questions, se donne les réponses elle-même et moi je la regarde, serein spectateur de sa tourmente. Je la regarde se battre avec ses pensées, celles qu'elle arrive à formuler et puis les autres, celles qu'elle tait. J'hausse un sourcil, balançant mes Balenciaga dans le vide, frôlant sa plaque du bout de ma semelle. J'accuse ses regards meurtriers sans détourner le mien. Elle se fatiguera bien avant moi, elle se fatigue déjà quand elle relâche ses bras, détend ses épaules, accepte sa défaite en murmurant son chagrin à la nuit. Aliénée. - C'est bon t'as fini Calimero ? Elle répond qu'elle me déteste, tant mieux. Au bord de la crise de nerfs, de la crise tout court. Elle est au bord du gouffre et il suffit que je l'effleure un peu pour qu'elle se casse la gueule. - Oui, t'as été conne que je lâche froidement en écrasant la paume de ma main sur la carrosserie, j'abandonne mon trône pour retrouver le bitume humide. Le ciel se dérègle avec elle, quelques gouttes glacées s'échappent des nuages invisibles. Je sens rien. Anesthésié. - Tu veux quoi là ? Que je m'excuse parce que t'as été naïve ? Je me rapproche de son corps fébrile, nerveux. Je tends les bras vers le vide, le rien avant de fourrer les mains dans les poches de mon sweat. - Qu'est-ce qu'il y a ? Le monde est pas assez grand pour toi ? Pas assez spacieux pour que tu trouves un endroit où t'auras pas mal ? Un pas de plus, le dernier parce que je suis déjà trop près. Mais là, je veux la voir vraiment. Je veux tout voir. Tout lire et rajouter des lignes, des pires. J'ai pas envie de la voir ta peine, elle laisse sur mes lèvres le goût du sang. Celui de ma mère, celui de Stella. Et elle, elle vit tout trop fort. Elle ressent trop fort. Comme dans la voiture où elle était trop heureuse, rassurée par mes mots, satisfaite de mes mains sur sa peau, pleine d'espoir. J'ai tout pris. Je lui ai rien laissé. - Le problème Lucrezia, c'est que tu me détestes pas assez. Je l'ai dit, j'ai laissé sortir son prénom d'entre mes lèvres et venir s'écraser contre ses souvenirs, lui coupant la respiration comme quand son crâne heurtait la vitre arrière. Encore et encore. - Et que moi j'en ai rien à foutre.

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C'est toujours quand on croit que ça va aller, quand on pense que le pire est enfin dernière nous, qu'on se rend compte qu'il est encore à venir. T'as baissé ta garde Lucrezia, tu t'es encore laissée bercée par de futiles espoirs, t'as placé ta confiance en l'avenir persuadée que le temps guérit toutes les blessures. Cinq années n'auront pas suffit à tourner la page, pas plus que des milliers de kilomètres. T'auras beau mettre des océans et des montagnes entre toi et ton passé, il finira toujours par te rattraper. En l’occurrence, tout porte à croire que c'est toi qui l'as retrouvé, comme si les lois de l'univers ne permettaient pas qu'il en soit autrement. T'y vois une certaine fatalité car malgré tous tes efforts, t'es forcée de constater que tout te ramène à lui. Cosmo. Il empoisonne tes pensées, corrompt ton esprit, il fout ta vie en l'air aussi aisément qu'en soufflant sur un château de cartes. Pour lui, t'as volé ta famille, menti à ta meilleure amie, et le pire c'est qu'une fois tout terminé t'étais uniquement désolée de t'être faite prendre. Tu te détestes pour ça Lucrezia, presque autant que tu le détestes lui. Mais la différence, c'est qu'il est parti, alors que toi, t'as dû faire face à ton reflet dans le miroir chaque matin pendant cinq ans. T'as pas eu d'autres choix que de vivre avec tes erreurs, tes regrets, ta haine, ta rancœur. Est-ce que c'est pareil pour lui ? Est-ce qu'il ressent le moindre remord ? T'as envie de croire que c'est le cas, t'as envie de le savoir souffrir des conséquences de ses actes au moins autant que toi. T'aurais aimé l'emporter avec toi dans les abîmes de la culpabilité, à défaut de parcourir les routes ensemble. Mais les regards qu'il te lance, les insultes silencieuses, les moqueries totalement assumées, tous confirment tes plus grandes craintes. Il te méprise, il crache sur tes états d'âme, il s'applique à te mettre plus bas que terre. Il profite de ta vulnérabilité, de cette lueur de folie dans le fond de tes ambres pour l'utiliser contre toi. Comment peut-il te détruire encore à ce point ? Comment peut-il trouver matière à te briser après tout ce temps ? « Arrêtes. » tu grondes d'une voix ferme. Arrêtes d'avancer, arrêtes de parler. Arrête d'exister. Cosmo déchaîne les éléments, il provoque l'orage dans ta tête et dans le ciel. Il a raison quand il dit que le monde n'est pas assez grand pour toi, pour vous. La Terre ne peut pas tourner rond lorsque vous vous affrontez, titans parmi les Hommes. Tu refuses de reculer face au maître des enfers, pas cette fois, plus maintenant. S'il cherche la lutte, tu lui donneras la guerre. Il est assez proche pour que son parfum réveille en toi davantage de souvenirs, pas forcément les plus doux ou les plus sages. Tu fermes les yeux et tout ton corps se raidis, ton sang pulse lentement dans tes veines, rythmé par l'écho des battements de ton palpitant. Même la pluie ne pourrait éteindre le feu sur tes joues, ni celui qui te consume l'âme. Puis Cosmo donne le top départ. Il prononce enfin ton prénom, il te poignarde une fois, puis deux. Tu sens sa poigne invisible se refermer sur ta gorge pour te couper le souffle, balayer tes derniers espoirs inavoués. « Casses toi ! » que tu lui hurles finalement, bousculée hors de ton mutisme. La pluie perle au coin de tes cils, illustre la rage sur ton visage de larmes célestes. Tu pousses Cosmo une première fois, puis une seconde, et tu prends goût au choc de son corps sous les paumes de tes mains. « Vaffanculo bastardo ! » tu jures dans ta langue maternelle. Tu perds le contrôle, tu vrilles, tu serais capable de le tuer si t'en était donnée l'occasion. Tu t'arrêtes une seconde, vaine tentative de retrouver ton sang froid car ton regard se voile à nouveau dès qu'il se pose à nouveau sur lui. C'est trop tard, pour toi, pour lui, pour tout. Ton corps réagit sans toi, tu résistes pas à la tentation, l'attraction impérieuse qui te pousse toujours à faire les mauvais choix. Et dans un énième accès de folie, ta main se heurte à la joue de Cosmo, foudre divine déferlée sur les enfers.
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Les mots sont tranchants, impitoyables. Ils lancinent les plaies encore ouvertes, en entaillent de nouvelles. Ils font sauter les sutures des cicatrices encore fragiles, brutalement, une à une. Ça fait quoi, dix minutes ? Peut-être quinze et c'est tout ce qu'il m'a fallut pour ébranler les consolidations, pour faire s'écrouler les parpaings qu'elle avait patiemment construit tout autour d'elle durant des années, élevant un mur protecteur, infaillible pour y planquer ses rêves d'hier et ses désillusions de demain. Raté. Tu mettras jamais assez de ciment autour de ton cœur pour m'empêcher de le faire exploser en des centaines de minuscules morceaux qui eux-mêmes viendront ricocher contre les plaies, s'y enfoncer comme des balles perdues. C'était pas dans ses plans ça, me revoir ici, me revoir tout court, elle a oublié de me compter dans l'équation. C'est dommage, elle avait presque réussi. Nan, j'arrête jamais. Je sais pas faire. Je sais pas freiner. Le pied enfoncé sur accélérateur, à 280km/h comme quand je l'ai laissé dans les chiottes sales de la bordure autoroutière. Je m'arrête seulement quand j'arrive à destination, quand je fonce dans le mur, quand les flammes viennent éteindre le bruit assourdissant du moteur. C'est toi qu'elles vont éteindre cette fois. - Sinon quoi ? Qu'est-ce que tu vas bien pouvoir faire, toi ? Pauvre petite Lucrezia aveuglée par son amertume tenace, inépuisable rancœur. C'est beau à regarder une âme qui chavire, qui glisse du mauvais côté, fatiguée de se battre contre cinq ans de silence, cinq ans de tourmente. Elle s'emporte, s'envole, elle crie, elle jure, elle laisse tomber le masque sur le goudron trempé par la pluie hivernale et moi j'adore ça. J'adore te faire cet effet là. Ses paumes heurtent mon torse, une fois et puis deux. Elle y met sa rage endormie trop longtemps, sa haine, son chagrin aussi. Je la laisse faire, j'oscille à peine sous ses assauts, toujours le même sourire moqueur accroché à mes putains de lèvres. Je quitte pas la flamme chancelante dans ses prunelles embuées par les caprices célestes, pas une seconde. Je veux rien manquer. Cogne plus fort si tu veux atteindre quelque chose. Mais elle s'arrête, net. Elle réalise à peine, propulsée dans ce qu'elle n'avait jamais osé imaginer. Moi. Nous, encore. Comme on se pince après un cauchemar, elle vient chercher le contact avec la réalité, sa paume vient durement s'écraser sur ma joue et faire fondre toutes les traces d'insolence sur mes traits, mon sourire avec. Alors, ça te fait quoi de savoir que c'est réel ? - Stronza di merda.. que j'articule à peine entre mes dents trop serrées, comme son poignet que j'emprisonne de mes doigts avant que sa main n'ait eu le temps de s'échapper. J'écrase si fort sa chair que je peux sentir son pouls battre trop rapidement contre ma paume. J'ai envie de lui cracher dessus, d'éteindre son cœur pour ne plus le sentir pulser,  pour ne plus sentir sa peau contre la mienne, même dans la violence. J'ai envie de me tirer au volant de sa Portofino et de l'abandonner encore. - Ça t'a fait mal, hein ? Je resserre l'étreinte, la fait reculer jusqu'à ce que son dos se heurte à la carrosserie. - D'être abandonnée ? J'articule doucement les dernières syllabes pour réveiller un peu plus la lionne, celle qui aurait du rugir depuis bien longtemps, pour comprimer d'avantage sa poitrine lacérée par ses respirations profondes. - Pourtant c'est exactement ce que tu comptais faire toi aussi, lui faire à elle aussi. Elle. Parce que son prénom est bloqué aux barrières de mes lippes depuis cinq ans.

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