We go like up 'til I'm 'sleep on your chest {stiles}

Pour toi le temps des fêtes ce n’est pas une partie de plaisir. D’abord parce que t’es loin de ta famille, qu’elle te manque mais qu’en plus depuis le départ de Matt y’a plus rien de pareil. Tu déprimes alors que tout le monde est festif, mais t’es là. Tu te tiens debout au beau milieu de cette foule en compagnie de tes collègues de travail. Tu regardes tous ceux qui se donnent en spectacle ta bière à la main. C’est peu dire, tu t’fais chier à regarder tout ces gens aussi pourri les uns que les autres. La plupart sont saouls, ou carrément nuls.  D’ailleurs t’en viens à te demander ce que tu fais dans ce bar pourri, ce bar que jamais tu ne fréquenterais pour ce bruit incessant. Tu soupires, puis tes yeux se posent sur elle. Bordel, c’est le seul moment de la soirée où tu t’arrêtes pratiquement de respirer. Le seul moment qui fait un peu de sens dans toute ta soirée, encore faudra-t-il que tu sois capable de l’approcher et ça ce n’est pas gagné d’avance. Tu fixes ses mains  aller et venir sur le clavier du piano tandis que tes lèvres s’approche de la bouteille de bière que tu as entre les mains. Tu n’entends plus rien, pas même ton collègue qui t’adresse la parole. T’as l’air d’un sauvage, voir d’un perdu en fait. Tu ne penses plus, enfin. Tout ce qui te reviens c’est l’odeur de son parfum l’autre soir, le son de sa voix que tu as entendu toute la soirée, mais ça c’est sans compter ce charme qu’elle dégage. Pourquoi faut-il qu’elle hante ton esprit de ce soir-là. Après tout elle ne fait que te fuir.. et toi t’as envie de comprendre. Pourquoi faut-il que ce soit si compliqué ?  Ça t’intrigue. Sa chanson terminée, tu pousses la personne qui se trouve à ta droite, tu t’approches d’elle dans l’espoir qu’elle ne s’enfuit pas..  Ta main sur son épaule, tu la fais sursauter. Tes vêtements absorbent ce qui se trouvait dans son verre. T’es trempe, mais t’en à rien à foutre. Tu veux seulement discuter. « Désolé »  Tu relèves les yeux puis pinces tes lèvres en haussant les épaules. « Ça va c’est ma faute .. je n’aur.. » Tu n’aurais pas dû intervenir de cette façon. C’est ce que tu allais dire, mais tu n’es pas arrivé  pas à terminer ta phrase qu’elle lâche.  « Je crois que je vais devoir aller » Tu hausses les sourcils de surprise. Ton verre en main, tu le déposes sur la table tout près de vous. Ce n’est pas vrai que ce soir tu la laisseras partir. Non t’as envie de discuter avec elle. T’as envie de savoir son prénom, de connaître son histoire. « Attends .. Tu n’vas pas passer tout ton temps à m’fuir comme si j’avais la peste .. parce que je t'avoue que j'vais commencer à m'poser des questions. » Dis-tu en déposant ta main sur son poignet. « J’ai fais quelques chose qui t’as déplu ?  Enfin.. j’crois pas avoir été déplacé avec toi.. oui  ?   Si c'est le cas je m'en excuse ce n'était pas mon intension. » Demandes-tu en relâchant son poignet. Tu la fixes, un peu mal à l’aise et déposes tes mains dans les poches de ton jeans. « J’peux t’offrir un verre peut-être avant que tu t’éclipses comme un voleur ? » Un sourire en coin s’affiche au creux de tes lèvres. C’est pour rigoler, détendre l’atmosphère. T’as envie qu’elle soit à l’aise avec toi et non le contraire. Après tout t’es pas un mauvais garçon. Puis malgré tout ça, tu n’es pas le genre de mec qui couche et qui fou le camp. T’as laissé transparaitre une fausse image de toi et justement tu dois rectifier tout ça.

T’essaies de comprendre sa réaction mais puisque tu n’arrives pas à l’approcher comme tu aimerais le faire il semblerait que ce soit un peu difficile.  Sauf que ce soit t’as eut un peu plus de chance qu’à la normale. T’as pu déposer ta main sur son poignet pour l’aborder, mais sa réaction ne fut pas celle souhaité. Tu restas donc devant elle, perplexe. « Ce n'est pas ça, juste oublie la nuit qu'on a passé ensemble. » Mais pourquoi, penses-tu ? S’il y a bien une chose que tu n’as pas envie d’oublier c’est bien cette soirée-là. Pour une fois depuis deux ans c’est ce soir-là que tu t’aies sentir revivre.  T’as eut l’impression de ne plus être seul. T’as eut l’impression qu’elle pouvait te comprendre sans réellement connaitre ta vie. Pour toi, elle était comme ce rayon de soleil qui perce les nuages après un gros orage.  Le seul depuis trop longtemps. « Ce n'est pas toi, tu as été bien, mais ce n'est pas mon genre de m’abandonner de cette façon à une personne. J'avais trop bu ce soir-là et ça n'aurait jamais dû arriver. » Ajoute-t-elle alors que tu passes une main derrière ta nuque. Si seulement elle savait à quel point c’est important pour toi de garder ta vie privée que pour toi, elle ne dirait pas ça. Après tout, t’as risqué un peu ta réputation ce soir-là. Si elle savait qui tu es, peut-être que sa réflexion serait différente ? Ou pas. Tu secoues donc la tête en riant nerveusement. «  Alors si je comprends bien ce que tu es en train de me dire c’est que c’est mon genre à moi de m’abandonner aux gens ? Enfin.. d’une façon un peu moins polie,  tu crois que je suis le genre de gars à profiter des filles saoule pour les ramener chez moi c’est ça  ?  » Ça n’a jamais été ton genre et ce n’est pas depuis ta partie de jambe en l’air avec la blondinette que tout ça à changer. T’es un bon gars qui ne veut de mal à personne. T’es pas ce connard qui profite de toutes ces femmes vulnérables sous l’effet de l’alcool. T’es seulement un peu malheureux depuis deux ans, c’est long c’est vrai, mais t’as du mal à passer au travers de tes vieux souvenirs.  Tu pinces tes lèvres ensemble de nouveau alors que tes mains se trouvent toujours dans les poches de ton jeans. T’as envie de t’asseoir en sa compagnie histoire de prendre qu’un seul verre. T’as envie de la connaître, t’as envie de lui parler, de savoir qui elle est. Après tu t’arrêteras de lui courir après. « Je préfère prendre la deuxième option. Partir comme une voleuse comme tu l'as dit. Puis, j'ai des photos à faire sortir...  » Tu hoches la tête puis tu souris malgré sa réponse. « Ce sera pas la première fois..» Dis-tu en faisant référence à cette nuit-là que vous avez passée ensemble. Tu pouvais comprendre à quel point tout cela pouvait être mal aisant parce que toi aussi ça t’a rendu nerveux. Tu n’aurais pas su comment réagir parce que comme tu lui as dis, tu ne t’abandonnes pas vraiment à ce genre de relation sans but. « Je crois qu'ils t'attendent. »  Te dit-elle en point tes collègues. Tu fais une petite moue puis te retourne vers elle. « Mouais.. j’vais pas y retourner de toute façon.  J’ai autre chose à faire.. Puis bon les trucs de karaoké c’est pas vraiment mon truc.. Je suis vraiment un piètre chanteur. » Dis-tu en fixant tes collègues que tu n’apprécies pas nécessairement. Tu te retournes vers elle avant d’agripper son sac  déposé sur son épaule. Tu hausses les épaules recule d’un pas ou deux et ajoutes :  « À défaut que tu m’aies refuser un verre, j’vais te raccompagner chez toi.  » Tu fais la grimaces  avant de t’arrêter et de te retourner vers elle. « J’vais te montrer que j’suis pas celui que tu crois.. que je suis pas un opportuniste, ni un violeur. J’vais seulement t’accompagner pour que tu puisses rentrer saine et sauve chez toi. » Tu enfiles ta veste alors que son sac se trouve tout près de toi. « Tu viens ? » Demandes-tu en t’avançant vers la sortie.

« Je n'ai jamais dit ça. Que tu profitais des filles soûlent pour les ramener chez toi. Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit. Je ne sais pas, il existe tellement de mecs qui enchaînent des relations d'un soir comme si les femmes étaient des trophées. » Tu l’écoutes attentivement mais tu l’avoues ça t’as un peu refroidis. Enfin sa réaction est peut-être un peu trop intense. Après tout tu ne lui veux pas de mal, tu veux seulement discuter et s’il le faut que de la pluie et du beau temps. Sauf que tu n’arrives pas à l’approcher. Elle te rejette probablement par peur et ça tu peux le comprendre. « Si tu m’avais laissé quelques secondes pour t’adresser la parole je t’aurais dis que les coups d’un soir ce n’est pas vraiment mon truc. » Dis-tu en haussant les épaules mais sur un ton sérieux pour qu’elle puisse comprendre que tu ne te fous pas de sa gueule. T’es beaucoup trop prudent en ce qui concerne ta petite vie et tu te dis que ça aurait pu être un coup de malchance ce soir-là. Tu aurais pu tomber sur une fille qui aurait pu dévoiler tout tes moindres petits secrets, ce que tu détestes, mais non.  Elle ne doit pas savoir qui tu es, ni ce que tu as fait et franchement c’est bien comme ça.  Tu regardes tes collègues un peu plus loin qui te font signe de venir les rejoindre mais tu n’en as pas envie. Tu restes donc là planté devant elle, une main derrière ta nuque mal à l’aise « As-tu déjà essayer avant de dire que c'est pas ton truc ou parce que le ridicule te fait peur ? » Tu relèves la tête pour la regarder et hausse les sourcils. « J’ai déjà essayer et c’est assez pour te dire que c’est pas mon truc. » Puis tu te mets à rire. « J’ai pas peur du ridicule, j’aime juste pas attirer l’attention sur moi. » Ça fait drôle dit comme ça, parce que vu le statut que tu avais à la Nascar, tu avais tout l’attention portée sur toi.  C’était aussi assez pour dire que tu n’as jamais vraiment apprécier le fait que tout le monde t’accorde de l’attention. Toi tout ce que tu voulais c’était de courser sans avoir à te soucier du reste. Jamais tu ne donnais d’entrevue et signer des autographes te rendait nerveux. C’est fou, mais c’est comme ça. La popularité n’est pas pour tout le monde. Tu t’empares de son sac puis insiste sur le fait que tu l’aideras à rentrer chez elle. « Et si je ne veux pas retourner chez moi ? » Te dit-elle alors que tu stop net ta course vers la porte de sortie. « Je vois. Alors dis-moi, où allais-tu si ce n’est pas que tu étais en train de me fuir une de plus ? » Un sourire en coin s’afficha au creux de tes lèvres. Tu aurais aimé qu’elle t’avoue qu’en réalité elle te fuyait, mais tu ne fis pas trop de pression. Tu te contentas seulement de sourire.  « On dirait que tu as quelque chose à te faire pardonner. Puis je te le répète, je n'ai jamais dit que tu étais violeur ni un opportuniste... Je ne veux pas rentrer chez moi, pas maintenant je veux dire. »  Quelques chose à te faire pardonner ? Non tu ne crois pas. Tu penches donc la tête sur le coté puis réponds : « Non rien je te rassure. Parce que même si ce n’est pas dans mes habitudes de boire autant .. et de faire ce qui est arrivé. Je le regrette pas. » Ça avait le mérite d’être clair. Quoi qu’elle apprenne surement avec le temps que tu penches souvent pour la franchise. « Alors laisse-moi t’offrir un autre verre.. ou un café peut-être ? J’vais pas te manger ..Promis ! » T’es gentil, mais surtout tu essaies d’être rassurant histoire qu’elle évite de te fuir de nouveau. Tu fais des blagues, peut-être un peu pourries les unes comme les autres, mais c’est toi.  T’es comme ça, un peu innocent, ou drôle c’est selon. « Juste par  curiosité, je peux savoir comment tu t'appelles ? Mon prénom est Brianna. » Tu te rapproches d’elle son sac sur ton épaule. « Joli prénom. Je suis enchanté Brianna.  Moi c’est Stiles. » Dis-tu en souriant et lui tendant la main pour que vous puissiez faire connaissance comme il se devait.

Tu ne regrettes pas ce qui s’est passé l’autre soir ça, loin de là. Par contre tu aurais aimé que vos rapprochements t’en aient un peu plus appris sur la jeune femme. Tu aurais aimé surtout savoir son prénom même si elle allait s’enfuir aux petites heures du matin. Elle t’a rendu fou, elle t’a fait te sentir bien. Rares sont les fois où tu t’es senti comme ça depuis la mort de Matt. Maintenant tu te dois de la connaître, tu dois comprendre ce qu’elle t’a fait.. Comment elle a fait pour que tu te sentes toi de nouveau. « Évitons de faire des bêtises avec l'alcool. Je pencherais plus pour un café voir un chocolat chaud. Qui peut-être que tu vas me manger pendant que je baisserais ma garde » Tu te mets à rire alors que tu te retrouves toujours face à elle. « Va pour un chocolat chaud et t’en fais surtout pas ça n’arrivera pas. Je tiens toujours parole. » Dis-tu en lui redonnant son sac et en sortant de ce bar où tu n’avais pas envie de te retrouver. Tu y es allé par principe, parce que c’est les fêtes et que tous tes collègues y allaient. Sauf que tu ne chantes pas, tu bois aussi rarement et ce genre de soirée c’est de loin le genre que tu évites à tout prix. Une fois dehors tu t’avances pour te rendre au petit café sur le coin de la rue. Il fait froid et c’est franchement désagréable. « Merci. Enchantée de faire ta connaissance Stiles. Prénom original, je dois avouer. » Tu secoues les épaules dû au froid puis hoches la tête. « Pareillement. » Dis-tu en tirant sur la porte du petit café où tu entres sans hésitation. Tu t’approches d’une petit table tout près de la fenêtre, te débarrasse de ton manteau, du sien et t’assoies pour regarder la carte. « Stiles, c'est de quelle origine ton prénom ? » Tu relèves les yeux un coup que ton choix est fait. « Polonais semblerait-il et là je t’avoue que je ne me suis jamais vraiment demandé si c’est bien le cas. » Tu hausses les épaules de nouveau. « Je viens de la Pologne et j’suis ici parce que.. » Tu prends une pause hésitant sur ce que tu allais dire. « .. parce que j’avais envie de voir un peu de pays, de vivre des trucs nouveaux.. et j’ai atterris comme surveillant à l’université. Pas mal comme parcourt hen.. Je suis parti comme ça sans regarder derrière moi.. ni même me poser de question. » Dis-tu en riant. « Et toi ? T’as toujours vécu ici ? » Lui demandes-tu curieux d’en apprendre plus sur elle, depuis le temps où tu rêves de lui adresser la parole.

« Ne jamais faire de promesses surtout quand on n'est pas sûr de les tenir. » Tu hausses les sourcils de surprise et surtout tu ne peux t’empêcher de sourire. Tu ne sais pas à quoi vous êtes en train de jouer, mais t’as clairement l’impression qu’il y a toujours une attirance entre vous deux.  Qu’au fond vous n’êtes pas vraiment aller au fond de cette petite histoire que vous avez eut l’autre soir. Peut-être que tu te trompes, mais si c’était le cas elle te serait carrément indifférente, pire elle t’aurait probablement envoyé sur les roses assez intensément. Sauf qu’elle est toujours là, en ta compagnie en train de te suivre. « Tu crois que je tiendrai pas ma promesse, ou tu l’espères ? » Lui demandes-tu taquin à ton tour. Elle voulait jouer, te provoquer, tu pouvais le faire aussi. Après tu n’es pas déplacé, de toute façon ce n’est pas vraiment ton genre. T’as toujours respecté les femmes, mais t’as aussi toujours su les séduire. Pour ça il t’a toujours suffis d’être drôle. Il semblerait que le sens d’humour soit un petit plus. Le menu dans tes mains, tu continues de parler en le fixant expliquant un peu ton parcourt. « Surveillant à l'université ?! Puis-je savoir à quelle université ? »  Tu relèves les yeux et dépose le menu. « Tu me poses réellement la question ?  » Tu te mets à rire. « Ça fait des semaines que tu m’évites, j’crois que tu connais déjà la réponse.  » Dis-tu toujours en riant. Tu ne lui en voulais pas, non pas du tout. Comme dit, tu peux comprendre que tout ça peut rendre mal à l’aise quelqu’un, mais pas toi. Tu voulais la connaître mais cette fois comme il le fallait. Alors tu continuas la conversation comme si cela faisait longtemps que vous vous connaissiez. Tu te sens à l’aise et t’as aussi l’impression qu’elle arrive à se détendre malgré le fait que tu te retrouve face à elle de nouveau et surtout sobre. « Non, je suis née au Japon mais je suis d'origine Russe. Puis je suis partie au Canada lorsque j'ai été adoptée. Je suis à Boston pour mes études. »  Tu restes surpris face à ses paroles puis fait signe à la serveuse que vous êtes prêt à commander. « Juste ça ?  T’as déjà vu pas mal de pays  non ? » Dis-tu en riant mais tout aussi impressionné. Toi aussi tu as beaucoup voyagé, mais tu n’as pas envie de parler de ta carrière. T’as pas envie de la faire fuir, puis de toute façon c’est presque du passé pour toi tout ça. « Tu as choisi quoi du coup ?  »  Tu te pinces les lèvres ensemble puis grimace alors que tes coudes se déposent sur la table. « J’sais pas si je dois te le dire. Pire si j’ai le droit. »Tu hausses les épaules et ajoutes : « .. mais j’ai pas pu résister aux pâtisseries du menu. C’est tout ce que je peux te dire. »