(madeo) here with me

« Je veux bien te laisser autant de temps que tu veux madd. mais me laisse plus dans le silence. expliques moi que t'as besoin de te retrouver seule pour réfléchir. » Je hoche la tête de haut en bas pour lui signifier que j'ai bien compris. « Je vais faire des efforts » que je lui dis simplement. J'allais faire au mieux pour ne plus partir comme une voleur et lui dire ce que j'avais sur le cœur en temps réel. J'allais aussi faire des efforts pour suivre son rythme de façon à ne pas être totalement larguée. Theo, il semble déjà partie tellement loin dans notre relation, que j'avais peur qu'un jour je me réveille en réalisant que je ne ressentais pas les mêmes choses. Ouais, j'avais peur de ne pas réussir à le rattraper bien qu'il comptait déjà beaucoup pour moi. En attendant, autant passer à autre chose nan ? J'étais là, on avait du temps à rattraper... Je voulais qu'il m'embrasse et qu'on ne pense plus à tout ce qu'il s'était passé jusqu'ici. J'voulais ses lèvres contre les miennes, son corps contre le mien, rien d'autre. D'ailleurs, quand il s’exécute, mes bras viennent encercler ses épaules pour la rapprocher d'avantage. On était bien là et déjà, je me sentais mieux. « je vais t'attacher à mon lit pour les 24h à venir. » - « C'est un kidnapping ça... » que lui fais remarquer en riant. « Tu as quelques jours de prévu demain ? Tu dors tôt ce soir... » J'voulais pas l'empêcher de dormir non plus s'il devait se lever tôt le lendemain...

- Tu vas faire des efforts. je suis content de l'entendre. merci. pour vrai je ne te demande pas de changer. d'être quelqu'un d'autre. je veux que tu restes toi même. que tu agisses comme tu en as envie. avec impulsivité. avec émotion. mais faut que tu me parles. j'ai aucune empathie. je suis pas dans ta tête. je peux pas deviner ce que tu penses. c'est pour ça qu'il faut que tu m'expliques les choses. j'ai besoin de savoir. pour pas me faire un film dans ma teté. dès qu'il se passe un truc entre nous. même un micro truc. je me remets en question. j'essaie de m'améliorer pour te plaire. pour que ça marche entre nous. mais ça peut pas fonctionner si tu me parles pas. si tu agis seule. si t'en as marre de ma gueule. faut que tu me le dises pour que je te laisse l'espace et le temps pour respirer. m'en fou. j'irais en taule. on se verra en visite conjugale une fois par semaine. je me marre aussi. je préfère te voir rire. je te vois pas très bien dans le noir mais je devine ton sourire. il m'a manqué sans déconner. tes yeux sur moi. ton sourire qui s'étend toujours à l'infini. les jours sans toi c'était de la torture. rien de prévu. j'ai pas dormi la nuit dernière. j'ai révisé pour mon exam la semaine pro. je suis un peu fatigué. j'ai étudié. j'ai joué à la play. mais j'ai surtout pensé à toi. je vais pas te le dire. tu vas encore flipper. mais là c'est bon. je suis réveillé. j'ai plus sommeil. tu parles. toi dans mon lit. je peux pas m'endormir. surtout pas après ton absence. c'est là que je capte qu'en vrai tu comptes pour moi. on s'embrasse. ça devient chaud. ça fait crève la faim si je te saute dessus ? je me marre. oublions cette histoire maddox. moi je l'ai déjà oublié. on passe à autre chose. si tu le veux bien. - (@Maddox Tenenbaum)

« merci. » Je sens son soulagement et le mien ne tarde pas à suivre. Je suis soulagée que tout se passe aussi bien entre nous. Theo avait toutes les raisons pour me jeter et me mettre à la porte. Vraiment. Le pire, c'était quand même que j'étais revenue en pleine nuit, l'air de rien et que je m’immisçais dans sa vie intime alors qu'il avait eu le droit à un putain de silence radio de ma part. Theo est une crème. Non, ce n'est pas le genre de mes qui me fera du mal, loin de là. Le kirkland, il est plutôt du genre à tout donner au point d'en être trop gentil. J'allais de faire de mon mieux pour parler et lui dire tout ce qui me passe par la tête. J'allais aussi faire de mon mieux pour supporter sans broncher sa façon d'agir. Je ne veux pas qu'il change, mais il doit aussi me laisser le temps de m'adapter. Lui, il était prêt à tout reprendre et à me kidnapper pour les prochaines heures. « m'en fou. j'irais en taule. on se verra en visite conjugale une fois par semaine. » Ah. À se marier aussi ? J'hausse mes sourcils. « Une fois par semaine seulement ? » Ça risque d'être long. On rit, mais surtout, on se retrouve. Mes mains caressent sa peau et j'le laisse faire ce qu'il a envie. Je lui demande même son programme pour demain, comme quoi, je ne suis pas contre son kidnapping. « rien de prévu. j'ai pas dormi la nuit dernière. j'ai révisé pour mon exam la semaine pro. je suis un peu fatigué. » Alors on allait se reposer dans ce cas. « mais là c'est bon. je suis réveillé. j'ai plus sommeil. » Ça m'arrange en vrai. Égoïstement, j'ai des envies, des pulsions que je dois nourrir. Ni une, ni deux, je viens attraper ses lèvres avec envie histoire de lui faire comprendre que de toute façon, je n'avais aucune envie de le laisser dormir. Autant s'y mettre de suite, comme ça, il aura quelques heures de sommeil avant le réveil. « ça fait crève la faim si je te saute dessus ? » - « Tu crois que je compte faire quoi ? » Me tourner les pouces ? Non. L'une de mes mains presse sa nuque pour l'embrasser à nouveau tandis que l'autre descend pour le caresser. On n'allait pas discuter plus longtemps ce soir.

- De base je suis pas rancunier. je peux pas t'en vouloir maddox. t'as réagis comme t'as pu. c'est nouveau pour toi. pour moi. faut qu'on s'habitue à vivre en couple. qu'on pense à deux. plus tous seuls. comme des égoïstes. comme avant. j'ai toujours pensé qu'à ma gueule. c'est différent aujourd'hui. je comprends qu'il faut du temps. aux deux. l'heure n'est pas aux questions. ou aux doutes. c'est le time des retrouvailles. sans déconner. j'ai rêvé de ce moment pleins de fois. trop de fois. au court des 4 derniers jours. c'était pire que de la torture. je voyais ton visage partout. j'attendais un message qui n'arrivait pas. c'est là que j'ai compris la place que t'as pris dans ma vie. pour vrai. j'ai cru subir une rupture. j'ai pas envie de revivre ça. c'est pour cette raison qu'il faut qu'on se parle à l'avenir. qu'on se dise les choses. si ça va pas madd. faut que tu me le dises. si tu trouves que je vais trop vite. je vais ralentir. pas maintenant. demain. là j'ai trop besoin de te retrouver. c'est ça les visites conjugales en taule. une fois par semaine. t'auras six jours pour penser à moi et te frustrer. je me marre aussi. j'ai été frustré 4 jours. ça m'a calmé. je revis. sur toi. je peux te toucher. sa mère. c'est comme un miracle. je te sens sur la même longueur d'onde que moi. on est connecté. j'ai envie de toi. de ton corps brûlant d'envie pour oim. j'ai envie de te voir aussi. mais je vais pas allumer la lumière. je te laisse guider maintenant. j'ai + envie de faire de connerie. t'es une coquine maddox tenenbaum. et moi je kiffe. on s'embrasse. tu perds pas de temps. moi non plus. on s'aime mais on se le dit pas. c'est trop tôt. moi j'ai pas envie de te le dire en tout cas. je veux pas tout gâcher. je ferme ma gueule. le moment n'est pas venu. peut être qu'il ne viendra jamais. en attendant. je vois pas de + belle façon de se retrouver qu'en ne faisant plus qu'un. - (@Maddox Tenenbaum)

« c'est ça les visites conjugales en taule. une fois par semaine. t'auras six jours pour penser à moi et te frustrer. » On était passé des retrouvailles à la discussion étrange mais drôle à propos de notre vie après le mariage. Il ira en prison donc ? bien. Je riais, mais l'idée faisait le tour de ma tête. Je n'étais pas prête à penser à un tel avenir amoureux. Mais là n'était pas la question, c'était juste une plaisanterie comme une autre. Je le laissais se réveiller doucement, se mettre au dessus de moi, prendre possession de mon corps comme il avait toujours eu l'habitude de le faire jusqu'ici. Je lui rendais bien, augmentant la température histoire de bien lui faire comprendre que j'avais envie qu'on fasse l'amour. J'étais frustrée moi aussi, qu'il n'aille pas croire le contraire. « t'es une coquine maddox tenenbaum. » Et il n'avait pas idée d'à quel point c'était vrai. Je ne perdais pas une seconde de plus pour reprendre où l'on en était et venir le chauffer davantage.

FIN