Because i need my blood + TWINS SISTERS

because i need my blood // @talya e. corleonesi ※※※ Je voulais connaître tous les détails de ton ventre rond, mais je ne pensais pas recevoir ce genre de nouvelle. Assez décevante. Encore un futur papa qui n'assumait rien du tout. Lorsque j'avais été enceinte de Cole, il m'avait tout de suite demandé l'avortement et je l'ai fait, mais le bébé c'était accroché et si sa conne de meilleure amie ne m'avait pas poussé dans les escaliers, actuellement il aurait été dans mes bras et j'aurais pu te le présenter, car s'il avait survécu, il aurait été un beau petit mec. « P'tain j'comprends pas pourquoi c'est difficile pour eux d'assumer leur rôle. J'ai aussi vécu ça avec mon ex. J'étais tombée enceinte de lui et il a tout de suite préféré l'avortement... Et si sa meilleure amie ne m'avait pas poussé dans les escaliers, tu aurais eu un beau petit neveu. Mais du coup, c'est moi qui aurais deux belles petites nièces ! » Cette idée m'enchantait je l'avouais. À défaut de ne pas avoir la chance de devenir maman un jour, j'aurais la chance d'avoir deux belles nièces à tenir dans les bras. Je prendrais plaisir à m'occuper d'elles si tu m'en donnais la chance évidemment. « T'es vraiment chanceuse, oui. Ces petites filles vont effacer tous tes maux. Elles vont devenir tes précieuses. » et je savais que c'était déjà le cas, car n'oublions pas que j'étais déjà passée par là. Je me concentrais aussi sur ce que tu disais sur maman et papa. Malheureusement tu as connu notre mère et tu seras toujours la seule à la connaître et à garder les traits de son visage imprégnés. « Comme quoi, on aura beau dire, les sentiments ne se contrôlent pas. » L'amour est néfaste et je le sais. On y gagne qu'une fin malheureuse. « Bizarrement, je te crois. J'arrive à sentir. J'crois qu'elle n'a jamais dû se pardonner et que si la vie avait été plus clémente avec elle, nous n'aurions jamais été séparées. » et j'espérais qu'elle nous regardait et qu'elle était heureuse de nous voir autour de cette table. « T'as déjà donné des prénoms à tes filles ? » demandais-je en décrochant un sourire.

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Je lui annonçais pour mes jumelles et surtout le fait que le papa n'était pas présent mais elle m'apprit une nouvelle sur elle et là je fus surprise et doublement en plus, je fronçais alors les sourcils avant de reprendre. "Attend t'es sérieuse là, autant l'avortement déjà cela me choque mais t'es sérieuse quand tu me dis que sa folle de meilleure amie t'as poussé?? t'as porter plainte j'espère non parce que c'est grave, on parle de la perte d'un enfant et d'une nana complètement tarré pour te pousser dans les escaliers." C'était ma jumelle alors forcément qu'elle ferra partie de leur vie, elle comprendrait surement pas pourquoi une autre femme ressemblerait à leur maman au départ mais par la suite sa ne ferrait que renforcer leur lien vu qu'elle serait aussi jumelle. "Oui j'ai hâte de les tenir dans mes bras si tu savais." On parlait et peut à peu j'avais l'impression qu'on avait jamais été séparé, il y avait un lien c'était évident. "Ouais m'en parle pas, l'amour c'est surtout tellement décevant." On parlait de notre mère et c'était bien la première fois que je pouvais parler d'elle à quelqu'un et même si elle ne l'avait pas connu elle me comprenait. "Oui je pense que tu as raison, elle avait surement ses raisons mais ne pas te connaitre à dû être le plus dur." A sa question je posais une main sur mon ventre en secouant la tête. "Non pas encore, je pensais pouvoir le faire avec le papa du coup j'y ai pas encore pensé."

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because i need my blood // @talya e. corleonesi ※※※ J'étais on ne peut plus sérieuse en t'avouant que la meilleure amie de mon ex m'avait poussé dans les escaliers, si cela n'avait pas été le cas, aujourd'hui j'aurais pu être impatiente de célébrer les fêtes de fin d'année avec mon fils. Je voyais cependant ta tête se décomposer en me demandant si j'avais porté plainte. Je secouais négativement la tête dans un premier temps, car les souvenirs sont toujours aussi douloureuses. C'était marqué à vie. « Je n'avais aucune preuve contre elle. Aucune preuve qui aurait pu démontrer qu'elle m'avait poussé. Et elle disait déjà à tout le monde, que c'était un accident et qu'elle ne l'avait pas fait exprès. Elle est allée même jusqu'à s'excuser, mais la connaissant très bien, je n'ai pas cru un traitre mot de ses excuses. J'ai juste fait semblant de les accepter parce que j'aimais un peu trop son meilleur ami. » l'espace d'un instant, Hippolyte avait peut-être eu des remords, mais ils n'ont pas duré alors. « C'est tellement magique un bébé... J'pense que tu seras la plus proche de maman. Tu vas mettre au monde deux filles, deux jumelles. Tu vas pouvoir ressentir ce qu'elle a ressenti pour nous. » dis-je accompagné d'un doux sourire. Il y a tout juste deux ans, j'ignorais que j'avais une jumelle, des parents biologiques et voilà que je suis assise en face de toi, mon sang, ma chair, comme si je te connaissais depuis toujours. Comme si j'avais toujours vécu auprès de toi. C'était dingue cette connexion qu'il pouvait y avoir entre nous. « J'ai appris avec le temps, que l'amour est surfait. On croit toujours tomber sur une meilleure version que la précédente, mais en fait, le résultat est toujours le même. On finit toujours par être déçue de quelconque manière. » Pour ma part, je ne savais plus si un jour, je tomberais de nouveau amoureuse, bien que j'ai tendance à vite m'attacher. « S'il est aux abonnés absents, tu crois qu'il mérite que tu l'attendes pour en discuter avec lui ? J'crois que tu devrais vraiment lui faire sentir ce que c'est que d'avoir des gosses et ne pas pouvoir jouer son rôle. Il devrait morfler un peu, qu'il comprenne l'immense responsabilité que ça coûte d'élever un gosse, mais alors deux ? Et, je suis là maintenant, tu n'es pas seule ! » que je soufflais en glissant une main dans la tienne. Tu étais sans doute bien entourée, mais avoir le soutien de la famille est sans doute, un meilleur sentiment. Laissant un rire m'échapper, je finis par retirer ma main et la glisser dans mes cheveux. « En vrai, j'pensais pas que ce serait aussi facile de parler avec toi. J'pensais que j'allais paniquer, que j'allais plus trouver mes mots. Que je n'allais pas finalement me faire à l'idée d'avoir une jumelle. Mais c'est tout le contraire qui se produit. C'est comme si nous n'avions jamais été séparées en fait. » Cette connexion... J'crois que c'était le lien indéfinissable qui unissait les jumeaux.

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Son histoire là me surprenait, moi dans le sens inverse je n'étais pas sûre d'avoir pu pardonner ou croire cette nana, je pense même que je me serais venger d'une manière ou d'une autre parce qu'un enfant c'était un petit être en nous, notre chair et notre sang et j'aurais pas pu être aussi calme qu'elle envers cette nana. "Vraiment j'admire ta patience et ton courage pour ne pas l'avoir tuer sur place, moi je ne pense pas que j'aurais pu écouter un seul mot de ce qu'elle aurait pu dire, je n'ose même pas imaginer ce que j'aurais pu lui faire." Aujourd'hui je ne me voyais pas me débarrasser de mes deux filles même si au départ de ma grossesse j'avais pensé à l'avortement. "Ouais pour le coup c'est clair que je vais pouvoir ressentir ce qu'elle a ressenti mais je pense que j'aurais du mal à comprendre son choix pour le coup, je ne pourrais jamais choisir entre mes deux enfants, même sans les connaitre je sais que je ne pourrais pas." Là j'avais vraiment l'impression de parler à ma soeur avec qui j'avais ce lien qui ne pouvait pas être détruit et pourtant on avait grandit sans l'une et l'autre et surtout elle avait au du mal à me faire une place dans sa vie. "Je pourrais pas résumé mieux que tu vient de le faire." Je lui parlais d'Aaric et encore une fois j'étais conforté dans l'idée que je n'étais pas celle qui avait merdé, je portais nos enfants et lui avait été aux abonnés absents un long moment. "Ouais mais je ne pourrais pas lui faire ça, je l'ai aimé comme une folle, les sentiments sont encore là malgré moi mais oui je lui en veut beaucoup, pas au point de le laisser dehors quand il s'agit de nos filles, il a merder pourtant, vraiment beaucoup mais je ne pourrais pas retirer le père de mes filles de leur vie, j'ai trop souffert de vivre sans mon père. T'es adorable tu le sait??" Je sentis sa main dans la mienne un instant et je lui sera dans la mienne avant de la voir al retirer pour la passer dans ses cheveux, je souriais à ses mots et j'affirmais d'un signe de tête. "J'ai toujours regretter que tu ne veuille pas qu'on apprenne à ce connaitre, j'étais sûr qu'on avait beaucoup de chose à apprendre l'une de l'autre mais je ne pensais pas que sa serait aussi facile non plus mais je ne regrette pas d'être venue pour le coup et je ne veux plus qu'on soit loin l'une de l'autre, j'ai besoin de ma jumelle auprès de moi."

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because i need my blood // @talya e. corleonesi ※※※ C'est vrai, je me demandais encore comment j'avais pu être patiente avec Hippolyte. J'aurais pu lui faire un procès, l'accuser de meurtre, la faire pourrir derrière les barreaux un long moment, mais j'imagine que je n'avais eu aucune preuve en ma possession pour lui porter une telle accusation, je ne pouvais juste pas dire qu'elle m'avait poussé dans les escaliers. Il n'y avait eu aucun témoin, aucune vidéo de surveillance. Nada. Et elle avait eu le soutien de Cole, sa famille avait une grande influence. « et tu veux savoir le pire ? Elle est tombée enceinte à son tour de l'homme que j'aimais. Là ouai, ça m'avait un peu mis le moral à zéro. J'avais eu des envies de meurtres, je voulais lui rendre la pareille... Mais j'imagine que je ne suis pas comme elle. Je ne pourrais jamais tuer un gosse... » je n'aurais jamais pu, car je suis contre l'avortement. Je préférais encore le faire adopter à la naissance plutôt que juste lui ôter la vie. Je le vivrais toujours mal qu'elle ait remplacé mon gosse par le sien, ça c'est certain. « Je ne pourrais jamais choisir non plus, mais je crois que c'était le destin. C'était écrit et je pense qu'elle n'aurait eu d'autres choix. » si je crois à la destinée ? Oui. Je crois que nous ne sommes pas maîtres de nos destins car sinon, il n'y aurait jamais eu autant de souffrances. Fin c'est mon point de vu, j'imagine que d'autres n'ont pas la même vision des choses, je pense que chacun a un point de vue différent. « J'crois que je tiens ça de toi alors, parce que t'es aussi adorable que moi. » surenchérissais-je en te faisant un clin d'œil accompagné d'un sourire. « Je comprends ton ressenti, alors s'il veut faire partie de la vie des jumelles, j'pense que t'es en droit de lui demander qu'il te prouve qu'il est vraiment prêt à tout. La sécurité de tes filles avant tout. Faudrait pas qu'elles s'attachent à lui pour qu'un jour, il les laisse tomber. Je crois que ce sera pire que de ne pas faire partie de leur vie. Tu comprends ce que je veux dire ? » moi je penserais à la sécurité de mon gosse avant tout. Après tout, nous les portons neuf mois dans notre bide et ce n'est pas pour les voir souffrir après. « J'me sens vraiment conne de t'avoir tenu à l'écart, parce que moi aussi j'ai besoin de ma sœur. On ne se sépare plus alors ? Jamais ? » Je me tiendrais à cette promesse. Je ne veux plus t'écarter de ma vie, car on a autant besoin l'une de l'autre. Je voudrais être un bon exemple de tata pour tes jumelles et une sœur répondant toujours présente à tes appels. Je voudrais être la sœur dont tu as toujours rêvé d'avoir.

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Elle me parlait de tout ça et j'étais tellement sous le choc, parfois je me plaignais de certaine chose et des souffrances que j'avais vécu sentimentalement parlant mais à côté de Lucky c'était du pipi de chat et je m'en rendais compte. "Mais c'est une salope... excuse moi mais moi dans ta vie je lui aurais fait vivre un enfer, je déteste ce genre d'injustice et ton mec je lui aurais fait encore pire pour tout te dire.." En vrai la nana était une garce mais le mec n'avait pas été mieux, sans avoir été dans sa vie à ce moment là j'étais mal pour elle et j'aurais voulu être présente mais aujourd'hui j'étais là pour elle. "Je ne peux pas juger, je ne sais pas comment elle à vécu ses choses, je parle juste de mon point de vu." J'avais besoin de parler, de me vider et Lucky me permettait de le faire, je souriais alors en me pinçant les lèvres le sourire aux lèvres. "On a surement beaucoup d'autres ressemblances qu'on finira par découvrir." Je ne pouvais pas leur retirer leur père mais une chose était sûr c'est que moi il ne me récupérerait jamais, il était trop absent pour ça et je ne voulais pas d'un homme absent dans ma vie. "C'est ça le problème en fait, le mec il et jamais là, il assume jamais rien, il va et vient et il a toujours des excuses." L'avoir dans ma vie c'était tout ce que j'avais toujours voulu, je n'ai jamais voulu la mettre à l'écart et j'étais contente qu'elle est enfin ouvert les yeux. "Il est jamais trop tard pour reconnaître ses erreurs. Non jamais." C'était ma jumelle, mon double et je ne voulais pas qu'on doivent encore vivre sans apprendre à ce connaitre, j'avais envie d'être présente pour ma jumelle cette fois ci.

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because i need my blood // @talya e. corleonesi ※※※ À tes mots, je me rendais compte que de nous deux, tu étais la plus forte. Toi, si t'avais été à ma place, tu n'aurais pas laissé Hippolyte s'en sortir aussi facilement. Tu l'aurais détruite jusqu'à ce que tu puisses enfin fermer les yeux. Moi, je n'avais eu ce courage. Je n'étais pas aussi forte que toi et en prime, je n'arrivais pas à éprouver de la vengeance, de la haine. Rarement me mettais-je en colère. Je ne savais pas pourquoi je n'arrivais à en vouloir à quiconque. Pourquoi avais-je un cœur si faible ? Fragile surtout ? « Si je n'avais pas fait la conne à te renier ce temps-là, tu aurais pu te faire passer pour moi et t'occuper de leur cas... » j'avais tant aimé Cole, que je m'étais laissée marcher sur les pieds par sa meilleure amie. Tout ça, il n'avait rien vu. Il n'a jamais vraiment vu à quel point je l'avais aimé. Nous changeons alors de sujet, assez parler de moi, je voulais savoir quel genre de père avaient mes futures nièces et à en juger par tes aveux, il n'était en aucun cas, le père idéal. Il disparaissait et revenait quand l'envie lui prenait. « C'est assez complexe. Tes filles auront besoin d'un père présent et tu as beau être capable de pouvoir t'occuper d'elles toutes seules, il doit prendre conscience de la part de responsabilité qu'il a. Dans le cas contraire, je suis certaine que tu réussiras à les élever sans père. Tu seras leur mère et leur père en même temps. Et je serais là dorénavant. Tu n'auras pas à porter le poids de cette responsabilité toute seule. » je ferais de mon mieux pour être présente pour vous trois. « Et t'as raison, il n'est jamais trop tard. Je suis heureuse que tu me laisses encore la chance de pouvoir me rattraper. » j'avoue ne pas avoir été la jumelle exemplaire jusque-là, mais cela allait bien changer évidemment. « Je crois que j'ai le cœur plus léger maintenant. » que je confiais en esquissant un sourire sincère. « Sinon ? Tu le vis bien la grossesse ? Pas de vomissements etc...? » t'allais bientôt arriver à ton terme et d'après ce qu'on m'a dit, le dernier mois était le plus fatiguant.

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Je détestais l'injustice et encore plus quand il s'agissait de mes proches, ceux que j'aimais et Lucky était ma jumelle, même si je ne la connaissais pas autant que ça je l'aimais tout de même, notre lien était unique et j'étais contente de pouvoir enfin exploiter ce lien avec elle. "Ouais et j'aurais fini en taule parce que je pense que je l'aurais buter la nana." Elle avait tuer un enfant pour moi alors j'aurais pas pu me maîtriser donc en fait heureusement qu'à ce moment là je ne faisais pas partie de sa vie. Je lui parlais de Aaric et c'était bien trop compliqué pour comprendre, moi même j'étais souvent perdue. "Il sera toujours absent, il l'a toujours été et je ne crois plus en ses promesses, j'ai trop été déçue, oui voilà j'ai leur tata à mes côtés j'ai pas besoin d'homme." Je pris sa main dans la mienne en souriant à ses mots. "Je suis contente que tu sois venue vers moi, merci." Je caressais sa main de mon pouce à sa remarque et on parlait donc de ma grossesse, je riais en secouant les épaules. "Au départ c'était affreux, je ne passais ma journée aux chiottes, maintenant ça va, le plus dur c'est de supporter les kilos en trop."

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because i need my blood // @talya e. corleonesi ※※※ C'était peut-être ce que j'aurais dû faire ? Buter Hippolyte. Mais je savais que Cole ne m'aurait jamais pardonné. Une des raisons pour laquelle j'avais gardé le silence. La deuxième était que je n'aurais jamais eu son soutient, cette pétasse lui avait déjà fait un lavage de cerveau. La troisième, aussi vengeresse aurait été mon acte, j'aurais été incapable d'ôter une vie. Parce que j'étais ainsi faite. J'étais incapable de tuer quelqu'un encore moins ma pire ennemie. En tout cas, je suis contente que tu ne te laisses pas démonter comme moi. T'es beaucoup plus forte et j'ignorais lequel de nos parents avait ce fort caractère, car sûrement que tu en avais hérité. Ta décision de ne plus faire confiance au père de ton gosse était légitime. Il n'était pas capable de garder un œil sur vous alors il ne méritait pas cette place auprès de vous. Maintenant, j'étais la mieux placée pour savoir que le cœur cachait bien des secrets et qu'il nous était impossible de le contrôler. « Tu crois que tous les proches qu'on a perdu et qui nous regardent de là-haut, sont fiers ? Papa, tu crois qu'il a des regrets  actuellement ? » des regrets, tout le monde en avait, restait à savoir s'ils étaient réellement sincères. « Je suis contente moi aussi. J'avais l'impression d'avoir toujours fait le mauvais choix en te mettant à l'écart de ma vie. J'ai préféré fuir cette nouvelle. Sûrement la peur. » la peur de voir la vérité en face. La peur de me dire que mes parents n'ont jamais été mes vrais parents. Mais j'avais tort d'avoir peur, parce que maintenant, je me sentais moins seule et j'avais une épaule sur qui pleurer. Celle d'une sœur. « Bon c'est vrai que t'as l'air d'un gros ballon, mais tu restes toujours aussi belle. La grossesse te va à merveille ! Courage sister. Je serais là pour leur donner leur première fessée ! » disais-je en éclatant de rire. Vous savez, ce que font les gynécologues pour entendre les premiers pleurs du bébé. Nous discutions pendant des heures et des heures, jusqu'à ce que je regarde enfin ma montre. Je dépose rapidement mon verre et rassemblais mes affaires. « Mince ! J'vais être en retard à mon rendez-vous avec une cliente. J'dois te laisser, ça ira ? Tu es sûre que tu peux rentrer toute seule ? Je peux te déposer quelque part si tu veux ? »

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J'avais une jumelle et c'était pour moi une chance, moi qui m'était toujours sentie seule et qui avait l'impression de ne pas avoir le genre de famille unie, là j'avais une jumelle, mon double avec qui j'allais pouvoir partager beaucoup maintenant qu'elle était décidé à m'avoir dans sa vie. "Papa oui, enfin il en a eu quand je l'ai vu mais c'était pas tellement son choix de m'avoir à l'écart alors quand il va apprendre pour toi il va être doublement déçu." Je grimaçais en y pensant, oui fallait que mon père le sache au final, fallait qu'il sache qu'il avait une autre fille, ma jumelle qu'il avait jamais connu. "En même temps cela à été un choc pour nous deux et je peux comprendre mais je suis contente que tu es changé d'avis." Je vivais pas une grossesse si difficile que ça à part le fait que je la vivais seule puisque le père de mes filles n'était plus là mais je vivais pas un cauchemar non plus, les kilos c'était le plus dur jusqu'à présent. "Ouais un gros ballon prêt à exploser.. J'espère, m'abandonne pas toi non plus." Je grimaçais en pensant à tout ceux qui m'ont abandonné et après avoir papoter elle ce redressait pour partir, je la laissais faire en terminant ma boisson. "Non t'en fait pas je peux rentrer seule, file on ce revoie bientôt."

HJ: Si tu veut faire celui de l'hôpital tiens moi au jus

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