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On fire (-) Elliot

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« Tu sais que 2018 ne sera bientôt qu’un lointain souvenir ? C’est 2019 qui importe et… Crois-moi, t’es pas prêt pour ça ! » Je marque une pause, taquin. Monsieur a obtenu le titre de meilleur séducteur cette année, bien joué. « Tu peux essayer de théoriser la méthode Delarosa autant que tu veux, tu ne la comprendra que lorsque tu en auras été victime à ton tour. Pas avant, pas pendant… Uniquement après ! » Je relève un sourcil, volontairement provocateur. Confiant et conscient de mes capacités en la matière. Allez savoir pourquoi, mais cette petite voix dans ma tête commence à résonner, à croitre… Que me dit-elle ? Elle m’invite à l’utiliser comme exemple. Et s’il était le prochain sur ma liste ? L’idée a de quoi me faire sourire, cette image qui nait dans mon esprit n’a rien de déplaisante, au contraire. Il est plutôt beau gosse, il a un beau sourire, un fessier qui gagnerait à être plus alimenté, histoire d’avoir de la matière à attraper mais il n’en a pas besoin… Il a tout ce qu’il faut pour compenser cet unique petit défaut. « La confiance n’a rien à voir là-dedans mon biquet, on parle réalisme uniquement. Je n’affirme que ce que je sais pour sûr ! » Je termine sur un clin d’œil, le même que j’aurais pu lui accorder s’il s’était entêté à me dire non tout à l’heure, lorsque je lui ai proposé – imposé – de partir faire la bringue à mes côtés. J’suis comme ça moi, un peu comme un requin, je n’apparais que lorsque le sang coule déjà, lorsque la victoire est assurée ou que le challenge est suffisamment excitant pour me mettre en appétit. Les gains assurés, ça ne me fait pas bander, ni rêver la nuit. J’explose de rire, accentue un mouvement facial à la limite de l’extrême, le too much qui fait le sel des comédies hollywoodiennes, des sitcoms et des parodies. « Rêver de toi ? Estime-toi déjà heureux si je pense à toi quand je n’ai rien d’autre à faire et que je m’ennuie ! » Je termine de l’habiller, parce que j’ai cette fibre créatrice qui m’anime ce soir. Il est beau comme un camion, à faire se soulever le kiki des plus abstinents d’entre nous. Quoi ? J’ai pensé tout haut ? Pardonnez-moi. « Consommations alcoolisées au milieu du vieux Sanatorium. Vendu ! » J’ai hâte de me retrouver là-bas, dans un couloir sombre, à flipper comme un gamin au moindre petit bruit, à sursauter à la moindre petite sensation de froid ou au moindre mouvement brusque. Je laisse planer le suspense sur mes intentions avec ces trois verres que je prétends être sur le point de lui offrir, un seul soulèvement de sourcils en guise de réponse. « Quoi ? T’as peur que ce soit le cas ? T’as peur que j’arrive à mes fins hypothétiques ? » Je me mordille la lèvre en le regardant, ses réactions nourrissent ma satisfaction, il est la distraction idéale, je n’aurais pu rêver mieux pour cette soirée. « Petit cul, petit cul… C’est vite dit. J’veux dire… On parle d’un popotin de compétition là ! » Il a mal regardé, c’est tout… J’veux dire, vous avez jeté un coup d’œil à ce fessier musclé et rebondis ? On pourrait m’appeler la Kardashian naturelle et masculine… Mais j’dis ça, j’dis rien bien entendu. Un petit tour sur mon smartphone pour nous affréter un Carrosse digne de ce nom – Uber on t’aime – et nous voilà en route vers l’adresse. « J’espère que t’as pas peur des lieux chargés d’horreur… Il parait que le Sanatorium est grave hanté, pourri jusqu’à la moelle ! »        
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Quand bien même l’année de ma gloire se termine, ça n’estompe en rien mes capacités de séduction. Elliot Maxwell, avant qu’il ne soit en couple, c’était le Don Juan d’Harvard. J’draguais tout ce qui bougeait, mecs et meufs confondus, dans le seul objectif de ne pas finir la nuit seul. Elle vient sûrement de là, ma réputation de connard. Whatever. “Bon courage si tu comptes me détrôner.” Bah quoi? Je te donne un peu de motivation. “Après en être victime? T’as bon espoir.” J’suis pas un mec facile. Enfin, j’aurais pu l’être. Mais là, je suis avec Agathe. Et j’aime pas la tromperie, alors... ça risque d’être décevant pour toi. À moins que t’en fasses un challenge. J’sais que l’inaccessible en fait tripper certains. Peut-être que c’est ton cas? Si c’est ça, bon jeu. Tu ris ouvertement à ma remarque sur le rêve. Rira bien qui rira le dernier comme on dit... “T’es dans le déni. Mais tu verras, d’ici quelques jours... Tu verras.” Tu verras que j’avais raison, et que tu penses à moi un peu plus que ce que t’aimerais bien, un peu plus que de raison. J’ai hâte que t’arrives à ce jour. En attendant, je te fais part de mes envies pour la soirée qui nous attend. “J’connais pas le Sanatorium. Et non, j’ai pas peur que t’arrives à tes fins hypothétiques, j’t’ai dit que ça n’arriverait que dans tes rêves.” Sourire de gamin accroché aux lèvres, je décide de quitter ta chambre pour nous mettre en route. Est-ce que moi aussi, je suis dans le déni? Je préfère tourner la tête plutôt que de te regarder, parce que j’le vois, ton regard sur moi. T’as beau nier toi aussi, je sais reconnaître l’envie quand je la vois. Et j’mentirais si je disais que ça me laisse de marbre. C’est sûrement pour ça que je ne dis rien, du coup. Pourtant, tes remarques me poussent toujours plus loin. Comme là, à mater ton cul. Bah ouais mais c’est toi qui m’a contredit! Je ne crois que ce que je vois moi. J’étais obligé de regarder. Bon, pas ‘obligé’... mais voilà. “Mouais.” Que je me contente de répondre, haussant vaguement les épaules. Bah ouais, j’vais pas m’extasier sur ton fessier alors que trente secondes avant j’te disais que tu me faisais ni chaud ni froid. On monte dans le Uber que t’as gentiment commandé qui nous conduit jusqu’au premier arrêt de la nuit. “J’crois pas vraiment aux trucs hantés. J’suis assez rationnel, il me faut une preuve pour croire à quelque chose.” Comme je disais, je ne crois que ce que je vois. “Mais t’inquiète, si t’as peur, j’te laisserai me tenir la main.” Je tourne la tête vers toi dans un petit sourire amusé. Moi au contraire, les trucs flippants, ça a tendance à faire grimper mon taux d’adrénaline, et l’adrénaline a le don de m’exciter. C’est comme baiser dans les lieux publics quoi. Ouais, l’adrénaline, ça charge ma libido.
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Je suis mort de rire, parce que j’ignorais presque que de tels titres pouvaient être distribués à tout va. Séducteur de l’année, il n’y a que les campus comme Harvard pour décerner ce genre de pris. Je ne suis pas certain qu’il soit très flatteur d’obtenir une telle distinction qui plus est, parce que bon… Séducteur revient à être un sacré queutard dans l’imaginaire collectif et ces derniers n’ont plus vraiment la côte auprès des filles… A moins que… Avec les mecs, le raisonnement est toujours biaisé, parce que nous on ne se pose pas trente mille questions avant d’aller droit au but, on fonce tête baissée en suivant la direction dans laquelle pointe notre pénis en érection. Le garçon, une putain de machine de guerre que l’on peut facilement prendre bêtement par les couilles. « Mec, t’es déjà détrôné par au moins la moitié des mecs du campus. A ce rythme-là, t’auras embrassé la carrière du parfait petit has been avant même de t’en rendre compte. » Espoir ou non, croyez-moi qu’Elliot pourrait très rapidement comprendre qu’il est déjà partiellement tombé dans le panneau. Shocking plot twist ? Pas vraiment, il n’y a qu’à regarder comment ses yeux vont et viennent sur mon anatomie. Imaginez ce que ce sera si je me déleste de quelques couches de vêtements et que je m’allonge, là, par hasard, dans une posture suffisamment évocatrice pour éveiller son appétit de mâle dominant. « Le déni, il n’y a rien de plus amusant pour les séducteurs de ma trempe ! » Plus il me pousse dans une direction et plus vite encore je m’empresse d’emprunter la direction opposée. Le déni, même terme, même signification. Bravo Elliot, tu sais renvoyer la balle et tu marques un point. Ouais, parce qu’il se pourrait bien que je finisse par rêver de toi un jour ou l’autre, on ne peut jamais dire jamais… Surtout quand on sait à quel point les rêves sont étranges et surprenants. Acting théâtral niveau supérieur, étiré jusque dans l’outrance, parce que c’est ce que je suis, outré par le simple mouais qu’il semble paré à me décrocher après avoir jeté un petit coup d’œil à mon postérieur. « Mouais ? Dude, tu ne sais pas reconnaitre une œuvre d’art quand tu l’as sous les yeux, c’est aussi simple que cela. Toujours un temps de retard ! » Je grimpe dans cet Uber fraichement commandé et laisse mon esprit divaguer, s’imaginer le scénario typique du film d’épouvante de bas étage : le lieu pourri jusqu’à la moelle et hanté par de nombreux esprits diaboliques, les jeunes écervelés qui disparaissent les uns après les autres, la mort qui rôde… On sait tous comment tout ceci se termine, oh que oui, on le sait tous. Je ne serais pas le sportif, beau gosse, qui crève bêtement parce que son QI a disparu pour laisser place à son imposante musculature. « Tu seras peut-être surpris, mais un esprit rationnel saurait peut-être reconnaitre qu’il existe d’immenses zones d’ombre que l’œil scientifique ne parvient pas à expliquer avec logique à ce jour. » De là à se dire que les petits hommes verts existent, il n’y a qu’un pas que l’on peut très aisément franchir avec un bon sens de l’imagination et deux ou trois verres dans le nez. Je pouffe de rire, lui tenir la main… « T’as cru que j’étais la jouvencelle en détresse de notre long métrage du soir ? » Je n’ai besoin de personne pour me protéger, pas peur de la trouille moi. « Mais promis, t’auras le droit de te cacher derrière mon épaule si un monstre apparait et qu’il veut s’en prendre à toi. Je te protégerais avec mes gros muscles saillants ! » Les muscles n'ont jamais fait la différence en réalité, surtout en matière de cinéma d'épouvante mais ça... On peut éviter de le mentionner. Nous nous rapprochons des lieux, une barrière nous barre la route. « Ais-je oublié de préciser que… Qui dit soirée underground dans un Sanatorium, dit illégalité la plus totale ? »   
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Moi? Has-been? Arrête. Sérieusement? Mais t’as quel âge pour me parler comme ça? Non parce que ça, c’est bien l’expression qu’un jeune balance à un vieux, mais toi, t’as pas l’air plus jeune que moi, bien au contraire. "Écoute, que veux-tu… chaque génération a son héros." Je t’adressais un petit sourire amusé, presque fier. L’année dernière, je m’étais tapé tellement de monde que je comprenais l’award qui m’avait été décerné. Cette année, j’étais plus posé. Cléolya, puis Vega, et maintenant Agathe. J’étais dans les relations sérieuses et longues. Enfin, longues… Disons plutôt sentimentales. Parce que mes 1 mois avec Cléo, mes 3 mois avec Vega et mes 3 mois avec Agathe, c’était pas si long que ça finalement. C’est juste que j’avais des sentiments, comparé à mes one shot d’avant. Il n’empêche que ce soir, c’est avec toi que je sors. Ça fait un bail que je suis pas sorti, et j’espère juste que j’vais pas faire une crise de manque en plein milieu de la soirée. Ou pire, une crise de panique. La honte quoi. En attendant, tu me mates, je te mate — un peu plus discrètement que toi, quand même. Je lâche à peine une réaction face à ton fessier et comme prévu, ça te fait réagir à outrance. "Une oeuvre d’art?" Je me mets à rire. Waouh, j’crois que j’ai trouvé un gars avec le même égo que moi. "C’est une façon de voir les choses aussi." Reconnaitre que la science ne sait pas encore tout prouver. Mais pour moi, tant que ça n’a pas été prouvé, c’est que ça n’existe pas. Point. Ça évite bien des problèmes dans la vie. Alors pourquoi j’ai autant de mal à croire Agathe quand elle m’assure qu’elle ne m’a pas trompé, alors que j’ai aucune preuve?… Hm. "T’sais que dans les films d’horreur c’est toujours le beau gosse aux gros muscles qui meurt en premier? Donc bon, j’compte pas trop sur toi pour me protéger, tu seras bien vite parti…" Mouhaha. Je roule des yeux à ta remarque. "L’illégalité, je connais. Ce qui se passe ce soir restera entre nous." Parce que j’suis quand même Président de ta confrérie, que j’suis censé montrer l’exemple. Pas pour quoi que ce soit d’autre…

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« Tu nous la joue Buffy contre les vampires ou quoi ? A chaque génération sa tueuse, la seule, l’unique… L’élue de toute une nation bla bla bla… » Le geste de la main qui amplifie le bla bla bla comme il se doit, bien entendu. « Si vraiment c’est le cas, laisse-moi te dire que notre génération manque cruellement de goût et qu’il lui faut absolument revoir ses standards. » Je dis ça par pur esprit de contradiction, pour le provoquer. Allez savoir pourquoi, mais j’ai bel et bien compris qu’il donnerait le meilleur de lui-même dans l’urgence, happé par cette douce odeur que peut avoir le défi lorsqu’il s’impose naturellement à toi. Le challenge, il est dissimulé autre part en ce qui me concerne, sur ce désir qui pourrait – ou non suivant mon degré d’honnêteté – naitre et m’enflammer le bas du ventre. Pourrais-je prendre plaisir à marcher sur un fil, à entamer un numéro d’équilibriste on ne peut plus casse gueule. Jouer avec le feu, je sais faire… Mon seul problème c’est que je me suis beaucoup trop habitué à apprécier le fait de me brûler. Il n’y a rien de plus divin, surtout lorsque se brûler revient à se payer un orgasme des plus démentiels. Vous pensez qu’il a de quoi me donner un orgasme dont je me souviendrais pendant longtemps ? J’en doute encore. Il a une belle gueule, certes… Des mensurations appréciables, ok… Il a même l’air d’avoir un paquet suffisamment bien garni pour intéresser m’enfin j’dis ça en me basant sur le bref instant où je l’ai vu en boxer et beaucoup d’éléments pourraient biaiser mon analyse. Oh et… Non, attendez… Suis-je vraiment en train de m’énumérer les arguments en faveur d’une sensuelle parenthèse dénudée ? Quand je vous dis que j’ai trop grand appétit et que tout ceci me met en danger. Pas le temps de s’attarder sur des détails, j’ai un fessier à présenter au jeune garçon qui, décidément, se berce dans le déni sous des formes aussi diverses que variées. Il me scandalise, incapable de rendre compte de la beauté du paysage généreusement exposé sous ses yeux. « J’te jure que j’te le met sous le nez pour que t’y vois plus clair si t’oses me dire que ce boule qui chamboule c’est de l’art abstrait car incompréhensible et overrated ! » Le voilà prévenu. L’ambiance est au beau fixe, monsieur s’avère est une très agréable surprise, une rencontre que je n’attendais pas, encore moins ce soir, surtout pas dans de telles conditions. « Non, non et non… La première victime, c’est la chaudasse qui se fait tringler par le sportif, nuance… Le sportif, il y passe trois ou quatre morts plus tard, le temps de montrer qu’il est aussi très sensible et encore plus stupide qu’on ne l’imagine ! Revois tes classiques mon lapin ! » J’dis ça, mais généralement le sportif est aussi le gros con qui est envoyé par la blondasse pour vérifier s’il n’y a pas un boogeyman caché sous le lit et qui, plot twist, ne revient jamais car trucidé au détour d’un couloir. Illégalité ou non, Elliot me promet de garder le secret sur les événements qui pourraient potentiellement prendre place ici. Parfait, même si mon esprit sacrément déluré ne peut s’empêcher de lui faire remarquer, mutin. « Est-ce une promesse, monsieur Maxwell ? » Un clin d’œil et me voilà déjà captivé par autre chose, par cette clôture à escalader. « J’te fais la courte échelle ? T’es tout maigrichon, jamais tu ne pourras te soulever par la simple force de tes bras ! »        
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"J’ai jamais vu Buffy. C’est un truc de gay ça nan?" Genre, Buffy, Charmed, Twilight… Ce genre de délire. No judgement dans mes mots hein, mais c’est pas mon délire, moi j’suis plutôt branché Prison Break, Breaking Bad, Casa de Papel et compagnie. "Aïe, arrête, ouch — je crois que — aïe." Je m’arrête dans ma marche, main sur la poitrine, un peu courbé en avant, mon autre main libre prenant appui sur ton épaule. Air dramatique au possible. "Je crois que tu m’as brisé le coeur." Yeux brillants et ronds tel le Chat Potté, je tiens l’émotion pendant quelques longues secondes de silence avant de lâcher un rire et me redresser. Non mais tu t’entends parler? T’es pas super gentil avec moi. On t’a pas appris qu’il fallait respecter ses supérieurs? Parce que bon, techniquement, d’un point de vue confréries… je suis ton Président. Ouais, j’aime pas ce terme, mais ça m’empêche pas d’essayer de l’utiliser en ma faveur parfois. Tu vois, mine de rien, j’regrette pas ton insistance, parce que, finalement, j’m’amuse bien avec toi. Pour l’instant. T’es drôle. T’es beau aussi. M’enfin, ça c’est un détail. Un tout autre sujet. Sujet sur lequel je vais pas m’embarquer. Sur lequel je peux pas m’embarquer. Mais c’est compliqué quand tu veux me foutre ton cul dans le nez. C’est toi qui fais des sous-entendus tu vois ! "J’préfère l’art abstrait moi dans tous les cas." Voilà, réponse honnête et surtout, réponse neutre. Qui t’incite pas à baisser ton froc pour prouver ton argument. Merde. On arrive bientôt là? J’ai besoin d’un verre. Ou trois. Ou plus. J’veux arrêter de penser, parce que t’as le don de m’embrouiller et c’est chiant. Ou plaisant. Ou j’sais pas. Merde ! "Tu tringles les chaudasses toi?" Putain, mais ta gueule Maxwell ! 1, 2 ; 1, 2 — j’appelle la raison à reprendre possession de mon corps pour éviter de continuer à balancer des conneries. La spontanéité, c’est bien de manière générale. Là, elle me fait un peu du tort. "Réponds pas à cette question finalement — oublie même que j’ai demandé." J’suis presque comme un gosse qui veut se boucher les oreilles en chantant ‘lalalalalala’ pour ne pas entendre. Pourquoi? J’sais pas. Tu dois bien t’en taper ouais, elles doivent kiffer tes gros bras et ta mâchoire carrée. Allez, on est devant une clôture, chut, on passe à autre chose, on se concentre. Heureusement que j’ai pas encore bu, le reste de la soirée promet bien des surprises dis donc. T’façon, ce qui se passe au Sano-J’sais pas quoi, reste là bas. "Oui beau gosse, c’est une promesse. Et on dit ‘président’." Que je réplique à ton ‘monsieur Maxwell’. Allez, c’était cadeau, de temps en temps j’aime bien me lancer quelques (bouquets de) fleurs. "Les apparences peuvent être trompeuses, t’as jamais entendu ce dicton?" J’ai peut-être des kilos qui se sont envolés ces dernières semaines à cause du sevrage, mais les muscles, ils sont toujours là, j’ai fait du sport toute ma vie, j’vais pas les perdre en un mois. Enfin, j’crois? Allez, je joue le tout pour le tout — au pire si j’me tape la honte, je te ferai boire pour que tu ne te souviennes de rien demain matin. Voilà, bon plan. Je crois? Non, pas trop, alors je me concentre. Je recule de quelques pas, assez pour prendre de l’élan et m’élancer pour escalader la clôture. Hop, j’attrape le sommet du bout des doigts, je pousse sur mes pieds, puis je me hisse à la force de mes bras. L’avantage, c’est que j’ai dix kilos de moins à soulever. Alors finalement, c’était plutôt simple. "T’es sûr que tes gros muscles vont pas te garder bloquer au sol, genre comme des poids?" Que je dis dans un petit sourire triomphant, retombant de l’autre côté de la clôture. "Allez, dépêche-toi, tu vas être le premier à mourir happé dans les bois sinon. Moi j’me taille, j’entends du bruit!" Le bruit de la vibe souterraine ouais. En vrai, j’me taille de rien du tout, parce que j’connais même pas le chemin. Mais je fais genre, pour t’inciter à rapidement me rejoindre. C’est que j’m’ennuierais presque sans toi à côté de moi.

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« Et ta connerie elle est gay aussi ? » N’importe quoi celui-là, à croire qu’un bel hétérosexuel se doit de mater tous les matchs de football à la télévision et qu’un homosexuel stéréotypé doit absolument fondre pour les dernières émissions à la reine du shopping avec des pétasses peroxydées qui se fightent pour obtenir dix balles. J’ai été bercé à Glee et autres produits de ce genre et pourtant… Voyez à quel point je respire la virilité même si, et vous pouvez très bien vous en servir pour démonter ma plaidoirie, je suis sexuellement très libéré et un bisexuel on ne peut plus assumé. Elliot, il ne me semble pas en être là… Si ses yeux ne parlaient pas aussi explicitement pour lui, je douterais même d’une quelconque attirance de sa part pour les mâles dans mon genre… Seulement… On ne peut ignorer l’appétit qui transpire dans son regard lorsque ses prunelles longent mes courbes avec un mélange honteux d’innocence et de curiosité. Ce corps, je suis prêt à parier qu’il se surprendra à y repenser encore et encore, peut-être même qu’il en rêvera lorsque ses pulsions prendront le dessus sur sa retenue. Je tends l’oreille, comme à la recherche du bruit et l’impulsion décrite par ce camarade à qui j’aurais brisé le cœur. Un grand sourire ne cesse d’étirer mes lèvres un petit peu plus encore, il me donne la pêche le petit. « T’es comme un Phoenix non ? Tu vas renaitre des cendres de ton cœur meurtri et brisé… Plus fort que jamais ! Vas-y mon biquet, rise ! » Je tape dans mes mains, prêt à l’encourager et à aller toujours plus loin dans l’ironie et la moquerie. Difficile d’emprunter un autre chemin, les perches qu’il ne cesse de me tendre sont tellement grosses après tout. Ce serait stupide de se retenir et de bouder son plaisir. L’autre, regardez-le là, à préférer l’art abstrait, tout ça… « Ah ouais, donc tu kiffes mon boule mais tu veux pas l’avouer donc, j’comprends… Il est trop tôt, t’es encore trop timide. J’comprends mon biquet ! » Un joli clin d’œil et je m’enfonce dans cette réalité alternative qui me convient plutôt bien. On sait tous qu’il est tout chamboulé par ce popotin mais moi j’dis ça comme ça hein, en toute innocence, pas parce que ça me plairait bien de savoir que ses yeux me dévorent… Du tout. En voiture Simone, notre carrosse nous rapproche de plus en plus de notre destination et j’me retrouve protagoniste d’un film d’épouvante dans lequel je ne ferais probablement pas de vieux eaux, la faute à des archétypes bien définis et un ordre d’élimination quasi inchangé depuis des décennies. Sa question me surprend autant qu’elle ne m’arrache un rictus, tringler des chaudasses… Tout un art, celui de la facilité. « Tu ne peux pas te rétracter, c’est trop tard mon p’tit… » Une fois que t’es embourbé, impossible d’espérer t’en sortir par tes propres moyens. « Je dirais que ça m’est déjà arrivé ouais, mais j’évite… Moi j’aime le challenge, j’ai besoin de me battre pour arriver à mes fins… Pour que le sexe soit encore plus chaud et satisfaisant… Résiste-moi et j’aurais plaisir à tout mettre en œuvre pour te faire faillir ! » Est-ce à son attention ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Mes yeux en disent surement davantage que le bordel immense que constitue le fil de mes pensées. Il me trouble, j’ai horreur de cela… Douce horreur, excitante épouvante. J’ai un sursaut cardiaque encore plus surprenant avec cette histoire de promesse et ses yeux qui ne cessent de rivaliser d’ingéniosité pour me transpercer. J’me sens tout bizarre et pourtant, j’prétends que rien n’arrive, c’est plus facile. A la place, je porte toute mon attention sur cette clôture qui ne m’effraie pas le moins du monde. Je lui propose mon aide en vain, monsieur préfère l’indépendance et la satisfaction d’un challenge relevé en solitaire. Il ose, le fou, remettre en question mes capacités. « Ce corps musclé n’est pas le fruit de petites seringues magiques… Que du travail, tu devrais me voir soulever du bois et de la masse, tu mouillerais ta petite culotte mon lapin ! » Note à moi-même, arrêter avec les surnoms… Quoique… J’suis bien tenté de poursuivre sur cette lancée, il m’inspire les surnoms les plus kitchs qui soient. Ni une ni deux, je bondis sur la barrière, puise sur mes biceps et l’enjambe en un rien de temps. Je me stop net, pétrifié par ce qui se trouve là, devant moi, dans la pénombre… Un peu plus loin, juste derrière lui. « Elliot… COURS ! » Il sursaute, se retourne apeuré et… Rien, kedal… Juste moi et mon humour de merde. « Tu répondras désormais au doux nom de Scooby Doo, t’es aussi trouillard que lui ! » Je me marre dans mon coin en le regardant, encore tout tendu, à m’en pisser dessus si je n’avais pas un contrôle plus accru sur ma petite personne.
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Je roule des yeux. Dis donc, on dirait que j’ai piqué l’animal, j’ai touché une corde sensible? Ça veut dire que t’es gay alors? Oh merde, si c’est ça, ça confirme toutes mes pensées, tous ces regards que tu m’as dédié, tous ces signes que tu m’as envoyé. Merde, j’me suis presque foutu à oilp devant toi! T’as du bien mater non? Fin, pas que ça me dérange, mais c’est pas très juste pour moi. Hein? Quoi? Pardon, je divague. Non, j’étais pas en train de penser à te mater. T’es pas mon genre. Moi j’aime les nanas en lingerie sexy, les blondes, les brunes, ça dépend des jours, ça dépend de mes humeurs. T’es pas mon genre, mais bon. Hae-Seong n’était pas mon genre non plus et ça m’a pas empêché de faire un plan à trois avec lui et une de nos potes l’année dernière. Et puis même de remettre le couvert, de l’accueillir dans mon lit — et dans moi, par la même occasion — par un parfait hasard, pour un peu d’amusement en tête à tête. Tout comme Zeno. Zeno il était beau ouais, mais j’avais seize ans, alors j’avais encore jamais imaginé un gars me tailler une pipe au bord de la plage australienne avant qu’il ne débarque en vacances sur ma terre natale. Merde, mais pourquoi j’repense à tout ça? C’est des moments que j’range bien loin dans ma petite tête, t’es chiant de les faire refaire surface, tu m’énerves ! "Ouais, appelle-moi Fumsec. Fumsex." Sorry J.K.Rowling de bafouer ton art de la sorte, mais c’était juste trop bien trouvé. "Ouais, exact, regarde, ça c’est ma tête de timide." Que je dis en lui faisant un doigt. Putain, j'suis sûr que t'es capable de transformer mon geste en un truc pervers en plus ! Tu m’agaces putain! Avec tes petits surnoms à la con là. Grrr. Ça me saoule. Ça me fait dire des conneries en plus, tu vas te faire des idées après. Qu’est-ce que je m’en fous que tu baises des pouffiasses? Ben non, forcément, toi, tu prends un malin plaisir à répondre. C’est à moi que tu parles ou tu parles en général? J’sais plus, je suis perdu. À l’aide, j’ai les idées qui s’embrouillent. Allez, adios, je grimpe la cloture pour m’éloigner de toi, ça m’aidera peut-être. J’ignore même ton blabla, parce que tu parles de seringue, et que ça me rappelle mon addiction, et que c’est mauvais. Puis tu sautes pour me rejoindre, en me faisant une blague qui j’avoue, m’a fait flipper pendant une demi-seconde. "J’préfère quand tu m’appelles Elliot." Que Scooby, ou tous tes autres petits surnoms. "On peut aller boire maintenant? J’ai soif." J’ai chaud aussi. Toujours autant.
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J’ai toujours ce mouvement de recul et de révolte, un automatisme lié à tout ce que j’ai pu voir auparavant. Lutter contre ces stéréotypes, contre les préjugés, contre tout ce qui rend la vie impossible à pas mal de personnes dans le monde, j’en ai fait une mission. Au point d’aller au plus près des extrémismes, au point de me rendre là où l’homosexualité est passible de la peine de mort. J’ai passé deux années entières à bosser avec des associations en Russie pour protéger les jeunes adolescents LGBT, leur trouver un refuge temporaire ou plus régulier… J’en ai fait des choses et c’est dans ces moments-là qu’on apprécie d’avoir des parents qui ont de la thune. Être un gosse de riche, dans ces conditions-là, ça n’a rien d’inacceptable, ça ne peut être qu’une fierté. Mon argent, je ne le passe pas dans des délires superficiels, je me charge de le faire croitre quotidiennement dans l’immobilier avec le plus grand sérieux pour pouvoir subvenir aux besoins de ces gamins qui se retrouvent livrés à eux-mêmes en Russie (et parfois même ici, aux États-Unis) sous prétexte qu’ils aiment différemment de ce que la politique leur impose. J’ai la sensibilité à fleur de peau là-dessus mais face à Elliot, je reste étonnamment calme. Peut-être parce que j’ai ce fameux radar, vous savez, cette vision qui me permet de détecter quand il y a anguille sous roche ou non. Je me plante souvent avec ces conneries, mon œil n’est pas le plus avisé en la matière. Toujours est-il que son œil pétille et qu’il ne parviendra jamais à me le dissimuler correctement, pas entièrement. Je ne le perds pas des yeux une seule seconde, même quand il rétropédale, même quand il tente une pirouette pour se sortir de situations ambigües dans lesquelles il se lance parfois tête la première quand je ne lui tends pas des perches. Il est encore plus mignon comme ça. Notre Président est pris, pas célibataire, casé avec une jeune fille dont j’ignore tout et qui doit probablement le rendre très heureux. Aussi déluré puis-je parfois être, j’ai pour règle d’or de ne jamais m’attaquer aux personnes déjà maquées… Sauf si cette même relation commence à sentir le sapin et que les sentiments éclipsent tout le reste. Ouais, il faut des sentiments pour que je prenne le risque de tout gâcher au milieu d’une autre belle histoire, pour un coup de rein bien senti je préfère opter pour des partenaires libres comme l’air. Pourquoi suis-je donc en train de me questionner sur tout cela soudainement ? Ce n’est pas comme si j’envisageais de le pécho après tout… Enfin… Non. Passons, tiens, euh, Fumsex… « Fumsex ? Tu aimes fumer des cigares donc ? J’peux te prêter le mien si besoin, par bonté d’esprit ! Tu vas voir qu’il est… Très goûteux une fois en bouche ! » Arrêtez de me regarder comme ça, comme si j’étais un pervers avec un sale esprit. J’irais clairement en enfer, aucun doute là-dessus, mais je ne fais que saisir des perches avec l’innocence qui va avec. J’ai droit à un doigt d’honneur auquel j’envoie un doux baiser provocateur, déjà ailleurs, près de cette clôture que nous ne tardons pas à franchir et qui me permet de lui foutre la frousse. Parfait, objectif atteint, et nous ne sommes même pas encore entrés dans le Sanatorium. « Elliot c’est trop classique… Scooby, ou Doo… » Je n’ai pas encore choisi, Doo ça sonne bien aussi, c’est plus court, plus difficilement compréhensible par ceux qui sont étrangers à nos histoires. « Si monsieur veut bien se donner la peine de me suivre. » Je lui tends le bras, comme si j’étais ce majordome prêt à accompagner son boss jusqu’à son lieu de rendez-vous. Nous débarquons dans les sous-sols bien glauques du Sanatorium où la fête bat son plein. C’est dingue, nous n’entendions quasiment pas la musique en dehors de ces murs alors qu’elle est à un volume difficilement supportable d’aussi près. Les murs sont vraiment épais, un putain de tombeau le truc. « Que puis-je t’offrir ? Un whisky ? »
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Fumsex, sérieux? Elliot Maxwell? J’ai envie de me tirer une balle. J’ai trouvé ça drôle sur le coup, mais maintenant que tu le répètes et que t’analyses ma blague, ça me fait plus trop rire, ça en devient même ridicule. Fuck. "Non, j’aime pas fum… Ah." Ah, je t’avais coupé en cours de route, je t’avais pas laissé finir ta phrase. J’aurais du. Parce que tu pars pas du tout sur ce à quoi je pensais. "T’as l’air de rendre toujours tout malsain!" Putain, j’croyais que c’était mon talent, ça. Merde, j’vais faire quoi de ma vie maintenant? Et attends — ça monte au cerveau, deux secondes. Tu me proposes de… fumer ton cigare, qui est soi-disant, très gouteux en bouche? Arrête, stop, c’est pas moi qui me fais seulement des idées là, c’est pas possible! Ça peut pas être mon seul esprit qui me joue des tours, non non non. J’suis con, mais pas à ce point. J’crois pas. "Alors… je suis flatté par la proposition." C’est le moment où je dois remettre les points sur les ‘i’ non? Ou je dois lui dire que je suis casé, pour pas qu’il se fasse d’idées? Même si moi, j’m’en fais, des idées. J’vais les garder secrètes parce que je me sens un peu coupable, mais c’est de ta faute aussi là, à parler de cul depuis que tu m’as abordé dans le hall de la Winthrop et tiré dans ta piaule. Tu vois, j’aurais du insister sur le fait que j’avais déjà un truc de prévu, ça m’aurait évité de remuer mes pensées sales et me fourrer dans une telle situation! "Mais j’ai une copine. Ça va pas nécessairement bien en ce moment mais voilà, je suis quand même avec elle." Mais pourquoi je dis ça moi? Bordel, j’suis vraiment perché, vite, j’ai besoin d’un verre pour m’arrêter d’être aussi débile. "Et je suis hétéro." Oui, surtout ça. "Enfin, j’ai déjà couché avec quelques gars hein, mais voilà. Tu vois?" Stop. Alerte rouge. Je m’enfonce. Ça me ressemble pas. La spontanéité dans les mots, si. La connerie humaine, aussi. Les justifications et les pseudo-vérités? Non. Allez, je file vers le Sanatorim — j’prends pas ton bras, sinon ça serait en contradiction avec ce que je viens de dire non? J’sais pas trop. J’ai dit quoi déjà? Putain, j’ai l’impression d’avoir de la fumée qui me sort des oreilles, comme dans les dessins animés, quand le personnage réfléchit trop et que c’est sur le point d’exploser. Ah ! De la musique ! Bien fort, à m’en percer les tympans et ne pas m’entendre parler. C’est bien ça ! Si j’m’entends pas parler, tu m’entendras pas non plus. Au cas où j’laisse échapper d’autres conneries histoire de continuer à creuser ma tombe, ça passera inaperçu. Ou pas. Vu que j’t’entends me demander ce que je veux boire. Merde, fais chier. Bon. "Nope, alcool blanc. Vodka, tequila, cachaça… Choisis pour moi tiens, surprends-moi !" Mais alcool blanc, parce que c’est mes affinités, et que je sais que j’peux vite être défoncé si je les enfile en deux-deux. Ça nous rendrait service, peut-être que ça me mettrait ko, peut-être que j’réagirais plus à tes avances ? Mouais.

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