What a surprise - Dimilem

What a surprise

feat. Dimilem

Noël est passé. Evidemment je l'ai passé avec ma soeur et ma mère. Ce n'était pas forcément l'ambiance de fou, mais bon on fait avec et vivement l'année prochaine, en espérant qu'elle se passe beaucoup mieux que celle-là. Je me souviens que pour Noël l'année dernière, j'ai déménagé dans une autre suite d'hôtel pour pouvoir vivre avec Carter. Mais maintenant je suis retourné dans ma suite d'origine. Il y avait beaucoup trop de souvenirs dans l'autre. Tout me rappelait mon ex. J'ai aménagé la chambre d'ami en chambre pour enfant, dans l'espoir d'avoir quelques jours ma fille avec moi. Je ne sais pas si ça arrivera. Certainement pas maintenant, mais plus tard j'espère. Beaucoup m'ont dit d'entamer une procédure de garde pour ma fille, mais je n'arrive pas à me résoudre d'être si cruelle avec mon ex, malgré tout ce qu'elle a pu me faire. Enfin, je viens de terminer de monter un meuble dans la chambre de ma fille, et il est temps pour fumer une petite clope. J'enfile un gros gilet, pas sûr que mon corps apprécie la fraicheur de l'hiver. En effet, je suis torse nu pour bricoler, mais pour fumer, autant s'habiller un peu. Une fois la cigarette écrasé dans le cendrier, je retourne dans mon salon pour pouvoir m'effondrer dans le canapé et allumer la télévision. Je n'ai rien à faire et c'est ennuyant à souhait. Je n'ai pas envie de bosser. Je n'ai pas envie de faire un peu de sport. En fait j'ai envie de rien. Je vais juste attendre que le temps passe et demain il faudra retourner au travail. Et encore si je n'en sens pas l'envie, je pourrais passer outre. Je suis le patron, je fais encore ce que je veux. Enfin la sonnette me sort de mes pensées. Qui vient sonner chez moi ? Je remets mon gilet, pour le fermer à mi hauteur et aller ouvrir la porte. " Oh Absolem ! T'es de retour. " Je lui fais un grand sourire pour ensuite m'approcher d'elle pour pouvoir la prendre dans mes bras et déposer un baiser sur sa joue.

@ABSOLEM ALTMAN

dimilem ☾ what a surprise
w/@"dimitri" — boston
Absolem est de retour pour vous jouer un mauvais tour les têtes de nœuds ! Nan, j’suis pas qu’une vilaine fille qui trompe ses copains, j’vous juuuure. De toute manière, je n’en ai pas eu beaucoup de mecs, je n’en ai eu qu’un seul de vrai. Un seul. Alan Landrum et je l’ai complètement détruit, mais désormais, une autre meuf l’a retapé et il veut plus entendre parler de moi. Normal quoi. J’suis qu’une ratée qui mange des moules quand elle a une belle frite quoi. Le truc, c’est que je continue de vivre normalement malgré mes ‘dérapages’ et le dernier rejet que j’ai écopé de mon ex. Ça me fait ni chaud, ni froid. J'ai plus de sentiments. J'suis anesthésiée. J’pêche sur Tinder et tout à coup, j’ai une tronche familière qui s’affiche sur mon écran. Dimitri Wild .. quelque chose. Un beau spécimen. J’crois qu’on a quasiment un mètre de différence, mais c’est pas pour me déplaire, sa bite est proportionnelle à sa taille. Constatant qu’il est alors dans les parages, -probablement dans son hôtel gigantesque où il m’a mis un vent la toute première fois que l’on s’est rencontré-, je me décide de le rejoindre pour lui faire une surprise. Une robe bustier enfilée, une paire de talons hauts pour gagner en hauteur, je me recouvre d’un joli trench avant de sauter dans un taxi. Pitié, j’espère que sa femme chelou ne fait plus partie du tableau, j’ai pas envie de me prendre la tête, j’veux passer du bon temps avec un mec plaisant moi, rien de plus. Arrivant enfin chez lui, je grimpe jusqu’à sa suite et je sonne, sereine. Dernier aperçu de mon reflet à l’aide d’un poudrier et tadam, tu apparais et j’ouvre mes bras en grand « Ouaaaaais, je suis là chou !! » Ton corps se faufilant entre mes membres ‘supérieurs’, je t’enlace et dépose un baiser écarlate dans ton cou. « Oops, t’as la marque de mes lèvres sur ta peau, j’espère que t’es plus marié ou j’sais pas quoi, j’voudrais pas assassiner ta femme pour sauver mon cul » Bim, on entre direct dans le vif du sujet, autant qu’on s’en débarrasse hein ? Fais moi une MAJ, que je sache rapidement où me positionner s'il te plaît. « Je peux entrer ? »
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dimilem ☾ what a surprise
w/@"dimitri" — boston
Les souvenirs reviennent à ma mémoire. Première rencontre foiré ici même. Aïe, j’ai eu mal en sortant d’ici, j’étais si furieuse d’avoir été repoussé, si humiliée. Deuxième rencontre réussie à des kilomètres d’ici, sur une île déserte, sur le sable, une seule cartouche possible. C’était wouah. Malheureusement, je me suis arrêtée de te fréquenter quand j’ai su que ta femme avait toujours un sacré pouvoir sur toi. J’avais pas la force de creuser une place, pis t’allais avoir un gamin, c’était trop. J’ai continué ma route et je me suis même barrée. Aujourd’hui, j’espère que je vais pouvoir m’enraciner dans le coin. Enfin, j’veux quand même pouvoir bouger, je hais rester sur place. Les retrouvailles sont chaleureuses, mais je ne perds pas de temps moi, je tape direct dans le sujet qui pourrait fâcher, Carter. « Ah ? » Donc elle est toujours en train de rôder dans le coin et de se servir de toi ? T’es con ou bien ? Si je me rappelle bien, elle a baisé un de ses profs. Entrant ensuite chez toi, tu soulèves ta main devant mes yeux et je constate que ton alliance n’y est plus. Tu l’as quitté ? Youhou quoi. « Mais c’est une bonne nouvelle ! Elle avait mauvaise influence sur toi je trouve. C’était trop toxique. » Je fronce mon petit nez en secouant ma bouille et je crois que je remue un peu trop mon cul en pénétrant toujours plus dans ton appart. Hey, c’est comme ça qu’on attire sa proie non ? « Me mettre à l’aise ? Euh bah oui, c’est ton chez toi ici » Défaisant la ceinture de mon manteau, je laisse enfin apparaître ma robe et je dépose mon trench sur le canapé. Me retournant à ta question, je crois que je bug plusieurs secondes en laissant mes prunelles zigzaguer sur ton torse nu. « Euh, tu me sers un peu de toi ? » Je rigole et remonte mon bustier sur mes seins. Mes longs cheveux blonds caressent mon dos à moitié dénudé. J’ai chaud. « Un Martini s’il te plaît » Mes talons résonnant sur le sol, je me rapproche de toi et passe le bout de mes doigts sur tes pectoraux, tes biceps, ton dos. Je te tourne autour, un regard de braise te scrutant et je me recule en souriant « Donc, tu viens aussi de revenir ? T’es là depuis quand ? Quels sont tes projets Wildin machin ? »
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dimilem ☾ what a surprise
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J’fais ma blonde, mais je le connais ton nom, il a juste un caractère un brin barbare. Je fais ma crétine, parce que parfois, les crétines plaisent plus que les meufs qui connaissent l’encyclopédie par coeur quoi. « Pourquoi pas ? Sois qui tu veux, je suis ouverte comme nana » Doux, sauvage, les deux à la fois. Je prends tout, j’suis presque désespérée non ? Non, je veux juste que tu agisses comme bon te semble, t’as suffisamment morflé et si je peux t’apaiser le temps d’une soirée, je dis oui. Je te tease sur ce que tu pourras avoir plus tard. J’apporte tes mains sur mon cul et je dépose mes lèvres pulpeuses sur les tiennes. Voilà l’aperçu, maintenant, l’alcool. Je contourne le bar et choisis au hasard la première bouteille qui me tombe sous la main. « J’ai bien remarqué, t’as pas l’air doué de tes dix doigts » Je fais remuer mes sourcils qui marquent mon regard coquin et je m’enivre. Je bois plusieurs gorgées qui dégomment sa race. Je te tends la bouteille et avant que tu ne puisses porter ta bouche au goulot, j’envoie une autre question, juste pour être informée. Oh merde, j’avais raison. « Euh peut-être bien, mais avant de s’amuser, je suis ici en tant qu’amie. Tu peux te confier à moi. J’sais qu’on s’est perdu de vue, mais .. enfin .. Tu peux me parler si tu en ressens le besoin. Il est bien de toi cet enfant Dimitri ? Tu vas verser une pension ? » Attends, j’en ai d’autres des questions. J’hallucine, j’ai réussi à tempérer mes pulsions et à faire preuve de maturité là. J’suis en mode confidente. Ça ne m'était pas arrivé depuis des mois et des mois. JE SUIS HUMAINE. J’AI DE L’EMPATHIE. ENCORE. « Bon, après, je vais pas te forcer, comme tu veux .. »

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Moi ? Pas doué de mes dix doigts ? Je rigole en la regardant. Ca se saurait non si je n'étais pas doué de mes doigts ? J'hausse les épaules en la regardant me contourner pour ensuite aller derrière le bar et attraper la première bouteille qui est posé face à elle. Elle a pas choisit l'alcool le moins fort qui existe dans mon bar. Mais bon qu'il en soit ainsi. " Ah oui ? Je compte bien te prouver le contraire. " Je souris amusé alors que je préfère être dans ce jeu de séduction plutôt que de parler de choses qui blessent. Absolem finit par me tendre la bouteille, mais avant que je ne puisse boire une gorgée, elle me pose juste une seule question. Et dans le fond ça me blesse, parce que dès que je pense à Carter, j'ai l'impression que mon coeur se déchire. Elle a toujours cette emprise sur moi et je la déteste pour ça. Je la déteste de m'avoir rendu totalement accro à elle. Même à des milliers de kilomètres, penser à elle me fait du mal. J'essaye d'esquiver les questions en répondant rapidement à la question, pour ensuite changer de sujet. Mais apparemment ça ne lui convient pas, étant donné qu'elle renchérit. J'apporte la bouteille à mes lèvres pour pouvoir boire plusieurs gorgée et ensuite poser la bouteille sur le bar. " Oui c'est bien ma fille, elle avait fait un test de paternité et puis le jour de conception correspondait bien à un jour où on a fait... l'amour. " Et si ça se trouve elle le voyait déjà à l'époque non ? J'en ai aucune idée. Je ne sais même pas à partir de quand elle m'a prit pour un con. " Non je lui verse pas de pension... Elle a rien demandé... Et tout le monde me dit d'entamer une procédure de garde, mais je ne suis pas si je peux être aussi salaud qu'elle a pu l'être avec moi. " Je ne sais pas si je me sens capable de la priver de sa fille pendant toute sa vie, du moins jusqu'au dix huit ans de notre fille. Mais dans le fond je n'ai peut être pas le choix. Elle vit à Sydney, je ne verrais quasiment jamais ma fille. " Il me faut quelque chose de plus fort... " Je vais dans la cuisine et dans le congélateur pour sortir une bouteille de vodka. C'est bien connu, de la vodka ça se conserve au congélateur. J'en bois une gorgée et je grimace. " J'avais oublié à quel point c'était sans goût. " Je rigole pour ensuite me tourner vers Absolem. Je crois que c'est encore trop frais dans ma tête pour que je puisse parler de Carter librement sans que ça blesse. " Je suis con hein ? Me mettre dans un état pareil rien qu'en penser à elle. "

dimilem ☾ what a surprise
w/@"dimitri" — boston
J’ai l’impression que j’ai bien fait de venir ici. Mes études en psychologie ont laissé quelques traces. Je suis psy gratuite. S.O.S Absolem, mec en détresse. C’est mon association. J’fais des consultes avec Tequila à volonté, ça délie les langues vous voyez, et après, on peut toujours baiser sur le sofa si la tronche du gars me revient. J’ai toujours eu cette fâcheuse tendance à vouloir gratter ce qui cloche chez les autres plutôt que de gratter la merde qui me recouvre à moi. C’est plus simple hein. « Okay okay, je veux pas t’imaginer faire l’amour avec ton ex, merci » Je rigole, mais ça me dégoûte. J’suis venue ici avec quelques arrières-pensées et là, ça me coupe clairement toute envie. Bordel, t’es père quoi. Certaines trouveraient ça sexy comme pas possible, mais moi, ça me rebute. C’est l’enfer en fait. Un homme avec un môme d’une autre dans les pattes, erk. « Si tu peux, mais tu veux vraiment t’encombrer d’un truc qui pleurniche aussi fort qu’une alarme de piscine ? » Je sais, j’abuse. Je suis piquante, mais je veux que tu prennes conscience qu’un gosse, c’est pire qu’un chien, surtout les premières années. « J’veux dire .. Tu es encore étudiant, tu as un empire au bout des doigts, quand tu trouveras le temps de t’occuper d’elle ou de lui ? » Damn, j’ai déjà oublié le sexe de votre progéniture, ça me chamboule. Je laisse mon regard décliner vers mes doigts vernis qui tapotent le bar et puis je sens ta présence qui s’éloigne. Je te suis jusqu’à la cuisine et t’observe silencieusement vider plusieurs gorgées de vodka dans ton gosier. Pauvre chou. Je m’appuie ensuite contre le plan de travail et je passe mes cheveux sur une de mes épaules. « Non, t’es pas con, t’es juste pas encore guéri d’elle et c’est plutôt triste. Ça me rend triste pour toi que ça te travaille encore tout ça. » Te dépouillant de ta bouteille frigorifiée, j’ingurgite à mon tour un peu du liquide pour engourdir mon esprit bien trop vif. « Il faut que tu te reconstruises et que tu penses à toi avant tout. De quoi tu as envie là ? Si tu me dis que tu voudrais être avec elle, alors je te tue de mes propres mains ok ? Dimi, tu ne mérites pas tout ça, ça me saoule. Arrête de te torturer pour tata Altman. Ton enfant, on va faire en sorte de le récupérer et je jouerais à la baby-sitter s’il le faut .. »
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