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London, december 24th 2018 - moi je sais. je sais que tu serais incapable de lever ne serait-ce que le petit doigt sur moi, si ce n'est pour se taquiner mutuellement. alors ouais, ptet qu'au fond, j'ai tiré le gros lot, et j'peux pas vraiment dire le contraire parce que ce serait raconter un sacré mensonge. je préfère de loin voir ton sourire fier alors que t'assures que tu vas t'en vanter les mois à venir. « je m'occuperai de te ramener sur terre de temps en temps alors. » histoire d'éviter que tu tiennes plus debout à cause de tes chevilles, tout ça. tee shirt serré entre mes doigts, dos tourné, tête penchée pour dégager la fermeture de ma robe de tout cheveux roux, j'attends patiemment... ou plutôt impatiemment, lèvres pincées si bien que ça en serait presque douloureux. « c'est toi qui a commencé à me faire des avances en me disant de mettre ton tee shirt. » il en faut tellement peu avec toi pour que t'allumes un foutu brasier chez moi. et je prie intérieurement pour que tu remarques pas les frissons que j'ai dans la nuque, dès que ton souffle s'y abat et que tes doigts effleurent mes épaules. il suffit de ça. de ta présence dans un rayon de quelques centimètres autour de moi. une orbite addictive, et j'en viens presque à me demander comment j'ai tenu dans un ascenseur avec toi y a pas si longtemps que ça. étrangement silencieuse, j'attends. j'attends jusqu'à ce que le tissu s'écrase sur le sol pour me libérer de cette robe certes bien jolie, mais pas franchement pratique. et j'veux te dire merci, mais les mots se coincent dans ma gorge dès que tes doigts se promènent sur la peau tendue de mon ventre. est-ce que tu remarques combien mon corps réagit de lui même à tes gestes ? comment je recule pour me rapprocher de toi alors que tes lèvres soulèvent l'épiderme au niveau de mon cou ? et j'réalise que je suis restée en apnée seulement au moment où tu reprends la parole pour m'inciter à me couvrir. j'expire, baisse les yeux sur le tee shirt. t'as raison. ta mère pourrait débarquer n'importe quand, c'est beaucoup trop risqué de me promener comme ça en sous vêtements au milieu de ta chambre. alors je pivote pour te faire face, à peine couverte, passant ton tee-shirt par dessus ma tête sans te quitter des yeux. « satisfait ? » que je demande tout en tirant mes cheveux du col pour les libérer. et j'peux pas m'empêcher de sourire, petite silhouette qui nage dans ce tissu imprégné de ton parfum. un pas en avant, mon buste contre le tien, sur la pointe des pieds, j'me hisse jusque tes lèvres sans chercher d'autorisation, sans attendre que tu réagisses. une pression sur ta nuque, mes dents qui attrapent ta lèvre inférieure, une vengeance pour tes mains baladeuses tout à l'heure. puis j'redescends, parfaite innocente, tandis que mes doigts tirent sur ton pull. « et tu comptes dormir là dedans ? » que je demande avant de te contourner pour poser ma robe sur ta chaise, et retourner m'asseoir sagement sur ton lit, tout en tirant les draps.(Invité)