En fait, c’était les cris de désespoir d’un loup solitaire qui n’avait que la violence pour réponse. Il aurait voulu être en meute et découvrir le monde, protéger les siens et être entouré, mais il ne pouvait offrir que de la solitude et de la jalousie à ceux qu’il aimait. Mais là, tout était différent. Dans les gestes qu’ils s’offraient pour se donner un plaisir charnel qui étrangement était futile, il y avait la promesse de beaucoup de chose. D’une fidélité, d’un amour et d’un pardon. Surtout du pardon. Parce que c’était ce qui tenait l’acier de ce monde en place, pardonner à ses ennemis. Un jour, il arriverait à se sentir en paix. Pour l’instant, c’était le visage dans la poitrine de Camila, au plus près de son palpitant, qu’il avait l’impression de toucher du bout du doigt le pays d’Eden. Parce qu’elle était tellement belle. Et ce n’était pas physique. Elle était belle. Et c’était toutes ces nuances-là qui l’avaient fait faiblir, Victor. Ils auraient pu ralentir et se haïr, ils auraient pu se cracher à la gueule continuellement, rien ne prédisait ce qui se produisait. Parfois, il avait l’impression que l’abandon était la meilleure des solutions. Puis à la fin, là où il n’y avait plus d’espoir et où le monde coulait de l’autre côté du globe, là, il avait trouvé ce qu’il cherchait depuis le début. Et Camila, elle avait peur qu’il parte, alors il s’accrocha un peu plus à elle, ses bras entourant sa taille, son dos. Il sentait que son corps n’allait pas tenir longtemps, c’était peut-être un peu plus archaïque que la révélation de passion dont il ressentait les vagues. Il ne la lâchait pas, jamais, il ne voulait pas qu’elle tombe, plus qu’elle ressente des ténèbres, il voulait qu’elle soit heureuse. C’était un but, un objectif. Mais Victor, il était tellement culpabilisé, qu’il se demandait si elle voudrait de lui quand elle aurait enfin le sourire. Puis il chassa cette pensée. Pour l’instant, il voulait croire qu’elle l’aimait, lui. Le voyou, le merdeux, le violent, celui qui lui donne un coup de poing quand elle va trop loin, celui qui défigure un homme parce qu’il a osé regarder Camila, celui qu’elle avait caché à tout son entourage, qu’elle ne voulait montrer à personne. Ils allaient le voir débarquer de nulle part, et ça allait le faire rire Victor. Parce qu’il voulait la voir fière à son bras. « Never, Cam. I promise. » Une promesse qu’il tiendrait. Le temps qu’elle veuille de lui, le temps qu’elle l’aimera. Et son corps se crispa, ses jambes devenir vides de leur sang, et dans un soupir peut-être trop retenu, il se libéra complètement de la tension accumulée depuis… plusieurs mois maintenant. Comme si tout son être avait attendu de pouvoir aimer Camila mais qu’il en avait été incapable jusque-là.
j’sais bien que je te demande l’impossible. que je suis un sacré foutoir et que m’aimer est quelque chose de totalement abstrait. j’sais aussi que je suis pas le genre de fille qu’on regarde. j’suis pas belle, beaucoup trop abîmée et faut plus que du courage pour vouloir entrer dans ma vie. mais toi t’es là et égoïstement, j’veux pas que tu partes. je veux que tu m’aimes. moi et mes défauts, moi et toutes les merde qui vont avec. tu crois que tu pourrais faire ça victor ? m’aimer en dépit de tout ? j’ai du mal à y croire, je me dis que dans le fond c’est pas possible. que personne ne pourrait avoir envie de réellement rester avec moi mais toi, je veux que tu le fasses. ou alors j’en ai besoin. je crois que c’est ça. j’ai besoin que t’essaie de rester là pour de vrai. pas en m’insultant, pas en me tapant dessus. je veux que t’essaie de m’aimer pour de vrai. alors quand tu promets, ça me soulage. parce que pour la première fois depuis des mois, j’ai l’impression de voir l’issue que je cherchais tant. une vague de lumière dans le tunnel. c’est comme si t’étais en train de faire tomber mes chaînes et j’te suis reconnaissante pour ça. j’veux croire en toi, je veux croire en ce qui se produit là. et j’finis à bout de souffle dans le creux de tes bras, à respirer sûrement bien trop fort sans réussir à me départir de ce petit sourire au coin de mes lèvres. « i’m sorry » que je souffle doucement contre toi. désolée pour un tas de chose. les mots et les actions de trop. toutes les fois où je suis allée trop loin quitte à franchir tes limites. j’suis désolée de t’avoir poussé à bout, d’avoir fait ressortir le pire de toi. j’suis sincèrement désolée vic parce que dans le fond, mon coeur il bat pour toi. « i truly love you » je murmure dans le creux de ton oreille avant de déposer un baiser dans ton cou. doucement. tendrement. t’as réussis l’impossible tu sais ? me faire arrêter de l’aimer lui pour t’aimer toi à la place.
Elle méritait le monde. Et ce putain de monde, il serait jamais assez beau pour les pas que Camila devra continuer à fouler avec le fou du roi derrière. Il la rattrape dans ce petit instant de lâcher prise, et puis la regarde à nouveau. Il passe son pouce sur sa pommette, juste en dessous de son œil qui brille d’excitation, de passion et de… reconnaissance ? Pourquoi ? C’est lui qui s’estime chanceux de ce qu’elle peut lui offrir. Il essaie d’imprimer chaque partie de son visage dans son esprit, petit à petit, morceau par morceau. Il a peur que ça s’arrête, il est persuadé que ce doux rêve va se transformer en cauchemar dans quelques secondes et que tout vas s’arrêter. Qu’est-ce qu’il pourrait se passer de pire que tout ce qu’il s’était déjà infligé ? Puis elle s’excuse. « Non, shhh. No need to apologize. I’m the one… » Il touche son bleu du bout de l’index. « You know… » Les mots les plus complexes avaient réussi à passer les sutures de ses lèvres, il redevenait le Victor incapable de parler, de communiquer. Mais il s’en foutait. Puisque tout était enfin clair. Il avait l’impression d’être un souverain aux côtés de sa reine, de faire l’amour dans un palace d’or blanc et de sauver un royaume de la guerre, quand il embrassait Camila. Alors il continuait à le faire, ses lèvres douloureuses, enflées, qui continuait à se poser sur celle de sa souveraine, celle qui l’armait de patience et lui apprenait à s’apaiser en l’espace de quelques heures. Il soupirait pour reprendre son souffle et il sentait son cœur ralentir un peu, mais rougir et se remplir un peu plus. C’était ça qu’il attendait. « I still need to fight with you, you know ? I love seeing you mad, it’s… exciting. » Et il rit de nouveau, se collant en tête le visage de Camila avec son nez retroussé, ses mots crachés au visage et son air boudeur. Depuis le début, il n’était pas énervé de la voir colérique, depuis le premier jour, ça l’avait rendu fou d’amour mais bien trop fier pour l’admettre.
c’est un exploit que t’as réalisé et je crois que pour rien au monde je ne changerais quoi que ce soit à notre histoire. t’as tout renversé sur ton passage, tu m’as rendu dingue, j’ai pété les plombs plus d’une fois mais je crois que ça en valait le coup. ouais, ça en vaut terriblement le coup quand t’es capable de me faire sourire comme ça. et pour la première fois de ma vie, j’te comprends sans que t’ai besoin d’aller au bout de tes mots. j’comprends que t’es désolé pour les coups, pour les bleus et c’est à mon tour de t’arrêter. « shh. it’s okay. that was my fault. » c’est ma manière à moi de m’excuser pour la vidéo que j’aurais jamais du t’envoyer. et d’un autre côté, si j’avais pas été aussi loin, est-ce qu’on en serait là maintenant ? probablement pas. c’était peut être un mal pour un bien, qui sait ? et j’pourrais te laisser m’embrasser comme ça pendant une éternité. j’pourrais rester dans tes bras pour le reste de la nuit sans m’en lasser une seule fois. « oh, really ? » j’souris secouant légèrement la tête. « i can be a pain in the ass. don’t worry about that. » j’suis moi, j’ai mon caractère, mes crises de colère, y a des choses qui changeront pas. disons juste qu’on sera peut être capable de continuer à s’aimer derrière ça. parce que dans le fond, t’as déjà vu le pire de moi. et je caresse doucement tes cheveux blonds, mes yeux plongés dans les tiens, la respiration qui se calme enfin. « you stay tonight, right ? » j’demande soudainement l’air inquiète. j’ai pas envie de te voir partir, j’ai pas envie d’être seule. j’veux que ce soit toi qui reste ici même si t’en as pas envie.
Puis, ça, cette caresse dans les cheveux et ces sourires qui puent l’amour, c’était ce qu’il voulait voir pour le reste de sa misérable vie. Elle réchauffait la pièce, ensoleillé son univers, elle brillait, luisait, elle était solaire, Camila. Elle ne se rendait pas compte à quel point elle pouvait rendre un homme heureux, et surtout surtout, les hommes, l’autre con, ne s’était pas rendu compte de la chance qu’il avait d’avoir une fée auprès de lui. Tant pis pour lui, aujourd’hui, c’était lui le gagnant de la guerre. Il pouvait sourire et se rendre compte que chaque personne qui avait osé la toucher avant pour lui faire du mal, c’était fini. Et tant pis si lui en ferait dans un avenir plus ou moins proche, au moins, il l’aimait. Et personne n’aura plus jamais ce pouvoir sur elle, il allait l’envoler jusqu’à la lune pour qu’elle puisse la décrocher. Il n’allait pas le faire pour elle, il voulait qu’elle y arrive toute seule. Alors il embrassait à nouveau ses lèvres, et il tapota légèrement sa cuisse, sur le côté de sa fesse. « Oh, i’m gonna be a glue. Like before but… more. » Et il sourit, un peu enfantin et il tenta de se relever tant bien que mal alors que ses jambes ne suivaient pas le mouvement. « But first… shower. You smell like trash. » Il haussa les épaules en riant à nouveau. Lui aussi devait sentir comme une vieille chambre mal aérée, puis il tendit sa main à Camila afin qu’elle la prenne et il passa devant elle, le cul à l’air, sans aucune gêne. Et ça, cette pudeur enterrée, ce naturel, c’était ce qui le ferait s’enraciner dans la peau de Camila, quoiqu’il arrive. Puis une pensée lui sauta à la tête d’un coup. « Oh ! » Il s’arrêta net. « Zed’s gonna be… oh god. You know he’s gonna kill us, first for the bruises and the wounds, but i’m seeing him talking to us all that for this blablabla. » Il entra dans la salle de bain pour allumer l’eau. Froide ou pas, la dernière fois qu’il était rentré ici, Camila était habillé, défoncé et lui aussi.
t’en as pas envie ? j’crois que de toute manière, je me suis toujours posée beaucoup trop de questions. j’remet tout en doute tout le temps et c’est sûrement parce que j’ai été beaucoup trop abîmée par les gens. j’ai du mal à croire aux autres, j’peux pas m’empêcher de voir le mal partout et.. j’me dis que peut être tu partiras en courant à la première occasion. peut être que tu t’en fiches et que c’est un jeu. j’sais pas. « mh.. that sounds annoying » j’souris à mon tour et ouais, te voir sourire toi, c’est la plus belle chose au monde. ça semble réel, comme si tout allait bien d’un coup. que plus rien ne pourrait venir nous heurter. « you’re confused with your own smell. » j’rétorque fronçant les sourcils. puis j’regagne le sol, ma main dans la tienne alors que tu m’entraînes jusque dans ma salle de bain avant de t’arrêter net. oh ? oh quoi ? « he’s gonna kill you, not me. » bon, si, probablement qu’il allait me tuer aussi. rien que pour toutes les fois où je lui avais envoyé des messages pour lui notifier à quel point son meilleur ami était le roi des cons. et depuis le début, zed, il y allait à coup d’allusion. fallait croire que finalement, il ne s’était pas trompé. j’hausse les épaules passant sous la douche, t’entraînant avec moi. « vic.. promise me to never break my heart.. please » y a l’eau chaude qui se répand sur ma peau mais j’garde mes yeux plongés dans les tiens. j’ai besoin que tu le dises. et peut être que ce sera faux. peut être que tu seras en train de me mentir mais j’veux croire en toi. j’veux fermer les yeux et croire que t’es sincère alors dis le. dis le que je compte vraiment et que tu feras en sorte de plus me faire traverser ce genre d’épreuves.
Il entre dans la cabine en compagnie de Camila et il laisse l’eau couler sur leurs peaux meurtris de coups, de blessures, de crasse mélangés à de la sueur. Il penche la tête en arrière, vue plongeante sur sa gorge pour Camila, et il passe les mains dans ses cheveux. Il sent la pluie du pommeau s’éclater contre son visage et ça lui fait du bien parce que ça le ramène à la réalité. Et pincez-le, il finissait par comprendre qu’il n’était pas dans une illusion, mais bien au sol, dans la douche de Camila Wildingham. Puis elle s’inquiétait, Camila. Et ça, c’était peut-être la plus belle preuve d’amour du monde. Alors peut-être que c’était un jeu quelque part, mais surtout, il avait envie de croire qu’elle s’accrochait à lui désespérément. Peut-être qu’il n’était qu’une bouée de sauvetage après ses noyades, qu’il ne servirait que de tampon le temps qu’elle se remette, mais il prenait sur lui et passait ses mains sur son corps, caressant ses nombreux tatouages. Certains mêmes étaient pour celui qui lui avait brisé le cœur, mais au contraire, ça renforçait l’amour qu’il avait pour elle. Une pointe de jalousie, certes, mais elle avait été capable de pardonner. Il vint embrasser son front, puis son nez, puis ses lèvres. « I’m gonna give you heart a break. » Il fallait qu’elle arrête de souffrir, qu’elle se répare. Il serait psy et amant, il serait amoureux et mouchoir, il serait passionné et défouloir. Il serait tout ce dont elle aura besoin pour s’élever à nouveau. « Really Cam, i love… oh shit, don’t let me tell this again, you know what i mean. » Il levait les yeux au ciel et il reprit. « I think, the day before yesterday, when i hit you, i think that was the moment i knew. » Surtout parce que la voir avec un autre homme, ça n’avait pas eu de prix. Il ne s’était jamais senti enragé autant. « For the better and for worse. » Il sourit en coin, récupérant un savon pour se laver.
j’ai besoin de l’entendre de ta bouche. j’veux pas l’imaginer, je veux l’entendre. j’veux entendre que tout ça c’est vrai. que je suis pas en train de rêver, que demain tu seras encore là et qu’on sera pas reparti dans cette guerre sans fin. je veux que tu le dises victor parce que j’ai besoin par dessus tout de l’entendre de ta bouche. je frissonne à tes mains sur ma peau, aux baisers que tu déposes sur mon visage pour finalement sourire bêtement. ça me suffit. si tu laisses du répit à mon coeur, j’ai pas besoin d’autre chose. et je m’accroche à toi, mes bras autour de ta taille, ma tête qui se colle contre ton torse alors que tu continue à parler. « for the better and for worse. » je répète doucement avant de te libérer. j’ferme les yeux, je laisse l’eau m’inonder et je crois que pour la première fois depuis longtemps, j’ressent pas le besoin de me faire du mal, de me foutre en l’air. pour la première fois je me dis que j’ai peut être trouvé la personne dont j’avais réellement besoin. « tell me you love me » j’réouvre les yeux piquant le savon dans tes mains avec un petit sourire. j’le vois que c’est compliqué pour toi de le sortir mais j’veux pas que ça soit un obstacle. si je t’aime et que tu m’aimes, on devrait être apte à se le dire sans avoir l’impression de se brûler la gorge à chaque fois. « the day i kissed you, after the fight in this club, i think that was the moment i knew. » je l’ai réalisé avant toi. « and if i send you this video it was because.. i don’t know. i was thinkin’ you don’t care and.. i wanted you to react » alors certes, c’était allé beaucoup trop loin mais de base, j’voulais simplement voir si ça te ferais quelque chose. « but i don’t want anybody but you » juste toi. depuis des mois. j’ai juste tardé à réellement le comprendre.
C’était pas un sentimental Victor, il n’avait jamais su faire. Peut-être que c’était pour cette raison que les gens s’approchaient peu de lui, parce qu’il grognait et il mordait quand il voulait parler. Puis il passait ses bras dans le dos de Camila, le savon à la main, quand elle se colla contre lui. Il posa son menton sur sa tête, fermant les yeux un instant, la chaleur lui brûlant la peau mais enfin, enfin un peu de paix entre eux. Pourvu que ça dure. Puis elle ordonna des mots d’amour, et c’est un rire aspiré que sorti Victor de sa bouche. Elle était forte, Camila. Parce qu’il avait l’impression d’être ridicule à dire des trucs comme ça, c’était pas par honte, mais par pudeur. Mais pour elle, il irait chanter i will always love you en plein milieu d’Harvard, si c’était pour la faire éclater de rire. Puis avant même qu’il réponde, elle se recula pour mieux récupérer le savon et il leva les bras pour qu’elle le fasse. Après tout, fallait pas lui voler l’objet du désir en cet instant. Il laissa faire et il l’écoutait attentivement. Elle l’avait réalisé bien avant lui. Et c’était par affront qu’elle avait envoyé cette vidéo à la con. Au moins, et malgré tout, elle avait eu l’effet désiré. « You are… bossy. » Il soupirait en souriant. Puis il revient plaquer sa bouche contre celle de Camila. « I love you, Camila Wildingham. I love you, i love you, i love you. And i’m going to love you even tho i want to kill you for putting such an awful video on my phone screen. » Il récupérait le savon pour frotter doucement les bras et les épaules de Camila. Mon dieu que cette douche faisait un bien fou. « And if i see him around Harvard, he’s a dead man. All of them. From your ex to your sexfriends, to everyman who’s going to dare looking at you. » Mais là, c’était peut-être un peu trop le mâle alpha qui parlait. Par contre, il se rendait compte de quelque chose. Sa langue s’était complètement déliée.
mais regarde nous, là maintenant tout de suite. on sourit l’un à l’autre, on rit, on reste calme. et j’crois que c’est la meilleure sensation au monde. parce que quand je te regarde comme ça, quand tu me serres contre toi, j’ai l’impression de pouvoir tout surmonter à nouveau. d’être capable de me réparer réellement et de reprendre ma vie là où je l’ai laissé quand les choses ont commencés à déraper. je m’applique à déposer du savon sur ton corps, l’air consciencieux après mes révélations. j’veux pas qu’on s’hurle à nouveau dessus, j’voulais juste que tu saches pourquoi est-ce que je l’avais fait en premier lieu et pour toute réponse, j’ai ta bouche qui vient chercher la mienne une nouvelle fois. suivit d’un tas de mot d’amour qui rosissent mes joues par la même occasion. « i’m not sorry for that. because of what i do, i have you now so.. you should be thankful. » j’veux dire, j’avais tout précipité. ta rage, les coups et.. regarde. c’est parce qu’il y a eu tout ça qu’on se retrouve dans ma douche aujourd’hui. alors non, j’suis pas désolée. c’est un mal pour un bien. « but.. if i only see you, it doesn’t matter. » j’suis ma placée. j’suis la nana la plus possessive au monde. j’ai pété le nez d’une nana trop proche de pluton par le passé. je l’ai traîné par les cheveux juste pour lui faire comprendre où est-ce qu’elle mettait les pieds alors.. j’suis pas un exemple. « and just for you know. if some girl look at you, smile to you or try just one time to be close to you, i kill her. » j’suis sérieuse. toute la rage que j’déverse sur toi généralement, j’peux la foutre sur une autre. et j’suis pas certaine qu’elle sache encaisser aussi bien que toi tu vois. « i love you victor. i only want you. »
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