Invité
est en ligne
Invité
En réalité, les barrières ne sont que faux-semblants. Des fausses barrières relevés, les vraies murs sont après, quand on s'approche, quand on se rapproche, qu'on devient plus intime que ce qu'on voudrait. Pour l'instant, je gère. J'adapte. « Comme le nounours ? » Je rigole et hoche la tête, "comme le nounours !" c'est pas la meilleure référence, mais j'en ai entendu des pires. Pas depuis que je suis ici, cela dit. « Ah je comprends et alors tu te plaît ici ? » Le sourire, ce sourire. Je pourrais presque m'y faire, m'y habituer. Je me perds parfois à me retirer de la conversation, juste observer, pour y revenir ensuite. "Pour le moment, ça va, j'ai pas trop eu à me plaindre." souris, c'est souvent ça, les nouveaux endroits. "J'ai encore pas mal de chose à arranger, il me reste même des cartons à défaire." depuis le mois d'août, c'est plus repousser au lendemain à ce rythme là, c'est s'accrocher encore au futile. Le charme des nouveaux endroits, et l'angoisse qu'ils représentent. Repartir à zéro ça peut faire beaucoup de bien, mais ça peut aussi avoir ce goût de solitude, par moment. « Pour une fille... » le regarde, suspicieuse, "vraiment ?" j'aurais parié l'ambition. « Et parce que je suis ambitieux, je voulais la meilleure université pour me former, quitte à y aller, autant aller dans le meilleur endroit non ? » hoche la tête en souriant. Il y a cet esprit de compétition ici qu'on ne trouve pas forcément ailleurs, qui est le plus ambitieux d'Harvard ? C'est un maître mot, un ajout dans l'adn. "C'est vrai, et t'a bien fait !" vivre Harvard en étant étudiant, ça doit être quelque chose. "C'est quoi l'avenir pour toi ?" souris, pose le visage sur les mains, les coudes appuyés sur la table, "Le job de rêve ?" les choix se font maintenant et définirons la suite.
(Invité)