Celeste ☆ Au son de ma mélodie

Le son est majestueux et impressionnant. Ce son qui sort de cet instrument te laisse t'envoler et bien sur tu ne peux pas t'empe^cher de fermer les yeux sous les mélodies qui remplient la salle et même le couloir parce que tu as laissé la porte ouverte, comme si tout le monde devait profiter. Tu te laisses bercer sous toutes les notes que Chopin te laisse envivrer et c'est impossible de dire non à autant de magie. Ton coeur bat à un rythme continue sans destruction d'un rythme ou autre et tu es perdu dans tes pensées. Comme toujours finalement quand tu joues cet air ci. Une mélodie d'hiver, plongé dans la lumière d'un été et détruit par le vent d'Automne. Finalement ce n'est que le printemps qui te ramène à la vie mais il n'est pas encore là. Tu es une personne malade de tout sens et faut pas oublier que tu ne gères très mal tes émotions ou sentiments alors tu t'étais construit ta bulle à toi, sous les yeux des gens, tu étais un mec timide mais toi, tu étais l'autiste de l'université. Stupide ou pas, tu connaissais les morceaux par coeur et tu ne pouvais pas passer à côté d'une note. Alors chaque son, chaque touche, tout était perfection sous tes doigts de fées comme dirait ta soeur jumelle...

@CÉLESTE WITHERSPOON

J’avais passé les premières heures de la journée à travailler mes cours mais je voulais penser à autre chose le temps d’une danse. J’adorai danser et laisser mon corps s’exprimer au rythme d’une musique tout en m’évadant afin de ne plus penser à tout ce qui s’était passé dans ma vie mais également à mes révisions. Je marchais dans les couloirs avant de m’arrêter devant une salle où j’entendais une mélodie joué au piano résonner. Je souriais alors que mon corps commençait à bouger et j’entrais à l’intérieur pour déposer mes affaires sur un banc. L’étudiant qui jouait du piano semblait être dans son monde et j’étais rassurée puisque j’allais pouvoir danser sans me préoccuper du jugement du musicien. Je soufflais afin de me donner un peu de courage et je m’avançais au milieu de la piste pour danser au rythme de sa mélodie sans jeter de regard à l’étudiant….. J’étais dans mon monde tout comme lui.

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Finalement les notes s'assemblent et se ressemblent petit à petit dans ton monde. T'es bercé, tu as ses yeux fermés, en silence tout en jouant sans faire exactement comme tous les autres. Tu es heureux, tu es simplement en train de jouer d'un instrument que tu connais depuis des années et autant dire que c'est appréciable. Tu ne fais pas attention aux gens, tu n'as jamais fais attention, tu es fixé dans tes notes jusqu'à ce que la mauvaise se fasse entendre. Et tu t'arrêtes net. Ton coeur qui bat si vite, qui détruit toute ta cage thoracique se calme lentement. Tu soupires doucement. Tu fixes un instant le silence et la perceptive d'être réellement dans cette situation. Tu t'en veux réellement parce que tu as merdé, là, sur un morceau que tu connais tellement. Tu finis par prendre ton carnet pour choisir une mélodie alors que tu paniques d'une chose, que quelqu'un a entendu ta maladresse pour ces touches dont tu joues si bien. Mais tu es du genre à ne pas faire attention aux autres. Tu es autiste, tu n'es pas comme tout le monde, tu es dans ta bulle. Tu finis par poser le carnet sur le chevalet mais tes yeux se lèvent sur le visage de cette femme de l'autre côté du piano et tu en tombes à la renverse. Merde c'est qui elle ? D'ordinaire tu ne l'aurais pas remarqué, d'ordinaire, tu n'aurais même pas fait attention à elle. Ton cul se fait violencer par le sol et tu finis par grimacer. T'es un gros boulet sérieux ..

Je venais de danser sur la mélodie qu’il venait de jouer et en l’entendant s’arrêter net je m’arrête également. Je ne fais pas de bruit et je l’observe alors que je trouve intéressant de le voir agir. Je ne le connais pas mais je sais qu’il peut m’apprendre beaucoup de chose tout comme moi. Je ne baisse pas le regard et il fini par lever ses yeux vers moi. Je lui souris avant de voir qu’il se met à paniquer et qu’il tombe du banc du piano. « Oh non. » Je m’approchais de lui rapidement avant de poser ma main sur son avant bras pour l’aider. « Est-ce que tout va bien ? » Je l’observe et je comprends qu’il n’est pas tactile alors je retire ma main avant de parler à coeur ouvert. « Je suis désolée je ne voulais pas te faire peur ni même te déranger...» Je n’aurai pas aimé être à sa place mais je ne m’en voulais pas d’être venue car j’avais passé un agréable moment en l’écoutant jouer du piano.

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Tu l'observes, elle te regarde et tu tombes, aussi simple que ça, c'est stupide et si bizarre. Mais en sentant ton postérieur heurté le sol, tu te maudis, ça fait mal quand même et tu finis même par la regarder. Tu la fixes une nouvelle fois et tu te recules légèrement pour enlever son emprise de ton bras. Non, faut pas qu'elle te touche, tu fronces les sourcils, ta tête se hoche positivement Oui. Et toi ? Demandes-tu quand même, même si tu sais que c'est stupide mais on t'a appris à toujours renversé les questions pour en apprendre un peu sur les gens. Tu finis par la fixer dans les yeux avant de pincer tes lèvres légèrement Non. Enfin oui. Enfin. Ca va dis-tu alors que tu finis par ajouter Tu faisais quoi ? Parce que je t'ai pas vu rentrer ni entendu, ni perdu. Ni rien du tout. T'es autiste mais au moins si tu peux paraitre normal le temps d'une journée, comme tout le monde, tu vas le faire, encore bien longtemps .

Je viens de faire un faux pas en posant ma main sur son bras alors je la retire afin de ne pas trop le brusquer. Je sais qu’il a un handicap mais à mes yeux il est comme tout le monde et c’est pour cela que je n’agis pas différemment avec lui. Je le regarde avant de lui sourire légèrement. « Oui tout va bien pour moi. » Il n’a pas l’air de s’être fait mal mais ma venue l’avait perturbé et je m’en voulais de ne pas avoir annoncé ma venue. Je voulais juste profiter de ses doigts de fée sur le piano mais j’aurai peut-être du agir différemment cette fois-ci. « Je peux t’aider si tu as des douleurs quelque part car je suis dans la domaine de la médecine. » Je n’avais jamais côtoyé de personnes avec des troubles du comportement mais je savais qu’il fallait faire des phrases courtes pour éviter de donner trop d’informations. « Je n’ai pas voulu faire de bruit pour ne pas te déranger car tu jouais tellement bien du piano...Je..je venais ici pour danser et j’ai réussi à me libérer grâce à toi. » Je dansais rarement devant les autres et pourtant je l’avais fais devant ce garçon. « Je m’appelle Céleste et toi ? »

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Tu la regardes dans les yeux c'est sans doute la peur qui t'a fait douter comme ça, et tu ne sais pas réellement ce qu'il se passe dans ta tête quand elle pose sa main sur ton bras. Tu as du faire un mauvais mouvement et d'ailleurs, tu pinces les lèvres avant d'ajouter D'accord . Elle va bien, tu vas bien c'est le principal. Mais tu ne la quittes pas des yeux en fait, parce que c'est important de regarder les gens dans les yeux. Tu ne sais pas quoi dire face à ses paroles, alors tu fronces légèrement tes sourcils, petit à petit avant d'humecter tes lèvres J'ai mal aux fesses Bah ouais, le cul par terre faut pas oublier et t'as vraiment mal. D'ailleurs, elle parle beaucoup, vraiment beaucoup et tu l'écoutes avant de hocher la tête doucement Tu danses sur ma mélodie ? Tu veux encore danser ? question stupide, question quand même non ? Et voilà qu'elle donne son prénom et tu ajoutes C'est joli comme prénom Mais elle t'a posé la question du et toi ? et tu réfléchis légèrement Moi mon prénom c'est Valentin dis-tu alors que tu te rélèves petit à petit et tu frottes tes fesses légèrement. Ouais ça fait mal quand même, faut pas croire mais c'est vrai..

Il avait chuté de son banc de piano et j’espérai qu’il ne se soit pas fait mal mais visiblement ce n’était pas le cas. Rien de bien grave mais il allait avoir mal aux fesses durant quelques heures encore. « Ça va passer avec le temps. » Généralement je lui aurai dis que je pouvais l’aider mais comme ses douleurs se passaient au niveau de son arrière train je me voyais mal lui proposer. Autant pour lui que pour moi. « Oui j’ai réussi à mettre mes pensées de côté pour que mon corps s’évade grâce à ta mélodie. » Il avait un sacré doigté pour le piano et j’espérais qu’il ne s’arrête pas en si bon chemin car ses mélodies étaient divines. « Si tu veux encore jouer du piano, je veux bien. » J’adorai la danse depuis toujours et grâce à elle je pouvais m’évader sans trop de difficulté. « Merci. » Ma mère avait au moins fait une bonne chose dans sa vie, le choix de mon prénom car tout le reste restait à désirer malheureusement. « Je suis contente de pouvoir faire ta connaissance Valentin. » Je le laisse se relever et je lui souris avant de retirer mes chaussures.

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Tu fixes cette femme qui vient littéralement de te dire qu'elle était désolée. D'ailleurs, tu ne la quittes pas des yeux quand elle te dit que cela va passer avec le temps. Tu ne quittes pas ses yeux parce qu'ils sont jolis, aussi jolis que ceux de Deirdre mais il ne faut pas que tu penses à elle tout de suite, c'est horrible mais c'est la vie. Tu pinces tes lèvres légèrement alors que tu hoches la tête lentement, tu as l'impression de faire la même chose quand tu joues au piano c'est stupide mais c'est vrai. Ton corps finit par se relever alors que tu frottes légèrement tes fesses pour enlever le mal que tu pouvais avoir sur ces dernières. Et tu t'installes directement sur le tabouret. Tu l'écoutes néanmoins. Ca fait penser aux étoiles, c'est joli oui céleste, c'est beau, tu adores même, c'est stupide mais réellement vrai finalement. Tu finis par sourire faiblement alors que tu tends ta main pour faire connaissance, c'était comme ça chez toi Moi aussi Céleste qui danse tu étais bien là. En confiance, c'était bien. Bon elle enlève les chaussures qu'elle porte et tu joues une première note avant de relever la tête vers elle. Tu as peur de mal faire une seule note ou peu importe mais tu souffles pour prendre une partition suivante et tu te lances à la mélodie simple de la Lettre à Elise Simple ou pas, c'était ton morceau préféré

Valentin a l’air intéressant et il m’intrigue par son comportement mais surtout par son regard qui essaie de me percer. Je lui souris alors qu’il me parle de mon prénom et de sa signification et je ne peux m’empêcher d’hocher la tête car il a raison. « Je crois que c’est pour cette raison que ma mère m’a appelé ainsi. » Je n’avais jamais pu parler de tout ça avec elle car je n’avais eu que quelques confrontations depuis ma naissance et maintenant j’essayais de tout faire pour ne pas la voir. Je ne la considérais plus comme ma mère mais uniquement comme ma génitrice car elle n’avait rien fait d’autre depuis ma naissance. « J’aime me dire que je suis quelqu’un d’unique et ce prénom m’aide à le croire. » Je n’étais pas unique mais j’avais mon caractère ma personnalité, ce qui faisait que j’étais différente des autres. Comme tout le monde au final, Valentin aussi est différent des autres mais je ne parle pas de son handicap car je vois plus loin que ça. Il est unique et j’apprécie vraiment sa compagnie.
Il commençait à jouer une nouvelle mélodie et je commençais à me mettre dans ma bulle afin de danser comme j’aime le faire. Je suis dans mon monde et rien ni personne ne peut m’arrêter. Je laisse mon corps danser, s’exprimer mais surtout gagner en légèreté lorsque j’oublie tout et que mes pensées s’évadent… Je suis bien et j’ai l’impression de vivre à nouveau.

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