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this fire (alexis & caleb)

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Caleb n’était pas parti. Il avait pas pris le train, il était resté là. Pourquoi ? Il en savait rien, il savait juste que c’était con et lâche de baisser les bras. Et puis, merde, il avait l’droit aussi d’exister, et d’aimer, et de vivre non ? C’était pas son ex et son nouveau mec qui allait l’empêcher d’être incertain de l’avenir que personne lui promettait. Et il avait ce rendez-vous un peu tardif avec Alexis, pour lui faire visiter l’endroit le plus beau du monde à ses yeux. Il avait prévu un truc un peu fou, il espérait juste qu’elle soit partante, parce que… si c’était pas le cas, tout son projet tombait à l’eau. Il avait attendu ce moment presque comme un gamin qui attend Noël, il ne savait pas pourquoi ça le rendait nerveux, mais au moins, ce n’était pas leur poing qui allait parler ce soir. Il passait sa langue entre ses lèvres en allant préparer le bassin, en tamisant la lumière pour les êtres vivants qui nageaient dans la pénombre, il fermait les caisses, et remerciait les derniers visiteurs, il saluait son patron qui lui avait laissé les clefs du lieu. C’était un bon employé Caleb, alors son patron lui accordait souvent des faveurs. Parfois même des primes non méritées mais que le frisé avait besoin. Il partit se changer en vitesse, oubliant sa casquette à l’effigie d’un gros poisson clown sur la tête. Il récupéra ensuite les masques et les tubas. Il envoya un petit message à Alexis pour lui rappeler de ne pas oublier son maillot, et il appuya sur envoyer. Elle n’allait pas tarder, et puis… Caleb savait que ça allait amusant autant qu’effrayant. Espérant juste qu’elle ne se fasse pas bouffer.

@Alexis Callaghan
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Face au miroir, demoiselle soupire. Ses lèvres étaient soulignées de rouge, quand elle reçoit le message d'Il. Ses lèvres retrouvent alors leur couleur originelle, la teinte sang laissée sur un coton. J'sais pas bien ce qui lui a pris, de s'attarder à ce point sur l'embellissement de ses traits. L'Edelstein, il s'en fout, il la voit dans ses pires situations, quand le corps se tord, quand le visage grimace et se refuse à la supplication, quand c'est de l'hémoglobine, de la vraie, sur sa bouche abîmée. Ouais, c'est ridicule. Alors, elle soupire, et elle efface tout,  elle enlève l'or à ses poignets, elle lâche sa crinière, elle attrape son sac et quitte l'appartement, direction l'aquarium. A l'heure où les visiteurs quittent, elle, entre. Fait rien comme tout le monde, cette fille. Décontenancée, un peu. Et, elle aime pas ça la furie, elle aime pas quand le sol est pas totalement stable, sauf si c'est elle qui provoque le tremblement. « ...Caleb ? » Qu'elle tente un truc, en passant la porte, marchant à pas discrets. Genre, j'suis là illégalement, et j'suis prête à filer en courant si un mec braque sa lampe sur moi. Sauf, si c'est toi le mec, que j'vois se dessiner pas loin de moi. Toi, qui aurait un peu trop approché un poisson. J'ai jamais osé comparer tes bouclettes à de jolies algues, mais là, ça me vient. Et, j'peux pas retenir ce rire dans ma gorge, il reste juste bloqué derrière mes lèvres. Je pouffe oui, je me moque, parfaitement. Je penche même ma tête, pour arborer ce charmant sourire doucement moqueur. Et, attrape la visière de cette casquette, pour la tirer un peu vers la bas, imposant la courbure de la nuque. Rapproche-toi de moi. Plaque un baiser sur la joue masculine, tout en lui ôtant son couvre-chef. Va savoir quelle action est censée te distraire. « Je suis sûre que ça me va beaucoup mieux à moi. » Le geste suit la parole. Ouais, j'devais être sublime, et j'me retrouve avec un poisson clown sur la tête. Gé-nial. « Alors ? » Pose de miss, les mains sur les hanches, la moue rieuse. La totale. Une presque Eliot porte tout avec classe, tu sauras. Recule de quelques pas, ses prunelles s'attardant sur le début de spectacle qui s'offre à elle. Se débarrasse du ridicule, et s'attarde sur son guide. « C'est donc ici que tu ramènes tes victimes ? » C'est ça ton antre ? Est-ce que ce silence fait usage de cataplasme sur tes plaies ?
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Caleb avait pris le temps de nourrir les animaux du bassin dans lequel ils allaient plonger. Lex n’avait aucune idée de ce qui l’attendait, d’autant plus que Caleb n’avait plongé dans ce bassin que trois ou quatre fois. Il était confiant mais surtout excité parce que l’adrénaline et la peur le prenaient aux tripes. Finalement, une voix résonnait dans la grande pièce principale de l’aquarium appelant son nom. Après avoir placé une lumière tamisée pour les méduses, il se retourne en lui souriant. Il devait puer le poisson mais il s’en foutait un peu, il n’avait pas vraiment de gêne avec elle. Elle récupéra sa casquette et il se frotta les cheveux en riant. Elle se dandinant pour jouer les mannequins. t'as pas b'soin de ça pour être la plus belle qu'il pensait, mais ça, jamais il le ferait passer entre ses lèvres. « Ouais, t’as une aussi belle de tête de con que moi. » Il savait que ce couvre-chef était ridicule. Que ça soit Alexis ou lui, ils avaient l’air idiot.  Il se lavait les mains dans le petit bac qui se trouvait à côté de lui et il lui envoya du bout des doigts l’eau qu’il avait sur la paume. « Je les décapite et je les donne à bouffer aux requins dans le tunnel... » Il fit un petit sourire en coin, un regard presque sombre et quelque chose de diabolique. Il se penchait légèrement en avant et il parlait un peu plus doucement. « Et ce soir… on va servir de dessert... » Il se mit à rire tout doucement, un tout petit son machiavélique. Alors il prit le pas en avant et se dirigea vers le fond de l’aquarium. « On va voir si tu vas faire la maline boxeuse. » La situation allait être bien différente de ce qu’ils avaient pu vivre auparavant, l’adrénaline allait se diriger quelque part au fond de leurs âmes, bien entendu. Une personne externe pourrait presque le voir sautiller.

@Alexis Callaghan
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Je serai la princesse de cet univers souterrain, à défaut d'être une reine sur la terre. Mon trône, entouré de cadavres gisants, d'un personnel qui m'a tourné le dos, de prétendants blessés. Devant elle, son royaume, qu'elle a détruit par quelques moments de folie ; lui qui était paisible auparavant. Allez, assis-toi à mes côtés, j'placerai moi-même une couronne sur tes cheveux bouclés. Une perle de sang glissera sur l'or, signe de ce qu'il a fallu accomplir pour arriver sur ce siège sacré. Regardez comme ils ont l'air inoffensifs ce soir. Elle lui tire la langue comme une gamine, comme si c'était là, la pire violence dont elle pouvait faire preuve. Elle étouffe un espèce de rire, camouflé dans un cri, au contact des quelques gouttelettes. Et elle grimace. Le mec alterne entre légèreté et phrase de psychotique. C'est pas grave, j'ai l'habitude de tes valses, ça fini toujours avec les pieds écrasés. « Moi, j'ai payé pour voir le poisson de Nemo, pas des trucs qui rêvent de me manger un cuissot. » J'sais pas vraiment ce que tu me réserves, mais t'as l'air bien trop emballé par cette diabolique idée, pour qu'elle soit totalement innocente. Pour une fois, on peut pas être comme les autres ? Tu m'expliques les races, je m'extasie de leurs couleurs, j'admire ta science, et toi tu savoures ce moment de gloire. Non, là tu t'éloignes, et moi je te rattrape en hâtant le pas. Les mauvaises langues diront que j'ai couru pour te rejoindre. Mon épaule effleure la tienne. « Où tu vas ? » Où on va, est une question plus précise. « On visite pas? » Mais c'est qu'elle serait presque naïve, cette chère Callaghan. Ou elle essaye d'immiscer une nouvelle idée dans ton cerveau. La douceur craque, elle fait volte-face, marche en arrière pour viser l'homme. « C'est quoi ta putain d'idée tordue encore Edelstein ? » Crache le morceau, j'vois cette lueur dans tes prunelles, et quand tu l'as, je finis toujours avec le corps abîmé. Par toi ou par d'autres.  
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Elle avait en elle ce charme latin que Caleb adorait mais qui lui brûlait la rétine quand il la regardait. Parce que sa noirceur brillait tellement que même le soleil n’éblouissait pas autant. Alors, il regardait Alexis qui flippait de la suite des événements et ça le faisait rire parce qu’il savait que ce qu’ils allaient faire, c’était au-delà de la petite frousse qu’on se fait quand on regarde Les dents de la mer. Caleb finit par expliquer un peu à Lex ce qu’ils se trouvent devant leurs yeux, les origines de certains poissons, surtout des anecdotes intéressantes et parfois un peu décalés. Puis finalement, on arrive à l’entrée d’un tunnel sans pour autant y pénétrer. Un sourire parfaitement diabolique se colle sur le visage du frisé. « Non, on visite pas. » Et il se hisse à la force de ses bras sur une plateforme en fonte noire pour se retrouver au-dessus du tunnel. Il tend son bras à sa partenaire pour qu’elle se hisse aussi et de là où ils étaient, ils pouvaient voir l’envers du décor de ce tunnel. Plusieurs dizaines de requins sommes toute inoffensifs nageaient ou se reposaient dans l’aquarium géant, entouré de différentes races de poissons qui naviguaient entre leurs immenses nageoires. Ils étaient impressionnants et à la fois terriblement effrayants. « Là, on a des requins gris, et des requins taureaux. Ils sont piscivores, donc t’as pas à t’angoisser de quoique ce soit mais… on va leur tenir compagnie pendant une dizaine de minute ? » Il se hissait cette fois-ci sur le tunnel et récupéra un masque, et une bouteille à oxygène. C’était une minidive, qui était portable et il en tendit une à Alexis. « Elles ont une autonomie d’oxygène d’une vingtaine de minute. T’as juste à respirer par le tuyau là. » Il lui indiqua l’embout noir et il récupéra sa bouteille et son masque. « Et met bien le masque. Comme ça. » Il s’approcha d’elle pour venir l’installer sur ses yeux. Il s'approcha de Lex, et la surplombait bien d'une tête. C’était juste deux ronds qui recouvraient les orbites, et Caleb les resserra pour éviter un appel d’air. Il fit de même avec les siennes. Et il se déshabilla. « L’eau est froide, mais c’est supportable. » Il souriait ensuite comme un enfant avec toutes ses dents. « Un dernier mot avant de mourir bouffer par les requins ? »

@Alexis Callaghan
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Callaghan, elle aime pas quand ça lui échappe, quand ça file entre ses doigts, quand elle ne peut rien retenir au creux de sa main. Quand c'est pas elle qui décide, quand elle ne peut rien prévoir, anticiper, quand tout ne se résoud pas à la force de ses poings, ou au fiel de sa langue. Quand il ne suffit pas d'avoir l'homme à terre, ou au moins à genoux. Quand il faut se référer à un autre, dépendre de cet autre. Même quand c'est toi, l'autre. Suivre, attendre la suite, la sentence que tu es le seul à connaître. T'en joue, évidemment. J'ferai pareil, si j'étais à ta place de maitre du plateau. T'avances mon pion, à ton rythme. Tu meubles les temps d'attente, les parenthèses, de tes anecdotes que j'écoute distraitement. Evite de m'interroger dessus demain, tu risquerai d'être déçu de mon assiduitée. L'étrange me rend docile, méfiante. La silouhette se hisse, non sans aide, dans le décor du tunnel. C'est un autre monde ; le tien, en vérité. Moi, j'connais que la terre. J'en connais la texture, même le goût. Je connais pas les merveilles sous la surface de l'eau, et, tu peux voir que je recule un peu, juste un peu, pas assez pour qu'on prenne ça pour de la fuite, mais suffisamment pour laisser transparaître une légère appréhension. Qui aurait cru qu'il soit possible d'apaiser ce feu brûlant sous ma peau, de quelques coups de nageoires. « C'est pas à ce moment là que je suis censée te dire que c'est une très mauvaise idée ? » Ils sont piscivores si tu veux, ils peuvent être tous les -vore que tu veux, mais j'tiens pas tellement à découvrir s'ils sont Alexis-vore, tes gros poissons. Mais, elle prend quand même le masque, la bouteille, elle écoute, là maintenant, elle écoute bien. C'est l'ego qui la tient debout, tu sais, ce truc qui fait qu'elle préfère crever plutôt que de baisser son regard effronté. Ce truc qui la perdra, un jour. Qui l'a déjà perdu un peu. « Y a des codes ? » Comme dans les films, là, pour communiquer sans parole. « Tu l'as déjà fais ? J'espère qu'ils te connaissent et qu'ils t'aiment bien. » Qu'elle affiche ses lèvres amusées, dissimulant cette espèce de crainte au milieu du ventre, par des couches d'ironie. « S'ils nous regardent bizarre, ou si leurs ventres gargouillent, je te sacrifie sans problème. » L'humanité a encore besoin de moi, pour poursuivre sa destruction. Mais, cette dernière sera bien moins facile sans toi. Et, alors que l'excès de tissu quitte son corps, avant d'attraper l'embout de la bouteille d'air, elle promets : « Je te poursuivrai jusqu'en enfer. » Tu m'verras, dans ton sillage, même quand tu nous mènes aux emmerdes, même quand tu prendras la mauvaise décision de trop. Les doigts sur ton épaule nue, acquiesce légèrement. Allez, avant que je change d'avis. Avant que notre dernière demeure nous avale, fait-moi voir un bout de paradis, ou juste la couleur.
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Cette sensation, ce tremblement qu’il ressentait au fond de l’estomac, c’était féroce. Carnivore surtout, parce que ça le rongeait de l’intérieur. Il sentait des crépitements sous sa peau. Ce n’était pas comme s’il devait lui faire confiance les yeux fermés, mais presque. Parce que si elle n’était pas intriguée, si elle n’avait pas eu un peu de lâcher prise pour Caleb, elle aurait refusé. En attendant, elle était présente, et surtout prête à se jeter dans la gueule du loup. Du requin, plus précisément. « C’est une très mauvaise idée. » Il le savait. Parce que malgré tout, il avait plongé dans un cadre hyper sécurisé, avec les pompiers autour pour le secourir si un malheur devait lui arriver. A l’aveugle, là comme ça, jamais il n’aurait cru pouvoir le tenter. Avec Alexis de surcroit. Il attachait ses cheveux en arrière, pour éviter qu’il le gêne ou même qu’un animal se sente agresser par les mouvements de ces derniers, et il donna un élastique à Lex pour qu’elle fasse de même, puis il mit ses pieds dans l’eau, sur la petite marche. Après ça, c’était le gouffre du tunnel où les requins passaient, où les raies dormaient et où les algues dansaient. Il prit la main de sa partenaire. C’était étrange de ne pas être dans un contexte de violence, parce que cette main qu’il tenait entre ses gros doigts, elle l’avait frappé au visage un bon nombre de fois. « Y a aucun code. Tu peux bouger, tu peux nager, mais sans aucun mouvement brusque. Et détends-toi. S’il sente que t’as peur, ils vont paniquer. Mais rappelle-toi d’un truc : ils ont bien plus peur que toi. » Et c’était la pure vérité. Alors il la fit descendre sur la marche, et en s’appuyant sur ses avant-bras pour ne pas rentrer d’un coup, et il plongea son corps en entier dans le bassin. Il jeta un coup d’œil sous l’eau et un petit sourire suffisant et satisfait se dessina sur son visage. Vraiment par-fait. IL était toujours en surface. Il releva la tête vers Alexis qui ne bougeait pas. « Assis-toi. » Elle s’exécuta. Il l’attrapa par la taille. C’était rare, ça. Ce genre de geste entre eux. Ca n’existait pas, ce n’était pas naturel. Mais c’était chaleureux. Alors il la souleva légèrement et du bout de ses bras il la plongea dans l’eau jusqu’au cou. « C’est pas la première fois que j’plonge. J’espère juste que t’as pas tes règles, tu vas attirer le Grand Requin Blanc. » Il souleva ses épaules en riant ce qui créa une secousse dans l’eau. « Plonge quand tu l’sens. J’suis juste en dessous de toi, sous l’eau. » Il mit le tuyau dans sa bouche et entra la tête dans l’eau pour observer la vie maritime. Les animaux féroces étaient un peu plus loin, ils se foutaient complètement des êtres humains qui les rejoignaient. Et là, Caleb, étouffé par des milliers de litres d’eau, il se sentait enfin respirer.

@Alexis Callaghan
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Etre raisonnable, être censé, fuir, quand il le faut. Au moins, se détourner, faire quelques pas en arrière, quand le feu se présente. Ne pas foncer dans les flammes, tête baissée, agrippant ta main comme seule sécurité. Je te crois. Quand tu dis que ma chair ne les intéresse pas, j'me laisse berner par tes gestes sûrs, ce professionnalisme qui ressort des conseils. Dans une autre bouche, j'aurai esquissé le recul. Dans la tienne, j'attache mes cheveux, j'enfile mon masque, je glisse un : « Alors qu'est-ce qu'on attend ? » J'en ai des tas, de mauvaises idées à te proposer. Espérons juste que celle-ci ne soit pas la dernière. Sinon, j'aurai des trucs à te dire, avant que l'eau ne recouvre ma peau, avant que mes gestes ne remplacent ma parole. J'aurai des choses à te dire, qui restent dans la gorge, qui crèveront surement là, s'asphyxiant d'elles-même. Ca noircit mon sang, qui s'épuise à éclabousser ta peau. Alors, on met un pied dans l'eau, j'aggripe ta main, et j'fais comme si c'était rien, comme si je serrais pas un peu trop fort. « Et, ça fait quoi un requin qui panique ? » Se pince les lèvres, sa peau s'habituant à la température de l'eau. Esquisse un léger sourire, celui qui apparaît quand il faut jouer à celle qui garde la face. « Faut frapper sur le nez, comme dans les films ? » J'ai toujours entendu ça. Parce que t'as pas de fusil avec des trucs pour les tranquilliser, et même si j'suis solide, je sais que ma peau ne résistera pas à leurs dents. Je sais même pas si j'arriverai à fuir. Je sais pas si j'sais faire ça, admettre qu'il faut juste se détourner. On est invincible ensemble, tu l'sais ça ? Ou on est peut-être incroyablement friables, fébriles, peut-être que mes doigts qui s'agrippent au tien, est la pire idée qui soit. Surement. « On va nager avec des requins, et c'est même pas une putain de métaphore. » Qu'elle parle, plus pour elle-même, son esprit tiraillé entre l’excitation, et le fait que son corps entier lui hurlait de sortir de là. A croire que son instinct de survie se réveille, de temps en temps. Mais qu'il s’éteint, quand son ventre se crispe, ainsi saisi. Il est désemparé ce corps, il comprend plus grand chose au flux d'informations qui fusent aux quatre coins de sa carcasse. C'est froid, c'est chaud, ca crépite. Ca esquisse un espèce de rire moqueur. « Dommage qu'il soit pas attiré par la connerie, j'serai enfin débarrassée de toi. » Tu ferai une cible de choix. Et, moi, conne comme je suis, j'm'aggriperai à ton cou pour te tirer vers moi, même si ça fait deux mets à la place d'un. Puis, toi, tu disparais sous l'eau. J'ai le temps, que tu dis. Sauf que je regarde autour de moi, et ici, j'suis pas sereine sans toi. Inspire, profondément, une ou deux fois. A la troisième fois, elle inspire l'air artificiel, et sombre dans l'eau. Le cherche du regard, le retrouve vite, le battant oscille, hésite, mais fini par se stabiliser. Les prunelles le gardent en visuel, mais commencent à se faire à l'environnement autour. On lui frôle l'orteil, elle sursaute en faisant de grands gestes. C'était qu'un bout d'algue. Loose.
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Il n’y avait pas un bruit sous la pression de l’eau qui l’écrasait. Pas même le bruit d’un animal, peut-être juste le crissement sur le sable d’une raie qui passait sous ses pieds. C’était là, son élément. Parce que si ce n’était pas dans les étoiles, c’était au fond des océans qu’il voulait finir ses jours. Mais rien ne prédisait qu’au côté de son Jack intérieur, il voulait que sa Rose reste à ses côtés dans les abysses de l’océan indien. Caleb regarde autour de lui pour voir ses jambes bouger dans le vaste endroit où des poissons viennent découvrir sa peau mais fuient car trop imposante comparé à leurs petites tailles ridicules. Ses jambes qu’il a maltraité plus d’une fois, à la faire courir sur le ring, sauter à la corde, qu’il a balayé un nombre incalculable de fois. Finalement, elle glisse dans les ténèbres pour venir s’approcher de lui. Il y a une certaine pudeur émanant de leur deux entité à la con qui ne veulent pas se parler. Mais là, juste avec un petit tuyau pour leur délivrer de l’oxygène, Caleb sentait que ce n’est pas son minidive qui le maintenait en vie. Il attrapa le poignet de Lex pour l’attirer à lui, pas trop proche non plus. Il ne répondrait plus de rien, sinon. Mais c’était viscéral, et il faisait taire cette petite voix dans sa tête qu’il lui disait… qu’il lui disait quoi d’ailleurs ? Il récupérait le poignet d’Alexis pour l’entraîner un peu plus loin du bord. Il n’avait pas besoin de regarder où il allait, il sentait autour de lui les êtres marins qui dansaient silencieusement. Caleb bougea ses lèvres pour qu’elle tente de comprendre un [i]accroche-toi[i/]. Double-sens. Une barre en fer centrale fit son apparition et ils allaient la longer. C’était ça, en fait, qu’il voulait réellement faire. Une part de lui ne se l’était jamais avoué parce que ça serait devoir changer complètement de voie, mais le milieu multimédia, c’était juste pour l’argent qu’il le faisait. Parce que sa famille avait besoin de son fric pour se tenir à flots, littéralement. Mais lui, c’était sous la vase et l’écume qu’il se sentait libre. Il ne lâchait pas le poignet de Lex pour se hisser sans aucune difficulté de l’autre côté du bassin, là où les animaux vous déchirent la peau si un peu de sang se portent à la surface de leurs mâchoires, là où les requins, s’ils ne sont pas affamés vous dévorent entièrement. Mais comme c’était un mensonge qu’il aimait bien gardé à la surface pour effrayer les enfants, il ne dirait pas à Alexis qu’en fait, ces requins étaient terrifiés de les voir. Et c’est à peine arrivé de l’autre côté qu’un requin beau requin gris de trois bons mètres passe à côté d’eux sans même les calculer, mais en les regardant de travers, comme seuls eux savent le faire. Dans un geste très lent, Caleb lève la main qui tient Lex sans la lâcher. Le mouvement se doit fluide et sans trop de vitesse pour ne pas effrayer l’animal. Du bout de son index, il tâte le terrain. L’animal ne sursaute pas, ni même ne frétille. Alors, il pose la paume de la main de l’héroïne de Titanic sur l’animal pour qu’elle sente ce qu’il a toujours ressenti : de l’adrénaline. Il veut mourir noyer, maintenant.

@Alexis Callaghan
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D'abord, elle suffoque. La première bouffée ressemble à la première sur terre, douloureuse, nouvelle, elle porte ses doigts à sa gorge, touche le tuyau, ouvre les yeux avec une certaine appréhension. Elle n'y connait rien, ici. L'eau est froide, le bassin est profond, et, ça grouille autour d'elle. Tu m'as ouvert la porte, et moi, j'pourrai juste me contenter de te regarder vivre, comme on observe avec fascination ces êtres de l'eau, en pleine harmonie avec leur environnement. Avec jalousie, nous qui sommes tellement inadaptés à notre monde. Là, sous l'eau, où la violence s'apaise, où les gestes sont souples, délicats, où le transparent ralenti notre rage. J'connais pas ça, j'ai pas l'habitude de recevoir des tonnes de flotte sur mon incendie interne. Le cœur ne sait plus comment battre, décontenancé, le corps ne semble plus savoir comment vivre. Toi, tu sais. J'ai l'impression que c'est la première fois que je te vois fonctionner correctement. C'est donc ça, être à sa place ? C'est plus simple ici. Il faut juste se taire. On échange nos cris contre le bruit sourd de la vie maritime, les couleurs ternes de notre monde, notre colère, nos coups, contre cet univers paisible. Poseidon, prête nous un peu de ton royaume, qu'on dépose nos armes quelques instants. Le temps que les plaies cicatrisent, que la peau se repose. Que j'apprenne ta douceur, quand tu m'extirpes de ma torpeur, que tu m'accroches davantage. Que j'n'oppose aucune résistance. J'sais plus faire, ici, je suis cette gosse qui attrape ta main, qui ne sait plus si le spectacle est plus beau à l'extérieur, ou dans sa propre carcasse. Et peut-être que j'vais plus te regarder que tes poissons, là. J'suis pas vraiment là pour eux, tu l'sais ça ? Fallait pas m'ouvrir la porte, regarde comme je m'engouffre, regarde comme je vais tout casser à l'intérieur. J'vais tout enregistrer, et je te frapperai plus fort avec. Mais pas maintenant. Là, j'arrive juste à être d'une docilité déconcertante. Tu es celui qui sait, et moi celle qui apprends, qui suit, aveuglée par cette confiance qui nous brûlera. Qui me glace, actuellement, alors qu'on arpente l'autre côté du bassin. Que mon ventre se contracte, et ma respiration se fait moins ample. Raison et Intrépide se disputent dans la pauvre caboche de la demoiselle, qui choisi toujours la mauvaise solution. Celle où tu as déjà tracé ma voie. Celle où un requin nous croise, nous toise, où j'arrête littéralement de respirer, où la colonne vertébrale se raidit, qu'un courant froid électrise mes nerfs, que les paupières cessent de battre, le cœur aimerait faire pareil, mais reprend le dessus. Petite mort du corps.  Un ko en moins douloureux, une adrénaline plus pure que celle habituelle, moins sanglante. Enfin, normalement. Elle se dit qu'elle va crever, et même le plastique contre sa bouche ne l'empêche pas de sourire, bêtement. Quelle belle mort, tout de même ! Quand la peau du squale s'éloigne, ses doigts restent interdit, l’héroïne est sonnée, presque. Elle tourne ses traits éveillés vers l'homme. T'en fais une belle sirène, tiens. Encore. Qu'elle articule difficilement. J'pourrai aussi te dire de tous me les présenter, que je veux les voir évoluer, vivre, être l'une des leurs. Pardonne-moi la simplicité de ma syntaxe, c'est compliqué avec ce truc. D'ailleurs, mes doigts passent sur ta main attachée à mon poignet, pour te redonner ta liberté. Laisse-moi te voir danser. Les cordes de ce ring sont bien plus étendues, et notre combat bien plus chorégraphié.
(Invité)

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