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Je partirais ce soir pour l'Italie afin de passer Noël avec ma famille. Seulement, je n'avais pas envie de partir en n'aillant pas parler à Romane. Il y avait tellement choses à soulever, des questions à poser et surtout, j'attendais les réponses avec impatience. Je sais que c'était mal d'écouter les rumeurs, d'y croire avant même qu'elles soient confirmés ou non auprès de la personne concernée mais très honnêtement, c'était tellement "fort" que j'y croyais, que je me sentais préparé à entendre la vérité, si tel était le cas, de la bouche de mon fiancé. Je voulais vraiment savoir ce qu'il se passait entre lui et Abygaelle. Je ne cachais pas avoir fait des recherches mais rien qui ne me faisait avancer, c'était une fille banale à mes yeux, rien d'alarmant dans sa vie sociale. Je la trouvais même véritablement opposé à moi, surtout physiquement. Notre seul détail en commun était qu'on était d'origine italienne, vu que je la voyais adopté. Pas de renseignement sur sa famille biologique. Bref, pour dire que je voulais surtout savoir qui c'était pour Romane, si c'était une simple faiblesse de sa part ou tout bonnement, une histoire qui terminait l'autre ? Je l'ai envisagé, j'y ai pensé, et bien évidemment, pas très longtemps car j'en perdais le souffle à chaque fois. C'était même sur ces pensées là que j'avais fais le chemin en taxi de mon nouvel appartement jusqu'à la maison des Winthrop. J'étais devant la chambre de celui-ci et je l'entendais bouger dedans. Je n'osais pas frapper. La main sur la porte, j'essayais de prendre mon courage à deux mains. Au bout d'une bonne minute, je décidais de frapper à sa porte avant d'entrer dans sa chambre. « Salut... Vu que tu n'as pas répondu à mon message, j'ai décidé de venir... » Je refermais la porte derrière moi, mais je ne bougeais pas. Je tenais mon sac à main de mes deux mains, scrutant sa chambre. Pas une tendresse, pas une attention n'émanait, il y avait beaucoup trop de choses à évacuer. Je levais mon regard vers Romane, essayant de lui sourire, mais c'était forcé. « On doit parler, toi et moi... Je partirais pas en Italie sans avoir de réponses honnêtes de ta part... » Je me pinçais la lèvre, j'avais le cœur qui battait à la chamade. Aimer, et avoir peur d'aimer, c'était ça mon problème.
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